- il y a 10 heures
- Retour sur le 9ème titre de champion du monde de rallye de Sébastien Ogier avec Julien Ingrassia, ancien copilote historique du pilote français.
-Invitée exceptionnelle : la gymnaste Mélanie De Jesus Dos Santos se livre sans tabou sur son échec aux JO de Paris, les conséquences de cette désillusion et son burn out.
- A 2 mois des JO d'hiver de Milan-Cortina, la reine du ski de bosses, Perrine Laffont se confie sur ses ambitions.
A écouter également :
- La biathlète Camille Bened, elle a offert une 3e place au relais mixte simple à Ostersund en Suède
-Le nageur Yohann Ndoye-Brouard, à la veille des championnats d'Europe de natation en petit bassin en Pologne.
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00:00RTL, on refait le sport avec le Parisien aujourd'hui en France, Isabelle Langer.
00:08Bonsoir à toutes et à tous, c'est parti pour près de 4h de sport,
00:11puisqu'après cette première mi-temps, je passerai le relais à Eric Silvestro pour RTL Foot
00:15et le dernier match de la 14ème journée de Ligue 1, Lyon reçoit Nantes à 20h45, Lens est en tête.
00:22D'ici là, nous aurons un oeil avec Léa Quignot qui m'accompagne comme chaque dimanche sur le handball.
00:26Bonsoir Léa.
00:27Bonsoir Isabelle.
00:28Le championnat du monde.
00:29Oui, ça va bien pour les Françaises, 42-20 pour la France dans ce deuxième match de groupe.
00:35En Formule 1 après la victoire de Max Verstappen au Qatar,
00:38le titre de champion du monde se jouera dimanche prochain à Abu Dhabi.
00:42Nous y reviendrons dans un instant avec Frédéric Veil.
00:44Retour aussi bien évidemment sur le 9ème titre de champion du monde de rallye pour Sébastien Augier.
00:50Son ancien copilote Julien Ingracia, celui des 8 premiers sacres, sera en ligne avec nous.
00:55A une semaine de la reprise de la saison et à deux mois des JO d'hiver, la reine du ski de bosse, Périne Lafon, se confie.
01:04Et puis ne manquez pas le témoignage bouleversant de la gymnaste Mélanie de Jésus-Dosantos.
01:08L'échec des JO de Paris, sa dépression, son dégoût de la gym, sa reconstruction et ses difficultés financières, elle n'est lue de rien.
01:17Une émission que je dédie à notre émis Éric Vannier qui nous a quittés hier soir, ancien journaliste spécialiste des transports à RTL.
01:24Éric aimait le sport, le tennis plus particulièrement.
01:27Il n'a malheureusement pas eu le temps de terminer la lecture de la dernière biographie consacrée à Raphaël Nadal, pensée pour sa femme Laurence, ses enfants et sa petite-fille.
01:40Isabelle Langer
01:41Mais tout d'abord le football, pour débuter cette émission, le foot, plus d'un tiers de la saison est coulée.
01:47Les résultats de la 14ème journée de Ligue 1, Léa ?
01:49Et bien on va tout de suite filer vers Lens avec Philippe Audouin à Angers, je précise.
01:55Lens vainqueur 2-1 contre Angers, et bien l'URC Lens prend la tête du championnat, c'est la nouvelle du jour.
02:03Exactement, c'est une grosse surprise que de voir Lens à ce stade de la saison, leader du championnat.
02:09Les joueurs qui sont encore en train de fêter cette victoire avec leurs supporters, c'est une victoire vraiment importante
02:16et on sent qu'il y a vraiment énormément de joie parmi les joueurs qui restent devant le col de leurs supporters.
02:23Ça c'est vraiment une belle image à laquelle on assiste.
02:25Lens qui a ouvert le score en toute fin de première mi-temps par Florian Thauvin, son champion du monde à la 45ème minute.
02:31Une première mi-temps qui était vraiment très plaisante avec une équipe d'Angers qui a fait bien mieux que se défendre,
02:36qui a fait jeu égal avec le nouveau leader de Ligue 1.
02:39Et puis Lens qui était en gestion en deuxième mi-temps, qui était cette fois supérieur aux Angers 20,
02:44qui cadenassait le jeu, qui se met quasiment à l'abri avec le doublé de Thauvin,
02:48avec un peu de réussite, un tir contré qui prend contre-pied le gardien Angevin.
02:51Mais deux minutes plus tard, le score a réduit l'écart suite à une parade de risseurs.
02:56Le gardien lance-toi, c'est Djibirine, le jeune Camerounais, qui a donc relancé les affaires Angevin.
03:01Et coup de théâtre dans les toutes dernières minutes avec un pénalty accordé aux Angevin
03:06pour une faute de Sars sur Peter et finalement annulé par l'assistance vidéo.
03:10Monsieur Paradis est allé voir lui-même les images et est revenu sur sa propre décision.
03:16Victoire donc de Lens, 2 buts à 1 à Angers.
03:19Lens, nouveau leader.
03:20Un match très animé, merci Philippe Audouin.
03:24Dans le reste des résultats, Strasbourg s'est incliné face à Brest,
03:29qui s'éloigne de la zone de rélégation et passe 12ème.
03:32Lorient s'est imposé 3-1 contre Nice, Lille s'est imposé contre le Havre 1-0.
03:37Touché au genou, je le précise, Olivier Giroud, lui, est sorti par précaution.
03:41A 20h45, l'Olympique Lyonnais reçoit Nantes et ce sera bien évidemment à suivre dans RTL Foot
03:45à partir de 20h avec Eric Silvestro, Jeannot Rességuier et Bruno Constant.
03:49Sur les terrains ce week-end, Léa, rapidement, c'était aussi le 8ème tour de la Coupe de France.
03:53Oui, 3 surprises hier, 3 clubs de Ligue 2 éliminés, Rodez, le Red Star et le Pau FC.
03:58En revanche, l'aventure continue pour 3 qui s'est qualifié cet après-midi face à l'UF Touraine.
04:03Formation de National 3, score final 2 euros.
04:05Et puis la belle histoire à retenir de ce week-end, c'est quand même ce match
04:07entre deux équipes de R1, Stinevord et Béthune, qui s'est terminé, tenez-vous bien,
04:12après 44 tirs au but.
04:14Incroyable, incroyable histoire qui sera écoutée avec Eric Silvestro,
04:17qui vous en parlera juste après dans RTL.
04:18On refait le sport jusqu'à 20h sur RTL.
04:24Et en Formule 1, le suspense est de mise pour le titre de champion du monde.
04:28Il faudra attendre dimanche prochain le dernier Grand Prix pour savoir qui sera sacré.
04:32Eh bien oui, pas de victoire aujourd'hui pour les McLaren au Qatar.
04:35C'est Max Verstappen qui s'est imposé devant Oscar Piastri et Carlos Sainz.
04:39Landon Norris, lui, que tout le monde voyait champion aujourd'hui, a terminé 4ème.
04:43Frédéric Veil, vous êtes avec nous, spécialiste des sports mécaniques.
04:46Bonsoir.
04:46Bonsoir.
04:48Eh bien, j'ai envie de dire que la saison de Formule 1 va être passionnante jusqu'au bout.
04:52Ah ben, on attendait une saison de Formule 1 passionnante.
04:55Eh bien, on l'a, ça y est.
04:56Enfin, parce que c'est vrai que le début de saison où McLaren dominait tout,
04:59où Max Verstappen, rappelez-vous, au mois d'août, il avait 104 points de retard sur les McLaren.
05:05On pensait que c'était fini, que McLaren avait le titre constructeur gagné
05:09et que le titre allait se jouer entre Piastri et Norris.
05:12Eh bien, pas du tout.
05:13On est ce soir à un Grand Prix de la fin.
05:16Et actuellement, l'homme de Norris est en tête du championnat avec 408 points.
05:21Max Verstappen est derrière à 12 points.
05:23Et Oscar Piastri à 16 points.
05:26Qui l'eût cru ?
05:27Qui l'eût cru que le titre de champion du monde se jouerait lors du dernier Grand Prix de la saison à Abu Dhabi ?
05:32Les trois hommes ont tous sept victoires.
05:34Il faut remonter.
05:35J'ai regardé à 2010 pour avoir un dernier Grand Prix où le titre va se jouer à plusieurs pilotes.
05:39Cette année-là, c'était Vettel, Weber, Hamilton et Alonso avec le sac de Vettel.
05:44Et c'était déjà à Abu Dhabi.
05:45Donc, on attend évidemment avec impatience le Grand Prix d'Abu Dhabi dimanche prochain.
05:48Effectivement, le suspense est totalement relancé.
05:51Frédéric, les McLarens aujourd'hui ont fait une énorme erreur.
05:54Comment vous l'analysez, vous ?
05:56Vous avez tout dit, une énorme erreur.
05:58Ça surprend tout le monde.
05:59La stratégie est terrible.
06:01Oui, surtout de la part d'une équipe comme McLaren qui joue le titre,
06:04mais qui ne veut pas privilégier tel ou tel pilote.
06:09Donc voilà, ils se sont un peu ratés.
06:11Ils se sont même beaucoup ratés sur ce Grand Prix.
06:13Parce qu'au septième tour, au moment où toutes les écuries sont rentrées,
06:17toutes sauf McLaren, ça a fait perdre ce leadership à McLaren.
06:22Et ça a donné la victoire à Max Zerzappen.
06:25Merci beaucoup Frédéric Veil.
06:26Rendez-vous donc dimanche prochain pour le dénouement de ce Grand Prix
06:30de cette saison de Formule 1 à Abu Dhabi.
06:34RTL, on refait le sport avec le Parisien aujourd'hui en France.
06:38Et comment ne pas revenir sur le grand monsieur du week-end à 41 ans.
06:42Sébastien Augier a décroché hier son neuvième titre de champion du monde de rallye.
06:46Il égale le record d'un autre Français, Sébastien Log.
06:49Lob est pour en parler avec nous, celui qui a été à ses côtés
06:52lors des huit premières couronnes mondiales, son indissociable copilote.
06:57Bonsoir Julien Ingracia.
06:59Bonsoir Isabelle, bonsoir tout le monde.
07:01Désormais consultant et commentateur du WRC sur Canal+.
07:04Merci d'avoir accepté notre invitation.
07:06Est-ce que vous avez échangé avec Sébastien Augier depuis hier ?
07:10Alors je ne sais que trop bien la sollicitation qu'il va avoir pendant 24-48 heures.
07:17Et quitte à avoir Sébastien au téléphone, j'ai envie qu'on partage un petit moment.
07:21Donc je vais le laisser un peu se calmer avec les médias, retrouver sa famille.
07:25Et je ne l'ai pas encore eu, non.
07:27Alors avant de poursuivre sur sa performance, écoutons-le.
07:29C'était hier après sa victoire en Arabie Saoudite.
07:32C'est juste incroyable.
07:33Une saison qui s'est vraiment déroulée comme dans un rêve, je dirais.
07:38Un seul petit accro au central d'Europe.
07:40Mais à part ça, on ne va pas tout faire beaucoup mieux.
07:43Donc voilà, aller chercher ce titre supplémentaire, bien sûr, me donne le sourire.
07:50Mais ce qui me donne le plus d'issueur, c'est surtout d'avoir pris autant de plaisir toute l'année sur chaque rallye où on est venu.
07:56La conclusion ce week-end n'a pas été la plus facile.
07:58Franchement, c'est un rallye aussi classant et aussi difficile à maîtriser.
08:03Je n'ai jamais pris une fixation sur ce 9e titre.
08:06Et en fait, bien sûr que j'en suis heureux et que c'est génial.
08:08Mais là, en fait, en passant à la ligne d'arrivée, j'étais tellement vidé, exténué que vraiment, en fait, j'ai du mal à te rendre compte de tout ce qui se passe.
08:17Et il va me falloir un peu de temps.
08:18Mais bien sûr que je vais avoir le sourire avec cette nouvelle ligne qui s'est résouté à mon corner.
08:23Vous qui le connaissez parfaitement, Julien Gracia, ce 9e titre hier, il est allé chercher avec les tripes, avec le cœur.
08:30Effectivement, comme il dit, il était vidé.
08:33Oui, il était vidé.
08:33Vous l'avez précisé, 41 ans, ça fait partie des champions les plus vieux, entre guillemets.
08:38Dans le monde du sport et du sport automobile.
08:42Et on a vu des traits tirés.
08:43C'est un rallye particulièrement éprouvant.
08:45Et pour les auditeurs qui nous écoutent, qui ne connaissent pas trop le monde du rallye, le rallye, c'est long.
08:51Ça demande énormément de concentration.
08:53Pendant une semaine entière, il y a les reconnaissances pendant 2 ou 3 jours où on prend les notes du parcours.
08:58C'est une route ouverte à vitesse limitée.
08:59Bref, et après, on a 3-4 jours de course avec beaucoup de spécial, beaucoup de chrono.
09:04Et on met sa vie en jeu à chaque virage.
09:07On roule à bloc dans toutes les conditions.
09:09Et c'est très éprouvant.
09:10Très éprouvant.
09:11Et je relève une chose dans ce qu'a dit Seb juste avant.
09:13Il me dit qu'on ne pouvait pas faire beaucoup mieux sur l'ensemble de la saison.
09:16Et j'ai l'impression que si vous deviez garder quelque chose en tête de Sébastien Angier,
09:20c'est que de toute manière, dans sa carrière, il n'aurait pas pu faire beaucoup mieux.
09:23Il est allé très, très vite.
09:24Il a fait son premier rallye à mes côtés.
09:28On a partagé le cockpit pendant 16 années.
09:31Et on n'a pas grillé les étapes, mais on n'a pas traîné non plus.
09:35Et voilà, Sébastien Angier, je disais, c'est une machine à gagner.
09:38Une machine à gagner, qui a fait 10 podiums en 11 courses, en 6 victoires.
09:43Mais il a aussi fait l'impasse sur 3 des 14 courses.
09:46Il a réalisé l'une de ses meilleures saisons, en fait, aujourd'hui.
09:50Peut-être même la meilleure, Julien Ingracia ?
09:53Quasiment la meilleure.
09:55En 2016, je crois, ou dans les années Volkswagen.
09:58On était chez Volkswagen entre 2013-14-15-16.
10:01On a bien performé aussi.
10:04On était à l'aise avec notre voiture, avec notre écuride.
10:06C'est ce qu'a retrouvé Sébastien Angier chez Toyota depuis plusieurs années maintenant.
10:09L'équipe lui apporte de la stabilité, de la performance.
10:12C'est tout ce qu'il demande en tant que sportif.
10:15Mais vous savez quoi, Isabelle ?
10:16Peut-être que vous l'avez vu passer.
10:17Vous savez quel est le critère, finalement, de Sébastien Angier pour déterminer sa saison ?
10:22Son calendrier en rallye ?
10:25Ça dépend des vacances scolaires de son fils, non ?
10:26Exactement, vacances scolaires de son fils.
10:30L'histoire est sympa et ça montre bien là où il a la priorité aujourd'hui.
10:34Qu'est-ce qui fait sa force aujourd'hui à Sébastien Angier ?
10:36Julien, vous le connaissez par cœur.
10:38Alors, évidemment, vous avez l'habitude dans votre émission d'avoir des sportifs, des talents de tous les horizons et c'est génial.
10:51Je ne mets personne plus haut ou plus bas qu'un autre et je dis que dans tous les sports, il y a des génies.
10:57Dans le tennis, évidemment, on peut citer Nadal, Federer, Djoko.
11:02En sport auto, on a du Loeb, on a du Ogier et génial pour la France, évidemment.
11:08Ça fait 18 titres plus 19 avec celui de Didier Auriol par rapport au passé.
11:13Et ce qui fait sa force pour vous répondre, c'est la ténacité.
11:16C'est un truc de fou.
11:17Moi, ça a été un exemple génial de travailler avec Séb et de l'accompagner dans ses titres,
11:22de me bagarrer pour toutes ses victoires, dans toutes ses conditions.
11:26Ça m'a pris la ténacité.
11:27Je crois que c'est le maître mot.
11:29Il a égalé le record de Sébastien Loeb.
11:31Lequel est le meilleur des deux ?
11:35Alors, c'est la question...
11:36On s'est dit, on la pose ou on ne la pose pas ?
11:38On a bien compris, dans votre émission, on se dit les choses.
11:42Moi, à mes yeux, les deux sont des vrais talents.
11:48Mais s'il ne faut pas être langue de bois, avec le parcours qu'on a eu avec Sébogier,
11:51on est passé par plusieurs écuries différentes.
11:53Il n'y a pas d'intersaison en rallye.
11:55Vous savez, comme en Formule 1, où ils vont avoir trois mois pour refaire du sport,
11:58refaire du simulateur, évidemment, etc.
12:00Nous, on arrête les derniers essais, c'est mi-décembre.
12:04Et on reprend le rallye Monte-Carlo.
12:05Pareil, les premiers essais, c'est le 15 janvier.
12:07Donc, ça va très, très vite avec le fourgrad de Noël.
12:10Donc, il faut vite se remettre en canne.
12:12Et le fait de passer d'une écurie à une autre, comme ça,
12:18par trois fois, par quatre fois même.
12:20On a été victorieux avec trois écuries différentes.
12:22On est passé dans quatre écuries en tout.
12:24Ça demande beaucoup, beaucoup d'énergie.
12:26Il faut se réadapter à la voiture, se réadapter à l'équipe,
12:28recréer des automatismes.
12:30Le rallye, c'est une discipline très, très particulière.
12:33Et peut-être qu'un jour, on aura l'occasion d'en parler ensemble, Isabelle.
12:35Pour finir, est-ce qu'il est capable ?
12:37Est-ce qu'il a encore de l'énergie pour aller chercher ce dixième titre mondial ?
12:42Et qu'il serait le seul à détenir ce record ?
12:46En tout cas, il nous montre que oui.
12:50La preuve en est.
12:51Il arrive à se bagarrer contre tous les petits jeunes du plateau,
12:55à prendre toujours les risques, à rester en contrôle.
12:57Si on est sur un terrain cassant, pierreux, rocailleux,
13:02c'est celui qui va crever le moins et c'est celui à la fin qui gagne.
13:06Vous y croyez-vous ?
13:06Et puis en plus, vous savez quoi ?
13:09Et ça, c'est assez étonnant.
13:10Sébastien Augier, hier à la sortie du podium,
13:13a quand même annoncé, a dit
13:14« Écoutez, les gars, je vais arrêter les spéculations.
13:17Et oui, je repars pour une saison 2026
13:20avec pas huit, mais dix rallies déjà dans son calendrier. »
13:26Et donc, il a réussi cette année.
13:27L'an prochain, on a deux majeurs pilotes en moins dans le calendrier
13:33puisqu'on aura Tanak et Roman Perra qui arrêtent leur carrière.
13:36Et ça laisse quand même une bonne porte ouverte à Sébastien Augier pour le dixième.
13:39C'est tout ce qu'on espère.
13:40Merci beaucoup, Julien Ingracia, d'avoir été avec nous ce soir.
13:43On vous retrouve bien évidemment sur Canal+,
13:44la saison prochaine pour le championnat WRC.
13:48Eh oui, vous savez quoi ?
13:49Je serai au départ du rallye Monte-Carlo avec Canal,
13:51comme vous avez dit, sur site.
13:54Et ça sera excitant à suivre.
13:55Mais il y a peut-être une petite...
13:57Vous allez faire une pique ?
13:59C'est que...
14:00Non, je ne veux pas s'aper la chose.
14:03On en reparle avec Vincent Landais.
14:04Ayez Vincent Landais au téléphone et demande-lui ce qui se passe en janvier.
14:07Bref, on en reparle.
14:08On en reparle.
14:08Merci beaucoup, Julien.
14:09À bientôt.
14:10On refait le sport.
14:14Isabelle Langer.
14:14Le handball avec les championnats du monde en Allemagne,
14:17aux Pays-Bas.
14:18L'équipe de France s'est promenée contre la Chine.
14:21Un carton, 47-21.
14:23Elles sont premières du groupe F avant d'affronter la Pologne.
14:26Ce sera mardi.
14:27C'est la rentrée des classes pour le biathlon.
14:29Radia des Bleus pour la première Coupe du Monde à Ostersund en Suède.
14:32Quatre podiums dont deux victoires.
14:34Le relais mixte s'est imposé il y a un peu plus d'une heure
14:36et un peu plus tôt dans l'après-midi.
14:37Le relais mixte simple à décrocher.
14:39Une troisième place.
14:41Et on a adoré, Isabelle, l'attitude de Camille Benet.
14:44Camille, qui nous fait le plaisir d'être avec nous.
14:47Bonsoir, Camille.
14:49Bonsoir.
14:49Quel finish incroyable.
14:51On a suivi la course.
14:52On était là avec vous.
14:53Vous avez arraché dans le sprint final.
14:55Vous vous êtes arraché dans le sprint final face à l'Allemagne que vous avez dépassé.
14:59On imagine qu'il y a beaucoup d'émotions sur la ligne d'arrivée à ce moment-là.
15:05Oui, il y avait pas mal d'émotions.
15:07J'étais très, très contente de cette course.
15:11C'était une course importante pour moi parce que c'était mon premier relais en Coupe du Monde.
15:16C'est aussi la première course qu'il lance pour moi, officiellement, le début de saison en Coupe du Monde.
15:24Et c'est vrai que du coup, de réussir à aller chercher ce premier podium, c'était plutôt sympa.
15:29Quand on est à côté de Justine Bréza-Boucher, Lou Jean Monod, on ne s'attend pas à être aligné sur le relais mixte simple.
15:35Et vous avez été même surprise d'avoir été sélectionnée.
15:38Et finalement, ça vous a souri aujourd'hui ?
15:42Oui, c'est vrai que je ne pensais pas être dans les plans du staff hier après le relais des filles
15:49puisqu'elles ont toutes livré une belle prestation.
15:52Et c'est vrai que quand ils m'ont dit que si j'étais prête à courir, ils me mettaient moi dans le relais,
16:02j'étais vraiment contente et c'est une belle preuve de confiance du staff.
16:05Donc, c'est cool.
16:06Camille Benet, vous avez 25 ans.
16:08Est-ce que vous avez un petit peu la pression de vous dire qu'il faut que je réussisse
16:11parce que la place en équipe de France, elle est chère
16:14et qu'il y a des Jeux de Milan-Cortina qui sont un petit bout de l'horizon là à deux mois ?
16:19Je ne dirais pas forcément que j'ai la pression parce que oui, il y a des Jeux et tout le monde veut sa place.
16:28Moi, j'ai eu un parcours assez difficile et semé d'embûches.
16:31Donc maintenant, j'essaie de profiter de chaque instant et donner le meilleur de moi-même sur chaque course.
16:37Et on fera les calculs à la fin.
16:39Mais c'est vrai que si j'arrive à décrocher une sélection olympique pour cette saison, ce sera vraiment chouette.
16:44Eh bien, nous, c'est tout ce qu'on souhaite pour vous parce que vous nous avez enthousiasmé cet après-midi.
16:48Merci Camille Benet. Rendez-vous mardi pour l'épreuve individuelle d'âme.
16:52Voilà, c'est ça. Merci.
16:54A bientôt. Au revoir.
16:56Léa, on traverse l'Atlantique, direction les Etats-Unis pour le slalom féminin de Copper Mountain dans le Colorado.
17:01La première manche s'est terminée il y a quelques minutes.
17:03Michaela Chiffrine a pris la tête. Encore elle, effectivement, devant la Suissesse Wendy Holdenner et l'Autrichienne Katharina Lindsberger.
17:10Le ski alpin, le biathlon repris. La semaine prochaine, ce sera le ski de bosse.
17:14Et nous avons eu le privilège avec Léa de rencontrer, lors de son passage à Paris, la patronne de la discipline, Perrine Lafon.
17:21C'est la reine des bosses, championne olympique 2018, six fois championne du monde.
17:26Dans sa collection également, neuf globes de cristal pour ses victoires dans les classements de la Coupe du Monde.
17:32C'est la skieuse la plus titrée dans l'histoire de sa discipline.
17:36Bonsoir Perrine Lafon.
17:37Bonsoir.
17:37J'ai rien oublié ?
17:38Non, je crois que c'est pas mal. Bon résumé.
17:40Il faut prendre notre souffle quand même pour énumérer votre palmarès.
17:43A 27 ans, quand vous regardez dans le rétroviseur, qu'est-ce que la petite fille de l'Avlané a envie de dire ?
17:49Je pense qu'elle aurait envie de dire qu'elle est fière du parcours qu'elle a fait.
17:55Parce que quand j'étais petite, je rêvais d'être championne olympique.
17:58Mais je pense que je n'aspirais pas autant de titres aux championnats du monde, pas autant de globes de cristal.
18:04Et je pense qu'elle se dirait quel parcours accompli.
18:08Il y a encore de la place sur les étagères ?
18:10On trouve toujours de la place.
18:11Léa.
18:12Ils sont rangés où d'ailleurs, ces trophées ?
18:14Vous voulez venir me les voler ou quoi ?
18:16Je ne dis pas.
18:17Secret Place.
18:18Ah ouais.
18:19Ils ne sont pas n'importe où.
18:21Ah, ils ne sont pas n'importe où, non.
18:22En même temps, ce n'est pas n'importe quoi non plus.
18:24Non.
18:25Alors Perrine, c'est une grosse saison qui arrive avec en ligne de mire les JO de Cortina Milan.
18:30Le 11 février, c'est coché dans votre agenda ?
18:33C'est coché dans l'agenda depuis des années.
18:35Après, il y a le simple, il y aura le parallèle aussi.
18:37Donc, on a la chance d'avoir deux courses au jeu cette année.
18:40Donc, c'est un double objectif.
18:42Et c'est chouette aussi d'avoir nos deux disciplines aussi qui seront au jeu pour la première fois.
18:48Et oui, on prépare ça depuis des mois.
18:50Vous avez une belle bague avec les anneaux olympiques.
18:53Oui.
18:53Les Jeux, ça a une place spéciale dans votre...
18:56Bah oui.
18:57Pour nous, en ski, c'est la course d'une carrière.
19:01C'est la médaille que tu as envie d'avoir plus que les autres.
19:05Après, elle ne représente pas forcément le meilleur skieur parce que c'est la course d'un jour.
19:09Pour nous, ce serait plus les globes qui représentent la régularité sur une saison.
19:13Mais voilà, c'est une course qui n'est que tous les quatre ans, qui est dure à aller chercher.
19:19Et voilà, c'est les Jeux olympiques.
19:21Ça a une connotation particulière et c'est spécial.
19:25Vous aviez seulement 15 ans lors de vos premiers Jeux.
19:28C'était à Sochi en 2014.
19:30Est-ce qu'aujourd'hui, participer aux Jeux a la même saveur ?
19:35Alors, je ne dirais pas que ça a la même saveur parce que ça a une saveur différente à chaque fois.
19:40Chaque olympiade a été différente.
19:42J'y suis arrivée avec un statut différent.
19:43Quand j'avais 15 ans, j'étais la petite fille qui allait découvrir ce qu'était le monde des grands, si on peut dire.
19:50Et du coup, je les ai vécus différemment de ceux de 2018.
19:53Et pareil pour ceux de 2022.
19:55Et je pense que ceux qui arrivent seront encore différents.
20:00Ce sera une expérience différente.
20:01Et désormais, vous faites partie des grandes.
20:03Vous abordez comment cette saison qui arrive ?
20:06On essaye de l'aborder de la plus sereine possible, si on peut dire.
20:11On a mis plein de choses en place pour que ça se déroule au mieux.
20:14On a énormément travaillé.
20:17Et voilà, je me sens bien dans la préparation qu'on a eue.
20:21Et maintenant, c'est seulement appliquer ce qu'on a fait ces derniers mois.
20:25C'est avec le plus de relâchement et un beau sourire.
20:29Justement, le sourire, vous l'avez perdu plusieurs fois dans votre carrière.
20:32Vous êtes un peu un porte-étendard sur la santé mentale, sur comment on vit une dépression quand on est athlète de haut niveau.
20:40Vous êtes fière quand même de ça, d'avoir montré qu'on a le droit de montrer ses faiblesses et de savoir comment on arrive à se relever sur tout ?
20:49Je pense que c'est hyper important d'en parler et surtout de vivre voix aux médias.
20:54Parce que plus j'en parle avec des coéquipiers, des athlètes d'autres disciplines, plus je me rends compte qu'on est beaucoup à être passé par là.
21:03Mais qu'en fait, beaucoup n'ont pas beaucoup été accompagnés.
21:06On n'a pas eu des personnes autour d'eux pour les accompagner.
21:11Et même, je pense qu'il y a très peu de temps encore, les médias ne savaient pas vraiment ce que c'était.
21:15Parce qu'en soi, on fait du sport.
21:17Normalement, le sport, c'est justement pour se vider la tête et pour être cool et éliminer une semaine de travail infernale.
21:25Mais non, le sport aussi de très haut niveau, c'est intense.
21:30On vit des ascenseurs émotionnels.
21:31Et c'est vrai que c'est dur à vivre parfois.
21:34Je pense que c'est dur à comprendre aussi pour le commande des mortels, en fait, ce qu'on vit à travers le sport.
21:40Et c'est important d'en parler pour que, déjà, on dise aux gens la vérité de ce qui se passe vraiment dans le sport de haut niveau.
21:47Et pour que ça puisse aider si ça arrive à d'autres sportifs.
21:51Parce que, ben ouais, c'est un sujet qu'on ne connaît pas vraiment.
21:55Où il n'y a pas beaucoup d'accompagnement encore.
21:56Et que je pense que, oui, c'est important d'en parler s'il y a quelqu'un qui a besoin d'aide.
22:02Vous êtes plus épanouie que jamais aujourd'hui ?
22:04Ben, je dirais que oui.
22:05Parce qu'à travers autant ces expériences positives que négatives, en fait, j'ai réussi à remonter la pente.
22:12Ou à appuyer sur des choses qui marchaient bien.
22:15Et le fait d'être passé par tout ça, en fait, je dirais que j'ai appris à mieux me connaître.
22:20Et que, du coup, maintenant, je fais en fonction de ce que j'aime, ce que j'ai besoin pour avoir cette stabilité émotionnelle, mentale.
22:28Pour être épanouie dans mon sport.
22:31C'est dans quelques jours.
22:32Quels sont les objectifs de la saison ?
22:34Les objectifs de la saison, c'est les Jeux.
22:38Forcément, on va dire que c'est le plus gros objectif.
22:40Après, il reste la Coupe du Monde aussi.
22:42Mais maintenant, je vis un peu les choses différemment.
22:45Je me projette, je pense, moins loin aussi pour ne pas trop anticiper.
22:49Pour profiter aussi de l'instant présent et profiter de chaque course auquel je vais prendre le départ.
22:57Du coup, on ne vous parle pas des Alpes 2030.
22:59Ça fait loin.
23:00Dans tous les cas, j'y serais que ce soit en bas de la piste ou en haut.
23:03Ça, c'est sûr.
23:05Mais c'est sûr que j'y pense.
23:07Parce que c'est dans un coin de ma tête.
23:09Vous n'aurez que 32 ans.
23:10Oui, 31 même.
23:12Oui, 31.
23:13Vous y pensez parce que c'est en France ?
23:15J'y pense parce que c'est en France.
23:16Et parce que c'est encore, je pense, dans mes corps d'athlètes.
23:1931 ans, ça reste assez jeune.
23:21On a vu des athlètes.
23:22Teddy Riener qui a performé, je ne sais plus, 36 à Paris.
23:27Je ne sais plus combien exactement.
23:28Et du coup, ça ouvre d'autres perspectives pour le sport.
23:33Voilà, à 30 ans, on n'est pas mort.
23:34On n'est pas un athlète qui est en fin de carrière.
23:36Et on a potentiellement encore de belles choses à faire.
23:39Périne, qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour cette saison ?
23:42Qu'est-ce qu'il vous...
23:43Je dirais d'être heureuse.
23:45Parce que quand je suis heureuse, je ski bien.
23:48Merci beaucoup Périne Lafon d'avoir été avec nous.
23:50Vous écoutez Airtel, il est 19h38 après la pause.
23:54Le témoignage bouleversant de la gymnaste Mélanie de Jésus-Dosantos.
23:59Isabelle Langer, on refait le sport.
24:03La santé mentale est la grande cause nationale du sport cette année.
24:06C'est la raison pour laquelle je suis honorée de recevoir ce soir une jeune femme,
24:10championne de gymnastique, qui a beaucoup à nous raconter sur ce sujet.
24:13Bonsoir Mélanie de Jésus-Dosantos.
24:15C'est un plaisir de vous accueillir dans Refait le Sport.
24:18Votre parole est rare.
24:19Et surtout, vous avez quasiment disparu des radars depuis les Jeux de Paris 2024.
24:24Des Jeux pour lesquels on vous voyait en haut de l'affiche.
24:27Mais vos rêves se sont envolés dès les épreuves de qualification avec l'élimination de l'équipe de France.
24:32Un an et demi plus tard, est-ce que ce traumatisme est toujours présent ?
24:36Alors oui, effectivement, ça fait déjà un an et quelques mois.
24:40J'ai l'impression que c'était il y a six mois.
24:42Donc pour vous dire que oui, la cicatrice est encore là.
24:45Mais ce n'est pas une cicatrice qui me fait mal maintenant.
24:50Je ne suis pas ça autre chose.
24:52J'ai appris énormément depuis Paris.
24:54Et je pense que je suis quelqu'un de...
24:56J'ai grandi depuis.
24:58Quand on rembobine quand même le fil,
25:01comment êtes-vous sortie de ces JO psychologiquement, physiquement ?
25:04Comment ça se traduisait ?
25:05Moi, après les JO, j'étais détruite.
25:07J'étais détruite.
25:08Mon équipe aussi.
25:09Parce que vraiment, on est passé de...
25:12On est toujours 3e mondiale.
25:14Mais on avait vraiment envie de performer chez nous, à la maison.
25:18Donc moi et mon équipe, on était vraiment...
25:21C'était très très dur à passer ces moments-là.
25:24Et puis moi, je suis passée un peu par toutes les émotions.
25:30Est-ce que la fédération vous a aidée à ce moment-là ?
25:32Ou vous a abandonnée ?
25:33Je pense qu'on peut dire que la fédération nous a abandonnées.
25:37C'est mon ressenti.
25:39Je pense qu'on n'a pas eu de suivi après.
25:43Ça aurait pu être...
25:45On aurait pu passer par des moments un peu moins difficiles
25:48si on avait été aidée par la fédération.
25:51Vous vous entraîniez aux Etats-Unis avec Simone Biles,
25:55dans le même groupe, avec Laurent et Cécile Landy.
25:58Vous n'êtes jamais retournée là-bas.
26:00Vous avez décidé de prendre vos distances avec la gym.
26:03C'était vital ?
26:05Oui.
26:05C'était ce que je ressentais sur l'instant T.
26:08J'avais besoin de déconnecter complet avec la gym
26:10parce que j'étais dégoûtée après Paris de ce que j'avais fait,
26:14de ce que je représentais, de mon image.
26:17Donc, il fallait que je coupe tout.
26:19Et puis voilà, que je reparte sur de bonnes bases.
26:23Vous parlez de votre image.
26:25C'est un ferpelle.
26:27Vous étiez gérie d'une grande marque.
26:28Justement, il y a eu beaucoup de lumière sur moi avant les Jeux.
26:33J'étais très honorée de représenter tous ces sponsors.
26:36Mais du coup, après ce qui s'est passé,
26:38j'avais honte de ne pas avoir réussi à me montrer pour mon équipe,
26:46performer pour mon pays.
26:49Donc, j'avais honte de ne pas avoir réussi
26:54pour toutes les personnes qui m'entouraient.
26:57C'est très fort.
26:58C'est ce que je ressentais avant.
26:59Maintenant, j'ai un discours différent.
27:01Oui.
27:01Et il a évolué comment, ce discours ?
27:04Vous vous êtes fait aider ?
27:05Oui.
27:06Alors, j'étais suivie juste après les Jeux de Paris,
27:09encore au Village Olympique, j'étais suivie.
27:12Donc, ça, c'était bien.
27:14Par une psy de l'INSEP, par quelqu'un ?
27:15Oui, par une psy, un psychiatre.
27:19J'ai fait de l'EMDR.
27:22Oui, ça marche pas mal, ça.
27:23Oui, voilà, j'ai fait tout ça.
27:25On peut expliquer en quoi ça consiste aux auditeurs qui ne connaissent pas ?
27:28Alors, je n'aurai pas les termes scientifiques exacts,
27:30mais en gros, c'est de l'hypnose,
27:33où on arrive à faire ressortir des choses par l'hypnose, tout simplement.
27:39Et ça, ça vous a, entre guillemets, sauvé ?
27:41Ou aidé, en tous les cas ?
27:43Oui, ça m'a bien aidée.
27:44C'est quelque chose que je n'avais jamais fait.
27:46Et effectivement, c'est assez particulier, quand même, comme thérapie,
27:50où je me sentais vraiment plus à l'aise de dire certaines choses,
27:55parce que je suis quelqu'un de très pudique.
27:57Et avec cette méthode, en fait, j'avais plus de facilité à exprimer mes émotions.
28:01La meilleure solution aussi pour vous, ça a été de retrouver votre cocon,
28:05de rentrer à Shellcher, en Martinique.
28:07Ça aussi, ça a été presque essentiel, primordial.
28:11Oui, il fallait que je rentre.
28:14Il fallait que je rentre.
28:14Ça faisait longtemps que vous étiez partie, en plus.
28:16Oui, je suis partie chez moi, j'avais 12 ans.
28:18Et en fait, je rentrais chez moi tous les deux,
28:21deux fois par an, pardon.
28:23Et ce n'est pas beaucoup.
28:25Et quand je suis partie aux Etats-Unis,
28:27je me suis encore retrouvée dans un pays qui n'était pas le mien,
28:29en plus aux Etats-Unis.
28:31Donc, ça n'avait rien à voir avec ma culture,
28:33avec la culture qu'on a aussi en France.
28:35Donc, oui, en fait, je me sentais...
28:36Je n'avais pas de maison.
28:38Partout où j'allais, je n'étais pas chez moi, en fait.
28:40Donc, oui, rentrer après les Jeux chez moi,
28:43où je peux être la personne que je suis réellement,
28:47ça fait du bien.
28:48Et là-bas, vous avez fait quoi ?
28:49Une introspection ?
28:51Qu'est-ce qui s'est passé là-bas ?
28:53Eh bien, là-bas, je décrochais totalement.
28:55Je n'étais pas sur les réseaux, je ne parlais pas de gym.
28:58J'allais à la plage, j'étais une personne normale.
29:01Et du coup, ça m'a fait du bien mentalement.
29:04Du coup, de me retrouver avec moi-même, mes valeurs, mon île...
29:10Oui, ça a été un accélérateur pour moi.
29:13Et aujourd'hui, vous allez comment ?
29:15Aujourd'hui, je vais très bien.
29:16Je vais beaucoup mieux.
29:17Je suis aux étoiles du sport.
29:19J'en rencontre des athlètes.
29:21Je fais du ski.
29:22Je suis trop nulle au ski, d'ailleurs.
29:24Voilà, il y a de la neige.
29:25Donc, tout va bien.
29:26Je vis les moments.
29:28La gym, ça vous manque ou alors pas du tout ?
29:31Alors, pas trop, en fait.
29:33Pas trop, mais j'aime toujours autant la gym.
29:36Je pense que ça ne me manque pas trop parce que mon corps et mon esprit avaient besoin d'une pause,
29:40d'une coupure même.
29:41Mais là, c'est vrai que j'ai envie de retourner un peu dans la salle, reprendre des acrobaties.
29:47Ça me manque un petit peu parce que j'aime profondément la gym
29:49et que les sensations de gym, c'est quand même assez extraordinaire.
29:54Pour le loisir, pour l'instant ?
29:55Pour l'instant, pour le loisir.
29:57Après, j'ai dit à ma fédération que je souhaitais reprendre les compétitions nationales pour l'instant.
30:03Pourquoi ? Parce qu'il y a envie quand même de terminer un chapitre ?
30:07Oui.
30:08De ne pas rester sur un échec ?
30:09Oui, surtout pour ça.
30:11Mais parce que j'ai envie de rebondir, j'ai envie de me prouver à moi-même
30:15que tout ce processus qui a duré un an presque, va fonctionner.
30:24Ça va changer quelque chose.
30:26Et je le sens déjà que quand je vais reprendre, je ne serai pas du tout la même.
30:29Vous êtes plus forte aujourd'hui.
30:31Oui, clairement.
30:32Je le sens.
30:32Merci.
30:34Vous êtes fière de vous ?
30:36Oui, je suis fière de moi.
30:37Oui.
30:37Parce que je ne me suis pas laissée abattre en fait.
30:39Aujourd'hui, Mélanie, vous vivez de quoi ?
30:42Aujourd'hui, je n'ai rien.
30:46Enfin, je ne vais pas dire que je n'ai rien, mais c'est très différent d'avant les Jeux.
30:49Vous aviez combien de sponsors avant les Jeux ?
30:51Avant les Jeux, j'étais vraiment bien accompagnée.
30:53J'ai eu la chance de faire partie du groupe LVMH.
30:55J'étais avec George, j'étais avec Adidas.
30:57J'étais avec Vénus.
30:59Donc, oui, j'étais plutôt bien, bien accompagnée.
31:02Et après les Jeux ?
31:03Après les Jeux, alors il y a certains contrats où c'était prévu que ça s'arrête.
31:07Mais c'est vrai qu'après les Jeux, on se sent un peu seul parce que du coup, personne, on ne nous suit plus.
31:12On est un peu abandonné.
31:14Et on n'a rien, quoi.
31:15On passe du tout au rien.
31:17Quand vous vous entraînez aux Etats-Unis, c'est vous qui payez le loyer, les entraîneurs ?
31:21Alors, j'ai eu de la chance.
31:22Mes entraîneurs sont français.
31:24Ça fait des années qu'ils entraînent aux Etats-Unis.
31:25Mais ils m'ont dit, c'est OK pour ça.
31:28On sait que c'est dur.
31:30Donc, je n'ai pas payé mes entraîneurs.
31:32Mais il fallait que je paye mon loyer qui était très cher, 2000 euros, 2000 dollars.
31:38Il fallait que je paye le médecin, le kiné, tout ça, quoi.
31:42Donc, c'est dur.
31:44Aujourd'hui, ce ne serait plus possible ?
31:45Non, surtout qu'on ne vit pas de l'âge humain.
31:48On n'est pas un sport professionnel en plus.
31:51Donc, il faut gagner pour avoir de l'argent.
31:53Et vous avez fait des études ?
31:56Alors, j'ai fait des études de stylisme pendant un an et demi.
31:59Mais je n'ai pas réussi à faire entraînement plus études.
32:01Je n'ai jamais réussi à faire ça, d'ailleurs.
32:03Donc, non, je n'ai pas repris mes études depuis.
32:05Et donc, du coup, aujourd'hui en Martinique, vous vivez chez vos parents ?
32:09Aujourd'hui, je vis chez mes parents.
32:10Dieu merci.
32:12Je n'ai pas les moyens de me payer un appartement pour l'instant.
32:17Il faut que je travaille.
32:19Maintenant, je suis salariée.
32:21Donc, les choses se remettent un petit peu.
32:22Oui, au Crégym.
32:24D'accord.
32:25Donc, voilà, j'ai un contrat de travail et je gagne ma vie comme ça pour l'instant.
32:29Et reprendre la gym, c'est une façon aussi de se dire, je vais regagner de l'argent ?
32:33Ben, oui.
32:33Il faut aussi le dire.
32:35Je me suis dit, même si je n'ai pas envie de reprendre la gym, qu'est-ce que je vais faire ?
32:39Je ne sais pas.
32:40Je ne connais pas le monde du travail.
32:41Je n'ai jamais travaillé.
32:43Je ne me suis jamais sentie comme une personne normale.
32:45Quand on est athlète, on n'est pas une personne normale pour moi.
32:51Et du coup, je me suis dit, je ne sais pas ce que j'aime.
32:53Je ne sais pas quel métier je veux faire.
32:55Donc, peut-être qu'il faut que je me force à reprendre la gym parce que c'est tout ce que je sais faire.
33:00Et ça, ça ne vous fait pas un petit peu peur ?
33:01Ben oui, tu passes vraiment du tout au rien.
33:04Tu dis, mais comment je vais faire ? Comment je vais vivre ?
33:07Et du coup, c'est un peu triste d'utiliser son sport qu'on fait par passion comme, ben, en fait, je vais essayer de gagner de l'argent comme ça.
33:14Comment vous vous voyez dans 5, 10, 20 ans ?
33:17Aucune idée.
33:20Moi, je suis vraiment quelqu'un qui vit au jour le jour.
33:22Mais je pense que je serai heureuse.
33:25En tout cas, j'espère parce que je sais qui je suis maintenant, réellement.
33:29Je sais ce que je veux et je sais ce que j'aime.
33:33Donc, maintenant, désormais, tout ce que je vais faire, ce sera mes choix.
33:37C'est ce que j'allais dire pour vous, pas pour les autres.
33:39Quand vous dites, j'avais honte parce que les sponsors, parce que l'équipe de France, parce que le public...
33:45Non, avant tout, c'est vous.
33:47L'acteur majeur de votre vie, c'est vous.
33:48Oui, clairement.
33:49C'est ce que vous avez appris, finalement ?
33:51Oui.
33:52En fait, j'ai beaucoup fait pour les autres, effectivement.
33:54Et je me suis oubliée dans tout ça.
33:56Et maintenant, je ne veux pas dire que je vais être égoïste, mais je vais vraiment penser à moi d'abord.
34:01Si ça ne plaît pas, tant pis.
34:03Voilà, je crée mes projets, je m'entoure d'une équipe que j'aurais choisie.
34:08Et voilà, c'est comme ça que je vais avancer, je pense.
34:11Aujourd'hui, votre quotidien, c'est quoi ?
34:12Mon quotidien est assez banal pour l'instant.
34:15Toujours en Martinique ?
34:16Toujours en Martinique.
34:17En Martinique, on prend le temps de vivre.
34:21Tu avais raison.
34:21On est des bons vivants, donc on aime faire la fête.
34:23Là, on est en fin d'année, donc on prépare Noël en famille, tout ça.
34:27Donc je vais à la plage, je m'amuse, j'entraîne un petit peu.
34:31Je m'entraîne de temps en temps, mais rarement pour l'instant.
34:34Et voilà, je vis tout simplement.
34:36Et qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour les mois qui viennent ?
34:39Qu'est-ce qu'on pourrait me souhaiter ?
34:42Je pense de me sentir bien, de vivre tout simplement, de faire ce que j'ai envie.
34:49Merci beaucoup, Mélanie.
34:51Merci à vous.
34:53Vous écoutez RTL, il est 19h51.
34:56Une dernière pause, et puis nous parlons natation avec Johan Ndoï-Brouard.
34:59Les championnats d'Europe en petits bassins débutent demain en Pologne.
35:09L'actualité sportive de ce dimanche, c'est aussi, Léa, le judo avec le grand slam d'Abu Dhabi.
35:17Une Française a été disqualifiée pour une attitude anti-sportive.
35:22Pour morsure, Isabelle, et ce n'est pas une blague, on parle bien de judo.
35:25Léa Fontaine a été exclue en huitième de finale chez les plus de 78 kilos.
35:29Je rigole, mais ce n'est pas très drôle.
35:30Non, ce n'est pas du tout drôle, mais c'est la première fois que j'entends ça.
35:32Et chez les hommes, en moins de 73 kilos, le podium en grand slam attendra pour Johan Benjamin Gaba.
35:38Il a terminé cinquième.
35:39Le Français Walid Kihar, lui, s'est offert la médaille d'or en moins 66 kilos contre le Russe Mourad Chopanov.
35:45Le Russe qui évolue d'ailleurs depuis ce grand prix avec son drapeau.
35:53Et s'il avait gagné, il aura entendu l'hymne russe.
35:55C'est une nouveauté et c'est le judo simplement qui l'a remis à l'ordre du jour.
35:59En rugby, la onzième journée du top 14.
36:01Dernier match de cette journée ce soir entre Pau troisième et La Rochelle dixième.
36:05Coup d'envoi à 21h05.
36:07Et puis en rugby à sept aux 7 séries de Dubaï.
36:10Les Bleus, champions olympiques et chauds au pied du podium.
36:12Battus par les Fidji 24-7 et leurs homologues fémininels terminent septième.
36:17Quatre défaites et un succès sur la Grande-Bretagne.
36:19Aujourd'hui, 46-5.
36:21Sur l'agenda de la semaine prochaine, les championnats d'Europe de natation en petit bassin à Lublin, en Pologne.
36:27Ça débute demain.
36:28Et nous sommes ravis de ce soir d'accueillir l'un des cadors de cette équipe de France.
36:32Bonsoir, Johan Aindoy-Brouard.
36:34Bonsoir, vous allez bien ?
36:35Ça va bien.
36:36Double médaillé de bronze au Mondial de Singapour l'été dernier sur 100 et 200 mètres d'eau.
36:41Quelles sont vos ambitions, Johan, sur ces championnats d'Europe en petit bassin ?
36:44Il y a deux ans, sur les derniers championnats d'Europe, j'ai été vice-champion d'Europe sur le 100 mètres d'eau.
36:47Et donc, j'aimerais essayer de faire aussi bien, voire mieux.
36:51Donc, essayer de faire une médaille sur le 100 mètres, sur le 200 mètres.
36:54Et il y aura aussi peut-être des relais 4 nages.
36:56Donc voilà, prendre du plaisir et m'améliorer.
36:58On accorde souvent peu de crédit au petit bassin.
37:01En quoi c'est important tout de même dans une carrière et même dans la formation ?
37:06Alors pour moi, c'est vrai que ce n'est pas ma tasse de thé, c'est-à-dire que ce n'est pas ma spécialité.
37:11Je préfère le Grand Bassin.
37:12Mais c'est important pour travailler les phases non-nagées.
37:16C'est ce qu'on appelle en natation.
37:18Donc c'est la coulée, les ondulations sous l'eau, les virages.
37:22Et donc pour le Grand Bassin, si on veut s'améliorer sur ces parties-là,
37:26le petit bassin permet de répéter toutes ces phases non-nagées.
37:30Donc pour débuter la saison, c'est plutôt sympa.
37:32Et on est un peu obligé de passer par ça.
37:35On ne va pas le cacher, l'objectif majeur de cette saison,
37:37c'est les championnats d'Europe en Grand Bassin.
37:39Cette fois, qui auront lieu à Paris, au centre aquatique.
37:42L'Olympique à Saint-Denis en août.
37:44Johan, c'est ça l'objectif majeur pour vous ?
37:45Oui, bien sûr.
37:46Là, les championnats d'Europe en petits bassins qui sont en Pologne
37:48sont une étape vers les championnats d'Europe à Paris.
37:52On prépare vraiment dans cette saison le Grand Bassin.
37:56C'est l'objectif.
37:57Essayer de briller à Paris, de faire le plus de médailles.
38:00Et de rendre heureux le public français.
38:03Johan, vous avez participé à la journée Nageurs et Citoyens.
38:06Une journée consacrée à apprendre à nager à 160 enfants.
38:10Vous êtes attaché à cela ?
38:12Oui.
38:13Moi, ma maman est entraîneur de natation.
38:16Depuis tout petit, elle m'a inculqué un peu ces valeurs-là d'apprendre à nager depuis très tôt.
38:21Même si ça s'est vite tourné vers apprendre à nager vite.
38:26C'est le but.
38:26Mais de base, ça part aussi d'une volonté d'être en sécurité dans l'eau
38:32et de savoir me déplacer ou en tout cas me sauver dans l'eau.
38:36Et c'est vrai qu'en sixième, il y a encore un enfant sur trois qui arrive qui ne sait pas nager.
38:42C'est déjà… ça exclut un peu l'enfant d'un groupe.
38:46Parce que forcément, quand on va à la piscine, ça peut être compliqué.
38:49Ou même à la plage.
38:50Et voilà, moi, habitant à Annecy, où il y a un lac, il y a encore beaucoup trop de noyades chaque été.
38:55Et c'est désolant de voir qu'il y a des jeunes qui se retrouvent noyés.
38:58Alors que ça ne prend pas tant de temps.
39:00Et ça peut même laisser naître des vocations, en fait,
39:05ou une passion pour ce sport d'apprendre à nager.
39:08Et la Fédération Française de Natation a sorti au début du mois un livre,
39:12Natation Française, ce rêve d'or.
39:14C'était aux éditions Le Cherche Midi.
39:16Ça retrace la dernière décennie de la natation française,
39:19de la fin de la génération dorée,
39:21à l'arrivée du roi Léon Marchand,
39:23à l'instar du quadruple champion olympique ou encore de Florent Manodoux.
39:26Vous-même, Johan, vous témoignez dans ce livre.
39:28Oui, je suis assez content parce que j'avais le dernier livre,
39:32c'était L'Odyssée de la Natation.
39:34Qui a remonté.
39:34Oui, c'est ça, mais ça fait un peu bizarre d'être dans le prochain livre
39:39parce qu'à l'époque, quand je lisais ce livre-là,
39:42je n'imaginais pas témoigner dans un nouveau livre.
39:46Donc non, non, c'est une vraie fierté.
39:48Qu'est-ce que vous y racontez dedans, vous ?
39:49Alors moi, je parle du coup de mes performances,
39:52on va dire un peu les moments pour lesquels on se souviendra de moi.
39:56Donc, il y a eu les championnats d'Europe à Rome,
39:58là où j'ai été champion d'Europe.
39:59Et oui, il m'est arrivé une mésaventure en demi-finale
40:02où j'ai dû relager tout seul devant 8000 personnes.
40:05Et derrière, on a aussi parlé de Singapour,
40:08là où j'ai eu deux médailles en individuel,
40:10une médaille en relais.
40:12C'est plutôt cool d'avoir ces pages-là dans ce livre.
40:15Justement, les mondiaux de Singapour l'été dernier,
40:18ces deux médailles en individuel et en relais,
40:20qu'est-ce que cela a changé ?
40:21Cela a changé pas mal de choses.
40:24Notamment, mes ambitions à court terme,
40:27plutôt je dirais, sur les prochains championnats d'Europe,
40:30championnats du monde et même les Jeux Olympiques à Los Angeles.
40:34Sur le 100 mètres d'eau, j'ai nagé 51-98.
40:37Pour être champion olympique, il fallait nager 52-0-0.
40:41Au 200 mètres d'eau, c'est pareil.
40:43J'ai fait un temps qui m'aurait permis d'être vice-champion olympique.
40:45Après, on sait très bien qu'en fonction des Olympiades,
40:48le niveau augmente à chaque fois, mais d'ici trois ans,
40:51je pense encore pouvoir gratter quelques dixièmes.
40:55L'objectif maintenant, ça va être d'être le meilleur au monde,
40:59ce qui n'était pas avant mon objectif.
41:01Je voulais être médaille mondiale, faire partie d'un top 3.
41:03Maintenant, ce que je recherche, c'est de monter sur la plus haute marge du podium.
41:08C'est encore un autre objectif.
41:10Je me rapproche aussi tout doucement du record du monde du 100 mètres d'eau.
41:14Je suis à moins de trois dixièmes.
41:16Donc, c'est aussi autre chose de s'entraîner pour un record du monde.
41:21Justement, quand on fait partie de cette équipe de France masculine aujourd'hui,
41:24où il y a Léon Marchand, Maxime Grousset,
41:27lui aussi double champion du monde à Singapour,
41:31ça tire vers le haut ?
41:32On se dit que rien n'est impossible ?
41:33Oui, bien sûr.
41:34On se dit que rien n'est impossible parce que c'est des gens comme nous.
41:37Maxime, je le côtoie au quotidien.
41:39Je vois ce qu'il fait.
41:40Bien sûr, il a des qualités, mais ce n'est pas un extraterrestre.
41:43Je veux dire, c'est un mec comme tout le monde.
41:46C'est quelqu'un qui se donne les moyens au quotidien d'y arriver et ça marche.
41:49Donc, non, on se rend compte que c'est possible.
41:52Et puis, en plus, on a envie de faire comme eux.
41:54Donc, voilà, ça monte le niveau, on va dire, un peu commun dans cette équipe masculine.
42:02Donc, on a envie de faire pareil.
42:03Merci beaucoup, Johanna Hindeugroir.
42:05Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour cette semaine en Pologne ?
42:07De la réussite et du plaisir.
42:08A bientôt sur les Ondertel.
42:11Je rappelle le livre de la natation française, ce rêve d'or.
42:13C'est aux éditions Le Cherche Midi.
42:15Et ça fait un beau cadeau de Noël à mettre sous le sapin dans quelques semaines.
42:18Merci à tous de nous avoir suivis.
42:21Merci à Boris et Ilkay pour la réalisation.
42:23Merci Léa.
42:23Rendez-vous la semaine prochaine.
42:24On recevra notamment la championne de snowboard de Chloé Trespeuch.
42:28Mais aussi les Trublions de la Fédée de la Lousse.
42:30Ce qui anime avec beaucoup d'humour les résultats des athlètes tricolores sur les réseaux sociaux.
42:34Dans un instant, place au football avec vous, Eric Silvestro.
42:37Lyon-Ontre pour terminer la 14e juin de Ligue 1.
42:39Lens est leader du championnat.
42:40Qui l'aurait parié ? C'est génial.
42:41Et puis, on va parler Coupe de France.
42:42Vous l'avez évoqué tout à l'heure.
42:43C'est 44 buts.
42:44On aura les héros du soir en direct à 20h30.
42:46Génial.
42:47A tout de suite.
42:48Vous écoutez RTL, il est 20h.
42:49Et puis, on va parler de la Fédée de la Fédée de la Fédée de la Fédée de la Fédée de la Fédée.
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