- il y a 15 heures
Dans ce nouveau numéro de Loire Eco !
A Saint-Etienne, la Capeb Loire se construit un nouveau siège social à 10 millions d'euros.
Qu'est-ce qui se cache derrière l'acronyme RSE ? Quels en sont les ressorts ? Le point avec Claire Nayme, dirigeante du cabinet CoNavo Conseil.
Baux Commerciaux, Quezako ? Michel Di Benedetto, avocat au barreau de Saint-Etienne lève le voile sur le fameux bail 3-6-9.
Thibaud Ravon, dirigeant du célèbre concessionnaire automobile ligérien, sera l'invité de notre Face à Face. Il nous livrera des anecdotes économiques croustillantes et nous parlera de sa passion pour la chasse.
Faire briller le territoire stéphanois partout en France et à l'international… C'est l'ambition portée par le réseau Les Ambassadeurs Stéphanois.
Sans oublier notre tour d'horizon de l'actualité économique de notre département avec le Quiz Eco.
A Saint-Etienne, la Capeb Loire se construit un nouveau siège social à 10 millions d'euros.
Qu'est-ce qui se cache derrière l'acronyme RSE ? Quels en sont les ressorts ? Le point avec Claire Nayme, dirigeante du cabinet CoNavo Conseil.
Baux Commerciaux, Quezako ? Michel Di Benedetto, avocat au barreau de Saint-Etienne lève le voile sur le fameux bail 3-6-9.
Thibaud Ravon, dirigeant du célèbre concessionnaire automobile ligérien, sera l'invité de notre Face à Face. Il nous livrera des anecdotes économiques croustillantes et nous parlera de sa passion pour la chasse.
Faire briller le territoire stéphanois partout en France et à l'international… C'est l'ambition portée par le réseau Les Ambassadeurs Stéphanois.
Sans oublier notre tour d'horizon de l'actualité économique de notre département avec le Quiz Eco.
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00:00Dans ce nouveau numéro de Loireco, nous partirons à la découverte de la richesse et de la diversité
00:11des entreprises ligériennes. Nous mettrons en lumière des talents économiques de notre
00:15territoire avec un focus sur le dynamisme d'un groupement d'artisans locaux qui va
00:20permettre de redonner vie à un lieu avec un bâtiment écologique et résolument innovant.
00:24Le mois de l'économie sociale et solidaire touche à sa fin. Nous consacrerons un large
00:28volet à cette dynamique en mettant en avant les nombreuses actions menées durant cette période
00:33ainsi que l'accompagnement aux démarches RSE. Nous proposerons également des conseils
00:37juridiques avec l'intervention d'un avocat. Nous aborderons ensuite le rôle essentiel de
00:41certains chefs d'entreprise dont l'implication et les réseaux permettent d'attirer sur notre
00:46territoire des nouvelles compétences venues de toute la France. Enfin nous parlerons de
00:50ces ambassadeurs ligériens présents partout dans le pays qui portent haut et fort le savoir-faire
00:54et le savoir-faire de notre département. La Loire qui entreprend, innove et inspire,
00:59c'est maintenant et c'est dans Loireco !
01:04Et nous revoilà autour de ce plateau avec du public. Merci beaucoup, merci à tous
01:21d'être venus, d'être si nombreux. Ils nous viennent de Montbrison, ils étudient la communication
01:27si j'ai bien compris. Ça fait plaisir d'avoir du public dans cette émission. En tout cas,
01:31vous êtes bienvenus ici quand nous enregistrons cette émission puisqu'elle est enregistrée.
01:36Tout autour de cette table, nous avons Gilles Caluella. Bonjour Gilles !
01:39Bonjour Emy !
01:40De quoi allez-vous nous parler ?
01:41Eh bien cette semaine, j'ai décidé de vous parler d'un projet à 10 millions d'euros,
01:44un projet porté par la CAPEB 42, donc la Confédération de l'Artisanat et des
01:48petites entreprises du bâtiment de la Loire. Je vous en dis plus dans quelques instants.
01:51Très bien, on part sur Saint-Etienne. Avec Sylvie, où allons-nous ?
01:54Nous, toujours chez les réseaux, dans les clubs, donc on va rencontrer les ambassadeurs,
01:57des jeunes qui font briller notre territoire, qui sont fiers d'être stéphanois et surtout
02:01qui le font savoir.
02:02D'accord, et qui viennent d'eux, de partout ?
02:04Ah, de partout, on en saura plus tout à l'heure.
02:05Et pas forcément que dans la Loire, justement. Monsieur Vinaud ?
02:08La responsabilité sociale, sociétale des entreprises, vous connaissez, mais on va
02:13essayer de la mieux connaître à la fois à travers la définition du concept et puis
02:16surtout ses traductions pratiques au quotidien au sein des entreprises.
02:20Parfait. On aura effectivement plusieurs sujets pour parler de la responsabilité sociétale
02:26des entreprises et puis de l'économie sociale et solidaire. Et puis, nous aurons également
02:32des conseils du barreau de Saint-Etienne, d'un avocat qui nous parlera des beaux commerciaux.
02:37Et puis, bien sûr, je laisse le meilleur pour la fin, Sylvain Rougier.
02:41Ah, c'est gentil. Salut Rémi, salut à tous les Ligériens. Alors là, moi, je vais
02:44battre Gilles Cayuela. Ce sera plus de 10 millions, que des chiffres pour le quiz. Donc, 4 questions
02:49du quiz, 4 bases de chiffres. Et puis, je vais avoir le plaisir de recevoir dans mon fauteuil
02:52rouge, du face-à-face, un entrepreneur engagé dans le territoire qui aura une implication,
02:56on va voir, très particulière pour le bien fondé de notre territoire.
02:59Vous l'avez compris, j'essaye d'être bienveillant avec Sylvain Rougier en espérant
03:03qu'il va nous faire gagner parce que je laisse ma place pour le quiz. Merci beaucoup.
03:12Allez, c'est reparti pour une nouvelle étape du quiz économique ligérien. Je vous rappelle
03:16le principe à nos téléspectateurs. Je vais poser des questions sur l'actualité économique
03:20ligérienne et on va avoir des réponses de la part de nos chroniqueurs ou d'ailleurs
03:24des invités aujourd'hui qui peuvent aussi répondre. Alors, une équipe Cayuela-Martel,
03:30allez-y, t'essayez les buzzers, contre Vino Pupillé. On teste. Ils sont prêts. C'est
03:34parti. Première question. J'avais dit que j'allais dépasser 60 millions d'euros. Un chiffre
03:38à découvrir. C'est la somme investie par cette entreprise pour un nouveau bâtiment,
03:43dont la première tranche. Ah, mais c'était vraiment...
03:46Ah, mais j'ai appuyé. Ah, mais évidemment. Évidemment, j'ai appuyé.
03:49Ah, mais vous voyez, il avait déjà les réponses. C'est pas vrai.
03:51Alors, non, non, il n'y a pas de... Donc, vous voulez quoi ? Le nom de l'entreprise ?
03:55Oui, le nom de l'entreprise. Urgo. Urgo qui investit dans une nouvelle usine à Vauche.
03:58Voilà, ils sont très forts. Ils ont révisé. C'est effectivement... Donc, je vais reprendre
04:02la question pour mes amis téléspectateurs. C'est la somme investible, donc, par l'entreprise
04:06Urgo sur un nouveau bâtiment, sur la zone, la ZIN, la zone d'activité d'intérêt national,
04:13un terrain vendu par Saint-Etienne-Métropole. 35 000 m2 de nouveaux bâtiments construits
04:19sur ces terrains de 9 hectares. On rappelle Urgo, c'est les dispositifs médicaux de cicatrisation.
04:24Ils sont déjà présents à Vauche, où ils investissent déjà plus de 30 millions d'euros.
04:28Ils fabriquent à Vauche le Urgo K2, vous savez, les bandes textiles colorées
04:31qui permettent de réparer les ulcères de la jambe. C'est donc l'entreprise Urgo qui déboule.
04:35Il y a de l'urgo dans l'air, il y a de l'air dans l'urgo.
04:38Et 300 emplois créés. 300 emplois créés. Voilà, c'est pas la peine.
04:41Elle l'a révisé aussi. Elle l'avait révisé.
04:45Bonne réponse de Gilles Cahula. Seconde question, on continue, c'est un peu plus de 60.
04:49C'est 62 millions d'euros, direction la Ricamari.
04:52Nous recherchons le nom de cette entreprise qui accélère son développement.
04:56Chiffre d'affaires de 62,5 millions d'euros visé cette année.
05:01Stéphanie. Stéphanie Martel. Stéphanie, bonne réponse de Sylvie Martel.
05:04Ça va très vite aujourd'hui, je pense que là, vous avez eu du temps pour réviser.
05:07Qui récupère les locaux de Troc de Lille.
05:09Voilà, Stéphanie, c'est l'entreprise qui fabrique les tables de radiologie très haut de gamme.
05:14Ils ont 30% du marché national.
05:16Ils ont racheté le terrain juste à côté de chez eux pour augmenter leur surface de production,
05:20pour arriver à 200 machines par an.
05:23Stéphanie, ce qui est sous contrôle espagnol d'ailleurs depuis 2000,
05:26on voit la photo où ils ont pu exposer leur matériel au président de la République.
05:31Et on salue son dirigeant, Florian Haddad.
05:33Bonne réponse de Sylvie Martel.
05:35De zéro, il faut vous réveiller les garçons là, parce que vous êtes à la ramasse.
05:39Troisième question, on continue sur les chiffres.
05:4210 millions d'euros pour parler d'un changement de main.
05:45Nous parlons d'un fonds d'investissement qui devient majoritaire dans cette entreprise ligérienne.
05:50Je suis désolé, en vidéo, c'est Sylvie Martel.
05:52Des synthés, non ?
05:53Pardon ?
05:54Des synthés.
05:54Bonne réponse, Sylvie Martel.
05:55Arlan, c'est le fonds parisien.
05:57Le fonds Arlan.
05:57Et oui, donc des synthés changent de main, c'est le fonds parisien Arlan qui rentre dans l'entreprise de synthés.
06:03Vous savez, c'est l'entreprise qui fabrique des matériaux pour récupérer de son AVC, avec des machines tout à fait innovantes.
06:09Basée sur la thérapie miroir.
06:12Basée sur la thérapie miroir.
06:1330 salariés, 10 millions d'euros de chiffre d'affaires et un projet de 40 millions d'euros de chiffre d'affaires d'ici 2030.
06:19L'objectif, c'est se développer en Asie et aux Etats-Unis pour faire connaître et reconnaître la marque.
06:25C'est le fonds Arlan, un fonds parisien.
06:26L'entreprise est basée, vous le savez, à Saint-Jean-Bonnefond.
06:29Et on salue Nicolas Fournier, son dirigeant.
06:31Franchement, c'est à plate couture, là.
06:33Il y a 3-0.
06:34Ben oui, mais là, tant que je m'approche.
06:35On n'est pas loin de la famille.
06:36On n'est pas loin de la famille.
06:38Allez, tant pis, on est fou.
06:38On va tout miser sur la dernière.
06:40All-in, réveillez-vous.
06:42Si vous répondez à la dernière, vous remportez le trophée « Je suis art ».
06:45On rappelle notre superbe trophée « Je suis art ».
06:48C'est pas terrible.
06:48Écoutez bien, quatrième et dernière question.
06:50On continue dans les chiffres.
06:513,7 millions d'euros.
06:53Cela...
06:54L'euro-million.
06:55L'euro-million du mois de...
06:57Comment vous faites pour retenir les chiffres ?
07:00J'ai même pas le temps de...
07:01Alors, Laurent Villon.
07:033,7, c'est le montant de l'indemnisation du restaurant qui avait brûlé.
07:09Non.
07:10Non, papa, amour.
07:12Non, mais non.
07:12Non, pas du restaurant de l'entreprise qui avait été victime d'un sinistre.
07:17Oui, mais alors laquelle, puisque c'est ça l'objectif.
07:20Non, mais...
07:21Alors...
07:21Moi, j'ai la moitié de la réponse.
07:22Je continue.
07:23Non, je sais.
07:23Quelle entreprise ?
07:24Thermal Céramique.
07:25Ah oui, Thermal Céramique.
07:26Bonne réponse.
07:27Vous avez vraiment réussi.
07:28J'ai même pas le temps de poser les questions.
07:29Thermal Céramique.
07:30Donc, c'est effectivement le montant du nouveau bâtiment logistique suite à l'incendie
07:36de Thermal Céramique à Saint-Mars-la-en-Foret.
07:38Ils ont recréé, sont passés à 6 000 m2 de base stockage logistique.
07:44Pour rappel, Thermal Céramique, c'est 145 salariés à Saint-Mars-la-en-Foret.
07:48Et ils font de la production de fibres synthétiques.
07:50Un bâtiment largement inauguré par les élus locaux et notamment les élus de Forêt-Est.
07:54On salue Gilles Dasle-Guillerme, le directeur des opérations.
07:56Voilà.
07:57Leur Forêt, Saint-Mars-la.
07:59Victoire sans appel.
08:00Victoire sans appel, 4-0.
08:02Je pense que là, on peut...
08:03Pour retenir les chiffres, comme ça, quand on vous dit un chiffre, vous y arrivez.
08:05Incroyable.
08:05Moi, j'ai révisé ce matin.
08:06Ah, mais t'as révisé ce matin.
08:07Voilà.
08:08Merci beaucoup.
08:09Félicitations.
08:10Bravo.
08:10On peut les applaudir.
08:11Merci beaucoup.
08:15Et à bientôt pour une nouvelle étape du Quiz éco-ligérien.
08:18À très vite.
08:18Bye bye.
08:24Eh bien, écoutez, autour de ce plateau, nous allons avoir votre invité, Gilles Cailluela.
08:31Alors, de qui s'agit-il ? La CAPEB.
08:33Alors, la CAPEB, avec un projet de 10 millions d'euros, une belle somme pour un beau projet.
08:37Pas courant, hein.
08:37Puisque la CAPEB 42 a décidé de construire un nouveau siège social en lieu et place de l'actuel,
08:42donc situé rue Camille de Rochetaillet.
08:45Pour nous en parler, donc, de ce projet, nous recevons sur le plateau de Loire-Éco,
08:49Guillaume Schreiner, donc, qui est administrateur de la CAPEB
08:51et gérant de la société Ami-Bois, agencement à Saint-Didier-en-Velay.
08:55On est à deux pas du stade Geoffroy-Bichard.
08:57Oui, pas très loin.
08:59Guillaume Schreiner, qu'est-ce qui a poussé la CAPEB à se lancer dans ce projet de déconstruction
09:04pour reconstruire sur un même lieu ?
09:06Bonjour tout d'abord.
09:08Oui, en fait, comme vous l'avez dit, je suis administrateur de la CAPEB
09:11et il y a un peu plus d'un an, on a un locataire qui est parti,
09:15c'était l'Éco de la Deuxième Chance,
09:16qui remettent dans le droit chemin des jeunes qui sont déscolarisés, etc.
09:19Et ils avaient besoin très rapidement de locaux plus grands,
09:22on ne pouvait pas leur offrir.
09:23Et donc, ils sont partis.
09:24Et puis, on a ce bâtiment, là, vous voyez, un peu en fond,
09:27qui a été libéré pour moitié de la surface.
09:30Et on a réfléchi, on a monté un groupe de travail.
09:35Et à la conclusion, c'était un petit peu comme ce qui se fait aujourd'hui,
09:40c'est-à-dire densifier l'air urbaine pour ne pas étaler dans les campagnes.
09:45Donc, on a décidé d'augmenter la surface sur le bâtiment.
09:47Plutôt que d'aller construire ailleurs, reconstruire en lieu.
09:49Exactement.
09:50C'était une ancienne église, hein ?
09:51Oui, c'est ça.
09:52Polonaise ?
09:52Exactement, exactement.
09:54C'était l'église des acieriers du Marais.
09:58D'accord.
09:59Parce qu'on fabriquait, il y a un siècle, l'acier dans Saint-Étienne.
10:02Et voilà, donc, c'est pour ça que le projet de ce bâtiment,
10:06on l'appelait le cœur.
10:08C-H-E-U-R.
10:09Voilà, exactement.
10:11Alors, donc, reconstruction, 10 millions d'euros, on l'a dit,
10:13une somme importante.
10:15Mais si j'ai bien compris, ça n'accueillera pas que le siège social de l'ACAPEB.
10:20Il y aura d'autres, c'est destiné à d'autres locataires aussi.
10:23Oui, exactement.
10:24Donc, c'est un bâtiment de partage, on peut dire.
10:26C'est-à-dire qu'on va monter la surface qui est actuellement de 900 m² à 3500 m².
10:31Et nous, on va prendre à peu près 700 m², donc 20% de la surface.
10:36Et dans 80% de la surface restante, on va pouvoir accueillir des entreprises,
10:42amis, une crèche.
10:43Voilà, il y a plein de possibilités qui s'offrent à nous.
10:46Alors, la petite particularité du projet, c'est que vous n'allez pas passer par un promoteur
10:50de manière classique pour construire ce bâtiment,
10:53mais vous avez décidé d'être votre propre promoteur et de construire vous-même ce bâtiment.
10:58Expliquez-nous un petit peu cette démarche.
11:00Oui, c'est ça.
11:01On est un peu de la partie puisqu'on est une organisation professionnelle du bâtiment.
11:04Pour construire, effectivement.
11:05Vous avez déjà les compétences en interne.
11:07C'est ça.
11:07La particularité, c'est que nous, nous représentons les artisans et les petites entreprises.
11:11Donc, principalement des entreprises de moins de 10, moins de 20 salariés,
11:15beaucoup d'entreprises individuelles, quelques-unes qui font plus de 50.
11:18Donc, on a décidé de construire un bâtiment qui pouvait être construit par nos entreprises.
11:25Donc, on peut appeler ça de l'autoconstruction, etc.
11:26On a mandaté un cabinet d'architecture qui est le cabinet à Saint-Réau-Creux de Saint-Étienne.
11:33On a travaillé avec eux.
11:35Là, un petit peu, c'est ce qu'on voit sur les images.
11:37Et puis, également, avec une...
11:38Et on a conçu un bâtiment en ossature bois périphérique qui est vraiment bien isolé.
11:47C'est un bâtiment passif, voilà, qui répond à des labels qui sont des nouveaux labels.
11:52Labels Brim, il y a un label européen qui correspond un petit peu à ce qu'on a en France
11:55quand on parle de BBC et HQE, mais c'est franco-français.
11:58Là, on est parti sur quelque chose qui est compréhensible par une entreprise même
12:02qui est un siège lyonnais parisien qui voudrait venir à Saint-Étienne.
12:07Exemplaire.
12:08Pour porter ce projet d'autopromotion, vous avez aussi adopté une démarche un peu insolite.
12:14Vous avez créé un groupe de travail, un comité de pilotage animé par une personne
12:18qu'on connaît bien ici à Loire-Éco puisqu'il s'agit de Julien Legas
12:21qui est le dirigeant de l'agence The Pricely Agency.
12:26En lien avec le cabinet que vous avez cité, Tassin et Réau-Creux,
12:29parlez-nous de cette démarche.
12:30Pourquoi et surtout sur quoi avez-vous travaillé ?
12:34En fait, on a voulu réfléchir à un bâtiment pour nous
12:38puisque nous, par exemple, dans nos entreprises,
12:40on va souvent dans des grands sites, dans des grands sièges.
12:44On ne peut même pas arriver avec nos véhicules, par exemple,
12:48à une camionnette avec une galerie de toit.
12:49On a des sous-sols qui sont à 1,80 m, à 2 m, etc.
12:54Donc nous, par exemple, on a les accès de parking qui sont à 2,50 m, des choses toutes bêtes.
12:59Si on a un adhérent qui veut venir boire un café, qui veut même venir avec un camion-grouille,
13:03il y a une aire pour qu'il puisse se garer.
13:04Vous avez défini, au cours de ces ateliers, votre propre cahier des charges.
13:09Exactement, oui.
13:10On a, par exemple, un garage à vélo pour contenir 25 vélos.
13:16On a des douches hommes et femmes.
13:18Voilà, juste en face, il y a une conciergerie.
13:22Il y a des salles de réunion partagées,
13:24c'est-à-dire pour que les preneurs de locaux,
13:26puisque les locaux vont être commercialisés en partie,
13:31ne sont pas obligés d'avoir chacun dans leur bureau
13:33une salle de réunion de 20 à 30 personnes,
13:35alors qu'on l'utilise une fois par semaine ou une fois...
13:38Réfléchis.
13:38Tout a été pensé et en concertation, finalement.
13:42Alors, il y a aussi une question qu'on peut se poser,
13:45c'est comment vous financez ce projet ?
13:47Parce que 10 millions d'euros, ça fait quand même une belle somme.
13:48On imagine qu'une organisation patronale comme la CAPEB
13:52n'a pas forcément les CAPEX pour assurer cet investissement.
13:56Comment vous allez financer ce projet ?
13:58Oui, c'est vrai.
13:59Nous, on est un syndicat professionnel patronal.
14:03Et donc, on fait tout pour que les adhésions
14:06auprès de nos adhérents sont les moins chères possibles.
14:10Et donc, pour ça, on a un trésor de guerre, naturellement,
14:12mais on voudrait le préserver.
14:14Donc, on a proposé à nos adhérents et à nos amis des adhérents,
14:18donc c'est ouvert au public,
14:20un système d'obligation pour faire une levée de fonds.
14:23C'est-à-dire que pendant la durée du programme,
14:25qui va durer à peu près trois ans,
14:29eh bien, on va, comment dire, pouvoir placer de l'argent,
14:35rémunérer à 3% net pendant la durée du programme.
14:38Et participer du coup à cette levée de fonds.
14:40Et l'objectif de cette levée de fonds, c'est combien ?
14:42C'est 1, 2 millions d'euros ? Un peu plus ?
14:44En fait, elle est capée à 2,5 millions,
14:47puisqu'après, il y a des histoires de, comment dire, juridiques.
14:52Mais en fait, on a mis un minimum à 1 million
14:54et on l'a capée à 2,5.
14:57Le bâtiment coûte effectivement 10 millions d'euros,
15:01mais c'est une partie qui est vendue pour des preneurs.
15:05Ça peut être un bureau d'études, un cabinet comptable, un avocat.
15:08Voilà, c'est ouvert.
15:09Ça avance justement à la fois sur les missions des obligations
15:12et à la fois sur la commercialisation du projet,
15:14ou on n'en a encore vraiment qu'au balbutiement ?
15:16Non, non, ça avance.
15:18Là, par exemple, pour les obligations,
15:20on a vraiment juste envoyé les informations à nos adhérents.
15:23On a une remontée à peu près de 500 000 euros déjà.
15:25Vous voyez, c'est vraiment tout frais.
15:28On est en train de signer un contrat de commercialisation
15:31avec deux commercialisateurs sur Saint-Etienne.
15:35Et là, simplement en mettant le panneau devant le bâtiment
15:37un petit peu pour expliquer le projet.
15:39Vous avez déjà eu des appels entrants.
15:40Et puis à votre aide, on a déjà plusieurs contacts
15:43déjà de preneurs, de locaux.
15:45Eh bien, vous reviendrez peut-être sur le plateau
15:46pour nous parler de l'avancement de tout ce projet.
15:48Dans combien de temps ?
15:49Avec plaisir.
15:51Écoutez, si on débute la première prière l'année prochaine,
15:5418 mois après, on sera dedans.
15:57Vous revenez dans trois ans ?
15:58Parfait.
15:59En tout cas, on est très content que ce lieu
16:02qui va être fédérateur, ce cœur,
16:04qui va faire donner la respiration
16:07et qui va être aussi le poumon pour les artisans,
16:10puisse prendre greffe.
16:12Et on vous souhaite un bon envol.
16:14Vive la CAPEB et vive l'UDP, le syndicat patronal.
16:17Merci, Guillaume.
16:18Je vous montre simplement ça.
16:19C'est un petit peu le résumé du bâtiment.
16:23C'est la qualité avant tout.
16:24Parfait.
16:25Vive la qualité.
16:26Merci beaucoup.
16:26Vive les artis.
16:27Merci.
16:27Ronald Pia a organisé pour les porteurs de projets
16:38une rencontre dans le cadre de l'économie sociale et solidaire.
16:42C'est un sujet d'Aurélien Sennet.
16:48Dans le cadre du mois de l'économie sociale et solidaire,
16:51Ronald Pia organise la deuxième édition
16:53de l'Agora des financeurs
16:55avec le soutien de Saint-Etienne-Métropole
16:57et en partenariat avec France Active Loire.
17:01L'Agora des financeurs,
17:03c'est une journée dédiée
17:04aux porteurs de projets de l'économie sociale et solidaire.
17:07L'économie sociale et solidaire
17:08sur le territoire de Saint-Etienne-Métropole
17:10représente aujourd'hui pratiquement 19%
17:13de l'encours privé,
17:14ce qui est important,
17:16ce qui est majeur
17:16et qui crée des emplois qui sont non délocalisables.
17:19Donc c'est une véritable richesse
17:20pour notre collectivité,
17:22pour notre territoire
17:23et c'est ce qu'on cherche à amplifier,
17:24à promouvoir via le mois de l'économie sociale et solidaire
17:28et tout l'accompagnement
17:28que nous portons maintenant
17:30depuis de nombreuses années.
17:31Parce que créer de l'emploi,
17:32ça contribue à garantir davantage d'attractivité
17:35sur nos territoires
17:37et donc de faire rayonner
17:38simplement Saint-Etienne-Métropole
17:40à l'échelle nationale,
17:41voire internationale.
17:42Au programme de la journée,
17:43un panorama
17:44des financeurs
17:45et des témoignages
17:46d'entrepreneurs sociaux
17:47avec des ateliers pratiques
17:49sur l'investissement à impact
17:51pour l'émergence de nouvelles dynamiques
17:53au service de l'économie sociale et solidaire.
17:56Aujourd'hui, je suis venue témoigner
17:57du lancement de mon entreprise
18:00de l'économie sociale et solidaire,
18:03donc la résidence du Farget,
18:04un habitat partagé et accompagné
18:06qui propose des logements
18:09pour les seniors
18:10et qui propose un lieu de vie aussi.
18:13On va partager des repas,
18:15des animations,
18:16un transport
18:16dans le petit village
18:17de Saint-Romales-Ateux
18:18entre Le Chambon
18:20et Saint-Geneu-Malifont.
18:21Nous, notre métier
18:22chez Ronaldpia,
18:23c'est d'accompagner les projets
18:24à impact social ou écologique
18:26et effectivement,
18:28dans le cadre
18:28de Saint-Etienne-Métropole,
18:30il y a une stratégie
18:31économie sociale et solidaire
18:33qui fait qu'on a des financements
18:36pour développer
18:38notre programme incubation,
18:40notre programme changement d'échelle,
18:42notre programme accès au financement
18:43et le soutien de la métropole
18:45de Saint-Etienne
18:46fait que nos accompagnements
18:47sont gratuits
18:48pour les bénéficiaires.
18:49Plus d'une vingtaine de partenaires
18:51étaient présents à l'ERUP,
18:52à Saint-Etienne.
18:53Banque, fondation,
18:54financement solidaire
18:55et institutions publiques
18:56au programme
18:57plénière,
18:59atelier,
19:00table ronde
19:00et speed meeting
19:01pour échanger,
19:03trouver des ressources
19:03et bâtir
19:04de nouvelles collaborations.
19:11Alors,
19:12nous allons maintenant
19:13parler
19:14de l'économie sociale
19:16et solidaire
19:16et plus particulièrement
19:17la RSE,
19:18la responsabilité
19:19sociétale
19:20et économique
19:20avec Laurent Vinault.
19:22Alors,
19:23vous venez de le dire,
19:23Rémi,
19:23on va parler
19:24de la RSE,
19:25la responsabilité sociale
19:26sociétale
19:27de l'entreprise
19:28et une fois
19:29qu'on aura dit
19:30RSE,
19:32on se pliera
19:33à utiliser
19:34que cet acronyme
19:35pour responsabilité sociale
19:36et sociétale
19:37de l'entreprise.
19:38Les définitions
19:40de la RSE
19:41sont à la fois
19:42nombreuses
19:43et puis c'est un peu
19:43des rubriques
19:44un peu fourre-tout.
19:45On parle de l'entreprise
19:46citoyenne,
19:47de l'entreprise durable,
19:49de l'éthique des affaires.
19:50En gros,
19:51chacun y va un peu
19:51de son concept.
19:54Alors,
19:54on va considérer
19:54que la RSE
19:55signifie quelque chose
19:56mais pas nécessairement
19:57la même chose
19:58pour tout le monde.
19:59Alors,
19:59j'ai effectivement
19:59le plaisir d'accueillir
20:00Claire Neme
20:01qui est la dirigeante
20:02du cabinet
20:03co-navaux-conseil.
20:05Alors,
20:05Claire Neme,
20:06quelle est la bonne définition
20:08de la RSE
20:09ou à tout le moins
20:09une définition
20:10qui fasse consensus ?
20:12Bonjour et merci.
20:14Alors,
20:14effectivement,
20:14un acronyme,
20:16RSE,
20:16Responsabilité Sociétale
20:18de l'Entreprise.
20:19Alors,
20:19c'est une démarche
20:20qui concerne
20:21les entreprises
20:21ou en tout cas
20:22plus globalement
20:23l'entrepreneuriat
20:24et donc à ce titre,
20:25ça questionne aussi
20:26les démarches
20:27de l'économie sociale
20:28et solidaire
20:29même si celle-ci
20:30a la RSE
20:31dans son ADN.
20:32En tout cas,
20:33c'est aussi un sujet
20:34qui la concerne.
20:35Cette RSE
20:36eh bien,
20:37ça vient questionner
20:38les démarches
20:38que l'on met en place
20:40et où on vient
20:40contribuer
20:41en tant qu'entreprise
20:42au développement durable,
20:44aux objectifs
20:44de développement durable.
20:46Donc,
20:46je vais venir questionner
20:47les actions,
20:48mes impacts,
20:49mais aussi la manière
20:50que j'ai de discuter
20:51avec mon écosystème
20:52et où on retrouve,
20:54comme vous le disiez,
20:54des enjeux économiques,
20:56environnementaux
20:57et sociétaux.
20:57Vous avez dit contribuer,
20:58ça veut dire
20:59que c'est une contribution
20:59mais elle est volontaire
21:01de la part de l'entreprise.
21:03Alors,
21:04si cette contribution
21:04est volontaire,
21:05ça veut dire
21:05que c'est un choix.
21:07Si c'est un choix,
21:08le chef d'entreprise,
21:09il est plutôt pragmatique,
21:10il va se poser des questions,
21:11il va dire
21:11combien ça va me coûter,
21:14combien ça rapporte,
21:15pourquoi j'investirai,
21:17je dois être responsable,
21:18d'accord,
21:19mais de quoi suis-je responsable,
21:21devant qui
21:22et jusqu'où ?
21:25À ces questions,
21:26vous répondez quoi
21:27à la chef
21:27ou au chef d'entreprise ?
21:28Beaucoup.
21:31Alors,
21:31on est d'accord,
21:32l'ARSE,
21:33c'est avant tout
21:34une démarche volontaire.
21:35Pour autant,
21:36il y a un cadre légal aussi.
21:39Ça,
21:39c'est le premier point.
21:40L'ARSE,
21:41c'est d'aller au-delà
21:42du cadre légal,
21:43précisément.
21:43La vraie ARSE.
21:44Absolument.
21:45C'est déjà respecter
21:46le cadre légal
21:46et se questionner
21:47sur comment aller au-delà.
21:49L'employeur,
21:50le dirigeant,
21:52il a plutôt intérêt
21:53aujourd'hui
21:54à s'inscrire
21:55dans cette démarche
21:55de RSE
21:56parce qu'il y a derrière
21:56un enjeu de performance,
21:57de performance économique.
21:59Alors,
21:59évidemment,
22:00ce n'est pas un sprint,
22:01c'est plutôt un marathon,
22:02mais in fine,
22:03un certain nombre d'études
22:04montrent qu'il y a
22:05un gain de performance.
22:06On a une étude
22:07de France Stratégie
22:07qui établit
22:08un plus de 13%
22:09et on a d'ailleurs
22:10une dernière étude
22:12récente du mois d'octobre
22:13du mouvement Impact France
22:14qui va dans le même sens.
22:16Il a intérêt
22:16et il n'a aussi
22:18pas toujours
22:18le choix,
22:20entre guillemets,
22:20parce que maintenant,
22:21beaucoup de marchés,
22:22d'attributions de marchés
22:23sont conditionnées
22:24à ces émissions
22:26de RSE.
22:27Donc,
22:28c'est un peu
22:28une obligation maintenant
22:30si on veut pérenniser
22:31son entreprise.
22:32On la retrouve
22:32dans les appels d'offres,
22:33toutes les consultations
22:34et puis les banques aussi.
22:36Bien sûr.
22:37Que faites-vous en matière ?
22:38Les financeurs attendent
22:38qu'il y ait une démonstration.
22:39Alors,
22:39vous l'avez dit,
22:40ce n'est pas un marathon,
22:41ce n'est pas un sprint.
22:42Pour autant,
22:43la RSE,
22:43on va considérer
22:44que c'est avant tout
22:45un changement d'esprit,
22:47de comportement,
22:47avant que ce soit
22:48un changement technique,
22:49mais tout le monde
22:50n'est pas armé
22:51ou préparé de la même façon.
22:52Il y a des entreprises
22:53de tailles différentes.
22:55Vous,
22:56vous accompagnez
22:56des entreprises.
22:58Comment est-ce que
22:58vous les accompagnez
22:59dans leur démarche RSE
23:00et sur quelles thématiques
23:01spécifiques ?
23:03Il y a la RSE,
23:03j'allais dire,
23:04traditionnelle,
23:04le canal historique.
23:06Il y a tout ce qui s'est greffé
23:07ces dernières années,
23:08la qualité de vie au travail,
23:09la santé mentale.
23:10Un,
23:10la démarche.
23:11Deux,
23:11sur quelles thématiques ?
23:13Alors,
23:13il est clair
23:13qu'il y a des entreprises
23:14qui sont déjà relativement matures
23:16et il s'agit plutôt
23:17d'imperfectionnement.
23:18Là où certaines veulent
23:19véritablement débuter.
23:20Ça,
23:20ça fait partie des points
23:21de cadrage
23:22et d'éléments de contexte
23:23qu'on voit avec le dirigeant.
23:26Ensuite,
23:27parmi le spectre,
23:28alors bien sûr que la RSE,
23:29c'est très large.
23:30C'est à la fois l'économique,
23:31l'environnemental
23:32et le sociétal.
23:33Mais parfois,
23:33le besoin du dirigeant
23:35est peut-être de commencer,
23:36et c'est le cas souvent,
23:37par le S,
23:38le volet social.
23:39Et c'est ce que vous dites.
23:41Parfois,
23:41c'est le sujet
23:42des risques psychosociaux,
23:43de la santé mentale
23:44ou de la fameuse QVCT,
23:46encore un acronyme,
23:48autrement dit,
23:49l'ancêtre était
23:50la qualité de vie au travail.
23:52Voilà,
23:52donc parfois,
23:52commencer par ce sujet social
23:54est une manière
23:55d'amorcer,
23:56justement,
23:57une action
23:57de la coopération
23:59et d'aimer l'équipe
24:00ensuite
24:01travailler sur
24:02la démarche globale.
24:03La porte d'entrée
24:03la plus facile,
24:04effectivement.
24:05On a dit que c'était
24:05une démarche volontaire,
24:06que c'était pour permettre
24:08à l'entreprise
24:08d'aller au-delà
24:09de ce qu'il peut faire
24:10ou de ce qu'il fait déjà
24:11en dehors des contraintes légales.
24:13Par contre,
24:13si je me mets du côté,
24:15j'allais dire,
24:16des pouvoirs publics,
24:17sous couvert
24:18d'enjeux sociaux,
24:19sociétaux,
24:19environnementaux,
24:20est-ce que les pouvoirs publics,
24:21ils n'ont pas un peu tendance
24:22à s'immiscer
24:22dans la gestion
24:23de l'entreprise
24:24à travers cette RSE ?
24:25J'en veux pour preuve,
24:26et là,
24:27je vais parler anglais,
24:28donc,
24:29I require your attention.
24:31Je pense notamment
24:33à la fameuse
24:34Corporate
24:34Sustainability
24:35Reporting Directive,
24:37cette fameuse SRD,
24:38qui m'a en place
24:38toute une batterie
24:39d'indicateurs
24:40en matière,
24:41notamment,
24:41de développement durable.
24:42L'État,
24:43il n'intervient pas
24:44trop en matière
24:45de RSE ?
24:46Alors,
24:46l'État,
24:46ça fait un moment
24:47qu'il intervient
24:47sur ces sujets.
24:49On avait la déclaration
24:49de performance extra-financière,
24:51la CSRD,
24:52qui est assez mal menée,
24:53il faut bien le dire,
24:53aussi,
24:54sur la période actuelle.
24:55Donc,
24:55oui,
24:55l'État est présent.
24:56Moi,
24:57ce que j'ai tendance à dire,
24:58c'est que c'est aussi
24:58une manière
25:00d'amorcer quelque chose.
25:02On l'a vu aussi
25:02sur les sujets des quotas,
25:04dans les assemblées générales,
25:06les conseils d'administration,
25:07c'est une manière aussi
25:08d'avancer
25:12quand même,
25:13les temps sont quand même
25:15difficiles,
25:15les vents soufflent
25:16un peu fort.
25:17Est-ce que la RSE
25:18résiste à la crise ?
25:19Je veux dire,
25:19par là,
25:19est-ce qu'il faut être
25:20économiquement fort,
25:21même s'il n'y a pas
25:22de grande ou de petite RSE ?
25:24Mais est-ce qu'il faut
25:25être quand même fort
25:26économiquement
25:26pour s'engager
25:27concrètement
25:28dans des actions RSE ?
25:29Alors,
25:30non,
25:30je pense que c'est l'inverse,
25:31que c'est la RSE
25:32qui rend économiquement fort.
25:35C'est source de performance.
25:36Ça, c'est une bonne réponse.
25:37C'est source de performance
25:38et c'est source de stabilité.
25:41Et ça concerne
25:41toutes les entreprises,
25:42même les TPE.
25:44Exactement.
25:45Avec une approche,
25:46évidemment,
25:46qui est adaptée
25:47et le jeu,
25:48notamment,
25:49le jeu est un outil
25:50pour pouvoir amener
25:51des émotions positives.
25:52Et vous avez amené
25:53des jeux qu'on a revus aussi.
25:55Écoutez,
25:55merci beaucoup,
25:56Claire Neve,
25:57de votre présence
25:57et de votre expertise
25:58sur le sujet.
25:59Merci à vous.
26:00On s'en doutait.
26:01Merci beaucoup.
26:01Alors,
26:09c'est la rubrique
26:10du barreau de Saint-Etienne
26:11avec un avocat.
26:11Aujourd'hui,
26:12c'est Michel Di Bénédito.
26:13Bonjour,
26:13bonjour,
26:14Michel.
26:14Bonjour,
26:14merci de m'accueillir.
26:15C'est avec un vrai plaisir.
26:17Michel,
26:17on va parler des beaux commerciaux.
26:19Qu'est-ce qu'un beau commercial ?
26:21Un beau commercial ?
26:22Un beau commercial.
26:23Un beau commercial.
26:24Pour faire simple
26:25et pour revenir aux fondamentaux,
26:27un beau commercial,
26:28c'est avant tout un contrat.
26:29Un contrat de location
26:30qui est là
26:31pour sécuriser
26:32une relation
26:33entre un propriétaire
26:35et un locataire.
26:36Un contrat de location
26:37qui est également là
26:39pour une affectation
26:41du local commercial,
26:42soit avec une activité industrielle,
26:46artisanale ou commerciale.
26:48D'accord ?
26:49Sur ce contrat,
26:50il faut bien se rappeler
26:51que l'objectif premier,
26:53c'est d'avoir
26:54une certaine liberté contractuelle.
26:56D'accord ?
26:56Le but,
26:57ce n'est pas de tout maîtriser,
26:58mais c'est d'encadrer les relations.
27:00Souvent,
27:01moi,
27:01je pars du principe,
27:02un bail commercial,
27:05une relation entre un propriétaire
27:06et un locataire,
27:07c'est un peu comme un mariage.
27:08On sait qu'on va avoir une relation.
27:10Sauf que c'est 3, 6 ou 9 ans.
27:11C'est exactement ça.
27:13Mais c'est exactement ça.
27:14Ça s'inscrit dans la durée.
27:16Le but,
27:17c'est de sécuriser juridiquement
27:19l'activité du locataire,
27:20puisque c'est son outil de travail.
27:21Le but,
27:22c'est de se dire,
27:22voilà,
27:22moi,
27:22je peux développer mon activité
27:24de la meilleure façon qu'il soit
27:26avec cette sécurité juridique.
27:28Et comme il a été dit,
27:29effectivement,
27:29un bail commercial,
27:303, 6, 9,
27:31pourquoi ?
27:31Parce que le locataire
27:32peut partir au bout de 3 ans,
27:336 ans ou 9 ans.
27:35Par contre,
27:35le bail ne se termine pas automatiquement
27:38au bout de 9 ans.
27:38Il y a un droit au renouvellement.
27:40Le conseil juridique,
27:41justement,
27:41ça aide
27:42à justement bien ficeler le contrat,
27:44que ce soit sur des problématiques
27:45de renouvellement,
27:46de révision de loyer,
27:47dépôt de garantie,
27:48tout ça,
27:49c'est des choses.
27:49Il y a beaucoup de points
27:50qui rentrent en jeu
27:51sur un bail commercial.
27:53Il y a la durée,
27:53effectivement,
27:54pour sécuriser ce point-là.
27:56Et puis,
27:56toutes les clauses
27:56qu'on va pouvoir trouver
27:57qui peuvent être aménagées
27:59dans ce bail commercial,
28:02ça va être le loyer
28:03dans un premier temps.
28:04Ça va être également
28:05les charges
28:06qui sont mises
28:07aux locataires,
28:07qui sont conservées
28:08par le propriétaire.
28:10Il y a beaucoup de choses
28:12qui rentrent en ligne de compte
28:13et le but du conseil
28:14d'un avocat en la matière,
28:17ça va être surtout
28:18de préparer.
28:18Le but,
28:19ce n'est pas d'opposer
28:20propriétaire au locataire.
28:21Le but,
28:21c'est d'avoir une approche
28:23intelligente
28:24pour se dire
28:24comment est-ce qu'on va pouvoir
28:26inscrire cette relation-là
28:27dans la durée
28:28par rapport à ça.
28:29On parle souvent des charges,
28:30notamment la taxe foncière
28:31qui a quand même
28:31beaucoup progressé
28:33ces dernières années
28:34et qui est souvent
28:35à la charge
28:36désormais du locataire.
28:37Pas toujours,
28:38mais en tout cas,
28:38c'est souvent,
28:39on le retrouve
28:39dans les beaux commerciaux actuellement,
28:40beaucoup à la charge du locataire.
28:41C'est à peu près,
28:42on n'a pas de chiffre exact,
28:45mais entre 90 et 95% du temps,
28:48la sujet-t-il reste
28:49toujours le propriétaire,
28:51mais contractuellement,
28:52il y a une mise à la charge.
28:53Et c'est pour ça
28:54qu'on a un projet de loi
28:56qui est en cours,
28:57qui a été...
28:58Oui, justement,
28:59je voulais parler
28:59du système législatif.
29:01Justement,
29:01il est trop présent,
29:02il n'est pas assez présent,
29:03il y avait la loi Pinel,
29:04il y a des choses
29:05qui ont contraigné.
29:05C'est effectivement ça.
29:07On voit cette évolution législative
29:08depuis 2014
29:09avec la loi Pinel
29:11où on a essayé
29:12de sécuriser au mieux
29:14le contrat
29:15pour les locataires.
29:18Là,
29:18on arrive
29:19à un point supplémentaire
29:20avec la loi
29:21de simplification
29:23de la vie économique
29:23qui est passée
29:25à l'Assemblée
29:26le 17 juin.
29:27on est en attente
29:28des travaux
29:30de commissions
29:30mixtes paritaires.
29:31Donc, ça devrait tomber.
29:33Il y a effectivement
29:33ce point
29:34par rapport
29:34à la taxe foncière.
29:36Et là,
29:36c'est un véritable enjeu
29:37parce que
29:37ce n'est pas le pot de terre
29:39contre le pot de fer.
29:40Il faut aussi penser
29:41aux propriétaires.
29:42Ce projet de loi
29:43vise à mettre
29:44à la charge
29:45uniquement du bailleur
29:46la taxe foncière
29:47avec une impossibilité
29:49de refacturation locataire.
29:50Mais pour beaucoup
29:51effectivement
29:52de propriétaires,
29:53il y a un enjeu économique
29:54et on en parle
29:56et on en parlait
29:57d'un point de vue économique
29:58avec les petits locaux
29:59dans les centres-villes
30:00avec cette vacance commerciale.
30:02C'est un réel enjeu.
30:04Il ne faut pas oublier
30:05le texte de la loi
30:06qui au départ
30:07on reste sur du droit
30:08du contrat
30:09avec cette liberté contractuelle.
30:11Encadré, oui,
30:12mais sous certaines mesures
30:14et toujours en conservant
30:15un certain équilibre.
30:16C'est ça.
30:17Et encore une fois,
30:18un avocat est essentiel
30:19parce qu'il connaisse la loi
30:20et que ce soit propriétaire
30:21ou qu'on soit locataire,
30:22demander un conseil,
30:23ça évite
30:24sur le long terme
30:25d'après de se ranger.
30:26C'est surtout pour éviter
30:28toute notion d'affect
30:30parce qu'effectivement
30:31que l'on soit sur
30:33une création,
30:34une croissance,
30:35un développement,
30:36une toute petite entreprise
30:38ou une PME,
30:40le but c'est d'éviter l'affect,
30:41assigner trop rapidement
30:42quelque chose
30:42pour lequel on serait
30:43pied et poing lié
30:44à minima pendant trois ans
30:45et pendant neuf ans
30:47voire plus.
30:48Donc un conseil éclairé,
30:49que ce soit côté propriétaire
30:51ou côté locataire,
30:52ça permet de mettre
30:53tout le monde autour de la table
30:54et de négocier quelque chose
30:55d'équilibré qui s'inscrit
30:56dans la durée.
30:57Merci Michel pour cette expertise,
30:59merci pour votre intervention,
31:00claire, concise, efficace.
31:02Merci, bravo à vous.
31:02Merci beaucoup.
31:08Et oui, j'ai le plaisir
31:09de recevoir aujourd'hui
31:10dans le fauteuil du face-à-face
31:12Thibaut Ravon
31:13qui est concessionnaire automobile,
31:15directeur général du groupe
31:16Ravon Automobile.
31:18Bonjour Thibaut.
31:18Bonjour Sylvain.
31:19Alors tout d'abord,
31:20les Ligériens ont envie
31:20d'un peu plus vous connaître,
31:21c'est aussi ça le principe
31:22du face-à-face.
31:23Qui êtes-vous ?
31:24D'où venez-vous ?
31:24Je suis Stéphanois,
31:27j'ai fait toute ma vie
31:28à Saint-Etienne
31:28et puis à 20 ans,
31:30je suis parti dans le sud.
31:31J'ai eu de la chance,
31:32j'ai fait mes études
31:33à Sofia Antipolis
31:34pour faire une école de commerce
31:36qui s'appelle aujourd'hui
31:37Schema Business School.
31:39Et puis après trois ans d'études,
31:41trois ans dans le sud
31:42pour différents postes,
31:45j'ai été rappelé par mon père
31:47et mon grand-père
31:48pour intégrer l'entreprise.
31:50Et là, je me suis installé
31:51au Puy-en-Velay
31:51et depuis 15 ans,
31:52j'ai le plaisir d'être au Puy
31:54pour diriger l'une de nos concessions.
31:56Tout à fait.
31:56Alors, on parle du père
31:57et du grand-père
31:57parce que c'est une entreprise
31:58qui a combien d'années ?
32:00Plus de 50 ans.
32:00C'est mon grand-père
32:02qui a fondé l'entreprise
32:03en 1972.
32:04Il a un parcours assez singulier
32:07et qui était typique aussi
32:08de ces années-là.
32:09Il a attaqué comme mécanicien.
32:11Il est monté tranquillement
32:13dans une entreprise
32:14qui faisait de la distribution
32:14automobile, Mercedes.
32:16Et puis, un jour,
32:17il a monté lui-même
32:19sa propre concession.
32:20Il y a intégré ses trois fils
32:22et j'ai eu la chance
32:23de l'intégrer également.
32:25Donc, c'était une sacrée fierté
32:26pour lui d'avoir
32:27la troisième génération
32:29grâce à lui.
32:30Génial.
32:30Une success story
32:31locale, familiale.
32:33Vous distribuez aujourd'hui
32:33Volkswagen, Audi,
32:35Seat, Cupra, Mercedes,
32:36Jean-Pas, Cédémur,
32:37même la moto, Hyundai, Jeep.
32:39Bref, une vraie success story
32:40avec un point de départ,
32:41un berceau,
32:42pas très loin d'ici de TL7.
32:43C'est la Ricamari.
32:43C'était le point de départ ?
32:44Oui, tout à fait.
32:45Alors, mon grand-père
32:46a attaqué dans le centre-ville
32:47de Saint-Étienne en 72
32:48et puis très vite
32:49pour le bien du développement
32:52de l'entreprise,
32:53en 84,
32:54il est allé à la Ricamari.
32:55En effet,
32:55il fallait un site
32:57qui soit un petit peu délocalisé
32:59pour avoir plus d'espace
33:00et donc,
33:00c'est à la Ricamari
33:01qu'il s'est installé
33:02pour accueillir
33:04les marques Volkswagen,
33:05Audi
33:05et puis après,
33:07le développement,
33:08comme vous l'avez dit,
33:09au gré des marques,
33:10s'est fait tranquillement.
33:12On a intégré après
33:13les marques Hyundai,
33:15on a eu la chance aussi
33:15d'aller un peu
33:16sur le Puy-en-Velay,
33:17Clermont-Ferrand.
33:18Parfait, magnifique.
33:19Alors,
33:19si on vous reçoit aujourd'hui,
33:20Thibault,
33:20c'est que vous avez été déterminant
33:22dans l'arrivée
33:23d'un équipement structurant
33:24et très important
33:25pour la commune de Saint-Étienne.
33:27Expliquez-nous
33:28comment vous avez pu influencer
33:29l'arrivée
33:30d'un centre de formation.
33:32Expliquez-nous
33:32parce que l'anecdote
33:33est assez croustillante.
33:34Oui, alors,
33:35pour moi,
33:35je trouve que c'est très important.
33:37Déjà,
33:37notre département,
33:38notre région,
33:40c'est nous,
33:40c'est grâce à ce département,
33:42à cette ville
33:42que nous,
33:42on s'est développé.
33:43Et je trouve que c'est
33:44extrêmement important
33:45de rendre à une ville,
33:47à un département,
33:48ce qu'elle nous a donné.
33:48Tout à fait.
33:49On est très fiers
33:49d'être stéphanois
33:50et c'est vrai que,
33:51comme je suis un peu chauvin,
33:53lors d'une réunion à Paris
33:54avec le patron
33:55du groupe Volkswagen
33:56de l'époque,
33:57qui s'appelait Xavier Chardon,
33:59on discute
33:59et il me dit assez ouvertement
34:01est-ce que tu as
34:01un problème aujourd'hui ?
34:02Je dis,
34:03j'ai un énorme problème.
34:04Le centre de formation
34:05qui formait
34:07tous les salariés
34:09du groupe Volkswagen
34:10de tout le sud
34:11venait de fermer.
34:13Et je lui dis,
34:13pour nous,
34:14c'est une catastrophe,
34:15les déplacements,
34:16le coût,
34:16le temps,
34:17c'était très compliqué.
34:18Et il me dit,
34:20la soirée avait peut-être
34:21un peu avancé,
34:21mais il me dit,
34:22je te mets un challenge,
34:23il me faut un lieu
34:24à moins d'une heure
34:25justement des grands axes lyonnais
34:27pour que toutes les personnes
34:29qui viendront du sud
34:30de la France,
34:31ça va d'Orléans
34:31jusqu'à vraiment Nice,
34:33puissent venir faire former
34:34l'ensemble des personnels
34:35de nos concessions.
34:36Et donc là,
34:36vous avez pris votre carte
34:37de VRP de Saint-Étienne
34:38et vous avez dit,
34:39je me mets à défi.
34:41Oui,
34:41dès le lendemain,
34:42j'ai appelé un ami promoteur
34:43qui est sur la région.
34:45Je savais qu'il avait souvent
34:46beaucoup d'idées
34:46et donc,
34:47en l'espace de quelques minutes,
34:49il a pu trouver un terrain.
34:51En plus,
34:51il avait déjà
34:51plein d'idées
34:53et s'était intégré
34:55dans le nouveau
34:55quartier du Soleil
34:56qui avait besoin
34:57d'un développement.
34:58Magnifique.
34:59Donc,
34:59il y avait déjà plein d'idées,
35:00plein de projets.
35:01Et c'est vrai
35:01qu'en quelques minutes,
35:02j'ai pu les mettre
35:03en lien avec
35:04le département formation
35:05du groupe Volkswagen.
35:07Et encore une fois,
35:08ça s'est fait assez vite
35:09pour le plus grand bonheur
35:11de tout le monde.
35:12Magnifique.
35:13Alors,
35:13quelques chiffres,
35:14Thibaut,
35:14ce centre.
35:15J'allais en venir,
35:16c'est le plus grand bonheur
35:17de tout le monde
35:17parce qu'aujourd'hui,
35:18c'est un site
35:18de 2500 m²
35:19sur lequel il va y avoir
35:21des espaces de bureaux
35:22mais aussi des espaces
35:23de formation.
35:24Donc,
35:24sept salles techniques,
35:25cinq salles non techniques.
35:27Donc,
35:27on va pouvoir former
35:28à la fois nos techniciens,
35:29nos mécaniciens
35:30mais aussi du personnel commercial.
35:32donc,
35:33c'est quelque chose
35:33d'extrêmement important.
35:35Ça a été fait
35:35avec les dernières technologies
35:36donc on a intégré
35:37là aussi
35:38les réparations
35:38de batteries
35:39et des recharges de batteries.
35:40Enfin,
35:40il y a vraiment quelque chose
35:41qui est dans la modernité
35:42et c'est vraiment
35:43hyper intéressant
35:44parce qu'encore une fois,
35:46la moitié de la France
35:47va venir chez nous
35:48à Saint-Etienne
35:49pour se former.
35:50Combien de personnes ?
35:50Alors,
35:51ça va représenter
35:51à peu près 5000 personnes
35:53qui vont se déplacer
35:54donc c'est très intéressant
35:56parce qu'il va y avoir
35:56bien sûr
35:57de la restauration
35:58qui va se faire,
35:59de l'hôtellerie
36:00puisque c'est souvent
36:01des formations
36:02qui se font
36:03sur 3 à 5 jours
36:04donc encore une fois
36:05c'est vraiment
36:05beaucoup de monde
36:06qui va venir visiter notre ville.
36:07C'est magnifique.
36:08On voit grâce à l'implication
36:09de dirigeants locaux
36:10comment on peut avoir
36:11des investissements majeurs
36:13sur notre territoire.
36:14Alors,
36:14avant de terminer
36:15ce face-à-face,
36:16le principe du face-à-face
36:16c'est aussi de découvrir
36:17l'aspect personnel
36:18de nos dirigeants,
36:20l'aspect passion
36:20et je crois que vous avez
36:21envie d'évoquer avec nous
36:22une certaine passion
36:23qui est la chasse.
36:24Alors,
36:24la chasse,
36:24laquelle ?
36:25On en parlait,
36:26la chasse,
36:27pourquoi tout simplement
36:28déjà j'ai une grande partie
36:29de ma famille
36:30qui est aussi issue
36:30de la plaine forêt
36:31donc depuis tout petit
36:33voilà exactement
36:34depuis tout petit justement
36:35je suis baigné par les étangs
36:36donc j'aime beaucoup
36:37aller au milieu des étangs
36:38chasser le canard
36:39et puis on est tous pareil
36:41pris toute la journée
36:42le téléphone,
36:44les mails
36:44et c'est extrêmement agréable
36:46parce que vous verrez
36:47qu'autour de fort
36:48dans les étangs
36:49en tout cas
36:49le téléphone ne passe pas
36:50et c'est un vrai plaisir
36:51de pouvoir se ressourcer
36:52et d'être au milieu de la nature.
36:54Très bien,
36:54merci beaucoup Thibaut
36:55donc on voit grâce
36:56à l'implication
36:56de chefs d'entreprise
36:57comme vous
36:58cet effet tout de suite
36:59positif sur notre territoire
37:00on va terminer
37:01comme tous les face à face
37:02par un thé ou café
37:03je vais vous faire
37:04deux propositions
37:04vous allez choisir
37:05sans jamais argumenter
37:07alors auto ou moto ?
37:08Auto
37:08Transat bronzette
37:10ou sac à dos basket ?
37:11Sac à dos basket
37:12Économie ou écologie ?
37:14Économie
37:14Gros gibier
37:15ou gibier d'eau ?
37:16Gibier d'eau
37:164x4 espagnol
37:18ou allemand ?
37:19Allemand
37:19Condrieu ou Bourgogne ?
37:21Condrieu
37:22Audi ou Volkswagen ?
37:24Audi
37:25Petit commerce
37:27ou marketplace ?
37:27Petit commerce
37:28TL7 ou TL7 ?
37:30TL7 forcément
37:32Medef ou CPME ?
37:34Medef
37:34Presse quotidienne
37:36ou réseau social ?
37:37Presse quotidienne
37:37Laricamari ou Saint-Etienne ?
37:39Laricamari
37:40Et enfin thé ou café ?
37:42Un thé
37:42Et voilà j'ai eu le plaisir
37:43de recevoir dans mon fauteuil
37:45Thibaut Ravon
37:45un entrepreneur engagé
37:47au service du territoire
37:48A très bientôt
37:49pour un nouveau Face à Face
37:50Industrie et économie sociale et solidaire
38:00industrie et économie sociale et solidaire
38:00une alliance performante
38:00pour développer les savoir-faire du territoire
38:02quoi de mieux que cette enceinte ici
38:04Clôture du mois de l'économie sociale et solidaire
38:07propulsée sur le devant de la scène
38:09par Saint-Etienne Métropole
38:11des témoignages, des tables rondes
38:13d'institutionnels et de chefs d'entreprise
38:15pour mettre en lumière
38:16les modèles qui fonctionnent
38:18Aujourd'hui c'est un modèle d'entreprise
38:20qui permet de maîtriser
38:21de conserver les emplois sur les territoires
38:23C'est surtout un modèle d'entreprise
38:25en ce qui nous concerne
38:25nous ITAC
38:26qui permet de donner une chance
38:27à des personnes
38:28qui auraient beaucoup de difficulté
38:30à avoir cette chance-là
38:31si on n'était pas présent
38:33Donc c'est vraiment quelque chose
38:34de primordial pour les territoires
38:36pour l'inclusion
38:37en ce qui nous concerne
38:38c'est le handicap
38:39donc c'est l'inclusion des personnes
38:40en situation de handicap dans le travail
38:41L'économie sociale et solidaire
38:43c'est très important
38:44de pouvoir le mettre en avant
38:45sur un territoire
38:46Pourquoi ?
38:47Parce qu'aujourd'hui
38:47c'est devenu un enjeu important
38:49pour nos entreprises
38:50et plus on en parlera
38:51plus ça permettra aux entreprises
38:53de comprendre les enjeux
38:54que ce soit au niveau national
38:55régional
38:56et de Saint-Etienne-Métropole
38:58La question de l'ESS
38:59elle est partie prenante
39:02des politiques publiques
39:04dans le cadre de Saint-Etienne-Métropole
39:06elle fait partie de notre démarche
39:08en matière économie du territoire
39:10Souvent vu comme complexe
39:12par les entreprises
39:13ces modèles évoluent au fil des ans
39:16avec l'aide des institutions
39:17Pour nous en fait
39:18c'est une évolution
39:19qui date déjà depuis 2018
39:21depuis la création
39:21de la Banque des Territoires
39:22en fait
39:23on a basculé
39:24d'un fonctionnement
39:25très subventionnel
39:27avec un pilotage
39:28de programmes
39:29d'investissement d'avenir
39:30mais PIA, ESS
39:32donc vraiment un programme
39:33très subventionnel
39:34à aujourd'hui
39:36on essaie vraiment
39:37de soutenir
39:38un fonds propre
39:38et quasi fonds propres
39:39ce qui veut dire
39:40qu'on a une notion
39:41de recyclage
39:42de nos fonds
39:44dans le cadre
39:45de l'accompagnement
39:46du changement d'échelle
39:47donc là-dessus
39:49on n'a pas spécialement
39:52de velléité
39:53à modifier
39:54notre stratégie
39:56en revanche
39:57on regarde
39:57comment on peut le faire mieux
39:59au fur et à mesure
40:00et comment on répond
40:01aux besoins
40:01des structures
40:02de l'ESS
40:03que ce soit
40:05au niveau local
40:05ou au niveau
40:07multiterritorial
40:08quels sont leurs enjeux
40:10et comment on peut mieux
40:11les accompagner
40:11donc là on est en train
40:12de regarder
40:13on est dans une période
40:13un peu complexe
40:15d'un point de vue économique
40:16mais qui touche
40:17tous les secteurs
40:18et donc on regarde
40:21avec d'autres
40:22comment on peut
40:23créer des outils
40:25qui vont venir
40:26accompagner
40:26le changement d'échelle
40:27après une période
40:29un peu plus
40:30de consolidation
40:32on va dire
40:33Saint-Etienne-Métropole
40:34accentue encore une fois
40:36la visibilité
40:36autour des synergies possibles
40:38pour développer
40:39les modèles économiques
40:40vertueux
40:41Alors avec Sylvie Martel
40:49nous parlons des réseaux
40:50vous savez ces clusters
40:50territoriaux etc
40:51d'habitude c'est toujours
40:52basé dans la Loire
40:53et bien là
40:54c'est basé à Paris
40:55parce que Sylvie Martel
40:56va nous parler
40:56des ambassadeurs stéphanois
40:57Sylvie
40:58Bonjour Jean-Alexis
41:00qui est secrétaire général
41:01des ambassadeurs stéphanois
41:02alors c'est un réseau
41:04on peut dire un réseau
41:05oui on peut dire un réseau
41:06le réseau des exilés
41:07de Saint-Etienne
41:08au sens large du terme
41:09donc c'est un réseau
41:10qui a été créé
41:11environ il y a deux ans
41:12d'accord
41:13et depuis peu en fait
41:14puisque l'objectif
41:15c'est vraiment un nouveau réseau
41:16l'objectif est vraiment
41:17de fédérer en France
41:19mais même à l'étranger
41:20en tout cas
41:20les personnes qui sont
41:21qui sont parties
41:22qui ont été exilées
41:23de notre territoire
41:24exactement
41:24changer l'image
41:26de notre département
41:27qui est un petit peu
41:28à mal en ce moment
41:29créer des échanges positifs
41:31et puis publier des portraits
41:32de gens qui ont marqué
41:33notre territoire
41:34des entrepreneurs
41:35ou des gens un peu connus
41:36sur ce territoire là
41:37mais vous allez
41:38nous en dire plus
41:39sur ce réseau
41:40Jean-Alexis
41:40c'est vous qui allez
41:41nous le faire découvrir
41:42moi je l'ai découvert
41:42sur LinkedIn
41:43je crois que c'est comme ça
41:43que vous l'avez lancé
41:45récemment
41:45et du coup
41:46d'où est venue cette idée
41:47de créer un réseau vert
41:48et quel en est l'objectif ?
41:50Alors tout a commencé
41:51à Paris
41:52on avait un club
41:54des Stéphanois de Paris
41:55où on avait une communauté
41:56qui s'est un peu
41:57Edouard et François
41:57qui s'est un peu éteinte
41:59avec le Covid
42:00et nous on a décidé
42:01de continuer de nous réunir
42:03et puis on s'est dit
42:04au bout d'un moment
42:06qu'il fallait peut-être
42:06aller plus loin
42:07parce que c'est vrai
42:08que dans nos conversations
42:09et même dans nos discussions
42:09avec des gens
42:10qui ne sont pas forcément
42:11du territoire
42:11il y a une image
42:13qui peut être assez négative
42:14de Saint-Etienne
42:14en plus on venait
42:15de descendre en Ligue 2
42:16Casino
42:17Casino
42:18qui a des difficultés
42:20la faire perdre Rio
42:21donc on en avait un peu
42:22marre de ce marasme
42:23on peut dire
42:23au sens large du terme
42:24et on voulait mettre
42:26en avant les bonnes nouvelles
42:27parce qu'il y en a plein
42:27il y a plein d'entreprises
42:29il y a plein de sportifs
42:31de haut niveau
42:31qui rayonnent
42:32qui font rayonner nos territoires
42:33on a vraiment beaucoup de monde
42:34et même on en découvre
42:35nous tous les jours
42:36et on voulait vraiment
42:37mettre en avant ça
42:38donc on a commencé
42:38une communauté sur LinkedIn
42:39puisqu'on évolue tous
42:42dans des sphères professionnelles
42:43différentes
42:43donc c'était assez intéressant
42:44et puis aujourd'hui
42:45on est près de 7000
42:46sur ce groupe LinkedIn
42:48on crée des communautés
42:50au niveau local
42:51partout en France
42:52mais le point de départ
42:53était de Paris
42:53aujourd'hui on est plus
42:54de 200 à Paris
42:55et le but c'est
42:56de propager les bonnes nouvelles
42:57de nos territoires
42:58positifs
42:59que du positif
43:00que du positif
43:00de la Loire
43:01et de la Haute-Loire
43:01et du coup
43:02comment vous avez fait
43:02pour générer un engouement
43:04aussi rapide
43:04ça a été très rapide
43:06sur LinkedIn
43:06car vous êtes vraiment
43:07une jeune association
43:08vous avez déjà été reçu au Sénat
43:10vous allez nous expliquer
43:11le but de cette soirée
43:12de gala aussi
43:12et bien disons que
43:14partager les bonnes nouvelles
43:15forcément ça crée
43:16ça crée une dynamique
43:18qui est très positive
43:18et tout le monde
43:19se partage les bonnes nouvelles
43:20parce que c'est
43:21beaucoup plus amusant
43:22et beaucoup plus
43:24ça donne plus le sourire
43:25et on a vu vraiment
43:27une explosion
43:28dans les gens
43:29qui nous suivent
43:30les partages
43:31les messages
43:31les commentaires
43:32sont extrêmement bienveillants
43:33c'est vraiment
43:34très agréable
43:35et c'est vrai
43:36qu'en quelques mois
43:37on a été déjà un millier
43:38et puis après
43:38ça a explosé
43:39de manière vraiment
43:40exponentielle
43:41et ensuite
43:42on a eu cette idée
43:44d'aller encore plus loin
43:45dans la propagation
43:46de ces bonnes nouvelles
43:47et de récompenser
43:48les ambassadeurs
43:49on va dire
43:49qui ont vraiment brillé
43:51et on a été conviés
43:53au Sénat
43:53on peut dire
43:54grâce au sénateur
43:55Hervé Renaud
43:55qui lui était membre
43:57on va dire
43:57personnellement
43:58on est une association
43:59totalement apolitique
44:00mais voilà
44:02il a voulu s'impliquer
44:02avec nous
44:03il nous a conviés au Sénat
44:04et puis on a créé
44:06ce gala
44:06qui est biennal
44:08et qui a vocation
44:09à récompenser
44:10les ambassadeurs
44:11stéphanois
44:11dans différentes catégories
44:13culture, sport, économie
44:14gastronomie
44:15on voit d'ailleurs
44:16de belles photos
44:17avec des noms
44:18d'entrepreneurs connus
44:19animés par Louis Laforge
44:20et Loïc Ballet
44:21et Loïc Ballet
44:22l'ancien de TL7
44:23et Louis qui habite
44:23Saint-Galvier
44:24alors du coup
44:25vous venez de vous mettre
44:26en association
44:26c'est très récent
44:28donc comment vous allez
44:29vous structurer
44:30pour que cette belle association
44:31continue à se développer
44:32et je suppose
44:33que vous allez mettre
44:34en place des cotisations
44:34peut-être
44:35ou des adhésions
44:36si ce n'est pas déjà fait
44:37alors justement
44:37c'est en cours
44:38on est en train
44:38de réfléchir
44:39à un système d'adhésion
44:40pour l'instant
44:41donc on a deux coprésidents
44:44en parité
44:45qui sont Marie Duverne
44:47et Camille Brodag
44:48et ensuite on a des comités
44:49donc on a un comité événementiel
44:51qui organise justement
44:52les événements
44:53avec un comité dédié au gala
44:55qui demande énormément de travail
44:57ensuite on a un comité
44:58communication pour LinkedIn
45:00et puis on a des gens
45:02qui vont gérer
45:03les communautés locales
45:04donc pour l'instant
45:05on en a cinq en France
45:06on en a trois à l'étranger
45:08qui sont officiellement structurés
45:09et des représentants locaux
45:12des animateurs
45:13qui vont justement
45:14organiser les événements
45:15alors pour l'instant
45:15donc on a Paris
45:16Lyon
45:17Valence
45:18on a Toulon également
45:20Marseille
45:20Bordeaux
45:21voilà Marseille
45:21Bordeaux
45:22et puis il y a Hong Kong
45:23où on a six membres
45:25donc on est vraiment partout
45:26LinkedIn c'est
45:28les ambassadeurs stéphanois
45:29c'est ça
45:30LinkedIn les ambassadeurs stéphanois
45:31du coup j'imagine
45:32que chaque département
45:34par contre
45:35comme vous le disiez
45:35il y a des ambassadeurs
45:36combien d'antennes à ce jour
45:37donc c'est ce que vous venez de dire
45:38en fait
45:39c'est les cinq
45:39plus les six
45:40plus Hong Kong
45:41c'est ça
45:41et puis on reçoit des messages
45:44quasi quotidiennement
45:45pour créer des communautés
45:46donc la difficulté principale
45:48c'est de trouver
45:49des gens pour animer
45:50ces communautés
45:51créer des événements
45:51et on part du principe
45:53qu'à partir de 4-5 personnes
45:54on peut créer
45:55une communauté locale
45:56et puis l'engouement se fait
45:57et c'est le genre
45:58donc moi j'ai vraiment trouvé
46:00une très belle dynamique
46:00dans ce réseau
46:01qui a vraiment ouvert
46:02les frontières de notre bassin
46:03et qui met en lumière
46:04nos pépites
46:04mais pas que
46:05et Timothée Chalamet
46:06c'est pour quand ?
46:07on est en contact
46:09avec son père
46:09qui est un bel ambassadeur
46:10pour Paris
46:11c'est bien
46:12mais écoutez
46:12en tout cas
46:12CTL7 peut vous aider
46:14merci beaucoup à vous
46:15on dit que les ligériens
46:17sont chauvins
46:18oui c'est vrai
46:18mais c'est factuel
46:19en tout cas
46:20quand on quitte le département
46:21on a toujours envie
46:22d'y revenir
46:22en tout cas
46:23on a toujours eu une attache
46:24et en tout cas
46:25c'est ce que portent
46:25comme message
46:26les ambassadeurs
46:27vive la Loire
46:29et vive les ambassadeurs
46:30Stéphanois
46:31merci Sylvie Martel
46:32pour conclure
46:33nous allons parler
46:34du journal des entreprises
46:35avec Gilles
46:36oui Rémi Amou
46:37pour vous parler
46:37du numéro double
46:38de décembre et janvier
46:39du journal des entreprises
46:40Auvergne-Rhône-Alpes
46:41un numéro dans lequel
46:41vous trouverez une enquête
46:42sur la riposte de la France
46:43face à la concurrence
46:44des plateformes d'e-commerce
46:45donc asiatiques
46:47Shine et Tému en tête
46:48une enquête
46:49dans laquelle
46:49vous retrouverez également
46:50des témoignages locaux
46:52et notamment
46:52un témoignage du ligérien
46:54Cado Maestro
46:55tout ça retrouvé bien entendu
46:56en version papier
46:57et également
46:58sur le site internet
46:59www.lejournaldesentreprises.com
47:01Merci beaucoup Gilles
47:03vous savez que la Loire
47:04est un territoire
47:04de savoir-faire
47:05et bien nous ici
47:06on est là
47:07pour vous le faire savoir
47:08merci beaucoup
47:08Merci à mes Tipeurs et sous-titrage Société Radio-Canada
47:17Merci à mes Tipeurs et sous-titrage Société Radio-Canada