Dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 novembre, à Antibes Juan-les-Pins, une bijouterie a été une nouvelle fois victime d’une tentative de cambriolage. L'année dernière déjà, la bijouterie d'Antibes Juan-les-Pins de Michel Unik avait été prise pour cible, tout comme il y a trois jours. En 2011, 14 ans, jour pour jour, son frère avait été tué par balle à Cannes. Aujourd'hui, Michel fait entendre sa colère.
00:01Débraquage à répétition. C'est déjà la troisième fois que ce bijoutier est victime de cambriolage.
00:08Ce dimanche soir, sur les images de vidéosurveillance de la boutique de Michel Unique,
00:13un malfaiteur est aperçu en train de s'introduire dans la bijouterie.
00:17Un brouillard anti-cambriolage se déclenche presque immédiatement et l'individu repart les mains vides.
00:24La police arrive rapidement sur place, mais elle doit gérer de nombreuses affaires similaires.
00:28Ils n'ont pas les moyens, les policiers, ils en ont ras-le-bol. Ils sont payés coups de lance-pierre, ils ne sont pas nombreux, ils en ont ras-le-bol.
00:35Quand j'étais avec la police toute la soirée de 22h30 à 3h du matin, j'entendais bip, tentative de cambriolage, bip, cambriolage sur rue d'Antilles, bip, boulangerie attaquée, ça n'arrête pas.
00:49Il y a 14 ans, son frère jumeau Thierry avait été tué par balle dans leur boutique à Cannes. Ce troisième braquage, c'est la foi de trop pour Michel.
00:58La France ne me donne aucune sécurité aujourd'hui. La France laisse la capacité de faire n'importe quoi en France.
01:05Donc moi, qu'est-ce que je dois faire ? Attendre qu'on me mette une balle en la tête ?
01:09L'année dernière, en France, plus de 180 cambriolages visaient déjà chaque jour des locaux industriels, commerciaux ou financiers.
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