00:00Deux excellents débuts de journée à l'écoute d'Europe, un matin avec Dimitri Pavlenko et c'est l'heure d'accueillir Laurent Tessier.
00:04Bonjour Laurent.
00:05Bonjour à tous.
00:06Vous nous parlez ce matin de la secrétaire nationale d'Europe Écologie, l'évers Marine Tondelier.
00:09Marine Tondelier, la patronne des écologistes, était auditionnée hier par la commission d'enquête parlementaire sur les liens existants entre les partis politiques et les réseaux islamistes.
00:171h40 de questions réponses avec les élus et le déni dans toute sa splendeur.
00:22Elle a commencé par minimiser les chiffres.
00:24La France compterait aujourd'hui entre 400 et 1000 frères musulmans, c'est-à-dire 0,001% de la population française.
00:31Plusieurs fois au cours de l'audition, Marine Tondelier a préféré cibler non pas la menace islamiste, mais autre chose.
00:36Et je rajoute à tout ça l'absence pure et simple d'investigation liée au terrorisme d'extrême droite, pourtant au cœur des préoccupations de la DGSI et d'Europol.
00:44Le terrorisme d'extrême droite serait le grand danger.
00:47La patronne d'Europe Écologie, l'évers, a été soutenue hier par l'une de ses camarades, la députée écologiste Sabrina Sebailly.
00:52Dans certains rapports, il est même écrit que plus de 50% des attentats qui ont été tentés dans notre pays sont du fait de l'extrême droite
00:58et non pas de la mouvance extrémiste islamiste sans vouloir bien sûr la diminuer ou l'atténuer.
01:05Non, je rappelle que les attentats terroristes islamistes du 13 novembre 2015 ont fait 132 victimes.
01:10Je rappelle qu'ensuite il y a eu 119 morts dans des attaques islamistes entre Nice, Magnanville, Saint-Etienne-du-Rouvray,
01:16les professeurs Dominique Bernard, Samuel Paty et bien d'autres.
01:19Mais écoutez, les responsables écologistes, la menace est ailleurs.
01:22Vous vous souvenez aussi de cette journaliste de BFM qui se disait terrorisée par la montée de l'intégrisme catholique dans les prisons françaises ?
01:29Eh bien Marine Tondelier nous a refait le coup.
01:30Ceux qui menacent la République, ce sont des organisations religieuses ou idéologiques diffusant la haine
01:36et cherchant à imposer des normes contraires aux droits et aux libertés publiques, y compris des organisations catholiques.
01:41Le déni de la menace islamiste.
01:43Quand on parle du burkini dans les piscines municipales, tout ne serait pas religieux, nous n'avons rien compris.
01:48Il y a la question très précise du burkini qui peut être, pour le coup, un vêtement religieux,
01:52mais il y a aussi des personnes qui se couvrent parce que dans des piscines extérieures,
01:55il y a des problèmes avec le soleil, des personnes qui ont subi des opérations, qui ont des problèmes de santé,
01:58des problèmes de pudeur aussi parfois.
02:00Ah, le burkini pour se protéger des rayons du soleil l'été, c'est évident.
02:04Le déni, quand on parle aussi de ces fiettes voilées à peine âgées de 10 ans,
02:07présente le mercredi 5 novembre dans les tribunes de l'Assemblée nationale.
02:10On voit bien que les jeunes femmes qui portent le voile ont été instrumentalisées par l'extrême droite
02:15dans une énième polémique islamophobe, raciste et sexiste.
02:18Marine Tondelier qui parlait dans un premier temps de jeunes femmes, pas de fillettes.
02:21Et sur le sujet des municipales à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis,
02:24l'écologiste Sabrina Dequanton avait retiré sa candidature
02:27après avoir dénoncé de l'homophobie au sein de son groupe local,
02:30une orientation sexuelle incompatible avec le soutien des quartiers populaires.
02:33Et bien finalement, quelques jours après, on relativise.
02:35Et donc, elle m'a dit, il faut arrêter, il n'y a pas plus d'homophobie à Saint-Ouen qu'à Versailles.
02:40C'était sa phrase exacte dans la conversation téléphonique.
02:421h40 de déni hier en commission d'enquête parlementaire.
02:45Le clientélisme à l'approche des élections municipales.
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