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Liberté de la presse : Macron veut-il créer une «police de la pensée» avec la complicité de Reporters Sans Frontières ?
Europe 1
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il y a 4 heures
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News
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00:00
13h-14h, Europe 1 Info.
00:03
La suite à 13h32 sur Europe 1.
00:05
Vous écoutez Clélie Mathias, avec vous aujourd'hui Clélie, Gilles-William-Golnadel et Raphaël Stainville.
00:09
On va revenir sur le complément d'enquête de France 2 dans un instant.
00:12
Juste avant, mercredi à Arras, le président Emmanuel Macron s'est dit favorable à la création d'un label professionnel
00:19
pour distinguer les médias des plateformes à vocation commerciale,
00:22
lutter contre la désinformation, se prémunir des ingérences numériques.
00:26
Et il l'a redit, aujourd'hui, vous le savez, il était dans les Vosges.
00:30
Il y a un sujet très délicat, qui est celui d'un label.
00:33
Les gens qui travaillent dans un titre de presse, ils ont une déontologie et ils doivent vérifier cette information.
00:39
C'est ce qui fait que cette information, elle sera fiable.
00:41
Je crois que ça a beaucoup de valeur, que les rédactions elles-mêmes, en quelque sorte, renforcent ce muscle.
00:48
Et ce que vous avez fait, puisque vous l'avez dit tout à l'heure, avec justement la labellisation que vous avez adoptée
00:53
par la méthodologie que Reporters sans frontières avait mis en place, c'est aussi un point important de qualité.
00:58
Parce que si on laisse l'espace informationnel de manière totalement indifférenciée, le lecteur est un peu perdu.
01:04
Là, vous garantissez que vos journalistes ont une déontologie, une méthodologie de travail et donc vont vérifier.
01:10
Ce n'est pas l'État qui doit vérifier.
01:11
Écoutez à présent ce qu'on pense.
01:13
François-Olivier Gisbert, journaliste, écrivain qui a été l'invité ce matin de la grande interview au Europe 1 CNews.
01:20
Et il dénonce, je cite, les clowns de RSF, puisque l'idée vient de RSF, qui vont décider quels sont les bons sites.
01:25
Écoutez, François-Olivier Gisbert.
01:27
Le pompon, c'est quand Emmanuel Macron propose de labelliser les réseaux sociaux.
01:31
C'est-à-dire, il y aura les...
01:32
D'ailleurs, avec RSF, encore, les clowns d'RSF, les pieds nickelés d'RSF, qui vont décider quels sont les bons réseaux sociaux, les bons sites.
01:41
Alors, on va mettre un label dessus, ça c'est bien, ça c'est pas bien, etc.
01:44
Mais enfin là, on rentre vraiment dans le monde d'Orwell, c'est 1984, c'est complètement dingue.
01:48
Tout ça est grotesque.
01:50
Soit il y a du pluralisme, soit il n'y a pas de pluralisme.
01:54
Mais c'est vrai qu'il y a cette tentation, mais c'est pas le premier président, mais à vouloir mettre la main sur la presse, sur l'audiovisuel.
02:00
Et il a eu cet instrument longtemps, l'ARCOM, qui est peut-être en train de prendre sa liberté et de devenir une vraie institution.
02:06
C'est-à-dire, plus du tout le bras armé de l'Élysée, comme ça a été le cas jusqu'à présent.
02:11
J. William Golnadel.
02:13
Je suis totalement d'accord avec Fogg.
02:16
Je pense que M. Macron n'est pas content de la presse.
02:19
Il ne doit pas être content de la presse, de la manière dont maintenant la presse le regarde.
02:23
Donc il voudrait peut-être changer la presse, et puis faire trier entre les bons et les mauvais élèves.
02:28
J'ai pas d'autres explications psychologiques, puisque moi je regarde toujours langue psychologique,
02:32
quand j'écoute M. Macron, sur le fond, évidemment, les clowns de Reporters sans frontières.
02:38
Mais c'est des méchants clowns, quand même.
02:40
M. Pierre Aski, le président de Reporters sans frontières, comme je l'ai montré,
02:46
c'est quelqu'un qui, en mars 2018, confessait sur France Culture qu'il avait été payé par Soros
02:58
pour surveiller le net, pour tenter d'éviter une catastrophe Trump en Europe.
03:06
Rappelez-nous qui est Georges Soros, pour ceux qui nous écoutent.
03:09
Georges Soros, c'est le patron internationaliste, le milliardaire internationaliste,
03:16
patron de Open Society, qui met tout son argent dans le cadre d'une idéologie d'extrême-gauche.
03:23
C'est son droit le plus strict.
03:24
Mais que M. Aski, reporter également, journaliste sur France Inter,
03:33
il fait des éditos tous les matins, notamment sur M. Trump.
03:40
C'est sérieux ?
03:41
Et c'est ce monsieur, président de Reporters sans frontières,
03:44
qui va nous expliquer si ces news, c'est un bon label, un mauvais label.
03:50
Il a un adjoint, il a un adjoint, son adjoint, il a fait la guerre pendant les élections au RN,
03:57
parce que le RN veut justement privatiser, à tort ou à raison, c'est un autre problème,
04:04
veut privatiser l'audiovisuel de services publics.
04:07
Donc c'est lui aussi qui va nous mettre un label.
04:10
Non mais c'est, Fogg a totalement raison, c'est totalement orwellien.
04:15
On va, je vais vous redonner la parole,
04:17
je voulais juste entendre quand même Raphaël Stainville sur ce sujet,
04:21
et sur le président de la République, parce qu'en fait,
04:23
vous le disiez, et Fogg le dit aussi, François-Olivier Gisbert aussi,
04:26
il y a eu toujours cette tentation de la part de certains présidents,
04:29
en tout cas de contrôler les médias,
04:32
et Emmanuel Macron lui-même, en 2019,
04:34
il parlait déjà de cette initiative, de cette labellisation,
04:37
à tel point qu'Étienne Jernel dans Le Point avait titré
04:39
« Macron ou la tentation de la Pravda ».
04:42
Oui, je me souviens très bien de cette époque.
04:45
Donc en fait, ce qui est sidérant, c'est qu'Emmanuel Macron,
04:48
on ne peut pas dire que les médias ne l'aient pas chouchouté,
04:50
ne l'aient pas contribué à son élection.
04:53
Souvenez-vous de cette avalanche de couvertures,
04:55
chantant les louanges du Mozart de la finance,
04:59
de celui qui devait changer la politique.
05:02
Presque sitôt son arrivée à l'Élysée,
05:05
il a eu un rapport très conflictuel avec la presse.
05:08
Je me souviens de ses premiers vieux à la presse,
05:09
déjà, on sentait ce désir de marquer ses distances
05:13
et de ne pas se sentir obligé par ceux qui avaient participé à son élection.
05:18
Oui, il y a une tentation qui est très vieille,
05:22
très ancienne chez Emmanuel Macron,
05:23
de vouloir contrôler l'information,
05:26
de pouvoir être à l'origine de cette fabrique de l'opinion.
05:29
Et ce qui est fou, c'est que ce qu'il n'est pas parvenu à faire,
05:33
ou ce qu'il ne veut pas assumer,
05:34
il le délègue aujourd'hui à Reporters sans frontières,
05:37
qui était cette ONG qui a pensé, imaginé cette labellisation des médias.
05:46
Ce qui est troublant, c'est qu'on voit que ce label,
05:51
ils l'ont attribué, parce que ça existe déjà,
05:54
ils l'ont attribué, notamment à France Télévisions.
05:58
Donc ça souligne la rigueur, la déontologie
06:01
de ces organes labellisés par RSF,
06:06
mais c'est aussi une manière finalement de dire
06:08
ce qui est médiatiquement correct et de ce qui ne l'est pas.
06:12
De ceux qui finalement font un bon journalisme
06:14
parce qu'ils servent des opinions qui plaisent à RSF,
06:19
et comme le soulignait Gilles William,
06:21
effectivement, il y a une idéologie qui est soutenue,
06:23
financée par un certain nombre de philanthropes,
06:26
dont Georges Soros,
06:28
qui est dans un combat qu'on peut comprendre,
06:30
mais en tout cas qui est un combat idéologique.
06:34
Il incarne le combat pour le progressisme,
06:39
l'idéologie woke, la cancel culture,
06:41
tout ça c'est dit et assumé par Georges Soros.
06:44
Mais surtout en France, en tout cas,
06:45
il y a déjà des organismes qui s'occupent de savoir
06:48
si tel site est une agence de presse
06:51
ou n'est pas une agence de presse.
06:52
Il y a différentes choses, vous l'avez cité,
06:54
il y a l'ARCOM pour l'audiovisuel,
06:55
et il y a la commission paritaire des publications et agences de presse
06:58
qui s'occupe donc justement des sites et de la presse
07:03
et qui délivre, ou non d'ailleurs, des agréments,
07:07
parce que certains se sont fait retirer leurs agréments.
07:09
Donc ça, ça existe déjà.
07:10
Et puis à titre individuel,
07:11
il y a aussi la commission de la carte pour les journalistes.
07:14
J. William Golnadel.
07:16
Absolument, c'est d'ailleurs cette commission
07:17
qui, à tort ou à raison,
07:19
il y aurait beaucoup à dire,
07:21
a retiré François.
07:22
Oui, la commission paritaire des publications et agences de presse.
07:27
Mais il y a quelque chose qui est intéressant,
07:29
c'est qu'on voit que lorsque cette commission
07:31
ou l'ARCOM pour l'audiovisuel
07:33
ne remplissent pas,
07:35
en tout cas ne suffisent pas
07:37
à satisfaire finalement les désirata d'Emmanuel Macron,
07:42
il y a toujours un moyen finalement de contraindre des médias.
07:46
On l'a vu dans le cas,
07:48
je pense qu'on l'a trop passé sous silence,
07:50
mais la manière dont la chaîne Russia Today RT a été fermée,
07:55
malgré finalement l'ARCOM n'y est pour rien.
07:59
Elle a bien tenté à deux, trois reprises
08:01
de mettre son nez dans les affaires de RT,
08:03
mais c'est bien l'Union Européenne
08:04
qui s'est fait le bras armé
08:06
de la volonté d'Emmanuel Macron
08:07
de fermer cette chaîne.
08:08
Et donc,
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