7ACTU du 3 décembre 2025 (15H)

7info

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Transcript

00:00Générique

00:00Mesdames, Messieurs, bonsoir. Ravi de vous retrouver pour cette nouvelle édition du 7 Actu.

00:24Au sommaire, malgré les efforts d'insertion, beaucoup continuent de faire face à des obstacles et à la stigmatisation.

00:32Nous vous proposons dans ce journal des témoignages et un éclairage sur les défis d'une inclusion qui reste encore inachevée.

00:39Présidentiel 2025, Yopougon célèbre la victoire d'Alassane Ouattara. Plus de détails au cours de cette édition.

00:46Et pour terminer ce journal, restons à Yopougon, mais cap sur un lieu devenu presque un symbole, Siporex.

00:51Carrefour d'échanges, repères populaires et espaces d'activités commerciales.

00:58Ouvrons ce journal par le quotidien des personnes vivant avec un handicap en cette journée internationale qui leur est dédiée.

01:04Entre obstacles physiques, difficultés d'accès et regards encore stigmatisants, l'intégration reste un défi.

01:11À Abidjan, Tano Etienne et Kouassiya O'Daniel racontent leur réalité et appellent à une société beaucoup plus inclusive.

01:18Un sujet signé Déborah Bonou.

01:20Âgé d'une trentaine d'années, Tano Etienne exerce le métier de cordonnier.

01:26Il vit avec un handicap qu'il a développé vers l'âge de 10 ans à la suite d'une poliomélite.

01:29Aujourd'hui encore, son quotidien reste difficile, non seulement en raison des obstacles physiques liés à son handicap,

01:37mais surtout à cause du regard souvent stigmatisant que la société porte sur lui.

01:41En général, les personnes handicapées du Côte d'Ivoire souffrent.

01:45Il n'y a pas une aide.

01:47Quand on te voit, on te voit un mendiant.

01:48On vous ramasse pour être un mendiant.

01:51Ça, il faut qu'on se dise la vérité.

01:53Ils ne cherchent pas à trouver du travail.

01:56Même ceux qui ne sont pas allés à l'école,

01:59cherchent et créent un centre de formation pour les personnes handicapées,

02:02ceux qui ont des licensés,

02:03et c'est pour les ramasser qu'ils le considèrent et tous sont des mendiants.

02:08C'est vrai que nous sommes dans la poubelle.

02:09Ça, il faut que le gouvernement sache

02:12qu'il n'y a pas d'essayer de voir ce plan-là.

02:15Les personnes handicapées du Côte d'Ivoire souffrent.

02:1744 ans, je ne suis pas mariée, je n'ai pas d'enfant.

02:21Je n'ai aucun...

02:22Même en petit, en salle de naissance, je n'ai pas.

02:26Tu vois, c'est difficile.

02:29Difficile.

02:31Je ne peux pas rester à la maison pour mourir de faim.

02:34Ça colère la faim quand nous sommes dans la rue ici,

02:36auprès d'un feu, pour raconter, pour mendier,

02:41pour avoir quelque chose,

02:42pour rentrer à la maison, pour trouver à manger,

02:45pour trouver un toit pour se reposer.

02:49J'ai dit bien, j'ai 44 ans.

02:5144 ans, à mon âge, là, il y a beaucoup de personnes qui n'ont pas une famille,

02:57qui ont un petit truc à faire, mais nous autres, on n'en a pas.

03:00On n'en a pas.

03:02Ils n'ont qu'à nous comprendre.

03:04En définitive, vivre avec un handicap ne devrait jamais être synonyme d'exclusion,

03:10de jugement ou de difficultés supplémentaires imposées par le regard des autres.

03:14Les personnes en situation de handicap possèdent des compétences, des talents

03:18et une détermination souvent méconnue,

03:20mais constamment mise à preuve par les barrières sociales et matérielles.

03:24Et pendant que ces voix rappellent durant une meilleure inclusion,

03:29une question s'impose.

03:30Comment garantir que les lois ivoiriennes protègent réellement les personnes handicapées ?

03:35A l'occasion de la Journée mondiale des personnes handicapées,

03:38un séminaire inédit s'est tenu à Abidjan.

03:41Une soixantaine de parlementaires et plusieurs membres du personnel permanent

03:46s'y informent, le compte-rendu de Denis Coadjo.

03:50Ce matin à Abidjan,

03:52un épotence séminaire consacrée à l'inclusion des personnes handicapées

03:56dans l'action parlementaire est ouverte.

03:58Parmi les participants, un visage inspirant,

04:01Kwaku Ngo Rangean-Fleur,

04:03jeune entrepreneur vivant avec un handicap,

04:05venu témoigner et encourager une société plus inclusive.

04:09Il est très utile dans les décisions gouvernementales

04:13d'introduire les personnes en situation de handicap

04:16pour faire des décisions inclusives.

04:19parce que c'est ainsi que tous les rouges de la société

04:22se sentiront concernés et pourront mieux s'impliquer

04:26dans le développement du pays.

04:28Organisé par l'ONGD Dépasse,

04:31avec l'appui technique et financier de l'UNICEF,

04:33ce séminaire vise à renforcer les capacités des députés

04:36et du personnel permanent de l'institution.

04:39Objectif, leur permettre d'intégrer de manière systématique

04:43la question du handicap et la protection des personnes handicapées

04:46dans les travaux législatifs, la planification budgétaire

04:50et le contrôle parlementaire.

04:51Côté de nos élus,

04:55les membres du personnel permanent

04:57constituent la colonne vertébrale technique

05:00de l'institution parlementaire.

05:02Aucune analyse n'est produite,

05:15aucun budget n'est compris,

05:17aucune commission ne fonctionne efficacement,

05:21dont vous avez un rôle déterminant

05:23qui jusque-là reste invisible.

05:26A l'UNICEF, nous sommes convaincus

05:30que les sociétés inclusives

05:33commencent par des institutions inclusives,

05:37commencent par une Assemblée nationale inclusive.

05:41C'est pourquoi nous sommes fiers

05:43de soutenir cette initiative

05:45et nous réaffirmons notre engagement

05:48à accompagner toutes les démarches

05:51visant à garantir que chaque enfant,

05:55chaque femme, chaque citoyen

05:58ait sa place dans le développement de ce pays.

06:02Au total, environ 60 participants parlementaires

06:05et membres du personnel permanent

06:07prennent part à cette session

06:08de renforcement stratégique.

06:10Nous offrons l'occasion d'aller à la rencontre

06:12d'une réalité parfois silencieuse,

06:15pas souvent méconnue,

06:16qui appelle à une réflexion collective

06:18et à des actions concertées.

06:21Ce séminaire ouvre ainsi un espace stratégique

06:24qui accompagne la modernisation

06:26du travail parlementaire

06:27en encourageant la prise en compte

06:30du handicap dans la programmation budgétaire,

06:33dans les données statistiques parlementaires

06:36et la formulation de recommandations

06:38adaptées et outiles.

06:39Pour rappel, la Côte d'Ivoire

06:41a ratifié la Convention relative

06:43aux droits des personnes handicapées

06:44à la suite du vote d'approbation du Parlement,

06:47marquant ainsi un engagement fort

06:49de l'État ivoirien

06:50à promouvoir, protéger

06:52et garantir la pleine puissance

06:54des droits des personnes handicapées.

06:56Et pendant que la parole se libère

07:00autour du handicap,

07:01un autre sujet de santé

07:02mobilise l'attention.

07:04Direction Boaké.

07:05A l'occasion de la journée internationale

07:07de lutte contre le VIH SIDA,

07:08les populations surprenoncent

07:10sur leur habitude d'achat

07:11de préservatifs en supermarché,

07:13en boutique ou encore en pharmacie.

07:15Un reportage de notre correspondant

07:16Oscar Kouassi.

07:17Je rentre dans une boutique

07:20et je demande simplement

07:21que je sois venu acheter

07:22des préservatifs.

07:23C'est simple.

07:24Il n'y a aucune honte dedans.

07:26Il n'y a pas de tabou.

07:28Moi, ma stratégie pour acheter

07:29la capote, c'est d'envoyer un petit

07:31du cachet pour qu'il ne soit pas

07:32acheté pour moi à la boutique.

07:34Bon, en quelque sorte,

07:38il y a un peu la honte.

07:39Il y a un peu la honte,

07:40mais je vois qu'avec l'âge

07:42avancé, ça va changer.

07:44Et moi, ma stratégie,

07:46un mois avant,

07:47quand on devait envoyer

07:48nos petits frères

07:49pour aller acheter

07:49les préservatifs,

07:51arriver à la boutique,

07:52on disait juste

07:53le bonbon mentholé,

07:55on voulait le bonbon mentholé.

07:57Voilà, c'était un code

07:58entre nous et le vendeur,

08:01pour pouvoir s'acquérir

08:03des préservatifs.

08:04Voilà, mais je pense

08:05que de nos jours,

08:06ça va, hein.

08:06Pour le dire,

08:07c'est pas aussi compliqué.

08:11Voilà.

08:12Moi, aujourd'hui,

08:12je peux aller en pharmacie

08:16et directement dire

08:17aux pharmaciens

08:18que je veux des préservatifs.

08:20Ce n'est plus un sujet tabou.

08:22Bon, moi, j'ai quelqu'un

08:24qui n'ai pas honte,

08:25mais souvent,

08:26s'il arrive qu'il y a assez

08:27de personnes,

08:28voilà, il y a les codes.

08:29Lorsque tu arrives

08:29dans une boutique,

08:30tu dis au boutique

08:31« Biscuit Lyon »,

08:33voilà, automatiquement,

08:34il sait ça.

08:35La stratégie,

08:36il n'y a pas de stratégie

08:37en tant que telle

08:37quand on parle d'une maladie.

08:39Et quand on dit

08:40il y a des précautions

08:42qu'il faut prendre,

08:43il n'y a pas de honte

08:43à pouvoir jeter la capote.

08:47Voilà, et la capote,

08:48même,

08:49pratiquement,

08:49il faut la prendre

08:50en pharmacie.

08:51Voilà,

08:52donc il n'y a pas de stratégie

08:55de cachette

08:55de dire

08:56« Bon, je veux me cacher

08:57pour acheter

08:58les préservatifs. »

09:00C'est pour toi-même,

09:01ta sécurité

09:01et puis, bon,

09:02pour éviter

09:03le pire, quoi.

09:04pour aller payer

09:07les préservatifs.

09:09Moi aussi,

09:09on voit qu'il y a

09:10beaucoup d'hommes là.

09:12Tu vois qu'il y a

09:12beaucoup d'hommes,

09:13tu ne peux pas

09:13parler devant les gens.

09:15Voilà,

09:16donc tu dis,

09:16tu essaies de faire un geste

09:18ou bien à travers

09:19le geste aussi.

09:20Si ça ne fonctionne pas,

09:21tu peux parler

09:22d'une manière,

09:22tu dis « Ah, bon,

09:23il y a besoin de ça »

09:24pour que la dame

09:25comprenne, quoi.

09:26Voilà,

09:27sinon,

09:28s'il y a beaucoup d'hommes là,

09:29pour dire

09:29en même temps

09:30qu'il y a besoin

09:31de capote,

09:31« Ah, tiens,

09:32c'est un peu honteux, quoi.

09:34Il y a plus de personnes

09:36et puis il y a honte

09:36avec la présence

09:39des personnes

09:39qui sont là.

09:40Donc je peux écrire

09:41sur papier

09:41pour donner ça

09:43aux boutiquiers. »

09:45À quelques jours

09:46de l'investiture

09:47du président

09:47Alassane Ouattara,

09:48Yopougon prépare

09:49une grande célébration

09:50de sa réélection.

09:52Les précisions

09:52de Jeanne Saïe.

09:56À Yopougon,

09:57la place Figayo

09:58a accueilli samedi

09:59un meeting concert

10:00organisé par le RHDP

10:02pour remercier

10:03le président

10:03Alassane Ouattara

10:04après sa réélection.

10:06Une mobilisation massive

10:07qui a rassemblé

10:08militants,

10:09jeunes et leaders

10:09communautaires

10:10aux côtés

10:11de la coordination

10:11régionale

10:12du parti

10:13et des candidats

10:14à l'élection

10:15législative

10:16dans la commune.

10:17Pour le premier magistrat,

10:18Adama Biktogo,

10:19Yopougon a une fois

10:20de plus démontré

10:21qu'elle est devenue

10:22un bastion solide

10:23du RHDP.

10:24Vous l'avez tellement

10:26bien démontré

10:28que pour la première fois

10:31en plein de 25 ans,

10:34je pourrais aller

10:35aux élections

10:36sans bruit,

10:40sans violence,

10:42au calme,

10:44dans le calme.

10:45cette victoire,

10:48cette victoire,

10:50cette victoire,

10:51nous devons l'avoir

10:53le 7-1.

10:55C'est le 27 décembre.

10:57Il prendra son téléphone

10:59et il dira

11:00Adama,

11:02quel est votre score,

11:07quel est le score

11:08de ta victoire.

11:12Au-delà de la célébration,

11:13l'accent est mis

11:14sur les prochaines

11:15élections législatives.

11:17Adama Biktogo

11:18a appelé les militants

11:19à rester mobilisés

11:20pour donner

11:20une large majorité

11:22au RHDP

11:23et accompagner

11:24le programme

11:252025-2030.

11:27Le père des pères,

11:28le père de la salle,

11:29à la salle Ouattra.

11:31On vous dit merci.

11:33Yopou,

11:33on vous dit merci.

11:35Vraiment,

11:35ce beau monde

11:36n'est pas étonnant

11:38à Yopou.

11:39Biktogo,

11:40il est le meilleur

11:41à Yopou.

11:42C'est ça.

11:42Biktogo,

11:44c'est un monsieur

11:45qui a l'écoute

11:46de tous les habitants

11:47de Yopou.

11:48Pas de distinction.

11:50Oui.

11:50Pas de distinction

11:51d'ethnic,

11:52pas de distinction

11:54de religion,

11:56pas de distinction

11:57de parti politique.

11:59Après ce moment

12:00de communion,

12:01mais aussi un rappel

12:02à poursuivre

12:02la dynamique politique

12:04à Yopougon,

12:05le RHDP

12:05se tourne désormais

12:07vers la législative

12:08avec une mobilisation

12:10qu'il espère

12:11encore plus massive.

12:12Passons à présent

12:21à l'actualité économique.

12:23À Abidjan,

12:23un nouveau pas

12:24vient d'être franchi

12:25dans l'intégration régionale.

12:26La Banque d'investissement

12:27et de développement

12:28de la communauté économique

12:29des États

12:30de l'Afrique de l'Ouest

12:31a inauguré

12:32ce 1er décembre

12:33son tout premier bureau

12:34régional.

12:34Une implantation stratégique

12:36au cœur du plateau

12:37pensée pour renforcer

12:38la présence

12:39de l'institution

12:39et accélérer

12:40le financement

12:41du développement

12:41dans la sous-région.

12:43Le compte-rendu

12:43de Drissa Djané.

12:47Logé dans un immeuble

12:48moderne

12:49du quartier des Affaires,

12:50ces nouveaux bureaux

12:51régionaux

12:51viennent concrétiser

12:52un accord signé

12:53entre la BIDC

12:55et le gouvernement

12:56ivoirien.

12:57Objectif,

12:58rapprocher davantage

12:59la Banque des États

13:00membres,

13:00des opérateurs économiques

13:02et des projets structurants,

13:03notamment en Côte d'Ivoire,

13:05le comotive économique

13:05de l'Union.

13:06La banque à Abidjan

13:10se rapproche

13:12de ses clients.

13:13La BIDC,

13:14vous le savez,

13:15finance des projets

13:16gouvernementaux,

13:17mais la BIDC

13:18finance également

13:19des projets

13:19du secteur privé.

13:22L'audience,

13:22ce matin,

13:23vous l'a montré,

13:24beaucoup de chefs

13:25d'entreprises

13:26ont fait le déplacement

13:27parce qu'ils sont

13:28déjà clients

13:29de la BIDC

13:30en dehors

13:31de la Côte d'Ivoire.

13:33Le bureau régional

13:34d'Abidjan

13:35va être un bureau

13:36de contact.

13:37Il va être

13:38plus rapproché

13:39des besoins

13:41à la fois

13:41du secteur privé,

13:43mais également

13:44un interlocuteur

13:45pour le gouvernement

13:46ivoirien

13:46pour pouvoir

13:47mieux prendre en charge

13:48les projets

13:49d'infrastructures

13:50que nous allons

13:50lui présenter,

13:52les projets

13:52de développement

13:53que nous allons

13:53présenter

13:55au guichet

13:55de la BIDC.

13:57Pour la BIDC,

13:58cette présence physique

13:59permettra d'améliorer

14:00le suivi

14:01des projets financés,

14:02d'accélérer

14:03les déquestionments

14:04et d'accroître

14:04l'impact

14:05des programmes

14:06de développement

14:06dans les secteurs

14:07stratégiques,

14:09infrastructure,

14:10agriculture,

14:11énergie,

14:11PME et industrie.

14:13La Côte d'Ivoire,

14:14comme il l'a dit,

14:15est un grand marché

14:15qui attire

14:16beaucoup d'investisseurs.

14:18Donc,

14:18ils sont là

14:18pour étendre,

14:19pour étoffer

14:20leurs investissements,

14:21étoffer

14:21leurs relations.

14:22Et puis,

14:23aussi,

14:23c'est dû au fait

14:24que le premier bureau

14:25est ouvert

14:26parce que,

14:26justement,

14:27la performance économique

14:28n'est plus à démontrer.

14:29Donc,

14:29ils voulaient

14:29assurer une proximité

14:31au niveau de la population,

14:33mais pas seulement

14:33de la population,

14:34mais aussi des projets

14:35qu'ils ont ici

14:37en Côte d'Ivoire.

14:38Il a terminé

14:39en disant

14:39qu'ils veulent renforcer

14:40les investissements.

14:41Ils veulent aussi

14:41soutenir

14:42l'agenda du président.

14:43Il a commencé

14:44d'abord par dire

14:44qu'il remercie

14:45le président

14:46à la Sainte Ouattara

14:46d'avoir été

14:47le pays haut

14:48pour cette industrie.

14:49Et c'est un pays

14:50qui est très intéressant

14:51pour eux

14:51en matière d'investissement.

14:52Évidemment,

14:53la banque d'investissement

14:54et de développement,

14:55parce qu'il s'agit

14:55d'une banque

14:55d'investissement

14:56et de développement,

14:57c'est la première

14:57du genre

14:58en Côte d'Ivoire.

14:59La raison est toute simple.

15:00Aujourd'hui,

15:01il faut dire

15:01que les investissements

15:02sont devenus

15:02une affaire très colossale

15:03au niveau de la sous-région

15:04et même de ses membres.

15:06Donc,

15:06ils ont voulu créer

15:07une espèce de proximité

15:08au niveau de leurs membres

15:09parce que la banque

15:10va servir

15:10de véritables catalyseurs

15:12au niveau du secteur agricole

15:14et puis au niveau

15:15de certaines infrastructures

15:16pour aller de l'avance.

15:19Donc,

15:19il a dit

15:19que c'est nous-mêmes

15:20qui devrions développer

15:21notre propre pays.

15:22C'est pourquoi

15:23la banque sera

15:24ce ciment-là

15:25qui leur permettra

15:26de pouvoir accomplir

15:27les objectifs

15:28qui sont les vôtres.

15:28En janvier déjà,

15:30ils vont essayer

15:30d'établir un partenariat

15:31avec le secteur privé

15:33et les différents membres

15:34mais ils ne vont pas

15:35que travailler

15:36avec le secteur privé.

15:37Ils vont travailler

15:38à faire en sorte

15:38que ce soit

15:39un levier,

15:40un partenaire financier

15:41pour un développement durable.

15:42Avec ce bureau,

15:43Abidjan devient désormais

15:45un point névralgique

15:46dans la stratégie

15:47d'expansion de la BIDC,

15:48une présence

15:49qui promet

15:50de dynamiser

15:50les investissements,

15:52stimuler

15:52la coopération régionale

15:53et accélérer

15:54la transformation économique

15:56de la sous-région.

15:58Pour terminer ce journal,

16:00retour à Yopougon,

16:01cap sur le Ciporex,

16:02l'un des lieux

16:03les plus emblématiques

16:04de la commune,

16:05repère majeur

16:06pour des milliers d'habitants.

16:07Un reportage

16:07de Lucien Aoussi

16:08commenté par Carmel Yao.

16:09« Viens s'est arrêté devant

16:12la pharmacie là ! »

16:14« Viens, viens, viens ! »

16:16Yopougon Ciporex,

16:17il est 10h20

16:18ce lundi matin.

16:19Et comme chaque jour,

16:21la déventure

16:21de la pharmacie

16:22du quartier

16:23se transforme

16:24en un véritable

16:24carrefour humain.

16:26Ici,

16:26ce frayer

16:27un chemin relève

16:28déjà du défi.

16:29Depuis plusieurs années,

16:31ce lieu s'est imposé

16:32comme l'un des points

16:32de rendez-vous

16:33incontournables

16:34des Abidjanais.

16:35Un espace

16:36où l'animation

16:36est permanente

16:37au point de compliquer

16:38parfois l'accès

16:39aux clients

16:40venus simplement

16:40acheter leurs médicaments.

16:42Je suis venu attendre

16:43quelqu'un

16:44pour prendre une commission.

16:46Pourquoi ici ?

16:48C'est le lieu

16:48le plus connu

16:49à Abidjan ici,

16:50surtout à Yopougon Ciporex ici.

16:51C'est le lieu

16:52le plus connu

16:52où n'importe qui,

16:53là où tu es,

16:55tu te dis à quelqu'un

16:55qui est dans tel coin,

16:56il viendra facilement,

16:57il connaîtra facilement

16:58le coin.

16:59Après, cela dépend.

17:00On peut aller ailleurs,

17:01mais la majorité

17:01de Ciporex ici,

17:02quand tu vas attendre

17:04quelqu'un,

17:04normalement,

17:05quand tu dis

17:05qu'on appelle

17:06pharmacien Ciporex là,

17:07là c'est plus facile

17:08à trouver.

17:09C'est plus facile

17:10à trouver.

17:10Très facilement

17:11à trouver

17:12par rapport

17:12aux autres coins.

17:13Au lieu de chercher,

17:14chercher,

17:14mais qu'une fois

17:15tu dis

17:15pharmacie Ciporex

17:15nette,

17:16l'absence

17:17peut être

17:18facilement.

17:18Je suis venu

17:19à la Ciporex,

17:20à la pharmacie ici

17:22parce que c'est un coin

17:22où tout le monde

17:23se réunit.

17:24Quand tu dis

17:25Ciporex,

17:26tu dis pharmacie,

17:27tout le monde connaît.

17:28Non, c'est un coin

17:29où des rendez-vous,

17:30c'est là,

17:30tout le monde se réunit.

17:31Quand tu es loin,

17:32tu dis

17:32je suis à la pharmacie

17:33Ciporex,

17:34les gens savent

17:35qu'ils connaissent déjà.

17:37C'est pourquoi

17:40nous sommes venus faire marcher

17:41comme d'autres sont

17:41dans d'autres quartiers.

17:43On a dit pharmacie Ciporex

17:44pour que tout le monde

17:45se réunisse ici

17:46pour aller faire notre marcher.

17:48Tu es là que ta famille

17:48est réunie maintenant ?

17:49Oui, oui,

17:49nous voici,

17:50toute la famille est réunie.

17:52On est là,

17:53on est venus faire marcher.

17:54Là, on a perdu

17:55nos mamans.

17:57Depuis 8 heures,

17:59nous sommes là.

18:00On attendait d'autres.

18:01Maintenant,

18:01nous tous,

18:01nous sommes revenus.

18:03À Ciporex,

18:04tout s'entremêle.

18:05Discussions,

18:06transactions,

18:07ventes ambulantes,

18:08retrouvailles

18:09et même de petites

18:10négociations improvisées.

18:12Chaque minute,

18:13des centaines d'échanges

18:14et de mouvements

18:14s'enchaînent

18:15sans interruption,

18:16donnant à ce coin

18:17de Yopougan

18:18une énergie unique.

18:19Voilà,

18:20j'habite à Koumasi.

18:21Comme vous le dites,

18:23j'ai un rendez-vous

18:24avec un ami

18:24à Yopougan.

18:26Mais comme je ne connais pas

18:27le lieu,

18:27c'est lui de m'indiquer

18:28Yopougan Ciporex,

18:30la pharmacie Ciporex.

18:32Là,

18:32c'est un lieu

18:33de repère

18:34où on peut se retrouver.

18:35Donc,

18:36c'est pour lequel

18:36les gens s'arrêtent.

18:37est-ce que vous

18:38connaissez votre attention?

18:39Vous connaissez bien ce coin?

18:40Oui,

18:40il connaît bien ce coin.

18:41C'est facile,

18:42c'est facilement

18:43pour nous le trouver.

18:44C'est facile.

18:45C'est facile.

18:45C'est quoi de ça?

18:46Il a dit

18:46qu'il est encore là.

18:48Il a dit

18:49qu'à Karefour Ciporex,

18:50je dis que je suis là.

18:51Donc, il est là temps.

18:52De Ciporex,

18:53tout comme le carrefour

18:54de la vie à Koukodi,

18:55où l'espace

18:56après les barrages

18:57de la rivière à Palmeuret,

18:58la vie ne s'arrête jamais.

19:00Entre nécessité,

19:01habitudes et rencontres,

19:03ces carrefous improvisés

19:04racontent le quotidien

19:05d'une population

19:06en mouvement

19:07entre nécessité,

19:09habitudes et rencontres.

19:10Ces carrefous improvisés

19:12racontent le quotidien

19:13d'une population

19:14en mouvement permanent.

19:15Ici,

19:16chaque minute en compte

19:17et chaque minute en vie.

19:20C'est la fin de cette édition.

19:22Merci de l'avoir suivie.

19:23Bonne suite de programme

19:24sur cette info

19:25et sur cette info.ci.

19:26Sous-titrage Société Radio-Canada

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