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Dans un bloc ultra-moderne du GHU Paris psychiatrie & neurosciences, les équipes suivent Alexandre, atteint de troubles obsessionnels compulsifs sévères, pendant une chirurgie de stimulation cérébrale profonde (DBS). Sous anesthésie générale, deux longues électrodes sont implantées au millimètre près dans des noyaux profonds du cerveau, grâce a un scanner et un bras robotisé. Alimentées par un boîtier placé sous la peau, elles enverront en continu de petites impulsions électriques pour tenter de contrôler ses TOC, notamment des obsessions de symétrie et d’ordre. Une procédure lourde, réservée aux cas les plus sévères.

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Transcription
00:00C'est une chirurgie exceptionnelle que nous avons pu suivre au GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences.
00:04Appelée DBS pour Deep Brain Stimulation, elle consiste à stimuler par de petites décharges électriques des zones profondes du cerveau.
00:11Ce jour-là, le neurochirurgien Marc Zanello doit implanter deux longues électrodes dans la tête d'Alexandre
00:16qui souffrent de troubles obsessionnels compulsifs sévères, des TOC.
00:19Chez lui, ces TOC se manifestent notamment par des obsessions liées à la symétrie et à l'ordre.
00:24Par exemple, il doit appuyer simultanément sur deux boutons symétriques d'une télécommande avec une force égale des deux côtés.
00:29Tant qu'il estime que l'action n'est pas parfaite, il doit recommencer. Et cela peut durer des heures.
00:34Allongé sur la table d'opération dans l'un des blocs ultra-modernes du GHU,
00:38Alexandre est pour l'instant profondément endormi sous anesthésie générale,
00:41la tête maintenue dans une sorte d'étau, entourée par un énorme scanner.
00:45Cette machine en forme de donut produit pendant les 5 heures de l'intervention
00:48des images détaillées du cerveau, indispensables pour s'assurer que les deux électrodes d'environ 15 cm
00:53que le chirurgien doit glisser dans chaque hémisphère, sont parfaitement positionnées, au millimètre près.
00:58Il est aidé pour cela par un bras robotisé qui s'aligne avec les trajectoires prévues
01:02et visible sur un écran de contrôle.
01:04Une fois en place, ces deux fines tiges métalliques émettront en continu de petites impulsions électriques
01:10qui stimulent les neurones dans des noyaux profonds du cerveau,
01:12qu'on appelle les noyaux sous-thalémiques et le striatum ventral,
01:15qui sont au carrefour d'importants réseaux cérébraux impliqués dans le TOC,
01:19sans que l'on connaisse précisément leur mécanisme d'action.
01:22Mais avant d'implanter le dispositif, il faut, à l'aide d'une perceuse,
01:25pratiquer deux trous d'environ 2 cm de diamètre de chaque côté du crâne.
01:29Le chirurgien visse ensuite sur l'os, en bordure des trous,
01:32une sorte de mâchoire qui maintiendra chaque électrode en place.
01:35Les électrodes sont alimentées et contrôlées via deux fils connectés à un boîtier,
01:40placés sous la peau lors d'un nouveau geste chirurgical.
01:42Suivrons plusieurs mois de réglage des algorithmes embarqués dans le boîtier
01:45qui pilotent l'activité de ces électrodes.
01:47Le but, obtenir l'effet thérapeutique, c'est-à-dire le contrôle du TOC,
01:51sans produire d'effet délétère, comme par exemple un état d'excitation anormal.
01:54Chez ces patients les plus sévères, la DBS combinée aux médicaments
01:57fonctionne dans 75% des cas avec une diminution des symptômes
02:01de l'ordre de 80 à 90% pour la moitié d'entre eux.
02:04Vous pouvez retrouver notre reportage sur ce sujet
02:06dans le numéro spécial Palmarès des hôpitaux.
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