00:00Vous avez choisi cette info pour vous informer et vous avez raison à la une de cette mi-journée dans la nuit du vendredi 28 novembre.
00:27Un incendie s'est déclaré dans un dépôt de la Sotra, calcinant 19 bus, un sinistre sur lequel la compagnie de transport tient à rassurer les populations.
00:38Direction ensuite Grand Bassam, cité balnéaire particulièrement exposée aux risques où un plan rouge a été simulé pour évaluer les capacités de réaction des secours.
00:48Et en Guinée-Bissau, après la rupture de l'ordre constitutionnel, les citoyens se sont exprimés sur les récents événements.
00:57Je vous le disais en titre ce vendredi, aux premières heures du matin, un violent incendie a ravagé le dépôt numéro 9 de la Sotra à Bobo.
01:0819 autobus en maintenance sur le site ont été entièrement calcinés.
01:13Fort heureusement, aucune victime n'est à déplorer ni blessée enregistrée.
01:16Alerté rapidement, le groupement des sapeurs-pompiers militaires est intervenu avec efficacité, maîtrisant le feu avant qu'il ne se propage aux autres installations.
01:25Sur place, dès l'aube, le directeur général de la Sotra, Maité Boaké, a supervisé les opérations tandis que les forces de l'ordre procédaient au constat habituel.
01:33L'origine de l'incendie reste inconnue et fait l'objet d'une enquête.
01:37Malgré l'ampleur des dégâts, la Sotra survient à communiquer que le service de transport dans la commune d'Abobo a pu être maintenu dès le matin, avec seulement quelques retards ponctuels sur certaines lignes.
01:48Cet incident survient un peu plus d'un mois après le sinistre du 20 octobre à Comassie, qui avait détruit 13 bus.
01:54La Sotra promet de tirer les leçons et de renforcer les mesures de sécurité pour éviter de nouvelles catastrophes.
02:00Ce jeudi, à 10h, un mini-car Massa et un camion de marchandises se sont violemment percutés au repoint Scav de Grand Bassam, du moins sur le papier.
02:12Sirènes, cris, corps projetés, victimes coincées.
02:14La scène était digne d'un véritable drame routier, mais il s'agissait d'un exercice grandeur nature organisé par l'Office national de la protection civile.
02:23Drissa Dianney y a assisté, suivant son reportage commenté par Déborah Bonnou.
02:27Il est exactement 10h. Au rond-point Scav de Grand Bassam, une simulation d'accident se déclenche.
02:35Le scénario, une collision violente entre un mini-car de transport informeur et un camion de marchandises.
02:41Il se place des blessés, des cris et une situation de chaos semblable à une scène réelle.
02:48À 10h07, le centre de protection civile est allaité par un témoin.
02:53En attendant les secours, les forces de l'ordre tentent de canaliser la foule et de sécuriser le périmètre.
03:00À 10h09, les premiers enjeux d'intervention arrivent.
03:03Les équipes de secours se déploient, établissent un périmètre, trient les victimes.
03:07La coordination est un périmètre.
03:09À 10h20, le chef de centre sollicite officiellement le déclenchement du plan rouge.
03:14Le préfet du département donne son accord.
03:17Les renforts affluent.
03:18À 10h45, les moyens supplémentaires arrivent et les évacuations peuvent être accélérées.
03:24Dans ce cas, le plan est déclenché pour deux choses.
03:29Pour pouvoir avoir la coordination inter-service.
03:33Donc tous les acteurs qui sont d'une façon ou d'une autre impliqués dans la gestion des secours et du sauvetage sont impliqués dans la gestion.
03:42Vous avez vu, il y a eu le service de santé, il y a eu la gendarmerie, il y a eu la police, il y a eu le SIAPOL, il y a eu tout le monde.
03:50Mais ensuite, c'est pour pouvoir disposer de moyens conséquents.
03:57Des moyens additionnels.
03:58Que l'ONPC seul n'a pas.
04:00Il s'est agi par exemple de faire appel à des acteurs privés qui ont des grues chez eux, qui ont des camions chez eux, tout ce qui peut concourir à gérer la crise.
04:13Le préfet, dans son rôle d'autorité administrative, réquisitionne l'ensemble des moyens privés et publics de l'État pour contribuer à gérer la crise.
04:24Et c'est dans ce cadre-là que nous voyons comment les services de l'État sont solidaires dans la gestion des crises.
04:34Vous l'avez constaté tout à l'heure.
04:36C'est de faire contribuer tout le monde au même moment, à la même action.
04:40Objectif, éprouver les réflexes, ajuster les procédures et renforcer l'efficacité des acteurs opérationnels face à des événements à port impact humain.
04:50Et Grand Bassam n'a pas été choisi au hasard.
04:52En tant que fleuron de l'industrie touristique en Côte d'Ivoire, nous recevons beaucoup, beaucoup de visiteurs, beaucoup de touristes.
05:00Il y a beaucoup d'investissements qui se font ici et nous enregistrons pratiquement chaque jour des cas de sinistre.
05:08En 2024, Grand Bassam seul a enregistré 493 cas d'accidents graves.
05:17On se rappelle aussi, pas plus tard qu'avant, l'effondrement de l'échafaudage de notre cathédrale à Mokeville.
05:26En mars, février 2022, nous avons enregistré un gros accident avec un camion de gaz qui a failli décimer le village artisanal.
05:40Et en mars 2025, cette année même, nous avons enregistré un grave cas d'accident sur le pont de Moïssou ici.
05:49Et nous avons l'autoroute, l'autoroute Abidjan-Legos qui traverse Grand Bassam.
05:54Nous avons l'ancienne voie, les excès de vitesse.
05:56Chaque jour, ce sont de nombreux cas d'accident que nous enregistrons.
06:00Je pense que c'est ce qui a vraiment motivé le choix de Grand Bassam par l'Office national de la protection civile.
06:09Au terme de la simulation, les équipes dressent un bilan.
06:1330 victimes dont 10 cas graves et un décès simulé.
06:17Des chiffres symboliques, mais des enseignements bien réels pour continuer de renforcer la sécurité des populations.
06:23Un exercice utile qui vise à garantir une réponse rapide, coordonnée et efficace en cas de situation d'urgence majeure.
06:33Ouvrons à présent le dossier législatif.
06:35A 29 jours du scrutin du 27 décembre, les conditions de sécurisation de cette échéance électorale se précisent.
06:55Ainsi, découvrons le Dôme citoyen dans ce reportage de Fatou Kaloga.
06:59Des scènes de vandalistes, de bureaux de vote, des manœuvres coordonnées, des équipes en mouvement et des affrontements.
07:07Pendant cinq jours à Grand Bassam et Bonnois, ces images ont servi de terrain d'entraînement.
07:12Un exercice interarmé, discret, mais crucial pour tester la capacité de réaction des forces de défense et de sécurité avant le scrutin législatif.
07:22Au total, 323 éléments ont été mobilisés pour valider les procédures, mesurer les temps d'intervention et renforcer la coordination entre forces.
07:32A l'issue de ces cinq jours d'entraînement intensif, l'état-major a restitué les conclusions de cette simulation et présenté le dispositif final du Dôme citoyen ce jeudi lors du VIP Day.
07:45Les exercices de simulation sont des exercices qui obéissent à des standards militaires déjà bien établis.
07:53Leur fidélité, c'est la conduite des activités majeures sur le terrain.
07:57Ça, c'est ce qu'il faut savoir.
07:59Ça nous permet d'éprouver le dispositif et de permettre aux personnels qui sont engagés d'atteindre leur pleine capacité opérationnelle.
08:08Donc, il n'est nullement question d'être dirigé contre des personnes, mais c'est pour prendre en compte tout le contexte, pour permettre à ce scrutin de, comme je l'ai rappelé tantôt et j'insiste là-dessus, de se dérouler dans un climat apaisé et sécurisé.
08:27Au total, ce sont 44 000 éléments engagés, dont 18 000 gendarmes, 18 000 policiers et 8 000 militaires.
08:36Un déploiement prévu du 14 décembre au 4 janvier pour garantir un climat apaisé avant, pendant et après le vote.
08:44Toutes les dispositions seront prises pour anticiper et réagir de manière professionnelle à toute menace qui viendrait entraver le déroulement du processus électoral.
08:59Les forces de défense et de sécurité se tiendront prêtes et organiseront des patrouilles et renforceront la sécurité sur les sites censés.
09:09Les forces de défense et de sécurité prévoient également un volet de communication renforcé pour contrer la désinformation, un enjeu majeur en période électorale.
09:21Avec l'opération d'hommes citoyens, les FDS affichent leur détermination à accompagner un processus électoral sécurisé et maîtrisé sur l'ensemble du territoire.
09:34Passons à l'actualité internationale.
09:39Le président destitué Omaro Sisoko Mbalo est arrivé au Sénégal ce jeudi à bord d'un vol spécialement affrété par la CDAO, Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest,
09:55a indiqué le ministère sénégalais des Affaires étrangères dans un communiqué.
09:59Cette arrivée survient quelques heures seulement après l'investiture du général Hortan Tam, ancien chef d'état-major de l'armée de terre,
10:06élu comme président de la transition ainsi qu'à la tête du haut commandement militaire chargé de diriger le pays.
10:15Et toujours à Bissao, la capitale du pays, la ville semble reprendre son cours après le quatrième coup d'état survenu il y a quelques jours.
10:22Après les coups de feu, la calmie règne et les citoyens réagissent à cette salve d'événements.
10:27Un sujet commenté par Erena Eté.
10:29Bissao, la capitale bissao-guinéenne, se distingue par un calme précaire.
10:34Peu de riverains, mais des militaires qui semblent patrouiller.
10:37Après la prise de pouvoir des militaires, chacun y va de sa réaction.
10:41Régime militaire, je ne suis pas contre le régime militaire tant qu'il améliore les conditions de vie dans le pays.
10:48S'il n'y a ni guerre ni trouble, il devrait créer les conditions nécessaires pour améliorer la vie des gens.
10:53La Guinée-Bissao est un pays très riche où toutes les conditions sont réunies pour mener une vie agréable.
10:57Je ne comprends pas pourquoi les Guinéens ont toujours la violence en tête et tirent partout.
11:02Les gens doivent se battre pour l'instauration de la démocratie.
11:08Dans la foulée, celui qui était jusque-là chef d'état-major et proche du président déchu,
11:15le général Hortan Tam, a été nommé président de la transition.
11:19Un premier pas vers le retour à l'ordre constitutionnel qui, pour certains, doit aller plus loin.
11:23Nous espérons que le pays pourra être correctement organisé pour tenir des élections rapidement afin de résoudre cette crise.
11:34Car c'est une crise et le pays est complètement à l'arrêt.
11:38Rien ne peut être...
11:39Triste, triste, beaucoup mal, triste.
11:41Ce coup d'état replonge les Bissao-Guinéens dans leurs souvenirs,
11:46leur pays ayant déjà été frappé par trois coups d'état en 1980-2003
11:51et probablement le plus marquant, celui de 2012 opéré par l'armée.
11:56C'est la fin de cette édition.
11:57Merci de l'avoir suivie.
11:58On se retrouve à 18h30 pour une nouvelle édition en direct.
12:02Bonne suite des programmes sur cette info et sur cette info.ci.
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