Après la faute de Lamine Camara sur Lucas Chevalier lors de Monaco-PSG en Ligue 1 samedi, les arbitres VAR de la rencontre ont revu les images sous plusieurs angles sans pour autant intervenir pour transformer le carton jaune en rouge. Une décision justifiée par Jérémie Pignard, l'un des deux hommes chargés de l'arbitrage vidéo, par un impact « bas » et une torsion jugée « petite ».
00:00Pas d'erreur manifeste selon M. Pignard. L'analyse de la direction de l'arbitrage qui a livré son verdict et qui n'est pas d'accord avec cette décision qui a été prise, je vous lis le communiqué.
00:09Le tacle lancé est effectué sans maîtrise, avec vitesse et intensité, et intervient en retard par rapport au moment où le gardien joue le ballon.
00:17L'attaquant en effectuant son tacle heurte directement le pied droit du gardien, mettant clairement en danger l'intégrité physique de ce dernier.
00:24C'est ce qu'on disait hier, et donc conformément à la voile 12, cette action doit être qualifiée de, on le disait aussi, faute grossière et sanctionnée d'une exclusion.
00:32Un visionnage en bord de terrain était dans ce contexte attendu pour permettre la correction de la décision initiale.
00:39Merci Raphaël. Je voudrais repréciser aussi quelque chose, parce que vous avez sans doute été interrompu dans la rue, des gens viennent vous dire,
00:46mais pourquoi il n'y a pas eu rouge, comme sur tous les faits de jeu, les buts, tout ce que vous voulez.
00:49L'arbitre, M. Turpin, ne peut pas dire, je veux voir les images. Il faut qu'on lui dise, là j'ai un doute, ton erreur est possiblement manifeste.
01:00Et M. Pignard doit donc dire, va voir les images.
01:02Il doit l'appeler pour le venir voir.
01:03Mais lui...
01:04Il lui dit non. Je répète la phrase, l'impact est bas, M. Pignard dit, l'impact est bas...
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