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Œuf sur le crâne de Jordan Bardella : «Pourquoi Emmanuel Macron n'a pas condamné cette agression ?», s'interroge Christophe Bordet
Europe 1
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il y a 15 heures
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News
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00:00
Sabrina Medjeber, Christophe Borde, Gérard Carreau, Gauthier Lebrecht, Olivier Guenegg
00:03
pour continuer d'évoquer l'agression de Jordan Bardella, samedi à Moinsac dans le Torne-et-Garonne.
00:09
Le président du RN a été agressé lors d'une séance des dédicaces de son livre par un individu âgé de 74 ans
00:14
qui sera demain jugé et le parquet a requis la mise en détention provisoire jusqu'à demain.
00:21
Manifestement, ce retraité s'en était déjà pris à Eric Zemmour en 2022,
00:26
déjà condamné à une amende de 500 euros avec sursis, Jordan Bardella avait été enfariné il y a une semaine à Vesoul par un lycéen de 17 ans.
00:33
Je vous propose de l'écouter, il était hier soir dans l'heure des pros avec Elliot Deval.
00:37
Cette agression qui a été assez virulente, il a donc pris un livre, il a fait la queue comme tout le monde pendant peut-être environ deux heures
00:47
et au moment de se dresser face à moi, il m'a sauté dessus en portant un coup sur le visage
00:54
et puis les fonctionnaires de police du service de la protection qui assurent ma sécurité l'ont exfiltré et il a été placé en garde à vue.
01:01
Bon, avant de parler du silence de plusieurs responsables politiques, c'est vrai que la sécurité, ça montre.
01:06
D'ailleurs, ce que je devine, même le président Trump n'a pu échapper à un attentat, c'est-à-dire que la difficulté, on le sait bien,
01:13
si un homme veut vous tuer, c'est très compliqué sans doute de l'empêcher de vous tuer et heureusement...
01:23
Trump, Reagan...
01:25
Bien sûr, bien sûr.
01:26
Et puis évidemment Kennedy...
01:27
Le président d'Houmer en France dans les années 30...
01:29
Oui, mais Chirac sur les Champs-Elysées...
01:30
En fait, la sécurité, sauf à se mettre derrière une cage de verre lorsque tu signes des autographes,
01:37
ou sauf à se balader comme le pape dans une auto-plône...
01:40
Pour Eric Zemmour, pourquoi j'ai dit ça ? Parce qu'il avait pu passer, or il n'aurait jamais dû passer,
01:44
et après il y avait eu un état des lieux sur la sécurité du candidat en 2022.
01:48
La sécurité, évidemment, c'est une chose, mais pardon, quand il y a un certain nombre de personnes,
01:53
que ce soit d'ailleurs des politiques ou que ce soit des journalistes,
01:57
qui comparent Bardella, comme c'était le cas récemment, à Hitler,
02:01
à force de faire ce genre de comparaison, eh bien on attise un certain nombre de violences.
02:08
Et ça peut se traduire de manière absolument dramatique, effectivement, à un moment ou à un autre.
02:13
Alors le silence...
02:13
Et d'ailleurs, juste une chose pour terminer, où est Emmanuel Macron ?
02:16
Pourquoi il n'a pas condamné cette agression de Bardella ?
02:19
Moi j'aimerais bien que le président de la République, il condamne cette agression politique...
02:23
Je vais vous dire, à partir du moment où Laurent Nunez a pris la parole,
02:27
ministre de l'Intérieur, pour condamner fermement,
02:29
je me suis dit que ça suffisait, entre guillemets.
02:33
En revanche, et ce matin je le disais,
02:35
quand Yael Brown-Pivet a condamné l'agression dont avait été victime Prisca Thévenot,
02:41
et qu'elle n'a rien écrit pour Jordan Bardella,
02:45
là il y a deux poids, deux mesures.
02:46
Parce qu'elle, elle est présidente de l'Assemblée Nationale,
02:48
et une fois elle a fait un tweet, et là elle n'a rien dit.
02:52
Jordan Bardella, alors cette fois écoutons le silence,
02:54
puisque vous ouvrez ce débat de plusieurs responsables politiques.
02:57
Chaque fois qu'un responsable politique français,
02:59
quel qu'il soit, qu'il soit de droite, de gauche ou du centre,
03:01
à chaque fois que l'un d'eux est pris à partie,
03:03
agressé, insulté,
03:05
à chaque fois qu'il est attaqué, y compris dans sa vie personnelle,
03:07
j'ai toujours pris position,
03:09
je me suis toujours exprimé pour prendre sa défense,
03:12
parce que je ne supporte pas la violence.
03:14
Quand ça me concerne,
03:15
quand ça concerne un dirigeant du Rassemblement National,
03:17
quand ça concerne une femme politique comme Marine Le Pen,
03:19
il n'y a plus personne.
03:20
Il n'a pas tort.
03:22
Il n'a pas tort.
03:22
C'est vrai que, manifestement, il y a très peu de témoignages,
03:26
alors que Jordan Bardella, on le citait également ce matin,
03:29
sur Europe 1 et sur CNews,
03:31
quand Prisca Teveno a été agressée,
03:34
que ce soit Marine Le Pen,
03:35
Jordan Bardella ont pris la parole pour dénoncer cette violence.
03:38
Aujourd'hui, c'est comme cela.
03:40
Donc, il y a les bonnes victimes, les mauvaises victimes.
03:43
Donc, on peut le regretter.
03:45
Le climat de violence, écoutez Jordan Bardella.
03:46
Moi, je suis extrêmement inquiet de voir un climat de plus en plus violent
03:50
s'installer dans notre pays.
03:52
Et c'est vrai que la violence vient bien souvent toujours du même côté
03:55
et elle est bien souvent toujours subie par le même camp politique.
04:00
Ce qui est une réalité aussi, c'est l'extrême gauche.
04:03
On parle souvent de ce qui se passe dans les universités.
04:05
Que je sache, ce n'est pas la droite ou l'extrême droite.
04:09
Et alors, même là, il y a un récit qui se met en place
04:11
pour nous expliquer que ce monsieur n'est absolument pas d'extrême gauche
04:14
et qu'il agit au nom de son fils qui est en situation de handicap.
04:17
Je veux bien qu'on nous dise qu'il n'est pas d'extrême gauche.
04:19
C'est cible.
04:20
Éric Zemmour, Marine Le Pen, Jordan Bardella.
04:23
Il choisit bien ses cibles s'il n'a pas de connivence politique,
04:27
comme nous dit son avocate.
04:28
Parce que la motivation, c'est parce que son fils est autiste.
04:30
C'est ce que je vous ai dit avant la pause.
04:32
Oui, mais pour Éric Zemmour, parce qu'Éric Zemmour avait pris des positions.
04:34
Oui, c'est pour ça que je ne comprends pas pourquoi.
04:35
Mais quel est le rapport avec Jordan Bardella ?
04:36
C'est exactement ce que je vous dis.
04:37
Je ne comprends pas le rapport.
04:38
Et on nous ressort le même prétexte que pour Éric Zemmour.
04:41
Je ne vois pas le rapport.
04:43
Et j'ai entendu sur la deuxième chaîne Info de France, pour le dire comme ça,
04:47
que c'était absolument un journaliste poli-justice nous expliquant
04:50
que ça n'a rien à voir avec l'extrême gauche.
04:52
Il agit au nom de son fils.
04:53
J'ai eu son avocate au téléphone.
04:54
Il faut être présent demain.
04:55
Il faut être présent demain.
04:56
C'est très clair.
04:56
Non, mais les cibles qu'il a choisies.
04:58
Oui, bien sûr.
04:58
Zemmour, Le Pen, Bardella.
05:00
Mais je suis d'accord.
05:01
Il n'est pas au RN en tout cas, ça on est sûr.
05:03
Demain, je ne sais pas, Laurent Tessier, à quelle heure a lieu ce procès,
05:08
et comprendre la motivation de cet homme.
05:11
Moi, ça m'intéresse en tout cas grandement.
05:12
Alors, il y a une violence physique à l'égard de toute personne membre dite du camp national.
05:19
Le RN étant considéré comme pestiféré, on l'a vu avec cette violence physique,
05:23
mais il y a aussi une violence très symbolique qui est exercée.
05:25
Vous vous souvenez-vous du jeune député Flavien ou Fabien Ternet,
05:28
le jeune député à l'Assemblée nationale,
05:30
auprès de qui tous les députés ont refusé de serrer la main.
05:33
Donc, ce n'est pas simplement l'exercie de l'exercie.
05:34
Mais vous avez raison, jusqu'au tels tels tels de Sébastien de Logu.
05:36
Et vous avez parfaitement raison, Sabrina, de noter ça.
05:40
Et ce soir, lorsqu'on en parlera, on pourra revoir effectivement l'image,
05:43
parce que ça fait partie de la violence.
05:45
Quand vous avez des journalistes, comme une journaliste que j'ai entendue tout à l'heure
05:49
chez nos confrères d'NCI, qui s'appelle Isabelle Saporta,
05:53
qui dit...
05:54
Il faut arrêter de chouiner, c'est qu'un oeuf, c'est rien du tout.
05:59
Bon, mais quand vous avez des journalistes chroniqueurs qui disent ça sur une antenne,
06:03
ça participe à la violence. Je suis désolé de le dire.
06:06
Bah si, effectivement, elle a dit ça, il faudrait vérifier.
06:08
Mais vous m'étonnez qu'Isabelle Saporta ait dit ça.
06:11
Il faut la réécouter, il n'y a pas de problème.
06:12
En tout cas, puisque vous parlez des journalistes,
06:14
Nesrine Slaoui, moi je ne connaissais pas cette journaliste qui est présente sur BFM,
06:18
Nesrine Slaoui, écoutez ce qu'elle a dit.
06:21
Et effectivement, Jordan Bardella a réagi, d'ailleurs.
06:24
C'est pourquoi je vous en parle.
06:25
Il a trouvé que ce n'était pas convenable, ce qu'avait pu dire cette jeune femme.
06:29
Écoutez-la.
06:29
Moi, je pense qu'il faut distinguer dans ce genre de situation,
06:32
c'est les violences individuelles qui sont très facilement condamnables.
06:34
Il y a la violence politique, c'est-à-dire que Jordan Bardella
06:37
mène quand même dans le débat public, dans ses propositions médiatiques,
06:40
dans son programme, une forme de violence politique
06:42
envers une certaine partie de la population.
06:44
Envers qui, par exemple ?
06:45
Il a souvent des propos qui sont islamophobes,
06:47
il a des propos qui sont très caricaturaux quand il parle d'immigration.
06:50
Il a un propos qui est aussi violent pour beaucoup de personnes en France.
06:53
Lesquels, par exemple, sont islamophobes ?
06:55
C'est un homme qui fait des abagales et qui stigmatise.
06:57
La violence physique, on ne devrait jamais arriver.
07:00
C'est-à-dire qu'on ne devrait jamais arriver à jeter un oeuf.
07:02
Mais c'est pour ça qu'il faut distinguer la violence physique individuelle
07:05
et la violence politique qui, elle aussi, cible des millions de personnes.
07:07
C'est-à-dire, je ne mets pas à équivalent, je dis juste que
07:09
condamner les propos de Jordan Bardella,
07:11
ça ne veut pas dire que ça justifie une violence physique.
07:13
Ça dit juste qu'il est aussi lui-même vecteur d'une violence politique.
07:16
Non mais voilà une journaliste.
07:18
Au fond, elle nous dit qu'il l'a bien cherchée.
07:20
C'est ça le sous-texte.
07:22
Journaliste à BFM.
07:24
Journaliste qui parle d'islamophobe.
07:26
Terme inventé par les frères musulmans.
07:28
Alors, je ne sais pas s'ils auront le label,
07:31
nos amis de BFM.
07:32
Je ne sais pas qui donnera les labels,
07:35
mais là, on a des cas d'écorle.
07:37
C'est pour ça d'ailleurs qu'aucune labellisation est possible,
07:39
mais on en parlera tout à l'heure.
07:40
C'est la recherche de l'excuse.
07:41
C'est comme pour le Trumpiste américain,
07:43
le jeune Trumpiste américain.
07:45
Charlie Kirk.
07:45
Charlie Kirk, c'est pareil.
07:47
Et même Oulain Sansal.
07:49
Mais oui, c'est le même argument.
07:51
Ils l'ont bien cherché.
07:53
Il faut dire ça, c'est inacceptable.
07:55
Et demain, moi, je souhaite que le tribunal
07:56
prononce une peine de prison ferme
07:58
qui lui donne 2 ou 5 mois de prison ferme.
08:01
Oui, il va falloir mettre 5 ans de prison.
08:03
20 ans !
08:04
On n'est pas capable d'emprisonner ceux qui méritent vraiment d'être emprisonnés.
08:08
Si on ne donne pas des sanctions violentes fortes...
08:11
Micro, Gérard.
08:13
Oui, parce que je me tournais vers vous.
08:14
Mais oui, vous tournez pas si.
08:16
On ne donne pas des sanctions fortes à un mois et demi de la présidentielle.
08:19
Allez, moi, je mettrais un mois.
08:20
Je mettrais 5 mois, c'est excessif.
08:22
Mais je vais vous dire...
08:22
Deux mois, si vous voulez.
08:23
Mais il est une peine de prison ferme.
08:25
Entendez ça.
08:26
Qui est plus ?
08:27
Un mois ici !
08:28
En fait, c'est le symbole.
08:30
C'est le symbole.
08:32
Vous savez ce que je ferai ?
08:34
Vous savez ce que je ferai ?
08:35
Je l'emprisonnerai jusqu'au 23 décembre.
08:38
Voilà.
08:39
Je lui permettrai de passer Noël en famille.
08:42
Mais du 1er au 23 décembre.
08:44
Parce qu'on le laisse un mois ou cinq mois, pour moi, c'est la même chose.
08:47
C'est-à-dire que l'important pour ce type...
08:49
Il ne faut pas qu'il se dire comment, ça fait deux fois qu'il s'en prend à des personnes.
08:53
Mais je suis d'accord avec vous.
08:54
Zemmour est...
08:54
Ah, vous le libérez avant Noël ?
08:56
C'est preuve d'humanité, c'est ça.
08:58
C'est ça la vraie sanction, c'est le privé de Noël.
09:01
Non, parce que non...
09:02
Heureusement qu'on fait cette émission le 1er décembre.
09:04
Parce qu'on l'aurait fait le 25 novembre, vous n'auriez pas dit ça.
09:07
C'est une nouvelle adresse, Pascal.
09:08
Je vous dis, je pense que les peines de prison très courtes, pour des gens qui ne sont absolument pas habitués à aller en prison,
09:17
ça peut faire réfléchir et surtout ça donne un signal aux autres.
09:21
C'est-à-dire que si tu dis que tu vas 15 jours ou 20 jours en prison,
09:25
même pour des jeunes gens, je peux te dire qu'ils vont réfléchir,
09:27
parce qu'il y a les parents derrière, ils sont encore à la maison parfois, etc.
09:31
Je pense à ceux qui seront dans les manifs et qui viennent casser des choses comme ça,
09:35
qui ne sont jamais emprisonnés.
09:37
Donc si vous avez des peines assez courtes, entre 15 jours et 30 jours,
09:42
c'est un traumatisme dans une vie.
09:44
J'en suis convaincu, quand tu n'es pas habitué, quand ce n'est pas du tout ton métier.
09:47
Même là, il va passer sa première nuit en prison jusqu'à demain, il va s'en souvenir.
09:50
Évidemment, tout cela est évident.
09:53
Mais sur le fond, Pascal...
09:54
Sur le fond, ça sera après la pause.
09:55
D'accord, Pascal.
09:56
Voilà ce que je voulais vous dire.
09:58
C'est convivier.
09:59
Parce que là, c'est sur la forme, avant la pub,
10:01
et sur le fond, c'est après la pause.
10:04
Est-ce que vous allez nous faire un petit programme musical de Noël jusqu'au 23 décembre, monsieur Lafitte ?
10:10
Bien sûr, il y a quelques petites chansons qui sont déjà prévues.
10:13
Elles ne l'étaient pas avant 16h44.
10:15
Elles sont restées bloquées dans l'autre console.
10:17
C'est dans l'autre studio, il fallait rechercher les disques.
10:19
Que vous noëlisiez l'antenne.
10:21
Ah oui !
10:22
Vous voyez, parce que ça, c'est...
10:24
Il avait eu la même playlist que l'année dernière.
10:26
C'est ça qui me gêne un petit peu.
10:27
Sur la chanson de Noël, il n'y a pas 50 000.
10:29
Écoutez, comme on fait 23 émissions,
10:31
j'imagine que tout ce qui est possible de passer de titres de Noël, on les passe.
10:36
Surtout que vous n'aimez que les titres français de Noël.
10:38
Non, c'est pas vrai.
10:39
Oh, si, si.
10:40
Mais non, mais j'aime bien Sinatra.
10:43
Ah oui, bon.
10:43
Et Maria Carré.
10:45
Et Maria Carré.
10:46
Oui, il y a très peu de titres que vous aimez bien.
10:47
Et j'aime bien, non, j'aime bien également la musique sacrée,
10:50
qui évoque Noël, la musique russe.
10:52
La musique russe.
10:53
Et qui nous reçait quand même.
10:54
Vous avez des bases de russe, non ?
10:56
Là, il a inventé.
10:59
Non, ce qui veut dire bienvenue à toi, ami.
11:01
Je vais le réplier.
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