Pascal Praud reçoit Pierre-Jean Chalençon à l'occasion de la sortie de son tube «Rendez les bijoux»

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00:00Europe 1, il est 17h49, pourquoi la porte du studio est ouverte monsieur Olivier Guénèque ?

00:06Je ne sais jamais qu'il peut rentrer.

00:07Vraiment, qu'est-ce qui se passe ?

00:09Ah, au Daiches !

00:11Monsieur, c'était un festival !

00:15Monsieur, mon cher Pascal, comment allez-vous ?

00:18C'est comme la France, on fait le fort !

00:19Serrez la main dans le netteur, ça ne doit pas d'arriver tous les jours !

00:22Bonjour, mon cher, tout va bien ? Je connais.

00:24Bonjour, bonjour monsieur.

00:26Salut mes chéris, j'adore.

00:28Je rappelle quand même qu'on entre dans des jours magnifiques pour vous,

00:34puisque le 2 décembre, c'est évidemment les anniversaires de l'Empereur.

00:38C'est pour ça que je serai au Vietnam.

00:40Je ne saisis pas le rapport, mais vous allez me le dire.

00:44Voilà, tout à fait.

00:45Pourquoi cela ? Pourquoi vous serez au Vietnam ?

00:47Vous serez au Vietnam le 2 décembre, vous partez là immédiatement ?

00:49Oui, parce que je pars pendant quelques heures,

00:51je serai invité par des restaurateurs napoléoniens qui veulent organiser un grand dîner.

00:56Oui, au Vietnam, à Saigon, enfin au Chi Minh Ville.

00:58C'est inattendu.

00:59C'est inattendu, mais comme tout ce que je fais.

01:01Effectivement, je ne m'attendais pas à cette réponse.

01:04Vous êtes passionné pour Napoléon depuis votre jeune âge,

01:07vous avez raconté avoir acheté la première place de collection lorsque vous étiez adolescent,

01:11mais là vous avez manifestement inventé, créé une chanson ces dernières heures

01:16sur les bijoux de la couronne, si j'ai bien compris.

01:18Et oui, parce que ça m'avait beaucoup peiné, ce cambriolage au Louvre.

01:22Mais vous en aviez fait beaucoup quand même.

01:24Oh, c'est pas moi qui en ait fait beaucoup.

01:25J'avais vu la vidéo, on avait l'impression que c'était les larmes.

01:28Oui, parce que j'étais avec le président de la République,

01:30et ça m'avait touché.

01:32Comment ça vous étiez avec le président de la République ?

01:34J'étais à Bangkok, et à ce moment-là j'envoie un message à Macron,

01:37il me répond, je parle, enfin bon, et ça m'a touché,

01:39et j'ai fait une vidéo de 20 secondes.

01:42Mais qu'est-ce que vous faisiez à Bangkok ?

01:43Napoléon ?

01:45J'étais toujours avec Napoléon, parce que j'ai toujours des projets là-bas.

01:48Je suis très âgé en Asie.

01:49Je ne savais pas, je fais les colonies.

01:51Voilà, c'est ça, absolument, n'est-ce pas ?

01:53Et tu vois, je suis parti là-bas, et Macron m'envoie un message,

01:59et puis voilà, ça a fait un buzz.

02:00Alors, il faut que vous chantiez, me dit Fabrice Lapierre.

02:03Je ne vous entends pas, Fabrice.

02:04Parce qu'il nous reste quoi, deux minutes, trois minutes ?

02:06Il nous reste trois minutes, oui.

02:07Bon, alors il nous reste trois minutes, mais alors...

02:09Ça va être un tube.

02:10Bon, ça va être un tube.

02:10Alors, c'est donc une chanson sur les bijoux de la couronne.

02:15C'est les bijoux de la couronne, et s'il y a un peu d'argent à gagner,

02:17je reverserais la totalité des fonds au musée du Louvre

02:20pour protéger les vitres et les vitrines du musée du Louvre.

02:23Je suis d'accord avec vous, mais j'ai l'impression qu'en plus,

02:24vous êtes en difficulté financière.

02:26Non, tout va très bien, il ne faut pas écouter la presse de gauche.

02:28Ah bon, d'accord.

02:29La presse de droite, oui, mais...

02:30Je croyais que vous aviez été...

02:32Ah, comme dans la vie, vous savez, quand on fait, comme disait Bernard Tapie,

02:34quand on ne fait pas, quand on commande, c'est facile,

02:36mais quand on fait, c'est plus compliqué.

02:37Donc j'ai fait, voilà.

02:38Bon, est-ce que vous allez donc chanter ?

02:40Ah oui, j'aimerais bien.

02:41À l'instant.

02:41Eh bien, on y va alors, écoute au foot.

02:43On peut peut-être vous écouter chanter.

03:01Eh oui, ça serait mieux, oui, oui, je crois qu'il serait mieux,

03:03oui, on peut la mettre plus forte.

03:04Il y a un décalage.

03:04Oui, il y a un décalage, c'est pas facile.

03:06Bah oui, c'est ça.

03:07Écoutons, écoutons.

03:08Pour la France, pour le trône.

03:11Bah oui.

03:12Et pour mes rêves, quand des trônes.

03:16Rendez les bijoux.

03:19Faut rien en enfer.

03:23C'est pas le simple bijou.

03:25Harry.

03:26C'est des morceaux de lumière.

03:28Bon, ça, vous l'avez changé, alors on va pas tout écouter la chanson,

03:40mais vous avez créé ça ces dernières heures,

03:42et pourquoi on vous a invité ?

03:44Parce que ça fait le buzz, en fait, sur les réseaux sociaux,

03:48et ça a été vu par combien de personnes ?

03:50Des millions ?

03:51Non, pas des millions d'ailleurs.

03:51C'est de plusieurs centaines de milliers,

03:53et on arrive à plusieurs millions ce soir.

03:55Mais vous savez, il n'y a plus d'émissions de variété en France.

03:57D'ailleurs, mon rêve, ce serait de refaire une...

03:59Quand la France aura changé de camp,

04:01refaire une grande émission de variété sur France Télévisions.

04:05Et voilà, ça serait bien, parce que je chante, j'en suis à ma vie.

04:07Vous savez, j'ai quand même le filleul de Charles Trenet,

04:09j'étais l'intime de Charles Aznavour, de Charles Dumont,

04:11je ne suis pas né de la dernière pluie.

04:12Donc il n'y a pas que Napoléon dans ma vie.

04:14Et donc j'aime la chanson,

04:15et cette chanson est magnifique,

04:17et j'en chante, j'en prépare deux sur une de Noël,

04:19une pour les anniversaires aussi.

04:20Bon, aujourd'hui, vous êtes venu là habillé,

04:23vous avez un... je ne sais pas si on peut dire un costume napoléonien.

04:25Chez Napoléonien, c'est Dolce, oui, c'est un truc de chez Napoléon.

04:27Mais aujourd'hui, où vous en êtes de cette collection qui était la vôtre ?

04:30Est-ce que vous vivez toujours dans le palais vivienne ?

04:32Non, j'ai déménagé du palais, ça fait deux ans,

04:34je suis à côté, et je prépare...

04:36D'ailleurs, je voudrais partir de France,

04:37c'est pour ça que je vais souvent en Asie,

04:38parce que j'en ai marre de la France.

04:40Mais le palais, il a été racheté ?

04:42Non, non, le palais, c'est une...

04:44Il y a une vente, mais la vente est en train d'être annulée,

04:47on a fait des actions en justice,

04:48on a cette action, mes avocats sont dessus,

04:50j'ai été victime d'une escroquerie, voilà, d'une vente.

04:52Bon, et les bijoux que vous portez, qui sont super,

04:54ça, ce sont des bijoux de Napoléon.

04:56Oui, alors, oui, ça, c'est la bague de la reine hortense.

04:59Tu te rappelles, je t'avais amené la bague du sac,

05:01elle est dans un coffre,

05:02mais là, c'est la bague de la reine hortense.

05:03Mais c'est vous qui avez récupéré les bijoux ?

05:04Mais bien sûr, les bijoux de famille.

05:06Mais ça, ça a une certaine valeur, j'imagine.

05:08Ah bah oui, ça vaut beaucoup d'argent.

05:10Ça, ça vient du prince de Banaco,

05:13c'est la miniature de Murat par Isabelle.

05:15C'est fantastique aussi.

05:17J'ai l'émeraude de Jean Marais,

05:18mais ça, c'est pas Napoléon.

05:19Non, mais j'ai plein de trucs.

05:20Vous avez quoi de Jean Marais, vous dites ?

05:21J'ai son émeraude.

05:22Ah, elle est super, je peux la voir, là,

05:23parce que je trouve ça sublime, ça.

05:25Non, mais je vais la...

05:27Non, mais là, je vais montrer ça.

05:31Ça, c'est Jean Marais.

05:31Ça, c'est l'émeraude de Jean Marais

05:35dans si Versailles m'était connu.

05:36Voilà, c'est...

05:37Dans Versailles...

05:38C'est si Versailles...

05:39Vous êtes un jeune ami.

05:41Vous êtes merveilleux.

05:42Bonjour, bonjour.

05:43Non, mais c'est formidable.

05:44Ça, on y est déjà.

05:45Et ça, c'est dans le monde de Marie-Louise.

05:46Les bijoux de la couronne,

05:47on a volé à une parure de Marie-Louise.

05:49Ça, c'est ça, Marie-Louise d'Autriche.

05:50C'est la seconde épouse de Napoléon.

05:52Mais j'ai plein de trucs.

05:53Moi, je suis une sorte de bazar d'hôtel de ville.

05:55Bien sûr, oui, oui.

05:55D'ailleurs, j'étais très proche

05:57d'Hermine de Carmont-Omer

05:58et je vous dresse.

05:59Si je peux dire ça le moment,

06:01Hermine, je t'aime

06:02et je te dédie cette chanson

06:03parce que je sais que tu aurais été avec moi dans le clip

06:05et tu le manques.

06:06Ça, je peux la garder ou pas ?

06:07Vous me la donnez ?

06:08C'est à l'émeraude de Jean-Marais ou pas ?

06:10Tu veux la garder ?

06:11Ah ben, je la trouve belle.

06:12Mais en tout cas, ça me fait plaisir.

06:14Allez, Thierry Kamath dans une seconde.

06:15Merci, c'était un plaisir.

06:17Merci, merci infiniment.

06:18Merci, merci.

06:19Bon week-end.

06:20Bon week-end.

06:20Merci à vous tous.

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