- il y a 2 heures
Néréa, la fée gardienne du Jardin des merveilles est bien dépitée quand elle découvre la destruction de ses ruches, si essentielles pour la production des bonhommes de pain d’épice. Evidemment, comme dans tous les contes, le mystère sera résolu tout en laissant trace d’un message écolo, désormais constant dans les créations de Val grangent. Un message qui n’empêche le divertissement, la construction d’une quinzaine de tableaux dansés, plus de mille costumes époustouflants, une source verticale qui jailli des cintres, des feux d’artifice, 350 bénévoles mobilisés et …c’est nouveau un numéro de cabaret qui devrait ravir le tout public. Un monde qui grouille de fourmis, grenouilles, escargots et autres abeilles à des tailles géantes. Une 23 ème édition des contes de Noël mais qui marque les 40 ans de l’association née autour de spectacles historiques. Une page tournée vers l’invention plutôt débridée.
Réalisation Chantale Joassard
coté scène(s) - novr 2024
Réalisation Chantale Joassard
coté scène(s) - novr 2024
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Et bonjour, bonsoir, bienvenue pour les 40 ans de Val-Grand-Jean.
00:07Et ça a son importance, la 24e édition du spectacle de Noël.
00:12Puisque les productions majeures désormais de Val-Grand-Jean ne sont pas des spectacles historiques,
00:18mais depuis 2001, des spectacles de Noël, des histoires construites autour de contes.
00:23Et cette année, c'est l'histoire de Nerea, une feuille qui nous fait entrer dans le jardin des merveilles.
00:28Cette serre du Père Noël généreuse, habituellement en miel pour faire des bonhommes de pain d'épices.
00:34Mais là, non.
00:40C'est le cru de l'histoire, une aventure apparemment mince comme une tranche de pain d'épices.
00:51Si l'intrigue ne cessait de rebondir autour d'un bestiaire de jardin étonnant,
00:57abeilles, fourmis, escargots, un détail gigantesque.
01:02Et ce monde autour d'une fée au prénom basque, une troupe de gentils qui vient résoudre le problème.
01:09Évidemment, un complot anti-Noël qui ne passe pas et devient ce véritable son, eau et lumière en salle.
01:16Plus de 1000 costumes, des tableaux dansés, 360 bénévoles, plus de 180 sont sur le plateau.
01:23Et une source au centre de la scène.
01:26Voilà, c'est parti.
01:32Nicolas Story, vous dirigez ce projet depuis quelques années.
01:36Là, on passe des anniversaires.
01:3840 ans de Val-Grand-Jean, la 24e édition des spectacles de Noël.
01:41Est-ce que vous sentez une évolution ?
01:43Non, pas du tout. On a imaginé le scénario et l'histoire de A à Z.
01:48On est parti comme chaque année d'une feuille blanche en début janvier de cette année.
01:53Et puis on a passé à peu près, j'allais dire, entre 4 et 6 semaines de réunion où on n'arrivait pas à sortir grand chose d'intéressant.
02:01Et puis à un moment donné, c'est comme toujours, il y a un petit déclic.
02:03Et puis est née cette idée de la serre du Père Noël.
02:07Et on a essayé d'imaginer et on a réussi à imaginer une histoire qui se passe intégralement dans la serre du Père Noël.
02:14Donc c'est sans doute le premier spectacle de Noël qui se passe entièrement dans le monde du Père Noël.
02:22Alors Nicolas, vous le dites, c'est un spectacle 100% immergé dans le monde de Noël.
02:26Mais pour autant, l'imagerie rouge et or n'est pas forcément présente tout le temps.
02:31Tout à fait, ça c'est tout à fait volontaire et assumé.
02:34Il ne faut pas qu'on tourne en rond non plus autour du Père Noël et de ses lutins,
02:38même si c'est un moment merveilleux pour ces fêtes de fin d'année.
02:42Mais malgré tout, on ne peut pas en faire une histoire différente toutes les années pendant 24 ans.
02:48Même si on voit dans la serre avec plein d'insectes et plein d'images différentes de celles de Noël.
02:52Mais on est au pays du Père Noël.
02:53Vous disiez, on a travaillé six semaines et on n'avait pas trop d'idées, ça ne fonctionnait pas.
03:00Qu'est-ce qui a été le déclic ? Comment ça s'est passé ?
03:03En fait, ça ne fonctionnait pas parce qu'il peut y avoir une bonne idée,
03:06mais pas suffisante pour développer 14 à 20 tableaux, comme c'est le cas sur un spectacle comme celui-là.
03:13Et il faut absolument que l'idée permette de tenir le spectacle
03:16et de générer suffisamment de tableaux à mettre en scène qui soit poétiques, soit grandioses, soit rythmées, soit doux.
03:26Il faut vraiment qu'on trouve un bon équilibre.
03:29Et donc effectivement, cette année, on a mis ce temps-là pour arriver à tomber sur l'idée qui nous convenait.
03:35La serre du Père Noël, c'était une possibilité de convoquer l'eau, l'air ?
03:44Exactement.
03:45On avait une image de la serre très colorée.
03:49C'est ce qui a été fait par l'équipe vidéo pour retracer ce monde-là et pour le créer.
03:53Après, les possibilités n'étaient pas infinies, mais pas loin.
03:57Beaucoup de couleurs, de l'eau, des endroits un peu plus lugubres, comme la fourmilière par exemple,
04:05qui permettent vraiment d'avoir des tableaux complètement différents jusqu'à ces deux visites dans deux ruches différentes.
04:11Une qui a été dévastée et une qui est vraiment en fête.
04:17J'espère vraiment que ce sulfatar ne viendra pas ennuyé notre son.
04:22Alors, dans cette serre du Père Noël, vous créez le spectacle des tableaux figuratifs
04:28et depuis quelques années, il y a cette dimension écolo.
04:30Vous venez de le rappeler en évoquant le monde des ruches dévastées que vous mettez en scène.
04:35Ce monde des petits animaux, vous le regardez comment ?
04:37Et comment est-ce qu'on crée du spectacle à partir de ça ?
04:41Oui, on voulait aussi donner une dimension avec une belle histoire et une belle fin forcément,
04:47mais aussi attirer l'attention sur cet équilibre de la nature qu'on déséquilibre tous quelque part.
04:55On est tous responsables de ça.
04:56Et donc avec ce monde des animaux, des fourmis, des escargots, des batraciens et des abeilles, bien sûr,
05:04c'est un doux équilibre qu'on a voulu montrer, qui était important pour maintenir cet écosystème.
05:10C'est une manière de passer un message de paix et de pacification sur la fin du spectacle et la fin de l'histoire.
05:17Alors le chemin du spectacle, c'est un peu celui-là, il faut faire la paix sur la fin pour que Noël se passe.
05:23Après une intrigue qui cette année n'était pas très agressive, moins que les jeux vidéo de l'an dernier,
05:29il s'agit encore de transmettre un message pacificateur.
05:33Ce sont vos intentions et vous mélangez divertissement et un peu de mysticisme.
05:39Et souvent, ça passe par la danse, comme dans cette danse bleue.
05:43Ben voilà, typiquement, le tableau bleu, c'est le tableau de la cérémonie de pacification,
05:48mais c'est une sorte d'hymne à Nérea, donc la fée de la serre qui maintient cet équilibre.
05:53Puisque d'ailleurs, il se termine ce tableau avec l'écriture Nérea en eau
05:56et toute une vidéo assez fantastique derrière où c'est ce visage de la fée qui est vraiment mis en avant.
06:02Donc là, c'était vraiment de réunir tout le monde autour de cette fée.
06:05Et je trouve que l'intention de la chorégraphie et des danseurs a vraiment bien fonctionné.
06:12Alors, dans Nérea, on a parlé de ce monde-là, ce monde des tout petits animaux qui se nourrissent,
06:17de l'eau qui jaillit, du miel qui manque.
06:20Et en plein milieu du spectacle, vous cherchez un virage avec un spectacle cabaret.
06:27C'est le passage de la quarantaine, ça ?
06:28C'est peut-être le passage de la quarantaine.
06:31C'est surtout le besoin aussi de s'adapter au public qui vient nous voir.
06:38Il y a 20 ans, quand on faisait les premiers spectacles de Noël,
06:41on avait beaucoup d'enfants et des adultes qui venaient avec 3-4 enfants par adulte.
06:47Là, c'est plutôt l'inverse.
06:48On a beaucoup, beaucoup, beaucoup d'adultes.
06:50Et donc, il faut aussi trouver des tableaux et des moments du spectacle
06:55sur lesquels les adultes retrouvent ce qu'ils attendent, en fait.
06:59Et on a eu de très bons retours, typiquement, de la scène du cabaret, mais pas que.
07:20Parce que les gens attendent ça ?
07:27Parce que ça va aussi dans l'esprit de Noël, finalement, le cabaret.
07:31On voit bien avec les cabarets parisiens et ce qui est diffusé sur les chaînes de télévision
07:36pendant les fêtes de fin d'année.
07:37Il y a toujours des spectacles de cabarets.
07:39Donc, c'est aussi une vision, c'est un côté Noël et féerique aussi pour les adultes.
07:43Et on aurait pu penser que vous aviez aussi une influence JO.
07:48Quand vous avez vu, je pense, les cérémonies d'ouverture de JO avec une Lady Gaga, etc.
07:54Eh bien, on s'est dit, zut, ils ont eu la même idée que nous.
07:57Parce qu'il ne faut quand même pas oublier que le spectacle, on a fini d'écrire au mois d'avril.
08:02Et donc, quand on a vu Lady Gaga, le tableau, effectivement, était déjà écrit.
08:06Les costumes étaient, les tissus des costumes étaient déjà achetés.
08:10Donc, voilà, on n'a pas eu d'influence de JO.
08:13Il se trouve qu'on a tapé dans le mille de l'actualité estivale.
08:17Mais ce n'était pas du tout un effet JO.
08:19Et c'est par contre un pas de côté par rapport à ce que vous aimez, vous ?
08:23C'est-à-dire le Cirque du Soleil, une histoire très scénarisée ?
08:29Oui, mais pas tellement.
08:30Je pense que ce qu'on a réussi dans ce spectacle, c'est de faire quelque chose, des tableaux hyper variés.
08:35Aussi bien d'un point de vue visuel que musical.
08:39Et donc, moi, c'est vraiment ce que je recherche.
08:42Ça va vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup de variétés dans les choix des tableaux,
08:49la composition des musiques, avec François Rousseau, avec qui j'ai travaillé sur les musiques,
08:56qui nous fait les musiques depuis très longtemps maintenant.
08:59Et donc, il fallait vraiment cette variété.
09:01On retrouve des univers qu'on va avoir dans le cirque, notamment autour de la serre,
09:06ou certains personnages, je pense notamment aux robes de fleurs, par exemple, aux tulipes, etc.
09:13On reste un peu dans cet esprit-là.
09:15Et malgré tout, il ne faut pas hésiter à s'en écarter.
09:17Un tableau comme Les Fourmis, par exemple, il sort de nulle part, celui-là.
09:21Val-Grand-Jean qui aime surprendre, c'est sûr.
09:23Et ce tableau a cet effet-là.
09:25Ces fourmis qui grouillent d'un réalisme assez fou.
09:28On croirait les regarder sous une lentille de microscope.
09:31Alors, on le rappelle, Val-Grand-Jean va maîtriser tout dans les moindres détails.
09:34Scénario mise en scène, lumière, costume, pyrotechnie, effet sonore, danse du spectacle total.
09:40Et dans votre manière de construire le spectacle, il y a 15, 17 tableaux, je ne sais plus.
09:46Vous l'avez dit tout à l'heure, il y a toujours ce tableau des villageois, le tableau du mariage, etc.
09:51Cet esprit famille qu'il faut, famille, village qu'il faut ramener.
09:55Oui, là, c'était important.
09:57On était dans le monde des jardiboux, donc cette découverte de ce monde miniature
10:00et de ce peuple tout petit qui habite dans cette serre.
10:04Et donc, on a essayé effectivement de retrouver, on va dire, une activité et des activités
10:10qui rythment les villages quels qu'ils soient.
10:15Donc, les villages des campagnes ou les villages d'antan, c'est ce qu'on retrouve avec le monde des jardiboux.
10:20Donc, on a retrouvé les lavandières, on retrouve les brodeuses,
10:23on a retrouvé celles qui font du tissage, l'auberge, bien sûr.
10:27Et puis, effectivement, le mariage, mais tout ça dans un balai aussi de danse assez harmonieux.
10:32Alors, vous avez parlé tout à l'heure du tableau des fourmis.
10:35Il y a aussi cette image saisissante, ces personnages miroirs qui surgissent de nulle part.
10:41Expliquez-nous.
10:42Exactement.
10:43Ce tableau, il y a un tableau des miroirs, je pense que c'est celui-là dont on voulait parler,
10:47où effectivement, on a huit danseuses qui sont habillées avec des petites facettes de miroirs
10:51et un costume qui s'éclaire.
10:54C'était aussi pour apporter une touche très moderne, tout de suite après un tableau très traditionnel.
10:59Justement, l'idée de donner du rythme, c'est de ne pas s'embarquer dans quelque chose qui est uniquement du traditionnel.
11:07Et à ce moment-là, cette partie très moderne, puisqu'on travaille aussi avec la vidéo tout en noir et blanc derrière,
11:14ça a été vraiment hyper volontaire de ma part de se dire à ce moment-là du spectacle,
11:18il faut donner une intuition qui est différente.
11:20On va repartir tout de suite après sur quelque chose de beaucoup plus cabaret.
11:25Donc c'était vraiment un moment, oui, on peut dire qu'il aurait pu arriver n'importe quand,
11:29mais au moment où il est arrivé, c'était bien le bon moment.
11:31On va rappeler le nombre, vous avez dit 172 ?
11:41172 personnes sur scène, à peu près 30 personnes, 35 personnes qui changent les décors,
11:47plus les habilleuses, ça c'est ce qui permet de faire tourner le spectacle, sans oublier ceux qui sont en régie,
11:51puisque c'est une quinzaine de personnes en régie pendant le show.
11:54Les costumes, on a dépassé le millier de costumes, puisque je crois que c'est 1050 ou 1055, je crois, quelque chose comme ça.
12:01Ça vous définit ça, le costume, le décor ?
12:04Oui.
12:04Et maintenant la vidéo, et maintenant un effet ?
12:07Bien sûr, parce qu'on a la chance d'avoir des équipes ultra motivées qui sont toujours prêtes à relever les défis que je leur propose chaque année,
12:16donc qui nous suivent en fait dans cette aventure, parce que quand on leur annonce le nombre de costumes à faire,
12:23c'est effectivement assez effrayant, mais elles sont toujours prêtes, si je parle des équipes couture, à relever le défi, à faire des costumes.
12:31Alors on a deux équipes, je pense qu'elles doivent être une trentaine au total, pour assurer ça, donc c'est toujours pareil,
12:39on a des noyaux durs et puis des gens qui viennent donner des coups de main selon leur disponibilité,
12:44mais cette année il y a beaucoup de personnes qui en sont venues apporter leur petite main pour mettre en place des fleurs sur des costumes,
12:50parce que vous avez vu qu'il y a une fameuse scène des jardiboux où on a à peu près 80 costumes,
12:56et sur chaque costume il y a des dizaines de fleurs, de feuillages, etc.
12:59Enfin pas des dizaines, des milliers de fleurs.
13:01Oui, peut-être des milliers, une centaine.
13:04C'est énorme, parce que ce que vous aimez c'est que quand on choisit une thématique, les miroirs, les fleurs, etc.,
13:11il faut vraiment qu'on le voit, que ça se voit, que ça soit là.
13:15On fait ça pour que ça se voit, sinon on ne le fait pas, donc effectivement il faut que ça se voit,
13:19donc il y a à la fois l'effet de masse, mais à la fois le détail qui est hyper important,
13:24parce qu'on pourrait travailler que sur l'effet de masse, on saurait faire, ça serait beaucoup plus simple,
13:28mais il faut vraiment que le détail soit là aussi, parce qu'on va avoir quelqu'un qui va regarder le spectacle d'en haut,
13:34à 6 mètres de hauteur, il va voir l'effet de masse, et puis celui qui est tout en bas, il va voir le détail de chacun des costumes.
13:40Donc chaque spectateur aura une vision différente du spectacle en fonction de sa place déjà dans la salle.
13:45Aussi une des particularités de cette année, c'est ce que nous imposait une scénographie comme celle-ci,
13:49avec une scène à 2 mètres de haut, c'est que le public qui se retrouvait à court ou à jardin, au lointain,
13:55ce qu'on appelle au fond là-bas, il n'avait pas de vision sur ce qui se passait de l'autre côté.
13:58Donc on a travaillé aussi en symétrie, pour que chacun du public travaille exactement la même chose au même moment.
14:04Et si jamais il y a quelque chose qu'il ne voyait pas en début de tableau, il le voyait en fin de tableau.
14:08Donc il y avait aussi cette contrainte, cette scène, elle apportait beaucoup d'avantages, mais aussi beaucoup de contraintes.
14:13Oui, tu as raison, j'ai déjà donné mes instructions.
14:18Alors on l'a dit Nérea, c'est une intrigue autour de la destruction des ruches,
14:22leur reconstruction réussie, puisque les bonhommes de pain d'épices seront bien là.
14:26C'est aussi l'eau qui ruisselle du plafond avec cette fontaine qui recycle l'eau sous la scène,
14:32pour la réinjecter dans un cercle d'eau surprenant.
14:35Un spectacle en voix off, musique et texte, et plus de 15 tableaux s'enchaînent à des figurants,
14:41des tableaux de danse, le cabaret qui ponctue ce jardin des merveilles,
14:46qui viendra conclure les 40 ans de l'association Val-Grand-Jean et le 24e spectacle de Noël.
14:53Un spectacle qui a mis de côté les jeux intervilles entre les tableaux,
14:56pas toujours assumé, gardé les lutins.
14:58Bien sûr, le Père Noël qui est bien là sur son traîneau.
15:02Un spectacle qui fourmille de mouvements, de danse et de personnages animaux.
15:06Et c'était la nouveauté cette année.
15:08Une conclusion ?
15:10Bien sûr, mais ça faisait longtemps qu'on avait envie de faire un monde entouré de fleurs, d'insectes, de petits êtres.
15:16Et c'est ce qu'on a réussi, en tout cas j'espère, avec le monde des jardibou qu'on va découvrir ce week-end à Parc Expo.
15:22Et donc effectivement, un monde dans lequel les insectes sont des géants.
15:26Il faut trouver la construction d'un spectacle comme le nôtre.
15:28Il faut raconter une histoire, il faut des tableaux très visuels et qui ont des effets waouh.
15:34Tout en prenant en compte les problématiques de changement de costume, des figurants et des danseurs,
15:41des changements de décors, etc.
15:43Donc c'est ce mélange-là qui donne aussi le rythme entre la vidéo, les danses, les moments de figuration,
15:48et les textes et les moments de dialogue.
15:50Vous êtes fier ?
15:53Assez fier de ce spectacle.
15:55C'est ce que je disais à la troupe avant la dernière, au moment du bruit que je fais avant chaque spectacle.
16:02Je suis assez fier, oui, de ce spectacle et de la réussite qu'on peut avoir.
16:06Qu'est-ce que vous rend fière ?
16:08La fierté, elle vient déjà de la qualité du spectacle.
16:12Je pense que là, c'est un sans-faute pour tout le monde.
16:15de remplir une salle comme celle-ci, de 3200 places, la faire remplir 11 fois de suite en 3 jours,
16:23et d'avoir 360 personnes qui suivent et qui sont hyper motivées, hyper contentes de leur travail,
16:29ça rend fier effectivement d'être le chef d'orchestre de tout ça.
16:32Et c'est aussi ce qu'on retient, 350 bénévoles sur le projet, un public très nombreux pour vivre cette aventure
16:38qui passera le cap des 40 ans, c'est sûr, avec un rendez-vous l'année prochaine, en décembre 2025.
16:44On ne connaît pas le thème, sur ce on se quitte, portez-vous bien, bye, à très vite, dans Côté Seine.
Écris le tout premier commentaire