- il y a 1 jour
Le Graoully Mag' c’est l’émission dédiée au FC Metz à retrouver tous les lundis et jeudis sur Moselle TV, édition du 27 novembre 2025. Pour cette nouvelle émission, Emeric Guillaume était entouré de Bernard Zénier, Stéphane Borbiconi et Rémi Alezine (l'Ami Hebdo).
Au sommaire :
Les dernières informations avant FC Metz - Stade Rennais
Sané, Traoré, Stambouli, plus vraiment des titulaires ?
Dédicaces, Coupe de France, football : l’actualité de la semaine
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Catégorie
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SportTranscription
00:00Musique
00:01Alors que le rendez-vous face au stade René est fixé ce vendredi,
00:26la dernière conférence de presse nous permet de prendre la température avant cette affiche de la 14e journée de Ligue 1.
00:33Dans un 11 de départ désormais constant, certains noms persistent sur le banc de touche.
00:38Pour combien de temps ? C'est le focus du jour avec nos chroniqueurs.
00:43Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans votre nouveau Graoli Mag.
00:47Et je sais ce que vous allez me dire, tiens mais on les a déjà vus il n'y a pas si longtemps que ça les zigotos qui sont avec nous aujourd'hui.
00:51Eh bien oui, c'est vrai, j'ai mal géré tout ça et voilà, on se retrouve avec les mêmes que lundi, voilà.
00:57Ils voulaient voir...
00:57Non, non, non, non.
00:58Attends, j'ai une bonne introduction pour toi, t'en fais pas.
01:00Ah non, moi lundi, j'étais pas là.
01:03Non, c'est vrai que t'étais pas là, mais on va déjà faire le tour de table avec ceux qui étaient là.
01:05Stéphane Borbiconi, Rémi Alézine, rebonjour.
01:08Rebonjour.
01:09Vous avez dormi là ?
01:10Presque.
01:11Presque dormi là, mais pas dormi là.
01:13Mais moi j'ai une question, comment ça se fait qu'ils sont là de nouveau alors ?
01:15Bah parce que j'ai fait n'importe quoi, voilà, je le dis.
01:17Annonçons plus, j'ai fait n'importe quoi, voilà, je vous le dis, c'est bon.
01:21Alors est-ce que tu sais que si le championnat s'arrêtait aujourd'hui ?
01:23Ah bah non, on serait peut-être plus sur ce canapé, on n'aurait plus les moyens.
01:28D'accord.
01:29Et il y avait Gérald avec nous lundi, c'est comme dans Pokémon, on lui a donné une pierre-foute et il a évolué en Bernard Zénier.
01:34Ouais, mais on change politique.
01:35Bernard Zénier était avec nous, ça faisait un petit moment Bernard.
01:37Bah c'est, je sais pas, c'est de ta faute.
01:39Ah bah il y a de ma faute.
01:40C'est toi qui fais les programmes.
01:41Bah il y a de moi qui fais tout ça.
01:42On fait un coucou à Franck Signorino quand même.
01:44Oui, on fait un coucou à Franck Signorino, à tous nos autres copains et même aux supporters qui soient avec nous sur Twitch.
01:48Parce que oui, on est sur Twitch en direct, enfin.
01:51Ah bah ça y est, ils sont plus, ça y est, ils sont venus tout gentils.
01:53J'en peux plus.
01:54Bonjour.
01:54Ils seraient déjà beaucoup trop.
01:55Bonjour aux spectateurs de Twitch.
01:56Bonjour alors à tous les...
01:57Oui, c'est vrai que c'est vrai que...
01:58Bonjour aux spectateurs du direct.
01:59C'est vrai que pour vous gérer, il faut avoir le baffin.
02:01Mais avant d'avoir le baffin, on va quand même reparler un petit peu de Ligue 1 parce que c'est un peu pour ça qu'on est là.
02:05C'est l'heure de la première partie.
02:06C'est le journal de la Ligue 1.
02:12Il est vrai que ce week-end, il y a un match pour le FC Metz face au Stade René.
02:16Avant de nous concentrer un petit peu sur le programme de cette journée, sur les dernières informations,
02:21on va revenir sur un constat après le match de lundi parce qu'on n'a pas entendu tout le monde.
02:24Alors on a entendu Rémi, on a entendu Stéphane, mais on ne t'a pas entendu toi Bernard sur le match de lundi.
02:29C'est vrai que les retours de Trèves du côté du FC Metz, c'est toujours un peu particulier parce que c'est souvent un coup d'arrêt.
02:34On va le voir, il y a eu le match face à Angers, la défaite face à Toulouse et maintenant face à Brest.
02:41On se pose à chaque fois la question de savoir si la trêve internationale va couper un peu la dynamique du club.
02:46Là, il faut se constater qu'elle a coupé dans le mauvais sens.
02:49Ça, c'est le problème du FC Metz cette saison.
02:53C'est qu'effectivement, quand il y a une coupure comme ça, quand ils rejouent après, ils ne sont plus sur leur lancé.
02:59C'est dommage.
03:01Pour eux, cette année, il vaudrait mieux qu'il n'y ait pas de trêve internationale, qu'il n'y en ait pas.
03:06Il n'y en a une tous les mois quasiment.
03:08Il n'y a pas de Cannes aussi, ce serait bien.
03:10C'est vrai que ça, ça fait 15 ans qu'il n'y ait pas de Cannes.
03:13Quand tu gagnes et qu'il n'enchaîne des victoires, c'est sûr que ça marque un coup d'arrêt quand tu gagnes.
03:16Tout à fait.
03:16Quand tu perds, tu as toujours envie de rejouer vite derrière pour oublier le match précédent.
03:20Quand tu perds, c'est l'effet inverse.
03:21C'est ce qui s'était passé avec Brest, qui n'allait pas bien, qui finalement a repris des couleurs et a gagné contre la France.
03:28C'est vrai que c'est dommage pour eux parce qu'ils s'étaient bien remis dans le classement déjà.
03:36Trois victoires d'affilée, c'était quasiment inespéré, mais c'était très bien tombé.
03:41C'est un petit coup d'arrêt.
03:42Très rapidement, une réaction sur la fin de match face à Brest ?
03:44Tu as aimé ?
03:45Tu ne peux pas aimer ça parce que tu perds le match.
03:49Après, je ne sais pas ce que vous avez dit la semaine, juste après le match.
03:55Ils ont tous adoré.
03:56Non, non, non, ce n'est pas ça.
03:58Mais c'est des erreurs.
04:00C'est des erreurs.
04:02Entre guillemets de jeunesse.
04:04Par contre, en Ligue 1, tu n'as pas le temps d'apprendre.
04:07C'est ça qui est compliqué.
04:08Parce que quand j'entends, et j'ai entendu le coach qui a dit ça.
04:11Ah ouais, mais bon, c'est des jeunes, il faut qu'ils apprennent.
04:15Mais le problème, c'est qu'il faut apprendre très, très, très, très vite.
04:18Il a dit qu'un joueur de Ligue 1 ne peut pas se permettre de garder des fautes comme ça.
04:21Mais Ligue 1, Ligue 2, Nationale 3, je veux dire, on sait tous que dans la surface,
04:26sa course, il ne va pas vers le but, il n'est pas dangereux.
04:29Tu maîtrises, c'est un manque aussi de lucidité.
04:31De lucidité, c'est clair.
04:32Je pense, de fatigue, un peu tout qui est meilleur.
04:33Donc bon, c'est dommage parce qu'ils étaient revenus à 2-2.
04:38Malheureusement, c'est comme ça.
04:39Donc il va falloir remettre un bon coup de collier pour le prochain match ici à Metz.
04:43Justement, on va en parler de ce prochain match.
04:45Avec le programme de ce week-end, il y a une rencontre dès vendredi soir.
04:48Et c'est le FC Metz qui ouvre le bal de cette 14e journée avec Metz-Rennes.
04:52S'en suivront Monaco, Paris-Egé, Paris-FC Auxerre et Marseille-Toulouse ce samedi.
04:57Puis Strasbourg-Brest, Angélance, Le Havre-Lille, Lorient-Nice et Lyon-Nantes.
05:01Rémi, c'est la première fois de la saison que le FC Metz va ouvrir le bal.
05:04Ça va conditionner tout ton week-end.
05:05Oui, parce que tu peux passer un très mauvais week-end ou à l'inverse, tu peux regarder sereinement les autres rencontres se jouer.
05:12Bon, je ne pense pas que pour les joueurs, ça ait une influence.
05:15Le dernier match était dimanche, ça laisse un temps de récupération.
05:17Oui, puis on n'est pas encore à la fin du championnat.
05:19Et malheureusement, Metz n'est toujours pas européen, donc on n'a pas joué mardi, mercredi ou jeudi.
05:24Il n'y a pas match ce soir ?
05:25Non, d'obtention.
05:26La conférence Ligue, non ?
05:27Bon, au moins, on aurait essayé.
05:29C'est vrai que c'est un peu le match d'après ce scénario fou face à Brest.
05:34Stéphane, il va falloir évacuer un petit peu ce qui s'est passé.
05:37Parce qu'au-delà de ces petites erreurs de jeunesse dont on parlait, il y a aussi cette frustration.
05:40Et le match s'est un petit peu emballé dans le mauvais sens du terme mentalement sur les dernières minutes.
05:45Oui, il faut vite se remettre en selle, évacuer la frustration.
05:49Retenir aussi, j'entendais les propos de Stéphane Lemignan qui étaient très critiques par rapport au contenu.
05:55Si on met de côté les grosses erreurs défensives et notamment la fin de match.
06:00Mais moi, j'ai envie de me dire qu'on restait sur trois victoires de suite.
06:05Et on était à quelques secondes d'un bon point pris à l'extérieur.
06:08Donc tout n'est pas acheté. Certes, on n'a pas fait un grand match.
06:12Mais même sans faire un grand match contre un adversaire qui était aussi très critiqué et au dos du mur à domicile.
06:22Malgré tout, on a marqué deux buts. On a marqué lors des quatre derniers matchs.
06:25Et je pense que c'est important de s'appuyer sur ce qu'on fait de bien et le positif plutôt que de s'apitoyer un petit peu sur le négatif.
06:33Il y a un gros calibre qui vient vendredi à Saint-Symphorien en la personne de Rennes.
06:40Et voilà, il faut retenir ce que le groupe a fait de bien dans la combativité, dans l'agressivité, dans l'architecture un petit peu tactique et défensive notamment.
06:50Et surtout, bien défendre, ne pas prendre deux buts parce que quand on en prend trois, c'est dur de gagner un match, quel que soit l'adversaire en Ligue 1.
06:58Donc voilà, devenir hermétique, redevenir hermétique et puis faire un match appliqué et sérieux.
07:04Et surtout, garder la confiance. Il ne faut pas que ce match de Brest remette tout en question.
07:09On était sur une bonne dynamique, on a battu des bonnes équipes.
07:13Ce n'était pas un hasard, c'était dû au travail et une prise de conscience des joueurs.
07:16Donc il faut reprendre les choses dans le bon sens.
07:19On a une équipe de Metz qui ne se noie plus. Il était loin d'être parfait, le match contre Brest.
07:23Mais on a eu des matchs avant la belle série de trois matchs qui étaient vachement préoccupants.
07:27Le match contre Toulouse, le match contre Lille, le match contre l'OM.
07:29On avait l'impression qu'on avait un SMS qui rendait les armes.
07:32Là, le match contre Brest était loin d'être maîtrisé, mais tu as quand même deux égalisations.
07:35Contre Nice aussi, tu as une égalisation.
07:37Donc c'est une équipe qui, mentalement, va beaucoup mieux.
07:39Et je ne pense pas que cette défaite, même si elle intervient dans les dernières secondes, ait bouleversé le mental des joueurs.
07:43Et je pense qu'à l'heure de recevoir Rennes, il y a une certaine confiance quand même qui émane de ce groupe-là.
07:50Et c'est tout le contraire de ce qu'on pouvait voir après la série horrible de Toulouse, de Lille et les matchs-là.
07:54C'est là où il y a un mot qui ressort de ça, ce que tu disais Stéphane, c'est la positivité.
07:57Un petit peu, on va justement écouter Stéphane Lemoyneau et Jesse Demaguet.
08:01C'est un terme qui revient plus d'une fois.
08:04Non, non, je ne pense pas.
08:05Chaque match, l'adversaire nous pose des problèmes qu'on arrive plus ou moins à régler.
08:09Des fois, ça se passe bien. Des fois, ça se passe moins bien.
08:11Et là, ces problèmes à la fois que Brest nous posait offensivement ou défensivement, on n'a pas réussi à régler ces problèmes-là.
08:18Et derrière, on se retrouve avec un niveau de jeu qui est très moyen, que ce soit défensivement ou offensivement.
08:24On avait réussi à le faire contre Nice, contre Nantes ou Lens dans l'ensemble.
08:29Dans l'ensemble, encore une fois, tout n'est pas parfait.
08:31Et là, sur ce match-là, il n'y a malheureusement quasiment aucune séquence, peut-être en milieu de deuxième mi-temps, mais trop peu de choses pour faire un match plein.
08:41Et voilà, encore une fois, on mérite à la finalité ce résultat final et cette défaite.
08:46Oui, c'est sûr. Je pense qu'il faut rester positif parce que même si le match ne s'est pas déroulé comme on le voulait,
08:52on a montré quand même sur des matchs, même quand on a perdu, qu'on était capable de proposer quelque chose.
08:59Après, sur les trois victoires, on a aussi monté le curseur défensivement.
09:03Et je pense qu'il faut garder le positif parce que la vérité, c'est que ça, ça peut nous amener très loin.
09:09Donc, essayer de rester positif entre nous et de rebondir, ce sera la meilleure des choses.
09:16Bernard, la positive attitude, c'est celle qu'il faut adopter dans ce contexte-là.
09:19On disait qu'il ne faut pas tout remettre en question.
09:21Cette défaite, elle ne ressemble pas à celle du début de saison ?
09:23C'est clair qu'elle ne ressemble pas au match qu'on a vu en début de saison, ça c'est évident.
09:28Après, de toute façon, le FCMS est contraint et forcé, je dirais, d'être à 150% toute l'année.
09:36C'est une équipe qui, ouvertement, en début de saison, joue le maintien, de toute façon, comme plusieurs équipes du championnat.
09:42Ce n'est pas les seuls, mais ils sont obligés d'être à 150% tout le temps et d'être à 150% aussi mentalement.
09:51Donc, forcément, le positif, tu gagnes trois matchs d'affilée, ce n'était pas arrivé depuis je ne sais pas combien de temps.
09:57Est-ce qu'il y a une très, très bonne chose ?
09:58Alors, après, avec la défaite là, tu redescends un peu dans le classement, ce n'est pas terrible, mais bon, tu t'étais remis.
10:04Je me tue à leur dire, mais bon.
10:05Mais bon, après, il n'y a pas d'écart entre, sur cinq équipes, il n'y a pas d'écart.
10:10Mais voilà, il faut positiver.
10:14Les trois matchs-là ont fait beaucoup de bien.
10:15Je pense que dans leur tête, ça leur a fait beaucoup de bien.
10:18Simplement, il faut qu'ils continuent.
10:19Alors, c'est facile à dire, nous, dans la tribune, quand on regarde et quand on…
10:23Mais il faut forcément que les garçons continuent dans ce… comment je dirais, moi, sur cette direction-là.
10:30Mais c'est le mental qui va faire la différence cette saison, de toute façon.
10:32Bourbi, tu sais très bien, quand on joue une équipe qui joue le maintien, tout se joue au mental, c'est clair et net.
10:39Donc, il y a des équipes qui…
10:41Il ne faut pas s'écrouler quand tu…
10:42Voilà, il y a des équipes qui vont lâcher, qui vont lâcher sur la moindre difficulté.
10:45Bon, là, ils ont perdu le match.
10:47Bon, ils étaient, à un moment donné, en espérant prendre un point, tu te retrouves avec une défaite.
10:52Mais ça ne fait rien.
10:54Et les trois matchs d'avant ont été bien.
10:56Donc, il faut positiver par rapport à ça.
10:58Voilà, et c'est comme ça que tu vas arriver à accrocher et à accrocher des points.
11:02Et puis, à accrocher les équipes ici aussi, à Saint-Symphorien.
11:05Parce que les gros, tu vas jouer quand même des cylindrés qui…
11:09J'entends ça depuis des années, qui ne jouent pas dans ta catégorie.
11:12Donc, pour pouvoir les accrocher, si mentalement, tu n'y es pas, tu ne peux pas.
11:16Et on l'a vu sur un seul but contre…
11:17Il y a plein d'erreurs individuelles.
11:19Mais le deuxième but de Brest, trois duels perdus de la tête.
11:22Sur la même action qui aboutit à un but.
11:23Ça, c'est interdit.
11:25Voilà.
11:25Tu n'as pas le droit.
11:26Pour battre des équipes de Caleb de Rennes, si tu dois faire un résultat, ça, tu ne peux pas le faire.
11:29Et c'est parce que les erreurs individuelles, bon, peut-être que tu en feras toujours.
11:33On ne va pas incriminer Alpha Touré.
11:34Peut-être qu'il la fera.
11:35Il ne la fera peut-être plus, mais c'est plus instinctif.
11:37Mais l'erreur de ne pas être au duel, trois fois de suite sur la même action,
11:40ça, tu ne pourras pas te permettre de le faire contre Rennes.
11:41Quand tu gères l'après, là, il y a eu des erreurs, on l'a dit, trois erreurs.
11:46Mais tu peux ajuster, ça, la présence au duel.
11:47Mais c'est bien, à la limite, sur des erreurs, Bourbi.
11:49Là, on parle de Rennes.
11:50Une fois que le match de Brest est terminé, ce n'est pas parce qu'on avait gagné les trois matchs avant
11:55qu'on allait avoir 70% de possession avant.
11:58Non, mais clairement, c'est pour ça que je te prends de ce but.
12:01C'est pour ça que je te prends de ce but.
12:02Facilement.
12:03Évidemment, il faut s'attendre, et Bernard l'a souligné,
12:06quand tu joues le maintien, tu es dans le dur quasiment toute la saison.
12:10Au niveau nerveux, mental, c'est très éprouvant.
12:13Il faut garder ses nerfs parce que c'est un long combat.
12:18Il faut de la résilience parce que tu es tantôt deux points devant la zone rouge
12:23et puis la semaine suivante, tu te retrouves relégable.
12:26Alors, qu'est-ce qu'on fait ?
12:27On renverse la table et on se dit qu'on est nul, ça ne va pas.
12:30Non, là, on a perdu un match.
12:31C'est une bataille.
12:33Il en reste d'autres.
12:34On a bien relevé la tête.
12:35Souvenez-vous, il y a trois semaines ou un mois,
12:38on était vraiment tous alarmistes par rapport aux résultats et ajustatistes.
12:44Et puis, ils ont su redresser la barre.
12:47Et maintenant, il y a Rennes et ça ne sert à rien de gamberger par rapport à Brest.
12:52– Mais c'est peut-être facile de corriger par rapport au but dont tu as parlé, Rémi.
12:56Quand tu dis qu'il y a trois erreurs sur les têtes et tout ça…
12:58– Il y a trois duels où tu n'es pas présent.
12:59– Il y a trois duels et puis le dernier qui marque, il fait 1m20.
13:02– Oui, en plus.
13:03– Mais justement, par rapport aux trois matchs que tu as faits avant,
13:07où tu emmagasines de la confiance, forcément,
13:09et là, tu dis, les gars, vous avez vu, sur ce but-là, vous n'y êtes pas.
13:13Et puis, tu décortiques ça et puis tu appuies où ça…
13:16Enfin, tu appuies où ça fait mal.
13:17Ça fait moins mal aujourd'hui qu'il y a quatre matchs, quand tu leur expliques ça aux gars.
13:22Et ils sont sûrement plus…
13:24– Il faut toujours chercher à corriger les erreurs.
13:26– À corriger les erreurs.
13:26– Les analyses vidéo en début de semaine, après le match perdu ou gagné, quel qu'il soit,
13:31les joueurs sont professionnels, donc il y a une analyse qui est faite
13:34et il faut corriger les erreurs.
13:36Mais ça ne doit pas remettre en question…
13:38– En cause, la confiance engrangée.
13:40et savoir que, si on gomme ses erreurs, on aurait pu faire un match nul,
13:45voire même peut-être l'emporter, parce que, rappelez-vous Sabali s'il la met au fond,
13:49je crois qu'il y a…
13:49– Tu as deux-deux à ce moment-là.
13:51– À Brest, à l'extérieur, qui était européen l'année dernière,
13:53bon, on peut se dire, c'est quand même pas mal, en jouant pas très bien.
13:58– Sans maîtriser le match, clairement, oui.
14:00– Il y a d'autres informations qui ont lieu dans cette conférence de presse,
14:04sur laquelle on va s'appuyer.
14:05Ce n'est pas souvent que la conférence de presse a lieu avant l'émission du jeudi,
14:08et notamment les absences du côté du FC Metz.
14:11Il y en a trois à noter, celle d'Abib Diallo, qui sera encore blessé pour ce match.
14:16Papsi également, Joseph Mangondo.
14:18Il y a encore un cassette à avoir, celui de remplacer Abib Diallo dans cette équipe.
14:23Il y a un nom qui peut peut-être revenir, en tout cas, c'est celui de Brian Madjo.
14:28En tout cas, il fait partie des possibilités pour Stéphane Lemignon.
14:32C'est lui-même qui nous l'a dit.
14:32– Oui, bien sûr. Maintenant, il avait cet enchaînement de sélection.
14:36Il a failli même partir à la Coupe du Monde, qui se joue actuellement au Qatar.
14:40Donc, il y avait pas mal d'incertitudes sur la période un petit peu octobre-novembre.
14:44Voilà, c'était très très vite pour lui, parce qu'au début, c'est vrai qu'il a été projeté comme ça,
14:47à jouer, alors qu'il devait être au départ dans le groupe pour apprendre et pour progresser progressivement.
14:53Et bon, là, il a été un peu, quand Abib est arrivé, il est repassé un petit peu dans un rôle de remplaçant.
14:58Et là, aujourd'hui, il fait partie d'effectifs, évidemment, pour remplacer.
15:02C'est une option de jeu.
15:04– On se posait la question, Rémi, c'est vrai qu'il avait un petit peu disparu des radars.
15:08Brian Madjo, après avoir été titulaire, donc il y a la sélection qui est entrée en jeu pas mal de fois.
15:13Il n'a pas joué le week-end, il a été double buteur avec la réserve.
15:16C'est vrai que, si on regarde sur le plan physique, la solution qui ressemble le plus à Abib Diallo,
15:21ce serait Brian Madjo.
15:23Ça pourrait en être une.
15:23Pour le moment, on a vu que Joel Asso, ça n'avait pas bien marché contre Brest pour plein de raisons différentes.
15:28Pourquoi pas redonner sa chance à Brian Madjo ?
15:30– Ce serait peut-être…
15:31Alors, il n'y a pas de bonne solution derrière Abib Diallo,
15:34et c'est l'un des problèmes de cet effectif-là.
15:36– Mais est-ce que ce n'est pas lui, parce qu'on en parlait lundi,
15:37est-ce que ce n'est pas lui le numéro 2 dans l'histoire ?
15:39– En fait, c'est celui qui ressemble le plus au profil d'Abib Diallo.
15:42Alors, il y a un énorme gap entre les deux, en termes de technique, en termes d'expérience.
15:45– Ah oui, il y en a qui a 16 ans et l'autre qui a 30 ou 100 ans.
15:47– Mais les options ne sont pas…
15:49Et je trouve que…
15:50Alors, il n'est pas confortable de rentrer dans cette situation,
15:53mais je trouve que le fait de l'avoir propulsé au mois d'août,
15:56titulaire de cette équipe qui revenait en Ligue 1,
15:58lui qui découvrait l'univers professionnel,
16:00parce qu'il n'avait même pas joué en Ligue 2…
16:02– C'était une anomalie.
16:03– C'était quand même une énorme anomalie.
16:05– Oui, il n'y a plus sympathique, c'était pas lui, c'était Idrissa Gueye qui avait deux ans plus.
16:06– Il y avait Idrissa Gueye qui était là, qui était sur le départ.
16:09– Oui, et puis même, il n'a que deux ans le plus,
16:11c'est pas lui non plus qu'il avait joué quand même en Ligue 2.
16:13– Là, le moment est un petit peu mieux choisi.
16:16Alors, certes, pour qu'un joueur s'intègre, il faut qu'il joue 10 minutes,
16:20vous allez me dire ça, je suis d'accord avec vous,
16:21mais c'est la solution, pour moi, qui est la plus évidente.
16:25Je ne dis pas qu'elle est bien, mais pour le match contre Rennes…
16:27– Celle est évidente, logiquement, pourquoi, quand tu as Habib Diallo,
16:31pourquoi ce n'est pas Brian Madjo qui rentre au lieu de…
16:35– Parce que là, ces derniers temps, il n'était pas là.
16:36– Oui, mais même avant, il a disparu.
16:39– Là, on l'a vu, la dernière entrée en jeu, c'est contre Marseille,
16:43alors, je n'ai plus le souvenir exact, c'est Habib Diallo qui rentre en place,
16:46mais ce n'est pas impossible.
16:47C'est sa dernière entrée en jeu.
16:48– Mais moi, je crois…
16:49Je pose la question, mais je ne suis pas coach, moi.
16:51Moi, j'étais le premier, même avant le match,
16:53et je pense qu'il y a beaucoup de témoins ici qui peuvent vous le dire.
16:56Asso, pour moi, n'était pas une bonne solution dès le départ,
16:58même avant ce match-là.
16:59Il n'a pas du tout le profil d'Habib Diallo,
17:00il n'a jamais prouvé à ce niveau-là.
17:02Alors, Madjo non plus, il n'a jamais prouvé à ce niveau-là,
17:04mais il a, en tout cas, des caractéristiques
17:06qui ressemblent plus à un Habib Diallo
17:07qui fonctionnait dans une équipe qui dominait un petit peu plus.
17:10– Tu ne peux pas t'appuyer sur un gamin comme ça tout le temps.
17:13En fait, il faut qu'il prenne un peu la température.
17:16– Je vais faire un comparaison qui ne va pas vous plaire,
17:19mais à Paris, ils le font bien.
17:20Ils te mettent des gamins titulaires de 16-17 ans, machin.
17:23– Tu ne peux pas comparer Metz et Paris.
17:24– Là, c'est quand même un joueur qui a un temps.
17:26– Les effectifs de Metz et de Paris.
17:27– Non, mais c'est quand même un jeune qui, aujourd'hui, est international.
17:29– Après Paris, ils ont un jeu où ils dominent tellement.
17:33Tu mets un gamin de 18 ans, il est entouré de joueurs tellement exceptionnels.
17:37– 16 ans, pas 18, 16.
17:38– 16 ans, il sera quasiment toujours dans les 25 derniers mètres.
17:41Alors, il va bosser avec le bloc équipe à la perte du ballon,
17:45mais bon, ça va être Joga Bonito, un peu le Brésil.
17:48Metz, tu as un attaquant, il est seul au monde devant.
17:50– Il est seul et pour récupérer un ballon, il faut des épuisettes des fois.
17:53Donc, c'est compliqué.
17:54– Mais moi, je crois en la hiérarchie et la méritocratie.
17:58C'est-à-dire que quand il y a Habib Diallo, il y a Ibou Sané,
18:01il est rentré, il a marqué à Lille, il a donné une passe décisive,
18:05il me semble, contre Lens.
18:06– Mais il est à l'origine du pénalité, il fait la passe à Gauthier.
18:08– Donc, c'est un petit peu les dominos.
18:10Habib Diallo n'est pas là, logiquement.
18:13Celui qui mérite le plus, c'est Ibou Sané,
18:15parce qu'il a marqué, il s'est montré à son avantage.
18:17Ok, super sub, mais c'est vrai que je n'ai pas trop compris
18:20pourquoi Azorro, qui n'arrive plus en jeu, revient un peu d'entre les morts
18:25et est projeté titulaire.
18:26Alors, peut-être Stéphane Lemignon avait derrière sa tête
18:28le fait de vouloir conserver Ibou Sané sur le banc en super sub,
18:32le faire entrer 15-20 minutes et faire répéter ce qui avait déjà marché avant.
18:37– C'est ce qui s'est un peu passé.
18:38Alors, Sabali rate sa façon-là, mais c'est Ibou Sané qui le sert côté droit.
18:42Donc, ça aurait pu se transformer en positif, en super sub.
18:44– Exactement.
18:45Mais au niveau impact psychologique et gestion de l'effectif,
18:50c'est-à-dire comment tu vas expliquer à Ibou Sané,
18:52tu fais des bonnes rentrées, on est content de toi,
18:54tu rentres, tu marques, c'est ce qu'on attend de ton boulot.
18:56Et Habib est blessé, et si c'est Ibou Sané,
19:00il dirait, ben coach, pourquoi ce n'est pas moi qui joue ?
19:05Tu vois ?
19:05Donc, moi, je suis…
19:07– Mais dans la conférence de presse de Lemignon,
19:11moi, comme je l'entends,
19:13je n'ai pas l'impression qu'il veut faire jouer Madjo là.
19:17– Ah, moi, je ne dis pas extra-tueur,
19:19je dis juste que là, il fait partie des autres sons.
19:21– Dans la façon de parler.
19:21– En tout cas, il sera dans le groupe parce qu'il ne l'était pas.
19:23– Non, mais qu'il soit dans le groupe, ok.
19:25Mais ce que je veux dire, c'est un gamin,
19:26et je le disais tout à l'heure, tu lui fais prendre la température,
19:28tu le fais rentrer, mais tu ne peux pas t'appuyer.
19:31Une équipe comme Metz, le PSG, oui,
19:34mais ils font rentrer des gamins,
19:36ils ont une telle domination qu'ils ont le ballon tout le temps.
19:39Ils ont le ballon 90% du temps.
19:41Mais à Metz, ce n'est pas le cas.
19:42Donc, un gamin comme ça, il va se perdre dans une équipe.
19:46– Oui, mais alors, il n'aura jamais le confort
19:48de pouvoir rentrer dans cette situation-là,
19:49ça n'arrivera jamais.
19:50Ça n'arrivera jamais que Metz maîtrise un match
19:52pour faire un break à Madjo.
19:53– Ils ont gagné trois matchs d'affilée, là.
19:55Eh bien, voilà, il n'était pas là, il était parti en sélection.
19:58– Ah oui, voilà, il n'était pas là.
19:58– Mais donc, tu vas attendre de gagner quatre pour qu'il entre ?
20:00– Non, mais s'il est là,
20:02il ne va pas être en sélection tout le temps, le gamin, là.
20:04Donc, s'il est là, il joue, dans les trois matchs-là,
20:07il est à Metz, il le fait rentrer,
20:09il le fait rentrer un quart d'heure,
20:10il le fait rentrer 20 minutes,
20:11il le fait rentrer une mi-temps, j'en sais rien,
20:12quand l'équipe tourne et que ça se passe bien.
20:14– Moi, je suis d'accord.
20:14Moi, j'aimerais que derrière Diallo,
20:16on ait un attaquant de calibre Ligue 1,5,
20:20enfin, quelqu'un qui se met un peu plus aguerri.
20:22Le problème, c'est qu'il n'existait pas.
20:23– Pas vous, mais…
20:24– Tu peux le tutoyer.
20:25– On n'arrête pas de dire,
20:28ouais, mais Metz n'a pas de profondeur de banc,
20:30Metz n'a pas l'argent pour…
20:32– Ah ben, on attaque, il n'y a aucune profondeur.
20:33– Bon, ben, c'est pas la situation…
20:35– Donc, t'es un Metz.
20:35– Profondeur quand même,
20:36t'as Ibu Sané, t'as Majo,
20:37c'est des joueurs quand même.
20:38– Qu'est-ce qu'ils ont fait en Ligue 1 ?
20:39– À Zorro.
20:40– Tu m'as cité trois joueurs,
20:41il ne faut jamais rien faire en Ligue 1.
20:42Et c'est pas une profondeur de banc,
20:43c'est des noms que tu coques.
20:44– Alors, après, c'est un autre problème.
20:45– Parce qu'on parlera du milieu,
20:47là, il y a une profondeur de banc.
20:48Là, il y a des solutions.
20:49– Oui, il y a plus de turn-offers,
20:50possibilité de tourner sans trop baisser de…
20:53– C'est ça que je veux dire, voilà.
20:54– Oui, t'as un gouffre entre Habib Diallo devant
20:56et derrière, les attaquants remplaçants…
20:58– Et c'est le problème d'aujourd'hui.
20:59Et c'est le problème des matchs contre Brest.
21:01– Oui.
21:01– Parce qu'il n'y a aucune solution naturelle, finalement.
21:03Je ne dis pas qu'ils ne seront pas bons
21:04et peut-être qu'ils boussent à nez.
21:05Dans six mois, on dira que c'est quelqu'un
21:06qui a le niveau de cette Ligue 1-là.
21:07Bon, il faudra qu'il le montre un peu plus
21:09que ce bout de match contre Lens.
21:10C'est ça que je veux dire.
21:11C'est qu'il n'y a pas de solution évidente
21:12parce que la densité à ce poste-là,
21:13elle est très faible.
21:14– Je suis d'accord avec toi,
21:15il n'y a pas de solution évidente.
21:16De toute façon, dans tous les clubs,
21:17quand tu perds le titu,
21:19le remplaçant, il a un cran en dessous par définition.
21:23Alors, pas 36…
21:24– Oui, c'est ça, voilà.
21:26– Là, on perd en expérience, c'est évident.
21:29Mais après, ça, on ne peut pas le changer.
21:31Donc, tu as l'effet de…
21:32– Je trouve le conseil un peu dur quand même.
21:35– Mais tu peux mettre Sabali,
21:37et ce qu'on avait dit,
21:38mettre Sabali en haut
21:39et décaler, enfin, faire rentrer Bokele.
21:42Tu as d'autres solutions alternatives.
21:44Sabali, après tout, l'année dernière,
21:46il jouait quasiment l'entièreté de la saison avant centre.
21:50– Ce n'est pas même mieux.
21:51– C'est une possibilité.
21:52– Ce n'est pas même mieux.
21:52Puis là, c'est quelqu'un que tu replaces.
21:54Mais c'est vrai que si tu regardes Metz,
21:56le poste est doublé, quoi.
21:58Tu as Bibi Diallo,
21:59et s'il n'y a pas Bibi Diallo,
21:59tu as Brian Majo.
22:00Alors oui, ce n'est pas…
22:01– Il est doublé parce que tu as un joueur
22:03où le poste est attaqué.
22:04– On parlait d'un joueur,
22:05tu ne peux pas parler d'un poste doublé
22:06quand le gamin, il a 16 ans,
22:07qu'il a fait 3 matchs.
22:08– Après, quand tu es le FCM,
22:10tu n'as pas des moyens illimités.
22:13Tu dois parfois faire affaire à avoir doublure
22:15avec un jeune de 16-17 ans.
22:16– On ne parle pas de mettre, par exemple,
22:18Brian Majo, toute la saison titulaire.
22:20On parle juste de pallier l'absence d'Abi Bibi.
22:23– Moi, je vous dis que là,
22:23tu devais jouer Brest, tu dois jouer Rennes.
22:28Et tu as des solutions.
22:30Ce sont des joueurs qui n'ont même pas prouvé 10 minutes.
22:32Il est là, le problème.
22:33– Mais tu n'as pas d'autre solution.
22:34– Oui, mais c'est un temps de...
22:37– Rémi, tu fais comment avec l'effectif-là ?
22:39– Moi, je vous dis que je voudrais un autre effectif.
22:40C'est ça, il m'a dit depuis tout à l'heure.
22:42– Je ne vais pas vous inventer un joueur.
22:43– Mais c'est une faute quand même.
22:44– Mais ça, c'est un fondat, un autre effectif.
22:46– Je te réponds, on ne joue pas dans le même championnat,
22:47on n'arrête pas de dire ça.
22:48Donc, tu n'as pas les moyens d'avoir un autre effectif.
22:50– Donc, c'est interdit d'avoir un attaquant
22:52qui soit intermédiaire.
22:53– Ça ne l'était pas.
22:53– Non, moi, je suis d'accord avec moi.
22:55– Mais ça, il fallait réfléchir avant.
22:57L'effectif, il est ce qu'il est,
22:58à moins d'avoir une recrue hivernale.
23:01– Alors, une fois, je suis disponible.
23:02– Après, les...
23:03– Alors, je suis disponible.
23:05– Je suis entre les deux.
23:07T'es bon de la tête ?
23:08– Ce n'est pas ma qualité probable.
23:10– Il n'y a pas le profil.
23:11– Alors, je n'ai pas le profil ni le Brian Maggio.
23:13Ça pourrait être drôle d'être à côté de Brian Maggio.
23:15– Un match ou deux matchs, allez, trois matchs.
23:18T'as des joueurs quand même, ils sont là.
23:19Ils sont là pour jouer.
23:20Il faut les mettre dans le grand bain.
23:21Et puis, il faut qu'ils se débrouillent.
23:23C'est à eux aussi à montrer.
23:24Brian Maggio, tout le monde le décrit
23:26comme une future pépite, etc.
23:27Beaucoup de qualité.
23:29Certes, il est très jeune
23:30et il ne faut pas lui demander mon zémerveille.
23:32Mais ça, à lui aussi, à prendre sa chance.
23:34Ça peut être vu aussi comme une chance extraordinaire
23:36dans un club de Ligue 1
23:38de pouvoir jouer titulaire à 16 ou 17 ans,
23:41ce que tu n'as pas dans d'autres clubs.
23:43Parce que c'est barré par des...
23:45T'aurais un attaquant remplaçant de 26, 27 ans.
23:49– Tu prends l'exemple de Marseille.
23:50C'est probablement que c'est Gouiri.
23:51Après, derrière, c'est Vaz qui a...
23:53Pareil, 18, quelque chose de...
23:54– Qui est très jeune, oui.
23:55Oui, oui, oui.
23:56C'est...
23:56Mais bon.
23:57– Il y a d'autres joueurs aussi
23:58qui font leur tour.
23:59Parce qu'on a parlé des absents avec Habib Diallo.
24:01Mais quand on a vu cette liste,
24:02ça veut dire qu'il y a des joueurs qui sont revenus.
24:03Et c'est notamment le cas, très rapidement,
24:05de Michel Mboula, Rémi.
24:07C'est vrai qu'on a parlé de beaucoup de choses,
24:10notamment dans la défense
24:11et à ce poste de latère-gauche.
24:13Normalement, Maxime Collin s'est installé.
24:14Faudet-Balotour est là.
24:15Mais on parlait de pas mal de solutions dans le milieu.
24:18Maintenant, il y a aussi d'autres solutions en défense
24:19avec Michel Mboula,
24:20alors qu'il n'y a pas l'expérience Ligue 1 non plus,
24:23mais qui avait fait de bonnes choses
24:23avant de se blesser, malheureusement.
24:25– Non, mais quand je regarde,
24:26les défenseurs centraux qui sont installés,
24:28même si le match contre Bré,
24:29c'était le moment d'être parfait,
24:30mais quand même, vraiment, Yagbé,
24:31ça a quand même rendu largement...
24:33Ça a largement fait le taf.
24:35Malheureusement pour Sadie Boussane,
24:36mais ça veut dire que sur le banc,
24:37maintenant, t'as la possibilité
24:37d'avoir Sadie Boussane et Michel Mboula.
24:40– Qui peut jouer aussi, du coup,
24:41Michel Mboula sur le côté gauche au courant,
24:42donc t'as quand même pas mal de solutions.
24:43– L'un comme l'autre, prouvé à ce niveau-là,
24:46mais dont les perspectives d'évolution de carrière,
24:47enfin, l'état d'évolution de carrière,
24:49sont déjà plus avancés que quelqu'un comme Majo,
24:51si on veut comparer un petit peu sur les deux postes.
24:53Donc voilà, ça, c'est un secteur
24:55où la densité me semble la plus forte
24:57et sur lequel on peut avoir plus de certitude,
24:59on est plus confortable.
25:00Si on nous apprend que Gbama,
25:03c'est tordu la cheville, malheureusement,
25:05alors ça nous fera un peu mal
25:05parce qu'il livre de bonnes performances,
25:07hyper importants, notamment de la relance,
25:09mais on sera un peu moins catastrophés
25:11par la solution que pourra nous proposer.
25:13– Oui, puis on l'a parlé un tout petit peu rapidement
25:14d'Eboula, on le fera un petit peu plus tard,
25:16t'as une compétition qui arrive dans trois semaines,
25:18quoi, où Gbama sera pas là, par exemple.
25:20– Voilà, par exemple.
25:21– Alors, peut-être pas Michel Mboula non plus,
25:22mais bon, t'as des solutions et t'as des…
25:26– Un peu plus de confort derrière,
25:27je suis d'accord avec toi,
25:28et au milieu aussi.
25:29Mboula s'est blessé et Yekbe a pris sa chance.
25:33C'est-à-dire qu'il a répondu aux attentes,
25:36je veux dire, quand il est arrivé,
25:37on connaissait pas ce joueur.
25:38Ce que tu fais derrière, tu peux le faire aussi devant.
25:41C'est-à-dire que, tu as raison,
25:44il y a de l'inexpérience, Yboussane, etc.
25:46Mais si Habib Diallo est blessé,
25:49comme c'est le cas actuellement,
25:51et que tu donnes la chance à Yboussane,
25:52et que, je sais pas, à Brest, il met un doublé,
25:55ben ça devient une valeur…
25:57Alors, il va pas renverser la hiérarchie,
25:59mais ça devient une cartouche de plus dans l'effectif.
26:01Et c'est en cela que je dis que c'est aussi aux joueurs
26:03à, je veux dire,
26:07à part pour eux, c'est maintenant ou jamais, c'est clair.
26:09Ça, c'est clair.
26:09Ben, justement, ce propos-là intéressant,
26:11on va pouvoir passer dans la deuxième partie de cette émission,
26:15car c'est vrai que maintenant, Stéphane Lumignan
26:16a un petit peu plus le choix dans ses compositions d'équipe,
26:19mais aussi sur le banc,
26:21quand bien même en ce moment,
26:22le 11 de départ ne bouge pas beaucoup,
26:24mais ça, on va revenir dessus.
26:25On lui a posé justement la question,
26:27on lui a demandé de revenir,
26:28on le voit, le banc touche qu'il y a eu face à Brest,
26:32avec l'arrivée maintenant de Michel Mboula,
26:33que j'ai remplacé numédiatement par Malik Mbaye,
26:35je suis pas coach non plus,
26:37je vous donne juste les propositions.
26:38On va revenir sur ce qu'il a dit en conférence de presse à ce niveau-là.
26:42Oui, Benjamin, il devait rentrer juste avant la situation
26:46qui amène le troisième but.
26:50Maintenant, après, il y avait un milieu de terrain qui était performant,
26:52donc on est toujours avec l'idée de rester avec les joueurs qui sont performants
26:56et qui amènent des résultats performants.
26:58Donc là, aujourd'hui, Benjamin était sorti après le match de Lille,
27:02qui était mal passé.
27:04C'est comme ça, maintenant, c'est une rotation au niveau des milieux de terrain,
27:07mais c'est vrai que Bouba et Rossi, il était malade, il a été grippé,
27:11il a été sérieusement touché avec cette grippe pendant dix jours quasiment.
27:15Donc il avait perdu beaucoup de force et là, il revient bien.
27:18On a vu sa rentrée, en effet, qui était positive contre Brest.
27:22Ce sont des joueurs que vous attendez au tournant un petit peu ou pas ?
27:26Oui, c'est des joueurs qui ont le potentiel.
27:29Maintenant, ils ne jouent pas pour différentes raisons.
27:31Sadi Bou, on sait lesquelles.
27:33L'équipe, après, elle avance.
27:36Quand on fait ce genre d'attitude comme Sadi Bou et ses cartons,
27:39on se met aussi en difficulté.
27:42On met en difficulté l'équipe, c'est la première chose,
27:44parce que le match, on le finit à dix.
27:45Mais aussi, on se met en difficulté parce qu'on ne sait pas ce qui peut se passer
27:47dans la vie d'une équipe de foot.
27:49Et si ça marche bien, on perd sa place, naturellement.
27:52Donc aujourd'hui, c'est ce qui s'est passé.
27:53Maintenant, ce n'est pas la défaite qui doit se remettre en cause par rapport à ça.
27:56Mais on est plutôt sur trois victoires en quatre matchs.
27:59Ça reste positif.
28:01Donc les autres doivent travailler et attendre aussi leur tour
28:04ou attendre qu'il y ait une méforme des joueurs qui jouent.
28:07On parlait de joueurs qui doivent prouver.
28:10C'est vrai qu'on l'a dit, on va le voir,
28:12le 11 de départ de Stéphane Lilland ne bouge pas depuis trois rencontres maintenant,
28:15à part en attaque.
28:16Donc là, on revoit celle face à Brest à Sourampagne.
28:19Pour le reste, ça n'a pas bougé depuis plusieurs rencontres.
28:21Et justement, c'est vrai qu'on peut lire ça de deux manières différentes, Bernard.
28:26On ne change pas une équipe qui gagne.
28:27Mais on peut se demander aussi si justement,
28:29les joueurs qui sont sur le banc arrivent à se mettre au niveau de ceux qui sont là.
28:32Parce que là, on va parler des joueurs,
28:33on va parler des trois qui ont été cités.
28:35Sadi Boussane, Bouba Cartauré ou encore Stambouli.
28:38C'est vrai que ça peut surprendre.
28:39Au début de saison, on les voyait peut-être plus titulaires.
28:42Aujourd'hui, on voit Alpha Touré qui a pris un peu le lead avec deux magues au milieu de terrain.
28:46Est-ce que ça ne veut pas dire aussi que justement,
28:48ces entrailles-jeux ne sont pas assez percutantes pour renverser la hiérarchie ou pas ?
28:51Moi, non.
28:53Comme Le Mignon l'a dit, les joueurs qui sont performants, ils jouent.
28:58Et puis après, une équipe, pour qu'elle soit dans la continuité,
29:04il faut que tu aies une stabilité d'équipe.
29:06Alors, ce n'est pas moins que tu changes.
29:08Tu ne vas pas faire 34 matchs avec le même 11.
29:11C'est impossible parce que tu as des blessures, tu as des méformes, tu as des suspensions.
29:16Donc, c'est impossible.
29:17Mais le football d'aujourd'hui, il y a beaucoup de turn-over.
29:25Alors que les équipes, je pense, moi, et je viens toujours sur le PSG
29:30parce que c'est a priori ce qui se fait de mieux,
29:33il a la possibilité de changer des joueurs.
29:34Mais globalement, ils essayent quand même toujours d'avoir une stabilité d'équipe.
29:38Donc, à Metz, à partir du moment où tu arrives à la trouver,
29:42et je pense que Le Mignon, nous, on ne voit pas.
29:44Donc, j'ai tout le temps ça, mais les entraînements de la semaine, on ne les voit pas.
29:47On voit que le match…
29:48Ah ben, Stéphane Lémoire parle clairement de méritocratie.
29:50Donc, voilà.
29:51C'est les plus méritants qui sont sur le terrain.
29:52Voilà, c'est les plus méritants.
29:53Et après, à côté de ça, il y a les plus méritants.
29:55Et aussi, il y a ceux qui, maintenant, font partie d'une équipe qui est stable
29:59et qui est stable dans ses productions.
30:02Donc, ils avaient gagné trois matchs d'affilée.
30:04Bon, Brest, il y a un petit contre-coup, mais tu es à une minute de la fin, tu es à deux à deux.
30:09Comme l'a dit Stéphane, si tu reprends un point, tu as fait neuf points plus un à l'extérieur.
30:13C'est extraordinaire.
30:14Donc, lui, je pense qu'il mise sur la stabilité de son équipe.
30:18Après, Pierre, Paul ou Jacques, qui est sur le banc.
30:21C'est vrai que moi, pour moi, Stambouli, c'était indétrônable.
30:26On ne pouvait pas le sortir, mais il l'a sorti sur peut-être un match où il a été moins bien.
30:31Et après, l'équipe performe.
30:32C'est les règles du jeu, du sport de haut niveau et de la concurrence.
30:36À un moment, voilà, il y a la concurrence et c'est tes performances qui font que…
30:40Mais c'est les performances du groupe aussi.
30:42Donc là, le groupe, je pense que l'équipe a satisfait l'entraîneur en ce moment.
30:48Donc, il serait bête de modifier à chaque fois son équipe.
30:50Voilà. Et puis, les gars qu'on voit sur le banc, tous les noms qu'on voit sur le banc, c'était des gars qui étaient dans le 11.
30:57Mais le football est ainsi fait qu'à un moment donné, tu peux perdre ta place sur de la méforme ou sur quoi que ce soit.
31:03Voilà, je ne sais pas, une suspension, un truc comme ça.
31:05– Mais Rémi, c'est vrai que quand on regarde ces noms-là, il y en a quand même certains qui sont un peu plus surprenants que d'autres.
31:10– J'ai envie de dire, tant mieux.
31:13Parce que si on avait cette situation dans un contexte où rien ne fonctionne
31:16et où tu changes des noms, ça changera l'équipe et à la ramasse,
31:20on a cette situation parce que l'équipe a très bien fonctionné avec les gens qui sont sur la pelouse.
31:24Donc, tant mieux.
31:25Et en sachant le potentiel de ce banc-là, parce que Stambouli, on sait le niveau qu'il peut atteindre.
31:30Parce que Boubacar-Troré, on connaît le niveau qu'il peut atteindre.
31:32Parce que Sadi Boussane, on sait le niveau qu'on voudrait qu'il atteigne.
31:35Alors, il ne l'a pas prouvé pour l'instant, mais on a quand même vu des qualités en Ligue 2
31:38qu'on espère voir au niveau du dessus en Ligue 1.
31:41Eh bien, tant mieux.
31:42Et maintenant, ces joueurs-là, on espère qu'ils ont le couteau entre les dents,
31:45qu'ils vont profiter…
31:46Alors, contre Brest, le milieu n'a peut-être pas été très étincelant.
31:50Peut-être que Stambouli ou Traoré vont avoir plus de temps de jeu.
31:54Bon, eh bien, ça fait partie du jeu et tant mieux.
31:56Moi, je préfère que les solutions soient celles-là et que le contexte soit celui-là.
31:59C'est-à-dire que l'équipe qui est sur le terrain est une équipe
32:02qui a déjà performé sur trois matchs en plus.
32:03On n'est pas sur une performance de 10 minutes.
32:05On est sur une performance de trois matchs, dont un match contre Nice
32:07qui, pour moi, était extrêmement abouti.
32:09T'as su réagir, t'as eu le mental pour le faire.
32:11Tu sais que quand tu ne joues pas ou que tu ne joues plus,
32:12à un moment donné, le joueur dans sa tête, il se dit,
32:16oh, à l'entraînement, je vais me bouger pour montrer au coach
32:19que c'est moi qui devrais aller lire ce que j'ai mis sur mon conducteur
32:22et finalement, la deuxième partie, ce n'est plus la même.
32:24On espère qu'un Boubacar Traoré est vexé de ça.
32:27Le mec, il vient du championnat d'Angleterre.
32:28– Oui, quand tu ne joues pas, qu'est-ce que tu fais à l'entraînement ?
32:30– J'espère qu'il est vexé dans le bon sens du terme,
32:32qu'il se bouge et que la prochaine…
32:33– Tu bosses à l'entraînement pour reprendre ta place, voilà.
32:36– Donc le contexte est hyper favori pour moi.
32:37– Donc ça veut dire que ça pousse tout le monde à être encore meilleur.
32:41– J'espère qu'ils sont vexés de voir un Alpha Touré qui est passé devant.
32:43– Les choses sont très simples, il y a deux choses.
32:45Il y a la performance individuelle et l'expression collective,
32:49donc le résultat.
32:50Quand il y a une concordance des deux,
32:52c'est-à-dire un joueur qui fait une bonne prestation
32:55et le collectif gagne,
32:57il n'y a aucune raison de changer, aucun coach au monde,
32:59sauf pour un turnover quand il y a la Coupe d'Europe
33:01ou des anticipations de blessures, etc.
33:06Mais là, Metz, il y a peu de victoires,
33:08donc quand il y a des victoires, ça ne sert à rien de changer.
33:11En plus, dans la gestion de l'effectif,
33:13comment tu vas expliquer à ton joueur, par exemple Alpha Touré,
33:17qui, ses bonnes performances, coïncident avec des victoires,
33:21comment lui expliquer, écoute, tu joues très bien,
33:23on est satisfait de toi, l'équipe gagne,
33:25mais tu vas t'asseoir sur le banc.
33:27Ça ne se passe pas comme ça.
33:29Et j'ai envie de dire, les noms qui sont sur la liste
33:32que tu as faite, Emmerich, des remplaçants,
33:35c'est de leur faute.
33:35C'est copié-collé, ce n'est pas vraiment ma liste.
33:37C'est copié-collé sur la feuille de match.
33:39J'avoue, j'en avais vu, c'est ça.
33:40J'ai pris une photo du banc.
33:41C'est de leur faute.
33:43Sali Boussane, c'est de sa faute.
33:44Ce n'est pas la faute à Stéphane Lemignan.
33:47Non, non, totalement.
33:47S'il a pris un carton rouge, s'il est moins performant,
33:50alors après, il y a des raisons, on peut en débattre,
33:52mais il va sur le banc et il travaille,
33:54comme l'a dit Bernard, à l'entraînement
33:57pour regagner sa place.
33:58Et il attend son tour.
34:00Quand l'équipe est moins performante,
34:01quand les joueurs individuellement sont moins performants,
34:04le coach fait appel à eux.
34:05Il faut qu'ils soient prêts pour saisir leur chance.
34:07C'est la loi du haut niveau, tout simplement.
34:09Désormais, pour ces joueurs-là,
34:11c'est une question de timing.
34:11C'est quand on va avoir besoin,
34:13ce qu'il en aura besoin à un moment donné,
34:15c'est à ce moment-là qu'il faudra répondre présent.
34:17Je pense que c'est vrai que j'essaie de poser la question,
34:19pour faire un peu de débat, évidemment,
34:21vous me connaissez,
34:21mais il y a la méritocratie.
34:23Mais quand on voit, on peut le voir là,
34:25notamment sur les statistiques de Sadie Boussane,
34:27son dernier match, c'est à Toulouse.
34:29Bon, il y a le carton rouge qui a fait que.
34:30Si on regarde Boubacar Traoré,
34:31c'est aussi sa dernière titularisation face à Toulouse.
34:35Sambouli, c'est deux minutes de jeu
34:36sur les trois derniers matchs.
34:37Sa dernière titularisation, c'est face à Lille.
34:39Ça reste des joueurs qui, justement,
34:40font partie de cette très mauvaise méforme du FCM.
34:43Est-ce que, Bernard, on gamberge pas un peu ?
34:46De dire, en fait, ouais,
34:48Alpha Touré, lui, il est plus associé aux victoires.
34:52Et ces joueurs-là, malheureusement,
34:53ils sont sortis là où ça allait pas.
34:54Et aujourd'hui, ils n'ont pas forcément le temps
34:55ni le moins d'aller…
34:57– Tu as gamberger après le match.
34:58Après le match, forcément,
34:59un match qui se passe mal pour toi.
35:03– Tu te remets en question.
35:04– Tu te remets en question derrière.
35:06En disant, oh là là, qu'est-ce que j'ai fait ?
35:08Qu'est-ce que j'ai fait ?
35:09Si c'est à Toulouse,
35:11t'as vu le tacle qu'il a mis,
35:13c'est facile de savoir pourquoi il est sorti
35:15et pourquoi ça va pas.
35:16– Après, t'as le droit de te servir de ce banc
35:18et c'est un petit peu un tacle qu'on peut mettre à l'omignor.
35:20T'as un mec comme Stambouli sur le banc,
35:21t'as le droit de le faire jouer un peu plus de deux minutes
35:23dans des fins de match où les autres sont un petit peu rincés
35:25et où il peut apporter de la stabilité.
35:27– Aujourd'hui, le SI est très facile,
35:29mais c'est vrai que quand tu parles d'ailleurs
35:30de jeunesse sur la Brest,
35:31c'est vrai que tu peux peut-être le faire entrer un peu avant
35:33quand t'as un 2-2, par exemple.
35:34– Quand t'as le confort de l'avoir sur le banc,
35:35même s'il n'est pas dans la forme de sa vie,
35:37tu peux te dire que dans une fin de match
35:38où tu ne maîtrises pas totalement
35:39et qu'un bon point, ce ne serait pas mal à Brest,
35:41ce serait mieux de le faire.
35:42– Et encore, la forme de sa vie,
35:44en début de saison, on n'était pas…
35:46Alors là, de souvenir, je ne crois pas
35:48qu'il y a eu de blessures là ces derniers temps pour Stambouli,
35:50mais pendant ça, ça a l'air d'aller plutôt bien pour lui.
35:52Autant, Boca Tooré était malade,
35:54avait des blessures et tout.
35:54– On peut imaginer,
35:56il n'a pas l'influence qu'il avait l'année dernière en Ligue 2
35:59parce qu'on est en Ligue 1,
36:00parce que ça va plus vite,
36:01parce qu'il faut plus de coffres,
36:03mais je pense qu'il aurait gagné
36:05à être un peu plus utilisé
36:06pour une gestion de fin de match contre Brest.
36:08Voilà, c'est facile de le dire après le match.
36:09– Mais là, tu dis ça parce qu'ils ont perdu,
36:11si ils avaient fait 2 à 2, personne ne dit rien.
36:12– Oui, mais ils ont perdu.
36:13– Je sais.
36:14– Excuse-moi, ils ont perdu
36:15et ça a été à cause d'erreurs individuelles et d'experience.
36:17Donc excuse-moi, le constat, il est là.
36:19– Non, non, mais…
36:19– Or, il était sur le banc, donc on peut aussi…
36:21– Et t'aurais sorti celui qui a fait la faute ?
36:23– Bien évidemment.
36:23– On aurait sorti celui qui a fait la faute.
36:25– Bien évidemment.
36:25– Juste avant, voilà.
36:26– Non, mais pour vous, tout allait bien.
36:28Non, mais t'as le confort de l'avoir sur le banc,
36:30c'est ça qu'il veut dire.
36:30– Je trouve que c'est une très bonne chose.
36:33On peut le voir des deux côtés.
36:34Soit on dit qu'il y a une faillite un petit peu des cadres,
36:36donc les remplaçants jouent
36:38parce que les cadres n'ont pas assuré.
36:40– Qu'est-ce que je voulais faire pour alimenter ?
36:41C'est vrai que est-ce que tu ne veux pas
36:42en attendre, nous de l'extérieur,
36:44évidemment, on n'est pas sur le terrain.
36:45Est-ce que tu ne veux pas attendre un peu plus,
36:46par exemple, d'un joueur comme Boubacar Traoré ?
36:48– Plus de régularité.
36:50Après, c'était l'interrogation
36:52quand on l'a vu en recrutement.
36:56C'est-à-dire, très bon joueur,
36:59il n'y a pas de doute sur ses qualités,
37:00mais est-ce qu'il peut reproduire
37:02à haute intensité en Ligue 1
37:04des bonnes prestations sur la durée ?
37:07Et c'était une grosse interrogation.
37:08Et malheureusement, il est handicapé par des blessures.
37:12Après, ce qui fait que c'est en dents de scie,
37:14et après, le haut niveau à horreur du vide.
37:18C'est-à-dire que quand vous ne jouez pas,
37:20il y a un autre qui vient, qui joue,
37:22et s'il est performant,
37:23vous ne retrouvez plus pas place.
37:25– Et donc, c'est loin de pouvoir mettre
37:27des noms juste sur une feuille de match.
37:29– Non, ce n'est pas aussi simple que ça.
37:33Après, il y a des associations aussi.
37:36– Des affinités entre joueurs ?
37:38– Des affinités, ce qui explique des performances.
37:41Des fois, deux bons joueurs ensemble,
37:43ça ne fait pas un bon duo.
37:45Parce qu'il faut une complémentarité, etc.
37:47Et c'est ça qui est passionnant
37:48quand on constitue un effectif
37:51et puis quand on couche des noms sur une feuille de match.
37:53C'est de trouver les meilleurs binômes,
37:55les meilleures associations,
37:57pour que l'équipe et la force collective
38:00soient la meilleure possible.
38:02Et le Mignan, nous, on n'est pas à l'entraînement,
38:04mais il voit les garçons toute la semaine à l'entraînement.
38:08Il y a la performance à un moment donné,
38:10la performance collective,
38:11les résultats,
38:13la confiance,
38:14qui est très importante.
38:15Et après, ceux qui sont sur le banc,
38:17comme dans tous les clubs du monde,
38:18avec tous les coachs du monde,
38:20doivent travailler deux fois plus
38:21pour regagner leur place de titulaire
38:24et les titulaires pour la conserver.
38:26Pour revenir sur le match de ce week-end,
38:28Rémi, on ne change rien ?
38:30Alors, apparemment,
38:30il ne va rien bousculer dans son sens de départ,
38:33ce qui semble logique,
38:34mais c'est vrai qu'on pouvait se poser la question.
38:36Alors, évidemment,
38:37personne ne charge Alpha Touré,
38:38personne ne charge l'équipe
38:39qui a fait un moins bon match que d'habitude.
38:41Mais, du coup,
38:42il ne faut pas s'attendre à des changements,
38:43selon toi,
38:43où il faudrait peut-être y penser tout doucement
38:45ou peut-être t'amener les remplaçant autrement,
38:48je ne sais pas.
38:48Alors, on a parlé de l'attaquant.
38:50Je pense que la solution à Soro
38:52n'a pas convaincu
38:52et je pense que là,
38:53on aura certainement une autre alternative.
38:56À mon sens,
38:57la défense,
38:57il ne faut pas la bouleverser.
38:58On est sur quelque chose
38:59qui a fonctionné sur trois matchs.
39:02On est sur des erreurs individuelles,
39:03sur un manque de présence au duel.
39:05Voilà,
39:05on n'est pas sur des mauvais alignements
39:07ou sur quelque chose
39:08qui a complètement déraillé.
39:09Donc, je ne pense pas
39:10qu'on soit sur un bouleversement là-dedans.
39:11Après, avoir…
39:12– Le premier but, c'est un…
39:13– Oui, oui,
39:14le premier but,
39:14grosse erreur de concentration du match.
39:16– Oui, c'est vrai que…
39:17Mais, je pense,
39:19peut-être une interrogation au milieu.
39:20Voilà, on ne sait pas.
39:20Après, est-ce que psychologiquement,
39:22enlever Alpha Touré
39:23parce qu'il a fait cette erreur-là,
39:25ce serait un petit peu…
39:25– Ah oui,
39:26alors personne ne lui tape de son son moment.
39:27– Ce serait un petit peu dévastateur
39:28et peut-être un petit peu dur pour lui.
39:29Moi, j'aimerais bien peut-être
39:30une amélioration dans la rotation
39:32parce que quand tu as
39:33ces hommes de valeur sur le banc,
39:35tu peux peut-être en attendre plus
39:36sur 20 minutes,
39:37une demi-heure,
39:38surtout dans un contexte…
39:39– Après, c'est une force pour le collectif.
39:40– 5 changements par match.
39:41– Pour le collectif, pardon,
39:42c'est-à-dire que
39:43quand les remplaçants,
39:44entre guillemets,
39:45sont titulaires
39:46et assurent de voir sur un banc
39:49un Stambouli-Traoré,
39:52ça donne de la force
39:53parce qu'on se dit
39:53on tient bon
39:55et puis au bout de 20 minutes de la fin…
39:58– Oui, c'est un liste
39:58qu'on n'avait pas forcément
39:59en début de ce temps,
39:59on le disait
40:00où tu parlais peut-être
40:00en qualité humaine, sportive…
40:03– Je pense que là,
40:04les entrants et les finisseurs
40:06maintiennent le niveau global de l'équipe,
40:09voire même l'améliorent.
40:10– Évidemment,
40:11quand je dis qualité humaine,
40:12ce n'est pas sur la personne,
40:13c'est plus sur l'expérience
40:13qu'il peut avoir en ligne.
40:14Je préfère anticiper avant.
40:16Non, non, mais je vous vois venir déjà…
40:17Est-ce que Bernard,
40:19dernière question
40:19qui vient de m'arriver en tête,
40:20je pense notamment
40:21à des joueurs comme
40:21Michel Mboulas,
40:22Sadibou Sané,
40:23c'est des joueurs
40:24qui vont être impactés
40:26ou pas par la canne
40:26au niveau de la défense
40:27pour l'FCM,
40:28est-ce que c'est des gens
40:28qu'il faut introduire
40:29un peu plus dans la rotation
40:30pour les remettre en jambe aussi
40:32parce qu'on va avoir besoin d'eux
40:33dans pas si longtemps que ça,
40:34dans moins d'un mois ?
40:36Parce que Sadibou Sané,
40:36c'est un joueur qui entraîne
40:37mais qui ne joue plus aujourd'hui.
40:38– Alors,
40:39c'est paradoxal.
40:40Il faut que tu puisses
40:42les remettre dans le coup forcément
40:43mais après,
40:44ce que je te disais tout à l'heure,
40:46pour avoir une stabilité d'équipe,
40:48il ne faut pas non plus
40:48chambouler l'équipe tous les matchs.
40:50Alors,
40:50tu es partagé entre le fait
40:52de changer
40:53et de ne pas changer d'équipe.
40:55Donc,
40:56c'est un petit peu compliqué
40:57pour le coach.
40:59Après,
40:59il y a le problème
41:00des résultats
41:02et il y a le problème…
41:04Moi,
41:05je pense que si son équipe tourne,
41:06le Mignon,
41:06il ne faut pas qu'il la touche trop.
41:08Voilà.
41:08il faut qu'au maxi,
41:10il se serve
41:11des garçons qui sont là,
41:14qui sont en forme.
41:15S'il y a une…
41:16cette stabilité
41:17entre un 11,
41:20il faut qu'il la garde au maxi
41:21et rentrer de temps en temps
41:22qu'un joueur,
41:24s'il y a un blessé,
41:25s'il y a un suspendu,
41:26je ne sais pas,
41:26voilà.
41:27Mais moi,
41:27je pense que,
41:28voilà,
41:28le truc,
41:29ce sera ça.
41:30– Ça permet de te remaquiller en direct.
41:32– Surtout la stabilité,
41:33surtout la stabilité.
41:34– Il transpire le pauvre.
41:36– Il transpire le pauvre.
41:37Tu lui poses des questions
41:37un peu délicates
41:38et tout de suite,
41:38il transpire un peu.
41:39Ça va pour la tête.
41:41Elle lui laisse les coulisses.
41:42– Mon petit nuage,
41:44elle est là,
41:44mon petit nuage.
41:46– Bon, messieurs,
41:47je pense qu'on a peut-être fini
41:48avec l'envoi.
41:49Tu voulais peut-être finir ta phrase
41:50parce que tu as été un peu…
41:50– Non, non,
41:50j'ai terminé,
41:51voilà.
41:52Je le répète,
41:54quand tu as une stabilité,
41:55il faut s'en servir au maxi.
41:56Et puis voilà,
41:57donc je pense que c'est
41:57ce que fait le coach, quoi.
41:59– On va, messieurs,
42:01il nous reste un petit peu de temps.
42:03On va se permettre
42:04de passer dans le temps additionnel
42:05parce qu'il y a encore
42:05deux, trois petites actualités
42:06qui traînent dans ma besace.
42:12– C'est vrai qu'on est revenu
42:13longuement sur les possibilités
42:15pour le match de ce week-end,
42:17mais cette semaine,
42:17il y a eu un petit peu
42:18d'actualité,
42:19notamment on a appris
42:20que du 21 novembre
42:21au 10 janvier prochain,
42:23il y aura une boutique FMS,
42:24FMR, pardon,
42:25GFCMS
42:25qui s'installe au Marque Avenue.
42:27Il y a une petite séance
42:27de dédicaces,
42:28on va voir les images
42:29avec notamment Abouyashvili,
42:30Michel Mboula
42:31et Sabali.
42:33C'est l'occasion pour moi
42:34de vous rappeler
42:34qu'il y aura d'autres séances
42:36qui auront lieu bientôt
42:38dans les hypermarchés Leclerc,
42:40alors que ce soit au concours
42:41Famec, Marlit, Chournville,
42:43Creusval, Conflans, Jarnisi.
42:44On va voir chacun
42:45sa petite composition d'équipe.
42:47Rémi, il va falloir être stratégique.
42:48Si tu veux remplir ton album
42:49panini de toutes les dédicaces,
42:51il va falloir faire
42:51un beau trajet sur ta carte
42:52parce que tu vas avoir
42:53deux, trois petites heures
42:54pour aller faire
42:55tous les Leclerc.
42:56– J'irais faire mes courses
42:57en même temps,
42:57c'est très bien.
42:58– Tu n'auras pas le temps
42:58de les faire en même temps,
42:59il va falloir faire un choix,
43:00c'est les courses
43:00où il les dédique
43:01à sa tension.
43:02On a aussi une deuxième information
43:04ce week-end,
43:05il y a du championnat,
43:07de la Ligue 1,
43:07oui, mais il y a aussi
43:08de la Coupe de France,
43:09notamment qui concerne
43:11les clubs Mosellans.
43:12On aura notamment vendredi
43:13un Sargumin AS Nancy-Lorraine.
43:15Samedi, on aura Fréma
43:17et la PMS
43:18qui sont également engagés.
43:21Stéphane, on va jeter
43:22un petit coup d'oeil
43:22sur cette Coupe de France
43:23ou pas ?
43:25– Du côté de…
43:26– Peu importe,
43:26est-ce que tu as une affiche,
43:27tu vas regarder les trois,
43:28tu vas te tenir informé.
43:29– Ah oui, oui, bien sûr,
43:30les équipes un petit peu locales,
43:33mais bien sûr,
43:34on va regarder,
43:35mais moi, après,
43:36ce que j'aimerais pour rebondir
43:37sur ta question,
43:38c'est que le FC Metz
43:39fasse une épopée
43:40et ne se fasse pas sortir…
43:42– Le FC Metz,
43:42ce sera au prochain tour.
43:43– Oui, je sais,
43:43les entre tous à partir
43:44de mi-décembre,
43:45d'ailleurs, j'ai oublié
43:46cette affiche sur les dernières émissions,
43:48je m'en excuse,
43:49mais c'est vrai qu'il y a
43:49une affiche après le match
43:51face au PSG
43:52où on attend de voir
43:53qui piochera le FC Metz.
43:54C'est un peu ma question,
43:55Bernard, à ce moment-là,
43:56c'est l'éternel débat
43:57et on l'aura encore
43:58dans quelques émissions.
44:00Quand tu joues le match
44:00ou quand tu joues la montée
44:01et que tu ajoutes
44:02la Coupe de France,
44:03quelle priorité
44:04tu mets à la Coupe de France ?
44:05– Il n'y a pas de priorité à mettre.
44:09Tu joues les matchs
44:09pour les gagner.
44:10Donc, tu as le match
44:12de Coupe de France
44:13qui s'intercale
44:13entre tes matchs de championnat.
44:15Tu joues ça à fond
44:16parce qu'il faut gagner les matchs.
44:20Bon, alors,
44:21si tu arrives en plus,
44:22si tu as la chance
44:23d'aller au bout de la Coupe,
44:24ça te rajoute
44:25des journées
44:27à ton calendrier.
44:28Si tant est que tu sois
44:29un petit peu en difficulté.
44:30– On a vu,
44:31il y a peu que jouer
44:32tous les trois jours,
44:33ça aide au FC Metz.
44:33Ils n'ont fait que gagner.
44:34– Oui, c'est dans les têtes.
44:37– Après, je vous l'ai déjà dit ça,
44:39il y a X fois dans des émissions,
44:41en tant que joueur,
44:42tu préfères jouer
44:43tous les trois jours
44:44parce que les entraînements
44:45sont réduits,
44:46tu fais de l'entretien.
44:47– Oui, puis nous aussi,
44:47ça fait un peu plus actuel.
44:48– Et donc, tu joues
44:49tous les trois jours,
44:50si les coachs maintenant
44:52savent gérer les organismes
44:55et les entraînements,
44:56donc c'est vraiment,
44:57c'est plus cool,
44:58tu ne forces pas trop
44:59et c'est tes matchs
45:00qui te font le rythme
45:01et tout ça.
45:02Donc moi,
45:03les matchs de coupe en plus,
45:04ce n'est pas un souci.
45:04– Moi, je comprends.
45:05– Je pense que c'est bien
45:05parce que si tu gagnes
45:07des matchs de coupe aussi,
45:08ça peut,
45:09ça t'apporte aussi
45:11de la confiance
45:11pour le championnat
45:13si tant est que tu seras
45:13– Et puis, il y a l'implication
45:14des joueurs,
45:15tu peux faire un peu
45:15de turnover justement
45:16quand tu vois l'équipe que tu as,
45:17tu peux peut-être
45:17te faire jouer d'autres joueurs aussi.
45:18– Oui, tu peux éventuellement
45:19faire un peu…
45:20– On peut lancer
45:20une dynamique Coupe de France
45:21ou pas ?
45:22– Oui.
45:22– Peut-être des joueurs
45:22qui ne jouent pas que
45:23la Coupe de France
45:24mais que tu vas peut-être
45:25mettre là une paire
45:26avec ce temps-bouille ou quoi
45:27et te dire
45:27là, dans cette course,
45:28ce sont performants.
45:29– Équipe,
45:29mais une dynamique club,
45:31supporters,
45:32tout ce qui est l'environnement,
45:33une épopée en Coupe de France.
45:36Comme Bernard l'a dit,
45:37plus tu passes les tours,
45:38ça veut dire que tu gagnes,
45:39t'emmagasines de la confiance.
45:41– Pour les matchs de championnat.
45:42– Les attaques en marque,
45:43ça veut dire qu'il y a
45:44une cohésion d'équipe
45:46dans le vestiaire après.
45:48Donc, c'est que du bénéfice,
45:50je ne comprends pas.
45:50– Attention, comment vous vendez la chose
45:51que Rémi déjà
45:52à traiter de ses places
45:52pour le Stade de France ?
45:53– Je ne comprends pas ce débat.
45:56On n'a pas de Coupe d'Europe.
45:58On a une Ligue 1 réduite
46:00à 18 clubs.
46:02Avant, c'était 20 clubs.
46:03Avant, il y avait la Coupe de la Ligue.
46:04– La Coupe de France,
46:05on l'a jouée sur match aller-retour.
46:07Donc, ça faisait deux matchs par tour.
46:09Ce n'est plus le cas.
46:10– Oui, mais là,
46:11plus il y a de matchs,
46:12mieux c'est pour plein de raisons.
46:15– Il y a l'argument du Stade de Reims
46:17qui vont te faire une finale
46:18l'année dernière
46:19et qui descendent en Ligue 2
46:20et on connaît trop bien
46:21ce scénario.
46:22Mais moi, je ne vais pas vous contredire.
46:23Moi, je suis convaincu
46:24que dans un contexte
46:25où, je ne vais pas spoiler,
46:27mais tu ne seras plus jamais
46:28champion de France.
46:29Ça ne peut pas arriver,
46:30cette anomie-là.
46:31Mais tu peux,
46:32avec un tirage un peu favorable,
46:33– C'est mathématiquement encore faisable.
46:34– Loin en Coupe.
46:35– Tu peux aller loin en Coupe
46:36et offrir un kiff incroyable
46:37à tes supporters.
46:38Et écrire l'histoire du club
46:40quelque part.
46:40– Et attention, Némi,
46:41parce que si tu gagnes
46:42la Coupe de France,
46:42tu vas en Europe
46:43l'année prochaine.
46:44– Non, mais c'est pour ça que
46:46moi, j'ai un peu de mal
46:47toujours quand on me demande
46:48de choisir entre les deux,
46:49mais il n'y a pas de choix à faire.
46:50Tu joues à fond la Coupe de France,
46:52quelles que soient les conséquences.
46:53Si à la fin de l'année,
46:54tu dois jouer à Mathieu
46:55et à une Coupe de France,
46:55tu joueras les deux
46:56et peut-être que tu gagneras un trophée.
46:57On verra bien.
46:58– Demande aux gens
46:58qui nous ont bu gagner, nous,
46:59en 88,
47:00ce qu'ils ont…
47:01parce que maintenant,
47:02ils sont âgés,
47:03ils ne sont pas comme moi,
47:04ils ne sont pas comme vous,
47:05mais ce que ça leur a fait
47:07comme émotion
47:08et par tout le parcours de coupe,
47:11c'est un truc de dingue.
47:12– Et on parle d'un club
47:12qui n'a quand même pas 50 trophées
47:14à célébrer
47:14et les trophées que le FCMS
47:15a à célébrer,
47:16ce sont des Coupes de la Ligue
47:17et des Coupes de France
47:18et des exploits.
47:19Je parle de Barcelone,
47:1998, je connais tout ça par cœur.
47:21Mais ce que je veux dire,
47:22c'est qu'on est quand même
47:23dans un…
47:24le sport,
47:25ce n'est pas une entreprise,
47:25c'est un vecteur d'émotion.
47:27On est là pour gagner des matchs,
47:28faire des aventures,
47:29remplir des stades
47:30et célébrer des buts.
47:32C'est ça l'essence même du foot.
47:33Donc, essayons d'aller à fond
47:41mais si tu perds
47:41un pauvre match
47:42contre Rodez
47:43à 500 fois rien
47:44parce que tu as décidé
47:44de ne pas la jouer,
47:45excusez-moi,
47:46c'est une grosse tâche.
47:47Je n'ai pas envie
47:47que ça arrive.
47:48– C'est systématiquement
47:48ces dernières saisons.
47:49– Et c'est déjà arrivé
47:49bien trop souvent.
47:50– Ça a été quasiment le cas
47:52toutes les saisons
47:53ces dernières…
47:55de se faire sortir
47:56au premier tour.
47:57– On n'a pas en tout cas
47:57de gros frissons
47:58en coupe ces dernières années,
47:59ça c'est sûr.
48:00– Et ça veut jouer qui alors ?
48:02On préfère une petite affiche
48:03et on veut éviter
48:05le Paris Saint-Germain
48:05deux fois d'affilée ?
48:06– Des petits clubs ?
48:07– Parce que Paris Saint-Germain
48:08deux fois d'affilée les gars.
48:08– Ils ont joué
48:08des petites équipes.
48:10– Des petits clubs, ouais.
48:10– Ça ne veut pas dire
48:11que tu vas gagner facilement.
48:12– Non, parce que la Coupe de France
48:13ce serait bien
48:13que c'est la compétition.
48:15– Mais il vaut mieux
48:15taper des petites équipes.
48:17– Il vaut mieux sortir Nancy
48:18tout de suite.
48:20– Ça voudrait dire
48:21que Sargemin ne passe pas.
48:22Ça ne serait pas une bonne nouvelle ça.
48:23– Oui, peut-être.
48:25– Après, on espère
48:26que Sargemin va sortir Nancy.
48:27Attention, on peut se permettre
48:29une affiche ou deux.
48:30Très rapidement,
48:31il me reste une dernière information.
48:33Pas beaucoup de temps
48:33donc je vais aller très rapidement dessus.
48:36La FFF et la Fondation du Football
48:38ont dévoilé une trentaine de chiffres
48:40qui dressent un panorama sociétal
48:42du football français en 2025.
48:44Alors dit comme ça,
48:44ça peut faire un peu peur
48:45mais on se rend compte que
48:47et on l'a vu notamment
48:48sur ce plateau
48:48avec l'engouement qu'il y a
48:49autour de la Coupe de France notamment
48:51que le football,
48:52c'est quelque chose
48:52qui prend quand même
48:53pas mal d'espace dans la vie
48:55que ce soit au niveau
48:56ou au plus petit niveau possible
48:58même à Fontois, Bernard.
48:59Eh oui, à Fontois,
48:59il y a du foot aussi.
49:01Et il y a quelques chiffres
49:01qui sont sortis
49:02que je vais vous lire
49:03pour voir un petit peu
49:03ce que vous en pensez.
49:04On apprend par exemple
49:05que 95% de la population
49:07vit à moins de 3 km
49:10d'un terrain de foot.
49:11C'est-à-dire que
49:12tous les 3 km
49:12tu peux avoir un petit terrain de foot.
49:14Alors avec Bernard,
49:14ça nous embête
49:15parce qu'on aime bien
49:16parler de Fontois.
49:16Je vous le dis,
49:17c'est entre nous.
49:18Le stade du Haut-Pont
49:19n'existe plus.
49:20C'est dommage.
49:20Mais il y en a deux autres.
49:21Oui, mais alors
49:22ils sont à l'un côté de l'autre.
49:23Ils sont à l'un côté de l'autre
49:24donc au niveau de la proximité,
49:27c'est un peu dommage.
49:28On aime parler
49:29du football masculin
49:30mais aussi le football féminin.
49:31Il y a un objectif
49:32de 500 000 licenciés
49:33pour la FFF
49:34qui reste toujours d'actualité.
49:36Mais elles sont déjà
49:36253 000 joueuses répertoriées.
49:39C'est 134% de plus
49:41sur les 10 dernières années.
49:43Et enfin,
49:43il y a du bon
49:44et aussi un petit peu
49:45de moins bon côté.
49:46Malheureusement,
49:46ça met aussi en lumière
49:47qu'un club sur trois
49:48est saturé.
49:49On ne peut pas forcément
49:49accueillir tout le monde
49:50par manque d'infrastructures
49:51ou d'encadrement.
49:53Il y en a même certains
49:53qui sont au contraire
49:54de refuser des nouveaux licenciés.
49:56Très rapidement, Stéphane,
49:57pas de question piège
49:58mais c'est vrai qu'on l'a dit,
49:59le football,
50:00c'est quelque chose
50:01qui est ancré aujourd'hui,
50:03qui prend énormément de place
50:04dans les bons
50:05comme dans les moins bons côtés.
50:06Mais force est de constater
50:07encore une fois
50:07quand on voit les chiffres là
50:08que ce n'est pas quelque chose
50:09qui va s'épuiser
50:10tout de suite, tout de suite.
50:11On peut sentir parfois
50:13des petits ras-le-bol
50:13sur certains matchs,
50:14trop de matchs,
50:15ce genre de choses.
50:16De manière générale,
50:17ça reste très populaire.
50:18Bien sûr,
50:18c'est le sport numéro un
50:20et depuis longtemps
50:21chez les garçons.
50:22Ça le devient aussi
50:23et il y a une émancipation
50:24chez les filles également.
50:26Et c'est une bonne chose.
50:28on dit avec le football,
50:29à commencer par la cour d'école
50:32et puis c'est un vecteur social,
50:34sociétal,
50:35c'est-à-dire qu'il y a
50:35un brassage, une mixité
50:37et puis sur un terrain de foot,
50:39on est tous à égalité.
50:40C'est ça qui est bien,
50:41qui qu'on soit,
50:42d'où qu'on vienne, etc.
50:43Donc c'est des valeurs
50:45qui dépassent le cadre
50:46strictement du football
50:48et du sport
50:49parce que c'est un sport collectif
50:51donc il y a plein de valeurs
50:52qui sont véhiculées
50:53par le football.
50:54Bernard, tu veux dire un petit truc
50:55sur un mot de la fin ?
50:56Je voulais juste te dire,
50:57moi je suis déçu
50:58s'il n'y a plus ce terrain
50:59à Haut-Pont
50:59parce qu'il y avait
51:01quelques marques encore
51:0340 ans après
51:04des tacles
51:05d'André Dalvit.
51:07Ah bah alors oui.
51:08Et j'étais gardien
51:09sur ce terrain-là,
51:10ça faisait des fourbons,
51:11il faudra le dire.
51:12C'est lui qui faisait les fourbons
51:13parce qu'il taclait
51:14et il faisait des escalopes
51:15comme ça.
51:16Donc c'est dommage
51:17qu'il n'y ait plus ça,
51:18ce souvenir-là
51:1940 ans après
51:20de mon pote
51:21André Dalvit
51:23avec qui j'ai gagné
51:24la coupe nationale
51:25des cadets.
51:26Donc ça remonte
51:26à 100 ans.
51:27Un palmarès sans fin.
51:28Un vérifiable.
51:30Non, non, non.
51:30C'est pas un vérifiable.
51:31Non, non.
51:31Un vérifiable.
51:32Pardon, je vous le dis.
51:33Je n'ai pas les images.
51:34Tu vas sur Internet
51:34et tu trouves ça
51:35et sur l'équipe
51:36qu'on avait en cadet,
51:37sur les onges,
51:38il y a eu...
51:38J'ai cru qu'il n'allait
51:39me dire sur l'équipe.
51:40Non, non, non.
51:40Huit professionnels
51:41il y avait.
51:42Il y a eu huit professionnels
51:43sur les cadets.
51:43Donc c'était quand même
51:44une...
51:44La coupe roussel, non ?
51:45C'est ça ?
51:46Non, la coupe roussel,
51:46c'est encore avant.
51:47Oui, parce que moi...
51:47Messieurs, je vous propose
51:48quand même qu'on parle
51:49de tout ton palmarès.
51:50On fera une émission spéciale
51:51sur ton palmarès
51:51un peu méconnue
51:52du football mondial.
51:53Il y a des immeubles
51:53à Haupont maintenant ?
51:54Il y a de tout à Haupont maintenant.
51:55Il y a des arbres,
51:56des maisons.
51:56Il n'y a plus les escalopes
51:58de Dédé.
51:59Ce n'est pas un restaurateur.
52:00C'était un tacleur.
52:03Merci messieurs
52:03de m'avoir accompagné
52:04pour cette émission
52:05encore une fois
52:05avec le soir.
52:06Ça fait toujours plaisir.
52:07Nous, évidemment,
52:08on reviendra dès lundi
52:09pour revenir sur cette rencontre
52:10face au Stade René.
52:12À très vite sur Moselle TV.
52:13Sous-titrage Société Radio-Canada
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