Présent sur le plateau de CNEWS, le président du Cercle de réflexion Étienne Marcel Bernard Cohen-Hadad a estimé que «les chaînes qui sont financées par l'argent public doivent avoir une certaine réserve».
00:00Moi je trouve que ce débat est assez quand même étonnant, parce qu'on a tendance à sous-estimer le principal interlocuteur qui est le téléspectateur.
00:09Mais oui, le téléspectateur, si ça lui plaît pas...
00:12Parce qu'ils les prennent pour des imbéciles, les spectateurs, et qu'il faut les guider comme des enfants, il faut les prendre par la main.
00:16Tous ces débats-là, tous ces chiffres-là sont des pétards mouillés.
00:18Ce n'est pas un feu d'artifice, Julien, ce sont des pétards mouillés.
00:21Parce que le téléspectateur, s'il n'est pas content, il zappe, et les résultats d'audience de la chaîne CNews, la pluralité,
00:27et le plateau que l'on a là en est un exemple, qui peut dire d'où nous sommes les uns et les autres,
00:34fait partie de cette liberté de la presse qui est aujourd'hui attendue dans le traitement de l'information par le consommateur et donc le téléspectateur.
00:42Et ce que le téléspectateur et le citoyen veulent éviter, c'est justement une télé, une presse qui aille uniquement monocolore,
00:52ce qu'on appelle dans la pensée unique et ce type de débat-là, aujourd'hui,
00:56quelle que soit la classe sociale, quel que soit le parcours, je veux dire, universitaire ou professionnel,
01:03ou tout simplement les actants des uns et des autres, il est différent.
01:06Et les seuls résultats qui comptent, c'est l'audience, l'indépendance aussi financière, ou non, comment dirais-je, des chaînes.
01:14C'est un phénomène qui n'est pas français, c'est un phénomène qui est européen.
01:16Qui est européen, avec une réserve quand même, et c'est là où on doit être vigilant,
01:19c'est que l'audiovisuel ou les chaînes qui sont financées par l'État et donc par l'argent public doivent avoir une certaine réserve.
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