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  • il y a 12 heures

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00:00– Place à la revue de presse d'Europe 1, Olivier Delagarde, ce matin,
00:06un voyage officiel qui pose question.
00:08– Oui, bon baiser de Pékin, Emmanuel Macron est en visite d'État en Chine,
00:12mais la question qui se pose c'est, pourquoi faire ?
00:15Et à la une de l'opinion, la réponse claque, comme une baffe.
00:19Macron à Pékin, une visite pour rien, titre le journal.
00:23Alors, il y a d'abord la forme un peu humiliante, raconte Gauthier Vaillant,
00:26dès l'aéroport, aucun apparat, encore moins de Xi Jinping représenté
00:30par son simple ministre des Affaires étrangères.
00:33Le ton était donné, la Chine était en service minimum pour accueillir
00:38celui qu'elle considère désormais comme un hôte de second rang.
00:42Macron venait avec deux demandes, il rééquilibrait la relation commerciale
00:46et œuvrait à la résolution de la guerre en Ukraine.
00:48Xi Jinping a évacu la première demande avec quelques formules convenues
00:51et opposé une fin de non recevoir à la seconde.
00:54Conclusion de l'opinion, les limites de la stratégie présidentielle
00:57consistant à se réfugier à l'international quand la situation domestique est défavorable
01:02est atteinte.
01:04Notre président est faible, ses homologues le savent,
01:07et cette visite, pire que d'être inutile,
01:10contribue à affaiblir la voie de la France.
01:12Oui, parce que ce n'est pas juste Macron qui est en cause,
01:15c'est bien la France tout entière.
01:18Et même si cela ne nous fait pas plaisir,
01:19même si cela blesse notre orgueil,
01:21il lisait ce matin l'interview d'Emmanuel Lincaux dans Le Figaro.
01:24Cet universitaire, directeur de recherche à l'IRUS,
01:27ne prend pas de gants pour nous le dire.
01:29Pour Pékin, la France apparaît comme un pays has-been.
01:33La réalité, c'est qu'on l'intéresse de moins en moins.
01:35Globalement, l'Empire du Milieu nous perçoit comme une nation
01:38archaïque, bordélique,
01:41inefficace politiquement
01:42et médiocre économiquement.
01:44Alors, la politique, parlons-en,
01:45c'est encore les débats budgétaires à l'Assemblée.
01:48Et le crash est proche,
01:50prédit sombrement un député macroniste.
01:53Tous vos journaux racontent la journée d'hier,
01:54hautement psychodramatique.
01:56Le LFiste Eric Coquerel et le socialiste Laurent Bommel
01:58en sont presque venus aux mains
02:00dans l'hémicycle, raconte Wally Bordas.
02:03Quand le ton est monté entre les deux hommes,
02:04un huissier s'est précipité pour que l'échange
02:06ne s'envenime pas
02:07ou ne vire pas à l'affrontement physique.
02:10Dans les échos, tribune de Michel Barnier ce matin.
02:14« Je ne voterai pas en l'État le budget de la Sécu »,
02:17déclare l'ancien Premier ministre.
02:18« Ce choix est difficile et je suis conscient
02:20des difficultés que nous devrons affronter
02:22en cas de rejet.
02:24Mais ce choix répond à une conviction forte et ancienne.
02:27On ne doit jamais sacrifier l'avenir au présent. »
02:31Alors ajoutons peut-être que les choses peuvent encore évoluer.
02:33Cette nuit, le Cornu a tout de même marqué un point
02:35en arrachant un compromis sur une hausse ciblée de la CSG.
02:38Une façon pour lui d'amadouer les LR et Horizon,
02:41comme l'expliquent les échos sur leur site.
02:43La course d'obstacles continue.
02:44Et puis surtout, on va écouter sur le sujet
02:46Vincent Trémolet dans un instant.
02:49Quoi d'autre dans la presse ce matin ?
02:50L'affaire Christophe Glez qui devient une affaire d'État.
02:53J'aurai l'occasion d'y revenir longuement
02:54dans la revue de presse de 8h45.
02:57Une affaire d'État, mais pas pour les footballeurs,
02:59dont le silence est assourdissant.
03:01Et pourtant, Christophe Glez n'est-il pas lui aussi un petit ange ?
03:05Non.
03:06Pour les amateurs de foot, la grande affaire du jour,
03:08c'est le tirage au sort de la Coupe du Monde.
03:10Soit dit en passant, la France et l'Algérie
03:12ont une chance sur douze de se retrouver dans la même poule.
03:15On imagine la tête du ministre de l'Intérieur si cela se produit.
03:19Ce sera un tirage de toute façon éminemment politique,
03:22prévient l'équipe, parce que Trump y sera
03:24et ne devrait pas faire dans la discrétion,
03:27prévient Loïc Piala.
03:28Comme il ne connaît rien au soccer,
03:30on imagine que son discours parlera d'autre chose.
03:33Et là, tous les paris sont ouverts.
03:34Sur scène, on le verra aussi peut-être réaliser sa danse
03:37devenue référence.
03:39Un représentant iranien, finalement, sera aussi présent.
03:43Et Giovanni Infantino, le patron du foot mondial,
03:46devrait lui remettre le prix FIFA pour la paix.
03:50Ce n'est pas le Nobel, mais c'est déjà ça.
03:51Et bon baiser de Washington.
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