Le politologue, Luc Gras, parle du nombre grandissant de mineurs impliqués dans des actes terroristes : «Les enfants, lorsqu’ils ne sont pas à l’école, ils sont sur les réseaux sociaux, c’est assez tragique».
00:00Mais oui, vous avez raison, c'est un faisceau d'éléments, on voit bien, certainement les réseaux sociaux jouent un rôle,
00:05parce que quand on sait que les enfants passent jusqu'à 8 à 10 heures par jour parfois, en gros quand ils ne sont pas à l'école, ils sont sur les réseaux sociaux,
00:13donc c'est assez tragique, mais il y a évidemment la famille, comme c'était dit tout à fait, mais il y a un jeune qui a 13-14 ans,
00:23et qui fait une démarche antisémite, vous vous rendez compte ce que ça veut dire, comme travail en amont, ça veut dire qu'il y a eu du bourrage de crâne,
00:29il a été dans un microclimat favorable, cette attaque contre les juifs, ça m'effraie, tous ces gens qui s'attaquent aux juifs, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:39Oui, c'était véritablement antisémite, l'attaque qui était prévue.
00:43Bien sûr, il y a des personnalités, donc ces attaques, quand vous avez 14-15 ans, ça veut dire que vous êtes complètement embrigadés,
00:49donc on voit bien que ce n'est pas seulement les réseaux sociaux pour répondre à votre question,
00:54mais c'est un faisceau d'éléments, et dans lequel les politiques ont aussi leur responsabilité, par des amalgames,
01:02quand on aborde des questions comme celle du Moyen-Orient, sans aucune nuance, sans aucune distinction,
01:08il y a des morts des deux côtés, il y a des tragédies humaines, chez les juifs et chez les Gazaouis,
01:14mais on ne peut pas faire de l'amalgame sur ces questions-là, parce que ça suscite des vocations, hélas, qui portent jusqu'aux attentats.
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