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  • il y a 2 jours

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Sport
Transcription
00:00Mais comment ce Grand Prix du Qatar a-t-il mis autant de pilotes en PLS ?
00:02Ce week-end-là, les pilotes n'ont pas seulement affronté leurs rivaux,
00:05ils ont affronté le circuit lui-même.
00:06L'oseille de nuit, sous une chaleur écrasante et une humidité étouffante.
00:10Et le vrai problème, c'était la piste.
00:11Le circuit venait tout juste d'être fait.
00:13Nouvelle surface, et surtout, de nouveaux vibreurs.
00:15Des bordures triangulaires, hautes et raides, en forme de petites pyramides.
00:18Le genre de trucs censés être empêcher de jouer avec les limites de piste.
00:21Le problème, c'est qu'à haute vitesse, ça vibrait tellement fort que ça détruisait l'intérieur des pneus.
00:24Pendant les essais, Pirelli découvre des déchirures internes invisibles à l'œil nu.
00:27Et là, la FIA doit prendre des décisions.
00:29Pour éviter une explosion en pleine course, elle impose une règle jamais vue.
00:3218 tours maximum par train de pneu.
00:34Résultat, plus de stratégie, pas d'économie, juste un sprint total.
00:36Trois arrêts obligatoires, 57 tours à fond, sans répit.
00:39Et dans ces conditions infernales, c'est pas les pneus qui ont craqué, c'est les pilotes.
00:42Ocon a vomis dans son casque, Russell et Piasserie ont frôlé le malaise.
00:45Logan Sargent a dû abandonner, vidé, incapable de sortir de sa voiture.
00:49On a vraiment touché la limite.
00:51Sportivement, Verstappen a remporté la course.
00:52Mais le vainqueur ce jour-là, c'était personne.
00:54Parce que tout le monde a fini KO.
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