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  • il y a 3 semaines
Les livres politiques se ressemblent, mais ne se vendent pas tous de la même façon. Selon le classement GFK, un trio de têtes de droite devance tous les autres politiques. A gauche, c'est plus compliqué, ils ne sont même pas comptabilisés dans le classement.

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Transcription
00:00Il y a des livres qui se vendent à 50 exemplaires.
00:02Mais là, les livres dont il a été question, ça correspond à deux logiques très différentes.
00:06Il y a des gens qui, en effet, vendent des livres parce qu'ils ont des lecteurs,
00:08et il y en a d'autres qui les éditent juste pour être invités sur les plateaux.
00:11Donc que vous en vendiez 100, parce que parfois c'est ça, il y a 100 ventes ou 200 ventes,
00:15ça sert à être invité partout, et ce que vous ne gagnez pas d'un côté, vous le gagnez de l'autre.
00:19Vous le distribuez aux journalistes.
00:20Le livre est devenu un passeport médiatique, en fait.
00:23Mais ce qui est assez fascinant, c'est qu'en France, le livre garde une place importante,
00:26c'est-à-dire que les hommes politiques se sentent obligés,
00:28même Jean-Denis Bardella, qui est quand même un membre de la génération Z,
00:32un jeune qui parle beaucoup aux jeunes,
00:34il se sent obligé d'écrire un livre pour exister politiquement,
00:37et il le vend d'ailleurs très bien.
00:39Mais c'est intéressant de voir que ça reste un passage obligé.
00:43Et vous savez, aujourd'hui, je crois qu'il y a 70 000 titres qui sortent par an en librairie.
00:48C'était 35 000, je crois, dans les années 70-80.
00:50Et pourtant, les gens lisent moins.
00:52Mais en fait, il y a une espèce de cavalerie où on publie énormément avec très peu de tirages.
00:58Sous-titrage Société Radio-Canada
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