Claude Moniquet : «Le mouvement islamiste en Italie est très faible»

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00:00Ce qu'il faut remarquer, c'est que la plupart de ces actions, en fait, ne viennent pas des groupes islamistes,

00:05ou très peu, marginalement, mais ils viennent essentiellement de l'extrême gauche.

00:10Les mouvements autonomes, les black blocs, des collectifs étudiants.

00:13Et le cas de la stampa est particulièrement symbolique de cette tendance,

00:17puisqu'en fait, le mouvement islamiste en Italie est très faible.

00:20Si on prend le cas du terrorisme, par exemple, en 30 ans, on a eu 80 attentats à peu près en France,

00:25une trentaine en Grande-Bretagne, seulement cinq en Italie.

00:29Donc, c'est vraiment très, très faible.

00:30Pour la violence et l'organisation, c'est la même chose.

00:33En revanche, le nord de l'Italie, et surtout Turin et Milan,

00:36ça a été le berceau de l'extrême gauche armée, des terroristes, des brigades rouges, de Prima Lenea,

00:44des nucléi armati prolétari, les noyaux armés prolétariens, à la fin des années 60 et dans les années 70.

00:50Et aujourd'hui, ces mouvements ont fort heureusement disparu.

00:52Mais il reste dans le nord de l'Italie des groupes autonomes extrêmement structurés

00:58et très fort.

01:00Et c'est à eux que les services de renseignement et la police italienne attribuent l'attaque de la stampa.