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  • il y a 6 heures
Pour cette nouvelle émission, Emeric Guillaume était entouré de Gérald Russello (Let’s Go Metz), Bernard Zenier et Patrick Muller.
Au sommaire :

Le FC Metz et le Havre AC se neutralisent en bas du classement
Place à la réception de l’Olympique de Marseille avant la trêve internationale

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Transcription
00:00Musique
00:01Au bout de l'ennui, le FC Ness et le Havre se sont quittés sur un match nul,
00:27place désormais à un jeu inquiétant et des supporters impatients après match.
00:33La torte ne durera pas longtemps avant de retrouver Saint-Symphorien,
00:36cette fois-ci face à l'Olympique de Marseille,
00:39désormais lancée en Ligue 1 juste avant la trêve internationale.
00:44Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans votre nouveau Graouli Mag.
00:47Et dans le football, il y a quatre types de matchs.
00:49Il y a les victoires, il y a les défaites, il y a les matchs nuls et il y a le match de ce week-end,
00:52évidemment celui dont on va parler pendant au moins une heure avec nos chroniqueurs du jour.
00:57et j'espère qu'ils ont pas mal de choses à dire.
00:59On va commencer notre tour de table avec Bernard Zénier.
01:03Bonsoir.
01:04J'espère que tu vas passer un bon week-end.
01:06Au moins, je vais passer un...
01:06Un dimanche très tranquille en tout cas.
01:07J'ai passé un bon week-end, ouais, tranquille, ouais, ouais, relativement tranquille, ouais.
01:12Pas trop de choses à se mettre sous la dent, donc c'était cool.
01:15C'est un week-end de diète ?
01:16Un petit peu, ouais.
01:17Combien de tiers cadré ?
01:18Pour ton week-end zéro ?
01:20Je ne sais pas.
01:20Eh bien, déjà, notre statisticien du jour, Patrick Muller, est avec nous.
01:26Salut, Emeric, bonsoir à tous.
01:29J'ai hâte, je suis impatient d'entendre parler des statistiques de Sabali dans la bouche de Bernard.
01:37Qui tiennent le fanpage, visiblement, sur tous les réseaux sociaux.
01:40Je vous laisserai aller les rejoindre après l'émission.
01:42C'est très gratuit, pardon.
01:43Oui, oui, pour le plaisir.
01:45On ne peut pas vous faire payer, quand même, enfin.
01:47À tes côtés, Gérald Russelo est avec nous pour faire un petit peu la boucle des chroniqueurs du jour.
01:50Bonjour, messieurs.
01:51J'espère que vous allez bien.
01:52En fait, la condition, c'était notre coiffure aujourd'hui.
01:55Non, ouais, mais j'aime bien, de temps en temps, me rappeler...
01:58Toi, c'est pour prendre conscience.
01:59Tu as des cheveux, toi, en fait.
02:00Une mission inclusive.
02:02C'est vrai, me rappeler que j'ai des cheveux,
02:03mais me rappeler également qu'on a une première partie, c'est le journal de la Ligue 1.
02:10Retour donc sur cette affiche de la sixième journée
02:13et entre le FC Metz et le Havre, Patrick,
02:15une petite description très simple de ce match,
02:18peut-être le pire match de la saison, l'heure où on se parle, pour le FC Metz.
02:22Oui, il n'y a pas débat.
02:24Je retiendrai l'honnêteté de Gauthier Heine en zone mixte après la rencontre
02:28qui a parlé d'une purge, je cite.
02:31On en entendra juste après, ne t'en fais pas.
02:32Comment ?
02:32On en entendra juste après, ne t'en fais pas.
02:33Alors, il n'y a pas de quoi s'en réjouir,
02:35mais ça fait du bien d'entendre un joueur être honnête
02:39et parler vrai après un match comme celui-là.
02:42Bon, zéro tir cadré, une inhibition totale,
02:47je ne sais pas pour quelle raison,
02:48parce que j'ai entendu qu'un des axes éventuels d'explication,
02:52c'était trop de pression, on était…
02:54Le match de la peur.
02:55Cette équipe était inhibée.
02:56Ce n'est pas fini la pression.
02:57Oui, alors à ce compte-là, il ne faut pas aller en Ligue 1,
03:00il faut même changer de métier.
03:01Et puis, je crois qu'on avait une autre pression quand on a joué Reims
03:04au mois de mai dernier.
03:07Et en termes de contexte émotionnel, c'était quand même autre chose.
03:11Pardon, mais c'était un peu le néant, quoi.
03:12Hier, des deux côtés, certes.
03:16Moi, je suis presque…
03:17J'en arrive presque à me satisfaire, entre guillemets,
03:19ou plutôt à me réjouir, je mets encore plus de guillemets,
03:22de ne pas avoir perdu ce match.
03:23Parce qu'au final, le Havre a au moins essayé de tirer au but un tout petit peu.
03:28Mais voilà, on était très loin de tout ce qu'on pouvait attendre
03:33en termes d'intensité, en termes de qualité technique,
03:35surtout dans cette rencontre.
03:36Et ce que je trouve inquiétant, c'est que jusqu'ici,
03:39on avait des contenus dont on peut parler,
03:43ou qu'on pouvait analyser de diverses manières.
03:46On avait des contenus, mais pas vraiment de résultats.
03:49Là, le contenu, on ne le voit plus.
03:52On ne le voit plus du tout.
03:54Et on a senti une équipe au-delà du manque de justesse technique,
03:58qu'on peut parfois connaître dans un match,
04:00ou de mauvais choix, ou de…
04:02Voilà.
04:03On a vu une équipe qui semblait un petit peu à court total
04:06d'arguments, d'inspiration et d'idées.
04:09Et moi, c'est ça qui me fait un tout petit peu peur
04:11et qui m'interroge au soir de la sixième journée
04:14face à une équipe, Bernard, de notre championnat.
04:17Le Havre, en l'occurrence.
04:18On va revenir là-dessus.
04:19Justement, Bernard, tu n'étais pas forcément d'accord avec…
04:22Pour en leur discuter un petit peu avant l'émission,
04:24avec cette idée d'avoir du contenu,
04:25parce que derrière, c'était des roustes sur roustes.
04:28Tu prenais cinq buts ou trois buts.
04:30S'il y a avoir du jeu, c'est bien, mais…
04:32Là, tu n'as pas de jeu, tu prends un point.
04:33Après, on essaye de se raccrocher à ce qu'on peut.
04:36Donc, sur certains matchs, notamment à Monaco,
04:40c'est vrai que même pendant quasiment une heure,
04:44Monaco a été nul.
04:46Donc, et Metz…
04:47Nul à son niveau.
04:49Monaco avait été nul en Coupe d'Europe.
04:51Oui.
04:51Trois jours avant, ou quatre, cinq jours avant.
04:53Et contre Metz, ils ont démarré le match sur la lancée
04:57de ce qu'ils avaient fait en Coupe d'Europe.
04:58C'est à Bruges, je disais.
04:59C'est ça.
04:59Ils ont démarré sur cette lancée-là.
05:01Ils ont été catastrophiques.
05:03Et ils ont été catastrophiques pendant une heure.
05:05Sauf que…
05:06Alors, on ne se gargarise pas, mais on arrive à se dire
05:09« Ah ouais, mais à Monaco, quand même, c'était bien. »
05:11« Ouais, c'était bien, mais tu en prends cinq. »
05:14Moi, quand tu prends cinq buts, qu'est-ce que tu peux trouver de bien ?
05:16Ouais, mais on m'a dit, parce que j'ai des potes avec qui je discute,
05:20c'est en fin de match.
05:21Mais les matchs, ça dure combien de temps ?
05:23Quand Metz mène ou quand Metz…
05:25Bernard, il y a eu des contenus contre Angers, par exemple.
05:28Il y a eu des choses intéressantes cette saison.
05:30Contre Angers, c'est une équipe de ton championnat et tu ne les bats pas.
05:32Oui, non, mais je parle de contenu et pas de résultat.
05:35On en rigole assez hors émission.
05:39Angers, tu ne bats pas Angers, tu ne bats pas le Havre.
05:42Alors, qui sont des équipes de ton championnat.
05:43Moi, ça m'énerve un peu quand tu me parles comme ça.
05:46Parce que tu ne joues pas à Marseille, tu ne joues pas à Lille, tu ne joues pas à Lyon.
05:49Ils sont où ? Dans quel championnat ils sont ?
05:50Ça ne veut pas dire cette expression que tu veux qu'on en parle.
05:54Je suis d'accord au niveau des moyens.
05:55Ça ne veut pas dire que ces matchs-là, c'est qu'il y a l'obligation d'obtenir un résultat face à ces équipes.
05:59C'est ça que ça veut dire.
06:00Tu as l'obligation et tu ne l'obtiens pas.
06:02Donc là, déjà, tu perds quatre points déjà contre des équipes supposées à ta portée.
06:07Il en reste combien des matchs contre des équipes à ta portée dans tout le championnat ?
06:11Il restera Nantes, Auxerre, les matchs retours.
06:14Auxerre et…
06:15Regarde le classement, c'est exactement celui qu'on a annoncé au début de saison si tu regardais les budgets.
06:19Les cinq derniers.
06:19On est dans cette retranscription parfaite.
06:22Tu as déjà perdu quatre points contre des concurrents soi-disant directs.
06:25À domicile.
06:26Et si tu bats maintenant, si tu joues contre Nantes, si tu joues… pas l'Orient, mais si tu joues…
06:33Auxerre.
06:33Auxerre et tout.
06:34Et que tu gagnes tous les matchs à Metz et chez eux, tu vas faire 24 points.
06:39Non, tu ne les feras même pas parce que tu as perdu quatre.
06:41Tu vas faire 20 points.
06:41Tu m'as perdu, là, au niveau du calcul.
06:43Si, si, si.
06:44Fais confiance, il a calculé.
06:45Il a mis sur sa petite feuille.
06:46Bon, bref.
06:47Mais tu joues contre ces équipes-là, si tu gagnes tous les matchs, tu fais en tout 24 points.
06:50Ce n'est pas assez pour te sauver.
06:52Non, mais là, au-delà de…
06:53Non, je sais que c'est des calculs.
06:55C'est n'importe quoi ce qu'on raconte là.
06:56Là, c'est de l'arithmétique.
06:57Oui, et puis ça ne se passe pas.
06:58Le vrai problème, c'est qu'on est dans une espèce de régression au niveau du jeu.
07:03Voilà.
07:05Moi, je trouve que c'est l'enseignement principal à tirer de ce match contre le Havre.
07:08Je pense plus que moi, c'est…
07:09Alors, l'équipe de Metz, ce n'est pas l'équipe du PSJ au niveau de la qualité.
07:14C'est clair et net.
07:15Mais ce qui me dérange, moi, c'est l'esprit, là.
07:18Et dans ce match-là, tu n'as pas un mec dans l'équipe.
07:22Je ne sens pas.
07:23Je vois le match.
07:24Je ne sens pas un mec qui essaye de rameuter les troupes ou qui essaye de bouger tout le monde.
07:29Un ou deux ou trois.
07:31Je n'en sais rien.
07:32Mais il n'y en a pas.
07:33C'est mieux.
07:34Dans le match d'hier, je n'en ai pas vu.
07:36Et c'est une équipe qui, à défaut de…
07:38Peut-être que le Mignan a fait mieux jouer l'année dernière en Ligue 2.
07:43Là, tu es en Ligue 1.
07:44C'est sûrement plus compliqué parce que tu joues forcément des équipes meilleures.
07:48Tu n'es plus en Ligue 2.
07:49Ce n'est plus le même championnat.
07:51Mais au niveau de l'état d'esprit, il faut mettre de l'impact.
07:56Il faut mettre de l'agressivité.
07:58Mais dans les limites permises dans le football, moi, ce qui se faisait à l'époque où j'ai joué,
08:03tu ne peux plus le faire.
08:04Il y avait des trucs.
08:05Ce qui est bien dans un sens.
08:08Mais là, tu ne sens pas une équipe qui veut s'arracher, qui met la pression sur l'adversaire.
08:12Rien du tout.
08:13Dans le match-là, tu ne le sens pas.
08:15Donc, s'ils n'ont pas un petit peu ça, ça va être chaud.
08:19Dans ce match, messieurs, tu me demandais les statistiques.
08:23Alors, pas celles-là, mais je vais t'en donner quand même des statistiques.
08:26Celles de cette rencontre avec la position légèrement en faveur du FC Metz.
08:3053% contre 47.
08:327 tirs à 11.
08:33Même si j'ai un petit doute sur l'aspect comptable.
08:360 tirs cadrés à 2.
08:37Là, j'y crois un peu plus.
08:38420 passes contre 371.
08:41Gérald, tu n'as pas encore entendu sur les émissions.
08:43Tu es un peu plus calme que tes deux voisins.
08:45Le FC Metz joue-t-il désormais avec la peur ?
08:48Alors, je ne sais pas si c'est de la peur,
08:50mais hier, il y a quand même eu un naufrage tactique, je trouve.
08:54Et moi, ça me dérange énormément.
08:56Tactique ou mentale ?
08:58Mais ça va de pair.
08:59Parce que je pense qu'à un moment donné, malheureusement,
09:02et pourtant je l'adore, mais Stéphane Lemignan, hier,
09:03n'a peut-être pas su donner les mots qu'il fallait.
09:06Je pense avant le match,
09:09parce que je vais prendre l'exemple de Monaco une semaine avant.
09:12Tactiquement, c'était quasi parfait,
09:14même si on se prend 5-2, il n'y a pas de souci.
09:17Mais tactiquement, c'était parfait.
09:19On voyait une équipe qui jouait…
09:21– T'en prends 5 !
09:21– Non mais attendez, les gars, les gars,
09:23vous avez eu votre temps de parole.
09:27Je vais juste expliquer.
09:28On a vu une équipe qui jouait à hauteur du milieu de terrain,
09:33qui avançait, qui pressait.
09:36Et ça, on le voit depuis le début de saison.
09:38On voit une équipe qui, au-delà de ses faiblesses techniques,
09:42arrive quand même à produire du jeu.
09:44Et surtout, qui met, tu l'as dit tout à l'heure Bernard,
09:46de la pression sur l'adversaire.
09:48Qui fait un pressing, qui est capable,
09:50même si c'est que pendant 20 minutes, 30 minutes, 80 minutes,
09:54face à Monaco.
09:55Mais il y a quelque chose.
09:56Et hier, contre le Havre, moi, j'ai vu une équipe qui ne jouait pas.
10:01Ne jouait plus comme elle l'a joué jusqu'à maintenant.
10:05C'est-à-dire que faire circuler le ballon, c'est très bien.
10:09– Si on te laisse faire circuler, c'est facile aussi.
10:11– Oui, non, mais il n'y a pas de problème.
10:13Mais derrière, quand on n'avait pas le ballon, on le laissait jouer.
10:17Et moi, ça m'a énormément surpris par rapport au premier match.
10:21C'est-à-dire que le bloc équipe reculait énormément.
10:24On n'a pas vu, à part deux, trois fois,
10:26j'ai vu peut-être un peu Sabali qui essayait d'aller embêter un peu le gardien
10:29ou le défenseur.
10:30– Pour te rejoindre, on va continuer à te donner la parole,
10:33mais peut-être regarder pour tes spectateurs cette chevauchée de quadrat de 50 mètres
10:37qui est quand même un petit peu la parfaite illustration de ce que tu dis
10:39dans l'intensité, dans les duels où le joueur se permet de dribbler 4 joueurs
10:43en allant presque tout droit assez facilement.
10:46C'est vrai que là aussi, on a senti peut-être le SMS encore en dessous
10:49alors que les rencontres présentes, c'est peut-être un petit peu plus d'impact.
10:51– Là, c'est une contre-attaque, c'est une transition.
10:54Bon, là, tu es trop gentil, tu le laisses passer.
10:56En même temps, si tu le tacles, vu ce qu'il fait,
10:58c'est sûr que tu prends un jaune ou un rouge.
10:59Il en chope quand même 4 sur le chemin,
11:01je pense qu'il peut se mettre devant en faisant l'écran.
11:03– Je parle des séquences où le Havre a le ballon derrière
11:06et où on n'essaye pas d'embêter le gardien, on n'essaye pas d'embêter…
11:10– Tu l'as vu sur la première demi-heure contre Angers,
11:12ce pressing très haut, par exemple, qui a complètement éteint.
11:16– Quand tu es en besoin comme ça de points
11:18et que tu sais que tu peux t'appuyer sur des bonnes choses tactiquement,
11:21tu dois montrer ça.
11:22– Gérald, c'est là que tu n'as pas eu un mec qui déclenche ça,
11:26un mec qui soit capable dans l'équipe de pousser tout le monde
11:29et de rameuter tout le monde en disant,
11:30oh les mecs, allez, on sort, on y va.
11:32– C'est pour ça que je parle de Stéphane Lemignon.
11:33– Il avait raison, c'est un peu de mental aussi.
11:36– Avant le match, à un moment donné,
11:38tu dois dire à tes troupes, voilà ce qu'on fait.
11:40Il faut qu'on marque les esprits.
11:41– Tu ne sais pas s'il ne l'aura pas dit.
11:43Tu étais à la causerie.
11:44– Non, mais alors dans ce cas, c'est un autre problème.
11:45– Oui, mais il faut le dire aussi.
11:50Après, moi, en discutant aussi avec des copains,
11:53ils me disent, ouais, mais le coach et tout ça.
11:54Mais tu ne sais pas ce qu'il leur dit le coach à la causerie,
11:56tu n'y assistes pas.
11:57Donc, est-ce qu'il ne leur a pas dit ça ?
11:59Moi, je veux, enfin, je ne veux pas faire l'avocat du diable,
12:02mais on ne sait pas.
12:03– Tu voudrais être la petite mouche du vestiaire.
12:05– On voudrait être une petite souris dans le vestiaire,
12:07des fois, pour savoir ce qu'ils se racontent.
12:08Parce que tu n'es pas là, tu n'assistes pas aux causeries.
12:11Peut-être qu'il leur a dit, les gars, on va sortir,
12:13comme on a fait les autres matchs, on sort, on presse, machin.
12:16Et les mecs, à un moment donné, ils ne le font pas
12:18parce qu'ils ne sont pas capables,
12:19parce que chaque fois qu'ils arrivent, ils sont en retard.
12:21Et parce qu'à un moment donné, le mental, ça plonge.
12:26Et tu te dis, on va se mettre derrière parce que ça ne va pas.
12:28– J'ai l'impression que les circonstances atténuantes,
12:30l'absence de Stambouli, l'absence juste avant le match de Ballot-Touré,
12:35c'est des petits cailloux dans la chaussure qui ont…
12:37– Peut-être, peut-être aussi.
12:39– Qui ont peut-être cassé un petit peu ce qui était prévu.
12:41– Peut-être.
12:42– Et on a vu une autre façon de jouer.
12:45On a vu des ballons plus directs, des ballons balancés.
12:47Maintenant qu'on a un grand attaquant qui est capable de jouer en pivot
12:52ou de garder les ballons, j'ai l'impression qu'on s'appuie un peu plus dessus.
12:56Je suis désolé, là on est en train de dénaturer un peu
12:58ce que le FC Metz essaye de faire depuis un peu plus d'un an.
13:01Et moi ça, ça me gêne.
13:03Si en plus on ne fait pas le pressing, on ne peut pas gagner.
13:05– Mais direct, ce n'est pas de dénaturer.
13:07Tu es en Ligue 1, tu l'as fait en Ligue 2,
13:09mais en Ligue 1, c'est le cran au-dessus forcément.
13:11– Mais le Havre, ce n'est pas le cran au-dessus, je suis désolé.
13:13– Et tu ne vas pas avoir la même maîtrise en Ligue 1
13:14que tu as eu l'année dernière, la même maîtrise globale du banc.
13:17– Là en l'occurrence, je crois que Gérald ne parle pas de maîtrise,
13:20mais d'intention et d'intensité.
13:22– Oui.
13:22– Et ça, ça doit être…
13:23– Tu as vu des intentions hier ?
13:24– Non justement, ça doit être le préalable à tout.
13:27– Que tu peux y développer du coup ou pas.
13:29– Non mais les intentions, c'est dans la tête les mecs.
13:32Pour qu'on ait des intentions, c'est que…
13:33– Pour qu'on ait des intentions, c'est volonté de faire mal à l'adversaire,
13:36d'aller le gêner, de l'empêcher de sortir.
13:37– Le précise, encore une fois, on n'en a pas vu hier.
13:40Alors que c'est le match où on devait le voir,
13:43où si tu ne peux pas t'appuyer sur ta technique,
13:46parce que clairement, tu es en déficit, montre au moins…
13:48– Mais c'est le mental qui fait défaut à ce moment-là.
13:50S'ils ne pressent pas, s'ils n'y vont pas,
13:51c'est dans leur tête que ça se passe, je vous le dis.
13:54Parce que trois jours après Monaco, je ne sais pas,
13:57physiquement, c'est pareil.
13:59Ce n'est pas parce que tout d'un coup,
14:01ils ne peuvent plus courir et ça ne va pas.
14:03Donc c'est dans la tête que ça se passe.
14:04Il n'y a pas de pressing, il n'y a pas de machin,
14:06ils ne sortent pas, ils restent derrière et ça ne joue pas.
14:08Donc c'est dans la tête.
14:10Messieurs, vous savez que le mental, il a une grosse importance quand même,
14:13je ne sais pas, à ce niveau-là.
14:15À tous les niveaux déjà, mais surtout à ce niveau-là.
14:18– Pour présenter l'émission aussi, des fois, il faut un peu de mental.
14:20– Alors si tu n'as plus de mental à la sixième journée,
14:22c'est quand même un gros problème, non ?
14:23– Oui, ça risque d'être un gros problème.
14:25Je suis d'accord avec toi, ça risque d'être un gros problème.
14:27– Après, il faut trouver la solution.
14:28Est-ce que quelqu'un d'autre que Stéphane Lemignan
14:31est capable de faire ça ? Je ne sais pas.
14:34Est-ce qu'il faut faire appel à un Dupras pour motiver les troupes
14:37ou… – Je dis ça parce qu'il a la même coupe de jeu.
14:40– Non, et je n'en ai pas envie, parce que moi, j'adore Stéphane Lemignan,
14:44j'adore le jeu qu'il veut proposer.
14:46Mais apparemment, il faut absolument que des têtes tombent dès le début.
14:49On entend déjà plein de monde…
14:50– Alors, je vais te dire, moi, ce que je vis dans le football depuis 40 ans,
14:54c'est plus facile de couper la tête du coach
14:55que de couper la tête de 15 joueurs.
14:57– Mais c'est comme ça que ça fonctionne, Bernard.
14:58C'est comme ça que ça fonctionne.
14:59– Je ne te dis pas le contraire.
15:02Mais maintenant, on en est à parler de sortir, d'enlever le coach.
15:06Moi, je ne suis pas d'accord avec ça, attention, Bernard.
15:09– Et moi, je te le redis, je ne le connais pas, moi, le mignon,
15:12mais ça me semble lunaire de vouloir le coach.
15:17T'as une équipe comme ça, tu mets n'importe quel entraîneur au monde,
15:21tu mets Arsène Wenger.
15:23– On ne sait rien.
15:24– Tu mets Lippi, machin, je vous dis que c'est pareil.
15:26– On ne sait rien.
15:26– Mais si je te le dis, quand t'as une équipe,
15:29cette équipe-là, elle a des limites.
15:32– Bien sûr.
15:32– Et pour moi, alors, pratiquement…
15:34– T'as quand même 2-3 joueurs dans cette équipe, non ?
15:36– Et tu joues à combien en football ?
15:37– T'as quand même quelques joueurs dans cette équipe.
15:38– À combien tu joues au football ?
15:39– D'accord, tu ne vas pas avoir 11 ballons d'or.
15:41– T'as 3 joueurs dans une équipe et ça te fait ta saison.
15:43– J'ai dit quelques joueurs.
15:44– Ben non.
15:45– Il y a peut-être des choix qui ont été discutés.
15:47– Moi les gars, je vous dis que c'est là…
15:47– Il y a quand même matière à faire mieux que ça face au Havre
15:50avec l'équipe dont dispose l'entraîneur.
15:52– Sûrement.
15:52– Pardon de le dire.
15:53– Sûrement.
15:53– Et je ne demande pas sa tête pour autant.
15:54– Mais quand t'as les joueurs dont tu disposes à Metz,
15:57et le jour où ça ne va pas,
15:59visiblement, si t'as pas Stambouli,
16:01peut-être que lui, il l'aurait fait,
16:02par rapport à son passé, à son expérience,
16:05il n'y en a pas un qui est capable de le faire.
16:06– Si t'as pas Stambouli, mais que t'as Demingué,
16:08Gauthier Heine et Boubacar Traoré,
16:11excuse-moi, c'est quand même pas rien du tout.
16:13– Je te dis pas que c'est rien,
16:15mais ils ne l'ont pas fait, la preuve.
16:16Si eux, ils devaient le faire, ils ne l'ont pas fait.
16:18– Déjà, tu mets un Morgane Bokele,
16:19pas sur son côté, habituel,
16:22et là, tu ne le mets pas dans les mêmes…
16:23– Ça a été l'un des moins mauvais.
16:24– Oui, mais tu ne le mets pas dans les mêmes dispositions non plus.
16:27– Ouais.
16:27– Moi, je suis désolé, c'est un peu bizarre.
16:29Tu mets un Cheikh Sabali,
16:30alors il est ce qu'il est,
16:32il s'est battu, tout ce que tu veux,
16:33mais un gréviste, je suis désolé,
16:35un gréviste qui prend la place de titulaire d'un Tchachvili,
16:41ça peut peut-être créer certaines tensions, je ne sais pas.
16:45Moi, ça me paraît bizarre.
16:46Après, puisqu'on discute des choix.
16:47Si je dois dire, il a été très tranchant.
16:51– Non !
16:51– Mais encore une fois, quand il rentre…
16:52– Encore une fois, il rentre à gauche,
16:53et la seule fois qu'il fait une frappe, pas cadrée,
16:56mais c'est en étant allié droit.
16:57– Exactement, c'est des joueurs qui ne sont pas à leur poste.
17:00Si on doit donner des…
17:01– Après, il y a aussi un coach qui est dans l'obligation de faire ça,
17:04parce qu'il n'a pas la taille gauche,
17:05il met Mboula qui, on va en parler,
17:07qui se blesse aussi derrière.
17:08– Tu penses que le coach, il ne fait pas jouer les meilleurs,
17:10comme ça, parce qu'il n'a pas envie.
17:11S'il met les mecs sur le 11 de départ,
17:14c'est qu'il pense que c'est les meilleurs dont il dispose.
17:16Enfin, je ne sais pas.
17:17Ou alors, je ne comprends rien, moi.
17:19– Un coach peut se tromper aussi,
17:20sinon ça ne sert à rien d'être entraîneur,
17:22ou d'avoir un entraîneur.
17:23– Mais il se trompe toutes les semaines, alors.
17:26Il se trompe toutes les semaines.
17:28– Il s'agit de mettre Michel Mboula latéral gauche,
17:31parce que Balotouré se blesse avant…
17:33Enfin, il a eu un tentacle gauche, je ne sais pas quoi.
17:35Est-ce que, vu que c'était Alfa Touré
17:39qui était à ce poste-là sur un autre match,
17:41est-ce que lui n'aurait pas été meilleur qu'Mboula,
17:44qui vient de revenir de blessure et qui rechute, par exemple ?
17:45– Les gars, quand ça ne va pas,
17:48les 20 000 qui étaient au stade,
17:49je ne sais pas combien il y avait de spectateurs.
17:50– 20 000, presque.
17:51– Les 20 000 qui étaient au stade,
17:52ils font 20 000 équipes différentes.
17:53– Bien sûr, on est là pour discuter des solutions et des problèmes.
17:57– Oui, je sais, mais moi, je trouve que c'est facile
17:58de taper sur le coach.
18:00– Mais personne ne dit qu'il faut…
18:01– Non, non, non, on essaie de trouver des raisons.
18:03– En l'état, en tout cas.
18:04– Moi, je pense que c'est aux joueurs
18:06à se bouger les fesses sur le terrain.
18:08Déjà, le coach, il propose des trucs,
18:11il propose, je ne sais pas, l'aspect tactique, tout ça.
18:15Mais après, les 11 qui sont sur le terrain,
18:17c'est eux à se bouger les fesses.
18:18C'est eux à montrer des trucs au public,
18:20c'est eux à se mettre le public dans la fouille.
18:21Parce que comment tu te le mets, le public, dans la fouille ?
18:24Tu te le mets en allant, justement, ce qu'ils n'ont pas fait.
18:27– Au sortir d'un match comme celui-là,
18:29on est quand même en droit de se demander
18:31pourquoi il y a ce mouvement de recul
18:34au niveau du contenu et de la proposition
18:36faite par ce FCMS qui n'a pas eu de résultat jusqu'ici
18:38très probant, mais qui a proposé du jeu
18:41et qui a dit « on s'en sortira par le jeu ».
18:44Et on était tous heureux d'entendre ces mots-là ?
18:46– Oui.
18:46– On est d'accord là-dessus ?
18:47– Oui.
18:47– On est quand même en droit, au sortir de ce match-là,
18:50face à une équipe quand même très faible,
18:52de se demander ce qui n'a pas fonctionné
18:54ou même ce qui ne fonctionne peut-être plus.
18:57C'est tout ce qu'on dit.
18:58On ne dit pas…
18:58– Mais tu as une équipe qui va jouer…
19:00– Et quand tu dis, je ne sais plus qui l'a dit à juste titre,
19:03qu'il n'y a pas de pressing,
19:05il n'y a pas de volonté de faire mal à l'adversaire,
19:07il n'y a pas de volonté de l'empêcher de sortir,
19:09si tu n'as pas de joueur sur le terrain qui arrive à le faire,
19:12l'entraîneur doit aussi diffuser un tempérament,
19:14peut-être un petit peu plus guerrier.
19:16– On ne sait pas s'il le fait en interne.
19:17– Mais c'est la réponse que j'ai faite à Gérald,
19:19vous ne savez pas ce qu'il leur dit,
19:21t'es à côté de lui ce que je viens de dire.
19:22– Non mais il manquait un gueulard au milieu de terrain,
19:24un Istanbuli quand il est sur le terrain,
19:26lui il a…
19:26– Mais ça c'est un autre problème,
19:28mais tu ne sais pas ce qu'il leur dit avant le match,
19:30tu ne sais pas ce qu'il leur dit pendant le match,
19:31et tu ne sais pas ce qu'il leur dit à la mi-temps.
19:33– Si on cherche un gueulard par exemple,
19:35Habib Diallo on peut en parler ?
19:37– C'est quand même un garçon qui a 30 ans,
19:40qui est attendu comme l'homme providentiel,
19:42qu'on voit quand même,
19:44bon dans un match comme celui-là,
19:46qui est quand même sevré de ballon,
19:47je me mets à sa place, c'est très ingrat.
19:49– Ah oui, c'est ce que j'allais dire.
19:50– L'autre possibilité…
19:51– Tu ne le vois pas aussi parce qu'il ne touche pas une chimie.
19:52– Oui, mais la seule possibilité à ce compte-là…
19:54– C'est un poste où tu es tributaire de tes partenaires et de ton équipe.
19:57– Si ton équipe n'en pique pas une, tu ne vas pas avoir un ballon.
20:00– Non mais on parle de leadership.
20:02Peut-être que tu peux un peu parler,
20:04tu peux un peu sortir de ton rôle,
20:05je n'ai pas l'impression qu'il soit beaucoup dans cette partition.
20:08Ce n'est sans doute pas sa personnalité.
20:09– C'est ce que je t'ai dit Patrick,
20:10dans le match d'hier,
20:12tu n'as pas un joueur sur le terrain.
20:14Alors, c'est pareil,
20:16on n'est pas au milieu sur le terrain,
20:17on n'est pas au milieu des gars.
20:18Mais tu ne vois personne faire ça.
20:21– Pourquoi ça ne vient pas d'un garçon comme lui par exemple ?
20:24– Comme qui ?
20:25– Comme Diallo.
20:25– Parce que ce n'est pas dans son tempérament.
20:27– Ah ouais mais…
20:28– Si ce n'est pas dans ton tempérament d'être un meneur.
20:31Il y a des mecs…
20:32ce n'est pas forcément le meilleur joueur de l'équipe.
20:35– Ça peut faire partie de ton métier
20:36si ça ne fait pas partie de ta personnalité, non ?
20:39Quand tu as 30 ans et quand tu as ce statut-là
20:40et quand tu es recruté pour…
20:41– Mais si tu n'as pas ça en toi depuis toujours,
20:44ce n'est pas 30 ans que tu vas le faire, il y a 35.
20:45– Oui.
20:46– Messieurs, on n'était pas dans les vestiaires
20:48ni au milieu du terrain pour savoir ce qu'il s'est dit,
20:50mais on était en zone mix,
20:51histoire de recueillir quand même quelques réactions,
20:53celles de Stéphane Lemignan et celles de Gautien,
20:55le capitaine du club notamment.
20:56Je vous propose de les écouter.
20:57– Oui, on n'a pas fait le match qu'il fallait, loin de là.
21:03Je ne sais pas s'ils ont été trop tendus par éventuellement l'enjeu,
21:10je ne sais pas.
21:12En tout cas, c'était une purge.
21:14C'est comme ça, il faut dire les choses.
21:18Aujourd'hui, on n'a pas été performants,
21:21on n'a pas réussi à enflammer le match,
21:24à emmener le public avec nous pour pousser,
21:27pour essayer d'aller chercher cette victoire.
21:29Malgré tout, on prend un point.
21:32Ça n'a pas une saveur incroyable,
21:35mais c'est comme ça, on va s'accrocher.
21:37Ça va être dur, on le sait,
21:40mais on ne lâchera pas.
21:42– Oui, je suis déçu de notre prestation
21:44et du résultat forcément.
21:46Aujourd'hui, on a fait un match qui n'est pas assez de qualité pour gagner.
21:53On n'a pas réussi à emballer le match non plus,
21:55parce que des fois, en les habitant,
21:56on pensait qu'on allait pouvoir emballer un petit peu
21:57et mettre sous pression cette équipe.
21:59On n'a pas réussi à trouver ça.
22:01Je trouvais qu'il y avait beaucoup de fibrilité au niveau technique.
22:05Du coup, le contrôle du jeu était très aléatoire
22:07et ça a mis un match avec beaucoup d'instabilité
22:11et peu de bonnes choses.
22:13Le seul point positif, c'est de ne pas avoir trop concédé
22:15de situation et d'avoir fini le match
22:18avec pas de but encaissé,
22:19mais c'est une maigre consolation.
22:22– Il est vrai que ça fait peut-être partie
22:24un petit peu des points positifs de ce match.
22:26Avant ça, on va quand même revenir sur la composition d'équipe.
22:29On a entendu pas mal de noms de joueurs arrivés
22:30avec Jonathan Fischer dans les buts,
22:33Kouaoukbama, Yegbe et Mboula en défense
22:35qui n'est pas resté tout le match.
22:36Malheureusement, Michel Mboula.
22:37Traoré de Magui au milieu de terrain,
22:39l'absence de Stambouli,
22:40Bokele Ainsabali derrière Habib Diallo.
22:43Messieurs, vous l'avez entendu,
22:43pas mal de déceptions, évidemment,
22:45en zone mix.
22:46Et un point positif,
22:48s'il faut en trouver un,
22:49c'est cette idée de clean shield.
22:51Gérald, enfin un match sans but encaissé.
22:53Pas forcément parce que tu as été la meilleure défense.
22:55Il ne s'est pas passé grand-chose dans ce match.
22:57Il faut bien chercher quelque part.
22:58– Non, justement, Jonathan Fischer
23:00qui a commencé à essuyer quelques critiques
23:03sur les premiers matchs
23:04parce qu'il encaisse des buts.
23:06Effectivement, la défense n'est pas irréprochable
23:08mais on tape souvent sur le jeune gardien.
23:11Bon, là, hier, non seulement il sauve l'équipe
23:14quelques fois, il fait son match
23:16et il a même le courage,
23:18on en parlera après,
23:19d'aller face aux supporters.
23:20C'est un des seuls.
23:22Bon, voilà, je pense que niveau mentalité,
23:24lui, il a prouvé qu'il était là.
23:27Moi, j'ai envie de le soutenir.
23:28Effectivement, le fait de ne pas avoir pris de but,
23:30ça peut être quelque chose.
23:32– Pour lui, en tout cas, c'est un début.
23:33On est obligé de s'accrocher, effectivement,
23:35à quelque chose pour la suite.
23:36Sinon, on fait les bagages,
23:38on arrête tout de suite la saison,
23:39ça ne sert à rien.
23:40Mais voilà, si on doit s'accrocher
23:41à quelque chose, effectivement,
23:42je trouve que dans l'attitude,
23:44il est là.
23:45On attendait à ce qu'il fasse un bon match.
23:48Il l'a fait, donc bravo à lui.
23:49– Ce qui permet de regarder
23:51les autres résultats de cette journée.
23:53Un deuxième point, oui,
23:54on va regarder aussi le classement.
23:55Avant ça, Marseille s'est imposé en ouverture
23:57face à Strasbourg.
23:59L'Orient s'est imposé face à la SE Monaco,
24:01trois buts à un match nul
24:02entre Toulouse et Nantes,
24:03deux buts partout.
24:04Paris s'est imposé de 2 à 0
24:05face à Auxerre.
24:07Dimanche, Nice-Paris FC,
24:08un but partout.
24:09La victoire de Brest face à Angers.
24:10Celle de Lyon également
24:11sur la pelouse de Lille.
24:12Et un autre 0 à 0,
24:14celui entre Rennes et Lens.
24:15Au classement,
24:16eh bien, pas beaucoup de changements,
24:17malheureusement,
24:18dans le bas de tableau.
24:19En haut, c'est très serré.
24:20Ça se joue en trois points
24:21entre la première et la cinquième place.
24:24Et d'ailleurs,
24:24l'FC Metz avec deux points
24:25qui accusent un petit retard
24:27encore sur ses poursuivants
24:29à trois points du Havre,
24:30notamment 15ème,
24:31en dehors de la zone rouge.
24:34Voilà, évidemment,
24:35il y a eu une petite cassure
24:36dans ce match
24:37en toute fin de rencontre.
24:38C'est un petit peu
24:38le mini-débat dans cette émission.
24:39On verra plus longuement là-dessus,
24:41jeudi,
24:41pour vous teaser un petit peu.
24:43Mais il est vrai
24:43que les supporters
24:44ont montré leur impatience
24:45et leur mécontentement
24:46après cette sixième journée.
24:47Gautian Hué,
24:49notamment à sa sortie.
24:50Jonathan Fischer
24:50qui allait s'expliquer,
24:52pas forcément avec les cadres,
24:53mais tout seul
24:54face aux supporters.
24:55Messieurs,
24:56on comprend cette cassure
24:57dès la sixième journée
24:58de la part des supporters ?
24:59Moi, je distinguerais deux choses.
25:02Les sifflets
25:02à l'encontre de Gautian,
25:04absolument pas compréhensible.
25:06Pour moi,
25:06c'est un comportement de foot X.
25:08Voilà.
25:09C'est quand même
25:10un garçon du cru
25:11qui est redescendu
25:12en Ligue 2.
25:14Alors oui,
25:15on peut dire,
25:15on peut débattre
25:16de l'apport sportif
25:18de Gautian
25:19depuis le début
25:20de la saison
25:20qui est sans doute
25:21en deçà
25:22de ce qu'il peut produire.
25:23Bon,
25:23qui a des stats
25:24ni mauvaises
25:26ni qui sont relativement neutres.
25:27Un but de passe décisive,
25:29voilà,
25:29qui hier n'est pas bon.
25:32Je pense qu'on peut s'accorder
25:33objectivement là-dessus.
25:37Est-ce qu'il y a
25:39ce petit plafond de verre
25:40pour lui en Ligue 1 ?
25:41On peut débattre
25:42de beaucoup de choses.
25:43Ce serait un débat
25:44qu'il faudrait peut-être
25:44avoir plus tard
25:45dans la saison.
25:45Il n'a pas l'immunité
25:47non plus.
25:48Il n'a pas l'immunité
25:49non plus.
25:50Je pense que les sifflets,
25:51ce n'est pas contre lui.
25:53C'est quand même
25:54à sa sortie
25:54qu'il y en a eu.
25:55Oui,
25:56il y a un timing.
25:57Oui,
25:58mais les autres joueurs
25:58sortaient,
25:59ils étaient sifflés aussi,
26:00je pense.
26:01Ce n'est pas contre lui.
26:01Je n'ai pas ressenti
26:02le même impact.
26:03Encore une fois,
26:03c'est la culture de l'instant.
26:05Je ne dis pas
26:05qu'il faut pardonner
26:06les sifflets,
26:07mais il y a un contexte.
26:08Tu as le droit aussi
26:09de réfléchir
26:10et d'aller au-delà
26:10de l'émotion
26:11et de te dire
26:11un malade dans ce cas-là,
26:12tu ne vois pas au stade.
26:13Est-ce que le public
26:14n'attend pas trop de Gauthier ?
26:16Ce n'est pas non plus Gauthier.
26:17Après,
26:18il n'y a pas que pour Gauthier.
26:19Alors là,
26:19oui,
26:19il y a sur Gauthier
26:20notamment pendant le match,
26:21mais à la fin du match,
26:21c'était pour tout le monde.
26:22Il a démouillé le maillot
26:23et tout.
26:23Non,
26:23mais Gauthier,
26:24que j'aime beaucoup,
26:24ce n'est pas Lionel Messi.
26:26Voilà,
26:26pour faire une comparaison
26:27avec un joueur
26:28qui était le meilleur du monde.
26:29Entre là et là.
26:30Peut-être que cette équipe
26:31a besoin de ce coup de pied
26:32aux fesses.
26:33Pardon ?
26:33Avec besoin de Lionel Messi.
26:34Peut-être que cette équipe
26:35a besoin d'un coup de pied
26:36aux fesses aussi.
26:37C'est pour ça que je disais
26:38qu'on pouvait distinguer
26:39deux choses.
26:39Il faut peut-être redescendre
26:40un petit peu
26:40et se dire qu'on est
26:41dans une situation,
26:42je suis désolé,
26:43catastrophique au niveau des points
26:44et que les sifflets,
26:46ils ne sont peut-être
26:47pas super en temps.
26:48Gérald,
26:49ce que je voulais dire,
26:50je distinguais deux choses.
26:51Moi,
26:51je trouvais que personnifier
26:54autour de Gauthier Hain,
26:56c'était sévère.
26:57Mais toi,
26:57t'es un hooligan,
26:58donc tu devrais être d'accord.
27:00Un forcenu avec des fumigènes.
27:01C'est ta faute
27:01si on a manqué de secondes.
27:02Les sifflets
27:02qui ont concerné
27:04l'ensemble de l'équipe,
27:05moi,
27:05je ne suis pas…
27:07Le sifflet,
27:07je ne vois jamais trop le truc.
27:09À la limite,
27:09le silence.
27:10Je dis,
27:10voilà,
27:11éventuellement,
27:11on peut un peu mieux
27:12les accepter,
27:13les encaisser.
27:14Mais autour de Gauthier Hain,
27:15je ne vois pas là
27:16le propos et le projet.
27:17De la même manière
27:17que quand une équipe va mal,
27:19on va taper sur la tête
27:20sur l'entraîneur.
27:21Quand une équipe va mal
27:22sur le terrain,
27:23là,
27:24c'est tombé
27:24sur le capitaine
27:25parce qu'il représente
27:26justement ce que l'équipe,
27:28ce qu'on attend de l'équipe,
27:29bon,
27:29il est sifflé.
27:30Voilà,
27:30ça arrive.
27:31Le slogan,
27:31c'était quoi ?
27:32Mouiller le maillot.
27:33On peut reprocher à Gauthier Hain hier
27:34de ne pas avoir mouillé le maillot,
27:35de ne pas se battre
27:36depuis qu'il est revenu,
27:37de ne pas avoir un vrai apport
27:38pour toute l'équipe.
27:39en tant que capitaine.
27:41Voilà,
27:42il n'est peut-être pas coupable,
27:43mais il est responsable
27:44en tant que capitaine.
27:45Mais moi,
27:46je trouve quand même
27:46que vous parlez des sifflets,
27:48il y a eu des sifflets
27:49à la mi-temps,
27:49il y a eu des sifflets,
27:50globalement,
27:52des sifflets à la mi-temps
27:52et des sifflets en fin de match.
27:54Mais il fut un temps
27:55où si le FC Metz
27:57avait une production comme ça,
27:59les gens,
27:59ils sifflaient tout le match.
28:00Ils ne sifflaient pas
28:01à la mi-temps
28:02et à la fin du match.
28:03Là,
28:04pendant le match,
28:05les gens,
28:06je te l'ai dit tout à l'heure,
28:07je trouve que le public,
28:08il est par moments
28:09désabusé.
28:11Ils disent rien
28:13parce qu'ils ne voient rien
28:14et ils sont comme ça.
28:16ils ont sifflé
28:17à la mi-temps
28:18et à la fin du match.
28:18Mais ça,
28:19c'est le jeu aussi.
28:20Enfin,
28:20c'est le jeu,
28:21si on peut parler comme ça.
28:23– C'est le folklore.
28:24– Non,
28:25ce n'est pas le folklore.
28:26C'est ce qui se passe
28:28dans le foot.
28:28Je veux dire,
28:29quand tu gagnes un match,
28:30déjà,
28:31tu es bien content
28:32que le public
28:33t'applaudisse
28:35et d'être adulé.
28:36Il faut aussi,
28:37inversement,
28:38que les joueurs
28:38se disent,
28:39les gars,
28:39on est sifflés.
28:40– Là,
28:40Gauthier,
28:41il mérite les sifflets ?
28:41– Non,
28:42je ne te parle pas de Gauthier.
28:43Je te parle de l'équipe
28:43en général.
28:45Je ne suis pas focalisé
28:47sur Gauthier Heine.
28:48Je te parle de l'équipe.
28:49Et l'équipe,
28:49elle doit bien penser.
28:51Elle dit,
28:52c'est mérité,
28:52on n'a pas été bon,
28:53ils nous sifflent.
28:55Moi,
28:55la réaction que j'aimerais
28:56qu'ils aient,
28:56c'est qu'ils se disent
28:57et qu'ils le fassent
28:58le prochain match,
28:59on va vous montrer
29:00ce qu'on est capable de faire.
29:01– Exactement.
29:02– Ce n'est pas forcément
29:03ce qu'il s'est dit en domicile.
29:03On va écouter justement
29:04Gauthier Heine qui était allé
29:05et lui,
29:05il a trouvé les sifflets.
29:06de manière générale,
29:07pas forcément messin,
29:08un petit peu dur.
29:09On va l'écouter.
29:10– Donc,
29:10vous comprenez
29:11les sifflets du public
29:13ou vous trouvez
29:14qu'ils sont un peu durs
29:16les supporters messins ?
29:18– Je trouvais que c'était difficile.
29:19J'ai quand même trouvé
29:20que c'était difficile
29:20après seulement six matchs.
29:23Aujourd'hui,
29:24on savait que ça allait être dur,
29:25on savait que la Ligue 1,
29:26ça allait être difficile.
29:28Voilà.
29:29On a deux points.
29:30Alors, certes,
29:30c'est que deux points,
29:31mais je pense qu'on a quand même
29:34une équipe qui montre du caractère.
29:37Aujourd'hui,
29:38on n'a pas été performant,
29:39certes,
29:39on n'a pas fait un bon match.
29:41Maintenant,
29:41on a besoin de soutien
29:42et c'est clair
29:43que ce n'est pas comme ça
29:45qu'on y arrivera tous ensemble.
29:46On a besoin
29:47que le public soit avec nous.
29:49Forcément,
29:49ils attendent aussi
29:50les choses en retour,
29:52mais aujourd'hui,
29:53j'ai trouvé que c'était
29:53un peu dur,
29:55mais c'est comme ça.
29:55Je connais le public de Metz,
29:56il est exigeant.
29:57Je ne vais pas m'attarder là-dessus.
29:59– Bernard,
30:00pas d'accord avec ce que tu as entendu ?
30:01– Non,
30:01moi,
30:01je ne suis pas d'accord
30:01avec Gauthier,
30:02je viens de vous le dire.
30:04Je pense que c'est le jeu
30:05entre les supporters
30:07et les footballers.
30:08On est content
30:08quand on est bon,
30:10on est content
30:10que les gens nous le disent.
30:12Mais quand on est mauvais,
30:13ils nous le font savoir aussi.
30:14Il faut l'accepter.
30:15Il faut savoir
30:16faire ton autocritique
30:17et voir que tu n'as pas été bon.
30:19– Après,
30:20tu as des personnes
30:20qui réagissent différemment
30:21à ce genre de choses.
30:22– Simplement,
30:22je reviens.
30:22Oui,
30:22mais le problème
30:23d'une équipe de football,
30:24c'est que quand tu n'es pas bon
30:25et que globalement,
30:26soit tu perds
30:27ou comme là,
30:27tu ne gagnes pas,
30:28à un moment donné,
30:29il faut que tu aies une réaction.
30:30Donc,
30:31à eux de se dire,
30:33moi,
30:33je le sais
30:33parce que pour l'avoir vécu,
30:35ça ne fait pas plaisir
30:36quand on te siffle,
30:37quand on te critique
30:38et qu'on te dit
30:38que tu n'es pas bon.
30:39Tu n'aimes pas ça.
30:41Mais,
30:42tu te dis quoi ?
30:43Enfin,
30:43moi,
30:43je le sais,
30:44tu disais,
30:44je vais vous montrer
30:45le prochain match
30:46ou on va vous montrer
30:48le prochain match
30:48parce qu'on se le disait
30:49tous ensemble
30:50dans le vestiaire
30:51et Dieu sait
30:51si on a fait des matchs pourris
30:52et il fallait qu'on ait
30:53des réactions derrière,
30:54on se disait,
30:55on va vous montrer
30:56le prochain match
30:57de quoi on est capable
30:58et le prochain match
30:59parce que le public,
31:00tu le retournes comme ça.
31:01Tu arrives d'un match à l'autre
31:02même si,
31:03même des fois,
31:04dans un même match,
31:06tu arrives à retourner
31:07un public
31:07qui en début de match
31:09te siffle
31:10et n'est pas content
31:11après toi
31:12par ce que tu fais,
31:14par ta réaction,
31:15par le fait de mettre
31:16de la pression
31:16et tout ça.
31:17Exemple,
31:17l'année dernière,
31:17Van de Kerkhoff
31:18qui par exemple
31:19était loin d'être
31:20dans le cœur
31:21des supporters,
31:22il a su,
31:23par son attitude,
31:24déjà en premier,
31:26faire renverser la tendance.
31:28Donc,
31:28le prochain match,
31:30je ne sais pas,
31:30moi,
31:30on est dans le vestiaire,
31:31les gars,
31:32on va leur montrer,
31:34ils ne sont pas contents,
31:35ils nous ont sifflé au cul,
31:36on a été nuls,
31:37mais le prochain match,
31:38ils vont voir
31:38comment on est.
31:39D'autant que le prochain match
31:40à Saint-Saint-Faurier,
31:41en plus,
31:41il est dans pas très longtemps
31:42parce que le prochain match,
31:43c'est ce samedi.
31:44Tu as une occasion inespérée,
31:46tu joues contre
31:46l'Olympique de Marseille
31:48qui est le prochain match,
31:49le prochain rendez-vous
31:50des joueurs de Stéphane Lemignan,
31:52ce sera ce samedi
31:53à 17h.
31:54On peut faire un petit point
31:55aussi statistique
31:56sur cette équipe
31:57de l'Olympique de Marseille
31:59qui est troisième
31:59avec 12 points,
32:004 victoires,
32:010-0 de défaite,
32:0212 buts marqués
32:03pour 5 buts encaissés.
32:05Le meilleur buteur,
32:06Pierre-Emerick Aubameyang,
32:07le meilleur passeur,
32:08Maison Greenwood.
32:09C'est vrai que pour se rattraper,
32:10c'est quand même
32:11un sacré client
32:11qui se reste sur la route
32:12des grenats.
32:14Là,
32:14si en plus,
32:14tu ne mets pas le mental
32:15dans ce match-là,
32:16c'est très compliqué
32:16pour l'FCMS, Patrick.
32:19C'est sûr,
32:19mais en termes de timing,
32:21pardon de le dire,
32:21pour moi,
32:22ce n'est pas forcément
32:22le mauvais moment
32:24pour les prendre.
32:26Ils ont réussi
32:27un gros match
32:27contre le Réal
32:28en Ligue des Champions.
32:29Ils ont surtout battu le PSG
32:30et derrière ça,
32:31ils ont confirmé à Strasbourg.
32:33La crise du début de saison
32:34avec l'affaire Rabiot,
32:36elle est un peu passée maintenant.
32:39Tu penses qu'ils vont venir
32:40en claquette ou quoi ?
32:41Non,
32:41je ne dis pas ça.
32:42C'est ce que Deux Erbis disait
32:43avant le déplacement
32:44à la Meno.
32:44J'ai couvert le match,
32:45donc j'ai vu un petit peu
32:46le comportement de cette équipe.
32:48C'est une grosse armada,
32:49je ne vais rien vous apprendre,
32:50mais quand on a Greenwood,
32:52Guiri,
32:52Aubameyang
32:53qui ne commencent pas un match
32:54et j'en oublie d'autres.
32:57Ce n'est pas le même championnat.
33:00Mais pour autant,
33:03ils sont dans cette situation
33:05où ils ont éteint le feu,
33:06où ils ont confirmé
33:06la victoire contre Paris.
33:08Non,
33:08je ne pense pas
33:09qu'ils vont venir
33:09en dilettante,
33:11mais je me dis que
33:12puisque tu attends une réaction,
33:14puisque les sifflets
33:14apparemment sont un levier génial.
33:17Ça doit être un levier.
33:18On va avoir une réaction
33:21alors contre Marseille
33:22et face à une grosse équipe
33:23et ça aura d'autant plus
33:24de valeur
33:25si réaction il y a.
33:26J'espère qu'il y aura réaction.
33:27Moi,
33:28j'ai envie de dire
33:28que quel que soit
33:29l'adversaire aujourd'hui,
33:30on a été défaillant
33:31sur ce qu'on doit mettre
33:33dans tous les cas
33:34sur nos ingrédients de base.
33:36Si tu as de l'amour propre,
33:36tu arrives sur le terrain
33:38pour les tuer.
33:41Ce n'est pas le mot,
33:42j'allais dire les tuer.
33:43Sportivement, sportivement.
33:44Mais sportivement,
33:45pour leur marcher dessus.
33:46En tout cas,
33:48non,
33:49je ne pense pas
33:49que ce soit forcément
33:50un mauvais moment
33:51pour les prendre
33:51parce qu'il y a
33:52un petit peu plus
33:52de sérénité chez eux.
33:54On peut peut-être miser
33:55sur un endormissement
33:58mais un bon résultat
33:59contre l'Ajax.
34:00Tous les voyants
34:01seront au vert.
34:02Évidemment que,
34:03dans la tête,
34:04on va aller se déplacer à Metz,
34:05on va être un peu plus serein
34:06et un peu plus tranquille.
34:07Même dans les pires saisons
34:08en Ligue 1,
34:09on arrivait quand même
34:09à faire quelque chose
34:10contre Marseille.
34:10C'est vrai.
34:11Mais il y a un truc,
34:12c'est que,
34:12qu'est-ce que tu risques
34:13contre Marseille ?
34:14Ton début de saison,
34:15il n'est pas bon.
34:17Tu fais un dernier match,
34:18tu fais un match à Metz,
34:19pas bon.
34:21Tu ne risques rien.
34:22A priori,
34:23Marseille,
34:24pour tout le monde,
34:24dans la tête de tout le monde,
34:26de tous les parieurs
34:26de France et de Navarre.
34:28C'est à eux
34:28de faire le résultat.
34:29Non, non,
34:29mais Marseille va gagner à Metz.
34:33Tu risques quoi ?
34:34De perdre ?
34:35Si tu perds contre Marseille,
34:38qui va dire quelque chose ?
34:39On va dire,
34:39ouais, c'était l'OM.
34:41Et là,
34:41il y a un double enjeu.
34:42Parce qu'il y a aussi
34:43une chose importante,
34:44c'est que quand Marseille
34:45se déplace,
34:46Marseille se déplace
34:47avec beaucoup de supporters.
34:48Et rien qu'en Moselle,
34:50en Lorraine,
34:51il y a énormément
34:51de supporters marseillais
34:52et on connaît
34:53les Metz-Marseille.
34:54On sait très bien
34:55que le moindre but marseillais,
34:57la moindre action marseillaise,
34:59s'il n'y a pas que
34:59dans le COP marseillais
35:01que ça gronde,
35:03c'est partout,
35:03dans tout le stade.
35:04Et là,
35:05justement,
35:06le public médecin
35:06va devoir montrer
35:07qu'il est chez lui.
35:09Et ça,
35:09c'est très difficile
35:10quand tu reçois Marseille.
35:11– Mais c'est les joueurs
35:11qui vont faire voir quelque chose.
35:12– Mais Marseille,
35:13il y a une saveur particulière.
35:15Et c'est là,
35:16justement,
35:16on va voir si cette équipe
35:17est capable
35:17de se mettre le public
35:19dans la poche.
35:20– C'est ce que je disais tout à l'heure.
35:21– Voilà,
35:22en renversant justement Marseille,
35:23mais pas seulement
35:24avec des passes,
35:26des machins.
35:26Vraiment,
35:27avec du cœur.
35:28– Je ne sais pas
35:29si vous avez vu,
35:30alors,
35:31on ne prend même pas du Réal,
35:32mais si vous avez vu
35:33Marseille-PSG,
35:36ils ont gagné,
35:37mais ils ont gagné
35:37avec l'Agnac.
35:38– Avec la Grinta.
35:39– Avec la Grinta.
35:40Ils ont battu le PSG
35:41avec la Grinta.
35:42Voilà,
35:43ils ont été au-dessus
35:44par rapport à ça.
35:45Ce n'est pas footballistiquement
35:46qu'ils ont été au-dessus.
35:47Donc,
35:47si Metz est capable
35:48de faire un truc
35:51dans cet esprit-là,
35:52ils pourront peut-être
35:53les mettre en difficulté.
35:54si c'est en étant
35:56comme contre le Havre,
35:57je pense que Marseille
35:58va venir.
35:59Alors,
35:59ils ne vont pas jouer
35:59en claquette,
36:00mais…
36:01– Voilà.
36:01– Mais il faut être capable
36:04et le mental
36:05va être hyper important
36:06d'avoir justement…
36:08– On le voit à l'écran,
36:09donc ça,
36:10ça peut aussi…
36:11– J'ai bien choisi.
36:12C'est vrai qu'il y aura
36:12peut-être un retour,
36:13voire peut-être deux,
36:13à voir ce qui l'en sera
36:14de Benjamin Stambouli.
36:16Mais c'est vrai
36:16que si on fait
36:17une petite parenthèse
36:18sur cette équipe
36:19de l'Olympique de Marseille,
36:21Gérald,
36:21tu disais tout à l'heure,
36:22Bernard,
36:24c'est vrai qu'il y a une équipe
36:26qui est propre
36:27à la culture de l'instance,
36:28c'est du côté de Marseille.
36:29Il y a un début de saison
36:29assez compliqué,
36:31alors qu'il y avait
36:31le retour en Ligue des Champions,
36:32une fin de saison assez folle,
36:34l'affaire Rabioro
36:35dans les vestiaires,
36:37ensuite une fin de Mercato
36:38assez folle
36:38avec beaucoup de recrues,
36:40à Gerd,
36:40avec Pavard notamment.
36:43Et là,
36:43ça va quand même
36:44beaucoup mieux
36:44pour les Marseillais.
36:47Bon,
36:47c'est à Metz maintenant
36:48d'aller enrayer ça,
36:50mais dans cette culture
36:51de l'instance,
36:51c'est vrai qu'à l'instant T,
36:53ça semble être pas…
36:54Moi, je suis impossible,
36:54mais ils sont très compliqués.
36:55Pas forcément d'accord avec Patrick,
36:57je pense que c'est le pire moment
36:58pour les jouer
36:58parce qu'ils sont en pleine bourre.
37:00Ouais, mais…
37:01Et je trouve qu'on retrouve
37:03le Marseille…
37:05Alors, je suis désolé,
37:05moi, je fais partie des gens
37:06qui aiment bien
37:06l'Olympique de Marseille.
37:08Désolé pour…
37:09si ça ne plaît pas,
37:09mais voilà,
37:10pour moi, Marseille,
37:11c'est une équipe
37:12qui a fait rêver la France
37:13pendant très longtemps
37:14et ils sont en train
37:17de récupérer un peu
37:17cette aura
37:18qu'ils avaient perdue
37:19à cause du Paris-Saint-Germain.
37:21Là,
37:21ils l'ont récupéré
37:22en battant Paris,
37:23ils sont dans une…
37:24Notamment grâce à Dezarui.
37:25Oui, voilà, tout à fait.
37:27Ils retrouvent la Ligue des Champions,
37:28ils vont l'avoir cette semaine.
37:29Je pense,
37:30quel que soit le résultat,
37:31de toute façon,
37:32ils sont en train
37:33de retrouver justement
37:34cette aura,
37:36voilà, encore une fois.
37:37Donc, je pense
37:37qu'ils vont venir à Metz
37:38en rouleau compresseur
37:40et j'espère que nos grenats
37:43ne vont pas justement avoir…
37:45Omessa rentrée sur le terrain
37:47avec le couteau entre les dents.
37:48Voilà, c'est ça.
37:48J'avais une autre expression,
37:50mais…
37:50Ouais, mais je te le dis,
37:51c'est ça.
37:52C'est laquelle ?
37:54La crotte au cul.
37:55Oh, pardon.
37:57Non mais voilà,
37:57j'espère qu'ils vont avoir
37:59une mentalité de vainqueur
38:01et non pas juste regarder jouer Marseille.
38:05Ah ben, si tu les regardes jouer,
38:06t'es mort, de toute façon.
38:07Donc, c'est même pas la peine.
38:08Parce qu'il y en a en face
38:09dans le vestiaire,
38:10si tu mets pas la green tie
38:11et la mentalité,
38:11t'inquiète pas
38:12que tu ne verras plus
38:12le terrain de la saison.
38:14Avec Roberto de Zerville,
38:15c'est quelque chose quand même.
38:16De toute façon,
38:16pire moment, mauvais moment,
38:17on est typiquement
38:18dans la question du journaliste.
38:19on est d'accord pour ton adversaire
38:21qui va falloir le jouer.
38:23Ah ouais ?
38:24C'est une championnat alors.
38:25Ouais, voilà.
38:25Merci Bernard.
38:26Oh la lourdeur.
38:29Et on est sixième journée,
38:30attention.
38:31Oh ouais, ça va être long.
38:33J'espère qu'on va avoir
38:33des contenus Bernard.
38:34Ah, t'as raison.
38:35Pour laisser faire
38:36un peu mieux glisser tout ça.
38:38Mais voilà,
38:40pardon de revenir sur Metz,
38:41mais…
38:42Ce qui, moi,
38:44m'interpelle,
38:45c'est qu'est-ce qui s'est passé
38:46hier, en fait,
38:48dans l'approche du match,
38:49dans comment c'est possible
38:51que cette équipe
38:52n'ait pas été capable
38:53de mettre le cœur
38:54dont on parle.
38:55Voilà.
38:55Donc,
38:56le seul enjeu contre Marseille,
38:58ce sera déjà de retrouver ça.
38:59Enfin, le seul enjeu.
39:01Si on avait un peu
39:01de qualité technique,
39:02ce serait mieux,
39:03bien évidemment.
39:03Mais de retrouver déjà
39:05les fondamentaux, quoi.
39:06Moi, c'est ça qui m'inquiète
39:07par rapport au match d'hier.
39:09Et j'espère que ce n'est pas
39:10un ressort qui est cassé
39:11et que c'est simplement…
39:13Si on est trop optimiste,
39:14on va dire que c'est…
39:15Alors, je vais dire,
39:15le moment,
39:16ça ne va pas plaire à Bernard,
39:16mais c'est le premier match
39:18où tu manques de tout.
39:19Oui.
39:21Peut-être est-ce une erreur
39:22dans le long parcours
39:23et dans cette longue saison.
39:24Peut-être.
39:25Parce que, certes,
39:26tu n'as pas fait de poids avant.
39:27Donc, niveau comptable,
39:28l'accident est dur
39:28depuis six journées.
39:30Mais de ce que tu as
39:30dans le contenu,
39:31c'est vrai que c'est quand même
39:31globalement différent
39:33de ce que tu as vu
39:33sur les autres rencontres.
39:39parce que tu as besoin
39:41d'une première victoire.
39:42Peut-être.
39:43Mais si les garçons
39:44rentrent sur le terrain,
39:45et je reviens là-dessus,
39:47avec la volonté, justement,
39:48de mettre de l'impact et tout,
39:50ça peut être le début
39:50de quelque chose aussi.
39:51Parce que c'est l'Olympique
39:52de Marseille,
39:53parce que…
39:54Vous pouvez dire,
39:55ce ne sera pas à Marseille
39:55d'arranger les histoires de maître.
39:57Ça peut être l'occasion
39:58d'un départ de la saison aussi.
40:00Un match comme ça.
40:01Ça va être compliqué.
40:03Ça ne va pas se faire comme ça.
40:04Ça ne va pas être
40:04un match tranquille
40:05où ils vont gagner…
40:06On me disait,
40:06il n'y a pas longtemps
40:07qu'il ne fallait pas chercher
40:08de victoire référence,
40:08mais là, un match référence,
40:09c'est ce qu'il m'en connaissait.
40:10Je suis d'accord,
40:11mais qu'est-ce que tu veux faire ?
40:12Alors, tu l'as dit tout à l'heure,
40:13on fait comment ?
40:13On est au bout de six matchs.
40:15C'est bon, on arrête tout alors.
40:16Non, non, bien sûr.
40:17Donc, un match comme ça,
40:18et Patrick le dit,
40:18même si…
40:20Ils ont fait un bon match
40:22à Madrid,
40:24on s'en fout.
40:24Ils ont fait un bon match
40:25contre le PSG,
40:25on s'en fout aussi.
40:26Ils gagnent Strasbourg,
40:27on s'en fout.
40:28Ils vont venir là.
40:29Tout ça, juste avant
40:29de venir chez nous.
40:37Je reviens et je radote un peu,
40:40mais ça, je le sais.
40:41C'est le mental qui fera la différence.
40:42C'est ton expérience qui fait ça.
40:43La différence,
40:43elle se fera par un mental
40:44où les mecs qui vont rentrer
40:46sur le terrain
40:46vont être capables
40:47de faire ça pendant une heure et demie.
40:49Parce qu'il va falloir se dépouiller
40:50pendant une heure et demie.
40:50Sans se blesser,
40:51sans prendre le carton rouge aussi.
40:52Mais…
40:53Parce que là, tu…
40:54C'est comme ça,
40:55c'est le foot.
40:55Après, avec les aléas
40:56que tu peux avoir,
40:57il y a des remplaçants.
40:58S'il y a un mec blessé,
40:59ben regarde, ils ont fait…
40:59Il y a des cartons rouges
41:00qui permettent de garder des victoires.
41:01Voilà.
41:01Donc, mais…
41:02Mais on n'a pas non plus
41:03un effectif clitorique.
41:05Donc, si on peut éviter…
41:07Je rappelle une petite réalité.
41:09Messieurs,
41:09il y a d'autres matchs
41:10qui vont se jouer
41:11lors de cette septième journée.
41:13Quand même déjà,
41:14on a envie de dire.
41:15Avec vendredi,
41:16Paris FC,
41:16FC Lorient,
41:17notamment un nouveau choc de promu,
41:19le deuxième de cette saison.
41:20Samedi,
41:21Metz-Marcel à 17h,
41:22Brest-Nantes à 19h,
41:23Auxerlens à 21h05,
41:25dimanche,
41:26Lyon-Toulouse,
41:27Le Havre-Rennes,
41:27Monaconis
41:28ou encore Strasbourg-Angers
41:29avec une fermeture
41:30à un petit Lille-Paris-Saint-Germain.
41:33Ce qui va être important aussi
41:34dans ce match,
41:34peut-être,
41:35peut-être pas,
41:36c'est vous qui allez me le dire,
41:36c'est qu'il y a une nouvelle
41:37trêve internationale
41:38qui arrive derrière.
41:39Ce serait bien
41:39d'entamer une trêve internationale
41:40sans avoir des petits mots
41:41qui vont traîner
41:41pendant deux semaines
41:42dans les têtes
41:43et qui ne vont pas non plus
41:44aller polluer un esprit.
41:45Est-ce que ça peut polluer
41:45une saison ?
41:47Bernard, justement,
41:48qui pendant deux semaines,
41:49tu commences à cogiter,
41:50peut-être à radoter aussi,
41:51sur le fait que
41:52tu as sorti
41:53de très mauvais matchs
41:54ou que tous tes ingrédients
41:55ont un peu disparu,
41:57que tu ne retrouves plus
41:57forcément la bonne formule ?
41:59Forcément que ça joue
42:01un petit peu,
42:02mais après,
42:02il faut être capable
42:05de passer au-dessus de ça.
42:07Je ne dis pas
42:08de ne pas s'en soucier,
42:10mais d'avoir une réaction.
42:14Donc après,
42:15le coach,
42:17il est là pour ça aussi,
42:18pour essayer de,
42:20comment moi,
42:21d'expliquer un petit peu
42:23aux garçons
42:24de quelle façon
42:25ils peuvent se sortir de ça.
42:26Ça, c'est son taf aussi.
42:28Il devrait aller faire
42:28un tour dans le vestiaire,
42:29Bernard.
42:29Non, non, non.
42:30On peut leur dire,
42:31écoute, entre les dents.
42:33Et voilà,
42:34mais non,
42:36le mental,
42:37je vous l'ai dit tout à l'heure,
42:38et dans cette émission-là,
42:40je l'ai dit trois, quatre fois,
42:41le mental,
42:43pas que dans le foot,
42:44mais nous,
42:44on est dans le foot là,
42:45est hyper, hyper, hyper important.
42:47Et quand tu as des mecs
42:48qui ont justement,
42:49si tu arrives à avoir,
42:50au niveau de l'équipe,
42:52une communion comme ça
42:53par rapport à l'état d'esprit.
42:55Et si ça a lâché,
42:56comment tu le récupères ce mental ?
42:57C'est ça aussi la question
42:58à se poser.
42:59Mais ça peut arriver sur,
43:01alors,
43:01j'espère que c'est un accident,
43:02on l'a dit tout à l'heure,
43:03ce match-là,
43:05ça peut arriver,
43:06dans une saison
43:06où tu passes à travers,
43:08bon,
43:08ben voilà,
43:09mais je te dis,
43:10c'est direct d'enchaîner
43:11et d'avoir une réaction.
43:13Et la réaction,
43:15et là,
43:16pour une fois,
43:16je suis d'accord avec Patrick,
43:18l'OM,
43:19qui est un gros club
43:20qui vient de faire
43:20des gros résultats,
43:22ça tombe un point
43:22pour justement,
43:24peut-être,
43:24enclencher un truc
43:25et leur redonner
43:26cette confiance
43:27parce que s'ils arrivent
43:28sur le terrain
43:29avec justement
43:30cette volonté
43:31de tout arracher
43:32et qu'ils accrochent
43:34l'OM,
43:36ils vont repartir
43:36sur des bonnes bases.
43:37On parle d'accident,
43:38mais là,
43:38c'est un accident
43:39parce qu'on a fait
43:41un début de saison
43:42pourri en fait.
43:43Parce qu'un 0-0
43:44dans une saison normale…
43:46Tu peux faire des matchs.
43:47Ça peut arriver.
43:48Bien sûr.
43:48Ça peut arriver,
43:49sauf que là derrière…
43:50Mais t'as un point
43:50depuis en six matchs.
43:51Oui,
43:51mais là,
43:52t'es arrivé au…
43:52Deux,
43:52deux maintenant.
43:53Mais t'es arrivé au niveau
43:55de la saison
43:55où t'as plus rien à perdre.
43:57Déjà,
43:58en fait,
43:58j'ai envie de te dire.
43:59Déjà,
43:59dès le septième match,
44:00tu rencontres Marseille,
44:01tu te dis,
44:01bon ben,
44:02de toute façon,
44:03on est déjà en bas,
44:04on ne peut faire que mieux.
44:06Après,
44:06tu vas à Toulouse.
44:06Parce que les équipes
44:06que tu dois battre,
44:07tu les bats pas.
44:08Tu vas à Toulouse.
44:09Ça va être compliqué.
44:10Tu reçois Lens,
44:11ça va être très compliqué.
44:13Et ça va être comme ça,
44:14de toute façon.
44:15Donc maintenant,
44:15il faut arrêter de calculer.
44:17Même quand tu vas aller à Nantes,
44:18ça va être compliqué.
44:19quand tu vas aller à Auxerre,
44:20ça va être compliqué
44:20quand tu vas les recevoir.
44:22Tous les matchs sont compliqués.
44:23La Ligue 1,
44:23c'est la Ligue 1.
44:24On ne joue pas
44:25en promotion de district.
44:27Ça n'existe plus.
44:28Mais je ne sais plus
44:29combien c'est.
44:30Je ne sais plus
44:30comment ça s'appelle maintenant.
44:31Mais voilà,
44:32tu joues en Ligue 1.
44:34Forcément,
44:34tout est compliqué.
44:35– Il y a quand même
44:35une réalité arithmétique.
44:38Tu parlais de cassure
44:39tout à l'heure,
44:40Emric,
44:40par rapport aux équipes.
44:42– J'ai employé plein de mots aujourd'hui.
44:43– Très honnêtement,
44:44moins 3,
44:46ça laisse plus de regrets
44:47que ça ne met de peur.
44:50Contre le Havre,
44:51enfin contre Angers,
44:52on peut gagner,
44:54ça ferait 4.
44:55Hier,
44:56j'ai du mal à dire
44:56qu'on aurait pu gagner.
44:57Mais voilà,
44:58on aurait 4 points.
44:59On aurait 1 point de retard
45:00peut-être sur le Havre,
45:01par exemple.
45:01On est à 3 points de retard.
45:03– Mais même là,
45:04Patrick,
45:04rien n'est terminé.
45:06Patrick,
45:06on n'est pas là.
45:06– Rien n'est terminé.
45:07– T'as que 3 points de retard.
45:09Même en ayant fait
45:10une saison de l'élu
45:11de saison de Cata,
45:12t'as que 3 points de retard.
45:13– Mais parce que…
45:14– Mais Trifor,
45:14il va gagner.
45:15– Parce que ce qui est devant,
45:16pardon de le dire,
45:16ça ne fait pas rêver quand même.
45:18Et ce n'est pas du tout
45:19hors d'atteinte.
45:19– Mais là,
45:20pour Jean-Bernard,
45:21tu ne gagnes pas
45:21contre ces équipes-là.
45:23– Et bien voilà pourquoi,
45:24il va falloir battre Marseille.
45:25– Et là,
45:25ça te fait rêver
45:26le début de saison ?
45:27Non, pas du tout.
45:27– Absolument pas.
45:28– Dans le contenu,
45:28tu es meilleur face
45:29à une équipe comme Monaco
45:30que contre le Havre.
45:31Et ça,
45:31c'est extraordinaire.
45:32– Oui,
45:33mais ça,
45:34c'est quand même…
45:35Encore une fois,
45:35ça m'interpelle.
45:38Cette incapacité hier
45:39à y aller avec le coup.
45:41– On va dire
45:41que c'est l'accident.
45:42– J'espère.
45:43– Pour cette équipe,
45:44que c'est l'accident.
45:45– C'est l'accident
45:46parce que tu dois le gagner
45:47à domicile ton match.
45:48Après,
45:49tu vas faire un 0-0
45:51comme ça au Havre,
45:52tout le monde s'en fout.
45:53– Pardon,
45:53je répète,
45:54mais l'inhibition,
45:55non,
45:55ce n'est pas recevable
45:57comme argument.
45:58On ne peut pas dire
45:59qu'on a été mangé
46:00par l'enjeu
46:00à la sixième journée
46:02quand on joue le Havre,
46:03quand on voit
46:04la production du Havre hier.
46:05Ça,
46:06ce n'est pas possible.
46:06– Alors attention,
46:07la production du Havre,
46:08ils étaient quand même
46:08bien en bloc.
46:10– Ce n'est pas non plus
46:11le football le plus exact.
46:12– Ils n'ont rien montré devant,
46:14mais je suis désolé,
46:15derrière,
46:16ils étaient...
46:17– Et pourtant,
46:18on pleure toute la journée
46:20sur l'effectif.
46:22Le Havre,
46:22c'est peut-être
46:24le quatrième mercato
46:25où ils n'ont fait
46:25que des joueurs libres.
46:27Et ils ont cinq points.
46:28Alors oui,
46:29ce n'est pas immense
46:29par rapport à nous.
46:30Moi, je suis désolé,
46:31normalement,
46:32on a un peu de matériel.
46:32– Aujourd'hui,
46:33ils sont en dehors
46:33de la zone rouge.
46:34– Comment ?
46:35– Aujourd'hui,
46:36si on regarde le classement
46:37et qu'ils s'arrêtent
46:38à l'heure actuelle,
46:38ils ne sont pas relégués.
46:39– Voilà,
46:40donc je pense qu'on a quand même
46:41un peu de matériel
46:42dans cette équipe
46:42si on fait le comparatif
46:43par rapport au Havre.
46:45En attendant,
46:45on a moins de points.
46:45– Je pense que tu n'as pas
46:46assez de matériel.
46:47– Oui, mais ça...
46:48C'est ce que j'essaie
46:50de t'expliquer
46:50quand je te dis
46:51que tu es trop exigeant.
46:52À un moment,
46:53on est...
46:54– Ça, il a sorti le mot clé.
46:55– Il va falloir regarder
46:56la réalité en face
46:57un jour quand même.
46:58Voilà.
46:58Je ne dis pas
46:58qu'il faut sauter au plafond
47:00en voyant ce qui est fait
47:01depuis un certain nombre d'années.
47:02C'est juste la réalité, en fait.
47:03– Mais ça veut dire
47:04que tu ne peux jamais
47:04jouer en Ligue 1, alors ?
47:05– Ben, je ne sais pas.
47:07– On nous a dit
47:08que tu ne peux pas
47:09jouer en Ligue 1.
47:10– Pour l'instant,
47:11on n'est peut-être pas
47:11que tu es en Ligue 1.
47:12– Quand tu es en Ligue 1,
47:12tu es toujours limite
47:13de te croyer.
47:14– Qu'est-ce que je peux te dire ?
47:15– Ça veut dire
47:15que tu ne peux pas jouer en Ligue 1.
47:17– C'est la réalité.
47:17– Oui, mais je vous avais dit
47:18les dernières
47:18qu'il fallait
47:19qu'on restait en Ligue 2,
47:19qu'on n'était pas prêt à monter.
47:20– Moi, ça ne me va pas,
47:21la réalité.
47:22– Mais je ne te dis pas
47:23que ça me va
47:23ou que ça peut nous aller.
47:25C'est réel et factuel
47:26pour l'instant.
47:27Donc, il serait peut-être temps
47:29un peu de se détendre aussi
47:30par rapport à ça
47:30et de se dire que l'équipe,
47:33le 11 de départ hier,
47:34n'est pas si catastrophique
47:35par rapport aux équipes
47:36de notre championnat.
47:37– Dernière petite question,
47:38messieurs,
47:38avant la fin de cette émission,
47:39parce qu'il ne reste plus
47:39que quelques secondes.
47:41Bernard,
47:42quel doit être l'accueil
47:42des supporters
47:43pour ce match-là ?
47:44Est-ce qu'eux aussi
47:44doivent un peu
47:45remettre les choses à zéro
47:46ou rester justement
47:47sur cette fin de match
47:48où vous êtes en disant
47:49maintenant on vous attend
47:50et on vous attend
47:50sur ce match-là ?
47:51– Non, non, non.
47:51Moi, je pense que
47:52sur un match comme ça,
47:53et je te le redis,
47:55il faut qu'il marche
47:56sur l'adversaire,
47:57donc il faut que le public
47:57fasse corps
47:58et il faut que les gens,
47:59c'est l'OM qui vient,
48:01c'est forcément
48:02une grosse équipe
48:03du championnat,
48:04il faut que le public,
48:05mais je pense que les gens…
48:06– Pour donc décréter
48:06une petite union sacrée.
48:07– Mais je pense que
48:08le public met ça
48:08et bon, voilà,
48:10il a manifesté
48:11sa désapprobation
48:13et le fait
48:15de ne pas être content
48:16de ce match-là,
48:17mais je pense que
48:18contre Marseille,
48:19il n'y aura aucun problème
48:19pour que tout le stade
48:21vibre pour le FC Metz
48:22et pousse le FC Metz
48:24pour essayer de gagner
48:25ce match-là.
48:26– Vous êtes d'accord, messieurs ?
48:27– Oui, je suis d'accord.
48:28S'il y a du courage
48:29et que c'est ressenti
48:29par le public,
48:31il n'y a aucune raison
48:31que ça…
48:32– Mais ce que je vous ai dit
48:32tout à l'heure,
48:33il faut que dès le début
48:34du match, le stade…
48:35– Tu veux une petite foot
48:36à la troisième seconde ?
48:36– Non, non, non,
48:37il faut que dès le début
48:38du match, le stade,
48:39enfin, tout le public
48:40sente que les mecs
48:41ont de la volonté,
48:43ont la volonté
48:44d'aller chercher ce résultat.
48:45– C'est quand même
48:45aux joueurs
48:45d'aller chercher le public.
48:46– Ah, mais c'est aux joueurs…
48:48– Non, non,
48:48je te pose la question.
48:49– Il faut que les joueurs
48:50du FC Metz jouent
48:51comme les féminines
48:52parce qu'on n'a pas eu
48:52le temps d'en parler,
48:53mais les féminines,
48:54l'après-midi,
48:55ont mis les ingrédients
48:56et ont réussi à gagner
48:57devant leur public.
48:58– Si seulement on avait eu
48:58le temps,
48:59mais vous ne faites pas parler.
48:59– Elles sont leaders.
49:01– Et elles sont leaders.
49:02– On l'a dit tout à l'heure,
49:03il faut se mettre
49:04le stade dans la poche.
49:05Le stade dans la poche,
49:05tu te le mets
49:06quand les gens voient
49:07que tu as de la volonté,
49:08tu te dépouilles,
49:10tu t'arraches,
49:11même si tu rates des trucs.
49:12Et tu vas rater
49:13des trucs forcément.
49:14Mais ça,
49:15ce n'est pas le souci
49:15s'ils voient
49:16qu'il y a cette volonté-là
49:17constante,
49:18les gens,
49:19ils vont suivre tout de suite.
49:20Et après,
49:20quand tu as 25 000,
49:22et je n'arrête pas de le dire,
49:23ici, quand ça ronfle,
49:24ça ronfle,
49:24donc ça peut faire
49:26un truc sympa.
49:27– Et oui,
49:28alors messieurs,
49:29on est à la fin
49:29de cette émission.
49:30On va prendre
49:31deux petites secondes
49:32pour le dire.
49:33C'est vrai que les féminines
49:33se sont imposées
49:34ce week-end de but à zéro.
49:35Elles sont premières
49:36de leur championnat.
49:37On reviendra dessus
49:37un peu plus en détail
49:39ce jeudi,
49:40si vous le voulez.
49:41On peut quand même regarder
49:42ces deux petits buts
49:43qui sont toujours bons à prendre.
49:45C'est très serré
49:45dans le classement.
49:46Ils sont beaucoup
49:46à 6 points,
49:47vous le voyez.
49:48Mais le golavérage
49:49a son importance
49:50et elle l'aura aussi
49:51pour les masculins.
49:52Félicitations aux filles
49:52de Marine Morel
49:53qui après une défaite
49:54inaugurale finalement
49:55ont rebondi.
49:55Troisième victoire consécutive.
49:57Toute compétition confondue.
49:59Nous on va pouvoir
49:59reprendre notre souffle
50:00parce qu'ils étaient bien agités
50:01nos chroniqueurs du jour
50:02et ça ne fait pas de mal.
50:02Il fallait remettre
50:04un petit peu les points
50:04sur les i.
50:06On reprend notre souffle
50:06et on revient des joues.
50:07– C'est mignon.
50:07– Vous êtes toujours très mignon.
50:08– On est à compter.
50:11– Eh bien vous savez quoi,
50:12on comptera.
50:12On va compter pour plus tard.
50:13Ça n'a pas beaucoup changé
50:14par rapport à la dernière fois.
50:15Nous on se retrouve très vite
50:16sur Moselle TV.
50:17– Sous-titrage
50:20– Sous-titrage
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