- il y a 7 heures
CNEWS vous propose un rendez-vous 100% politique présenté par Olivier de Kéranflec’h du vendredi au dimanche de 22h à minuit.
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00:00Et de retour sur le plateau de 100% Politique Weekend, bienvenue si vous nous rejoignez.
00:04Il est bientôt 23h, on fait un point sur les toutes dernières informations.
00:07Isabelle Piboulot est avec nous. Rebonsoir Isabelle.
00:12Rebonsoir Olivier, bonsoir à tous.
00:14A la une, la guerre contre le narcotrafic.
00:17François Hollande a plaidé sur M6 pour une véritable lutte contre ce fléau à portée mondiale.
00:23L'ancien président de la République demande des moyens renforcés.
00:26Il s'est exprimé au lendemain de la marche blanche organisée à Marseille en hommage à Mehdi Kessassi.
00:32On l'écoute, il était l'invité du 20h10 d'Anne-Sophie Lapix.
00:36C'est un drame, c'est une tragédie pour cette famille.
00:40La mère, les frères et puis pour Amine qui s'étaient engagés dans ce combat-là.
00:47C'est aussi une douleur pour Marseille qui est chaque fois identifiée comme la ville
00:52où le narcotrafic aurait trouvé une forme de développement.
00:57Mais enfin, c'est aussi une interpellation pour la France tout entière.
01:01À partir de quel stade organise-t-on une véritable lutte contre le narcotrafic ?
01:07Après le sommet du G20 à Johannesburg, Emmanuel Macron a atterri au Gabon, à Libreville.
01:13Troisième étape de sa tournée africaine.
01:15Une visite d'État dans le but de renforcer et renouveler le partenariat bilatéral.
01:20Deux ans après le putsch qui a mis fin à 55 ans de dynastie des Bongo.
01:24Après l'île Maurice, l'Afrique du Sud et le Gabon, le président se rendra en Angola demain.
01:30Enfin, le secrétaire d'État américain est très optimiste sur la possibilité de conclure rapidement un accord sur l'Ukraine.
01:37De bons progrès ont été soulignés à l'issue des pourparlers à Genève.
01:40La nouvelle version du plan de paix reflète la plupart des priorités clés de Kiev.
01:46Volodymyr Zelensky se dit reconnaissant envers Donald Trump,
01:49qui avait accusé les dirigeants ukrainiens de ne faire preuve d'aucune gratitude envers les États-Unis.
01:56Merci beaucoup Isabelle Piboulouk.
01:58Nous retrouverons à minuit pour le journal de la nuit.
02:01A tout à l'heure.
02:02A la une de l'actualité, ce visage, celui de Boalem Sansal.
02:07C'était une prise de parole très attendue.
02:10L'écrivain franco-algérien qui a été libéré le 12 novembre dernier grâce à la médiation allemande a pris la parole.
02:19Ce soir, c'était le silence total.
02:22Il est vrai, depuis son retour, notamment sur le sol français, comme si sa prise de parole était totalement contrôlée.
02:29Mais au fond, ce soir, dans un contexte avec l'Algérie, il s'est exprimé.
02:35Il s'est exprimé à la fois sur France 2.
02:37Il s'est exprimé également dans les colonnes du Figaro.
02:39Alors, énormément de choses à retenir, mais peut-être pour démarrer, quelques éléments sur sa détention.
02:45On l'écoute.
02:48On ne peut pas parler, on ne peut pas agir comme on veut.
02:51Pas de contact avec d'autres détenus ?
02:52Pas de contact avec les autres détenus, ni surtout avec l'extérieur, d'aucune manière.
02:57Je n'avais même pas d'avocat.
02:59Donc, j'ai découpé du monde.
03:00La vie est dure dans une prison.
03:05Le temps est long.
03:06On se fatigue, on s'épuise très vite, on se sent mourir.
03:09Alors, Arnaud Benedetti, fondateur du comité de soutien de Boalem Sans Salle, qui a tant œuvré pendant sa détention, est avec nous.
03:17Un grand merci, Arnaud Benedetti, d'avoir accepté notre invitation.
03:22Alors, je le disais, une prise de parole à la fois sur le service public, dans les colonnes du Figaro, prise de parole très dense, beaucoup de choses à retenir.
03:30Mais peut-être, c'est vrai, lorsqu'on lit, lorsqu'on regarde à plusieurs reprises, ce qu'on peut retenir, c'est l'habileté, peut-être, ce soir de Boalem Sans Salle, dans cette prise de parole publique, sa première prise de parole publique.
03:41Vous avez raison de le dire, parce que, vous savez, la parole de Boalem Sans Salle est soumise à tout un faisceau de contraintes très forts.
03:51Et, en effet, il a fait preuve d'une très grande habileté.
03:54Et, d'abord, la satisfaction de le voir quand même dans une forme qui apparaît, en tout cas, plutôt bonne, en l'occurrence.
04:03Ça, je crois que c'est un premier point.
04:05Deuxième point, en effet, il a clairement dit que, de toute façon, c'est ce qu'on avait dit, d'ailleurs, nous, il y a encore 24 heures,
04:12que la prise de parole qui serait la sienne serait soumise à un certain nombre de contingences et de contraintes.
04:20Et, il l'a clairement explicité, exprimé.
04:24Boalem Sans Salle ne peut pas dire tout ce qu'il pense, ne peut pas dire tout ce qu'il a envie de dire.
04:30Et, il l'a fait néanmoins avec une grande habileté, rappelant les conditions difficiles de sa détention.
04:38Il a rappelé également la nature, quand même, du régime algérien,
04:43qui est un régime dont on sait qu'il est profondément autocratique.
04:49Il a fait preuve d'un grand courage, au-delà de cette intelligence de la situation.
04:55Et c'est ce qu'il faut, en tout cas, retenir ce soir de cette interview,
04:58qui est une première interview, qui est une première prise de parole.
05:02Les choses vont se décanter dans les jours qui viennent, en tout cas dans les semaines qui viennent.
05:06Et, la parole de Boalem redeviendra de plus en plus forte et telle qu'on la connaît.
05:13Mais, pour ceux qui le connaissent, on a retrouvé la malice, l'intelligence de la situation qui est celle de...
05:20Alors, Arnaud Benedetti, donc, qu'on va peut-être retrouver dans un instant, nous avons un problème de liaison.
05:27Alors, Arnaud Benedetti, qui nous disait, Olivier Benkemoun, beaucoup d'adilité dans cette prise de parole,
05:33prise de parole qui a été filmée en avant, enregistrée.
05:35Donc, on voit bien qu'il y a, et il l'a reconnu, c'est ce qu'on peut retenir également ce soir,
05:40il y a un contrôle, aujourd'hui, de sa prise de parole.
05:43Il y a un contrôle de sa prise de parole, il le reconnaît, effectivement.
05:49De toute façon, on était tous étonnés, depuis une semaine, de ne pas l'avoir entendu,
05:53puisque n'importe quel otage qui rentre sur le sol français, en général, fait une conférence de presse,
05:57ne serait-ce que quelques mots sur le tarmac.
06:00Et c'était le cas du précédent otage qui rentrait du Chili, il y a quelques jours, évidemment.
06:04Voilà, alors, ce que dit Boilem Sansal, tout à l'heure, c'est qu'il donne beaucoup d'informations sur la première partie,
06:13sur la manière dont il a été emmené en prison immédiatement après son arrivée en Algérie,
06:20sur les heures et même les jours qu'il a passés à l'isonnement pendant six jours,
06:25comment il a été transporté vers un lieu qu'il ne connaissait pas en cagoulé, etc.
06:29Il y a eu des heures très sombres, il y a eu des heures plus simples, ensuite, lorsqu'il est devenu VIP.
06:35Ça aussi, il le raconte.
06:37Mais il raconte ces terribles conditions de détention.
06:42Ça, c'est un moment très fort, que vous lirez aussi dans le Figaro demain matin.
06:47Mais sur sa prise de parole, effectivement, il dit, et peut-être qu'on pourra l'entendre,
06:51il dit, aujourd'hui, il faut faire attention à celui qui est encore en prison, Christophe Glez,
06:57donc il y a un sujet encore avec quelqu'un qui est depuis un an et demi en prison,
07:01qui est condamné à sept ans, qui verra son procès en appel le 3 décembre.
07:06Il y a la famille aussi, il faut faire attention à sa famille, une partie de sa famille est en Algérie.
07:12Je crois que son épouse, d'ailleurs, dans l'entretien avec le Figaro, il explique,
07:16eh bien, il a fait croire qu'elle était à Paris, mais alors elle était en Algérie.
07:21Il pouvait la voir une fois, tous les 15 jours, une demi-heure.
07:25Et encore, à travers un hijéphone, et encore, en lui parlant au téléphone,
07:29dans des conversations qui étaient enregistrées.
07:31Donc, il faut faire attention à elle.
07:33Et puis, il a l'espoir, et c'est important, de retourner vite en Algérie
07:36pour récupérer ce qu'il considère être sa vie, son ordinateur, son téléphone portable,
07:40les notes qu'il a fait, etc.
07:42Parce que ce qu'il dit aussi, c'est qu'il a été incapable d'écrire romans, livres, etc.
07:48Ça, c'est très important.
07:50Il a eu la possibilité d'écrire au président Tebboune, il a fait une dizaine de lettres.
07:54Les premières étaient très agressives, ensuite beaucoup plus adoucies,
07:57en se disant, je vais changer de technique pour lui expliquer que s'il ne libère pas,
08:01il n'y aura jamais de normalisation des relations avec l'Algérie.
08:05Donc voilà, il y a beaucoup de choses qui sont très intéressantes,
08:07mais effectivement, aujourd'hui, sa parole est bridée parce qu'il y a encore un prisonnier,
08:10parce qu'il y a une tentative de relance des négociations
08:14et de reprise de parole entre la France et l'Alger qui compte.
08:18Et alors, dernière chose, il n'a pas été, la question a été demandée,
08:23est-ce que vous avez été débriefé par les renseignements français ?
08:26Il a dit non, pas de débrief.
08:28Il a reconnu avoir rencontré Emmanuel Macron.
08:29Je vous donne tout de suite la parole, Hélène Rouet,
08:31parce que je sais que vous avez lu attentivement,
08:33notamment la prise de parole de Boilem Sansal dans les colonnes du Figaro.
08:37Il y a des choses très intéressantes justement à retenir,
08:40mais on a retrouvé Arnaud Benedetti.
08:42C'est vrai, Arnaud Benedetti, tout juste après sa libération,
08:46il se confie, on se souvient, à son ami Kamel Daoud.
08:49Et il y a cette phrase,
08:50« Bonjour la France, je reviens, on va gagner ».
08:54Et puis, ça montait, c'était une leçon finalement pour nous aussi,
08:57citoyens français.
08:59Et puis, derrière, le silence le plus total.
09:01Et c'est vrai que ce silence finalement a étonné.
09:03Est-ce que pendant toute cette période,
09:04vous, Arnaud Benedetti, vous avez pu être en contact avec lui ?
09:07Est-ce que vous avez senti effectivement qu'il y a une bulle
09:11qui s'est créée autour de Boilem Sansal ?
09:13Oui, clairement, il y a une bulle qui s'est créée autour de Boilem Sansal
09:16dès son retour.
09:17La présidente du comité de soutien, Noël Lenoir,
09:19a pu lui parler le jeudi, oui, si mes souvenirs sont bons,
09:23c'est-à-dire tout juste 24 heures après son arrivée à Berlin.
09:27Et moi, j'ai pu m'entretenir avec lui.
09:29Il m'a appelé vendredi, où nous avons eu une longue conversation,
09:33et où il m'a dit en effet que sa parole était très contrainte,
09:38extrêmement contrainte, et il le sait très bien.
09:42Et quand on le connaît, il a passé un certain nombre de messages subliminaux
09:46que ses amis ont parfaitement décryptés dans l'interview
09:50qu'il a donnée ce soir à vos confrères de France 2.
09:55Subliminaux, je vous demande, Arnaud Benedetti,
09:57quels sont les messages subliminaux que vous, vous avez pu entendre, par exemple ?
10:00Clairement, déjà, quand il dit que sa parole est contrainte,
10:04il dit clairement qu'il ne s'exprime pas librement,
10:06et qu'il n'est pas tout à fait dans la prédisposition d'esprit,
10:10qui est la sienne habituellement.
10:13Lorsqu'il, finalement, renvoie presque dos à dos,
10:18Bruno Rotaillot et Jean-Noël Barraud,
10:21sur, finalement, le fait que l'un et l'autre,
10:26les deux stratégies, de toute façon, quoi qu'il arrive,
10:28étaient des stratégies qui ne pouvaient pas amener sa libération,
10:31on sait très bien que Boilem Sansal prend une position intermédiaire
10:35qui vise à fâcher personne,
10:36parce qu'on lui a vraisemblablement dit
10:38qu'il fallait être très prudent dans son expression
10:42sur les débats politiques qui avaient pu agiter la France
10:47durant son incarcération.
10:49Il faut savoir, quand même, il faut bien comprendre
10:51que Boilem Sansal n'est pas au courant de tout ce qui s'est passé depuis un an.
10:55Il n'est pas au courant, par exemple,
10:56parfois des divergences qui ont pu animer,
10:59y compris ses soutiens, à la fois au gouvernement,
11:02à la fois au sein du comité de soutien,
11:05à la fois chez Gallimard.
11:07Toute cette histoire, il ne la connaît pas encore parfaitement.
11:10Nous n'avons pas eu, nous, le temps, au niveau du comité de soutien,
11:13pour l'instant, de pouvoir lui dire exactement
11:15comment les choses s'étaient passées.
11:17Donc, ces éléments font que Boilem Sansal reste très prudent,
11:20mais qu'il commence à comprendre un certain nombre de choses
11:23sur l'année qui a été l'année de sa détention.
11:27Après, on peut s'étonner, en effet,
11:29et j'ai été le premier à le dire et à le faire,
11:32sur le plan média dans lequel on essaye de l'enfermer.
11:36Moi, je suis de ceux qui pensent que Boilem Sansal est une grande conscience,
11:40qu'il est un grand dissident,
11:41et que, finalement, l'enfermer dans un plan de communication
11:45avec des exclusivités vis-à-vis d'un certain nombre de médias
11:50ne correspond pas à la force, finalement, de ce que représente Boilem Sansal.
11:56Je crois que là-dessus, il faut être très clair,
11:58Boilem Sansal est quelqu'un qui est une grande conscience de la liberté
12:03et que, finalement, réserver quelques exclusivités à quelques médias
12:07ne me paraît pas à la hauteur de ce qu'il représente
12:10et à l'auteur de sa personnalité,
12:11mais je n'engage que moi en disant cela,
12:13mais je veux le dire quand même.
12:14Avant de vous libérer, Arnaud Benedetti,
12:16effectivement, le Boilem Sansal qui s'est exprimé sur France Télévisions,
12:19et c'est factuel, France Télévisions, le service public,
12:23les journalistes du service public ne se sont pas particulièrement engagés,
12:26en tout cas, ça n'a pas été marquant,
12:29en faveur de la libération de Boilem Sansal,
12:32effectivement, ça vous a choqué ou pas particulièrement Arnaud Benedetti ?
12:36Alors, ça ne m'a pas surpris sur le fond,
12:39parce que, bon, j'ai quelques idées quand même
12:42sur la façon dont son plan média a été construit
12:46et auquel, d'ailleurs, le comité de soutien n'a pas du tout été associé.
12:49D'ailleurs, il ne devait pas être associé,
12:51ce n'était pas notre rôle de co-construire ce plan média.
12:56Mais je trouve qu'il n'est pas, en tout cas,
12:59véritablement opportun au regard de ce que représente Boilem Sansal.
13:06Il est clair qu'on sait très bien que le cas de Boilem Sansal
13:10a polarisé ici aussi, en France, malheureusement,
13:14et qu'on a vu quand même un certain nombre de médias
13:17être plus en soutien que d'autres.
13:19Donc, l'idée qui consiste à privilégier parfois des médias
13:23qui, pour certains d'entre eux, n'ont pas été toujours fondamentalement
13:25les plus allants dans la défense de Boilem Sansal,
13:29ne correspond pas véritablement à la réalité du combat
13:31que nous avons pu mener, parfois de manière très difficile,
13:35depuis un an.
13:36Mais Boilem Sansal n'est en rien responsable de ce choix.
13:39Boilem Sansal subit une situation qui lui est imposée.
13:44Mais je pense que, de toute façon, très rapidement,
13:46et connaissant bien Boilem, sa parole va se libérer
13:49et il pourra exprimer clairement le fond de sa pensée.
13:53C'est ce qu'on, en tout cas, l'on souhaite le plus rapidement possible.
13:56Parce qu'il faut rappeler que c'est un formidable lanceur d'alerte.
13:59C'est quelqu'un qui nous dit quelles sont les menaces
14:03auxquelles nous sommes confrontés
14:04et qu'une parole comme celle-là ne peut pas être enfermée
14:08dans un quelconque plan de communication.
14:10Ce n'est vraiment pas à la hauteur.
14:11Un grand merci, Arnaud Benedetti, politologue,
14:14fondateur du comité de Boilem Sansal.
14:17Merci pour votre réaction ce soir dans 100% politique.
14:20Hélène Roy, on lisait beaucoup de choses à dire.
14:22Alors, on va en parler largement dans les jours qui vont venir.
14:24Mais effectivement, ce qui est intéressant aussi,
14:26c'est qu'on apprend le fonctionnement de la détention en Algérie,
14:29la façon dont il a été traité.
14:31Boilem Sansal, qui est un homme âgé, effectivement.
14:35Mais cela, en tout cas au début de sa détention,
14:37ça n'a absolument pas été pris en compte.
14:40Non, Olivier, effectivement, a commencé à le dire tout à l'heure.
14:44Effectivement, dans cette interview au Figaro,
14:45il raconte vraiment les détails un petit peu heure par heure
14:48du début de sa détention.
14:49Et en fait, on se rend compte, c'était quand même très, très violent
14:51avant qu'il dise.
14:53Alors, selon lui, effectivement, il y a dû avoir une intervention
14:55d'Emmanuel Macron, probablement autour de décembre 2024.
14:58C'est là où, en fait, il est passé dans un statut
15:00qu'il appelle, lui, VIP, à l'intérieur de la prison.
15:04Mais pour vous dire, les premières heures,
15:06effectivement, il a été arrêté à l'aéroport
15:08par un agent de la police des douanes
15:10qui, en fait, le retient par le bras
15:11quand il se rend compte de qui il est en face de lui.
15:14Il est resté enfermé.
15:15Donc voilà, de 17h30 à 1h du matin,
15:17dans une pièce absolument seule, sans aucun interrogatoire.
15:20À 2h du matin, donc, il y a des personnes
15:23qui sont venues le chercher.
15:24Alors, lui, il dit, avec des têtes moitié patibulaires,
15:26moitié islamistes.
15:27Donc là, vous venez de passer, en plus, un nombre d'heures
15:29au sol, c'est-à-dire que là, je parle...
15:30Et là, il le dit même.
15:31Même lui, il a eu peur à ce moment-là.
15:33Il est placé dans une voiture, donc il est cagoulé.
15:36Alors là, et à ce moment-là, donc,
15:37il rentre dans une pièce complètement vide.
15:40Une fois le trajet en voiture terminé,
15:42pas de fenêtre, pas de matelas.
15:44Et alors, selon lui, donc, il est resté 6 jours à l'intérieur.
15:46Le lendemain matin, ils lui ont apporté
15:47un verre de lait et du pain.
15:49Donc, effectivement, on se rend compte
15:51de la violence, effectivement,
15:53des premiers jours passés en détention.
15:56Et alors, une fois, justement,
15:58donc, il passe dans ce statut VIP.
16:00Évidemment, il raconte un petit peu
16:01tous les détails de son quotidien, etc.
16:02Il avait la télé, par exemple.
16:04Justement, il répond à cette question-là.
16:07Donc, aviez-vous la télévision ?
16:08Donc, il parle, donc il dit oui.
16:09Mais une télévision interne où la France
16:11est toujours coupable,
16:12où la moindre faiblesse de notre pays
16:13est soulignée, et où, je vous le donne en mille,
16:16les membres de la France Insoumise,
16:18Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot,
16:20Rima Hassan, sont célébrés
16:21comme d'excellents Français.
16:23Et en réalité, cette réponse
16:24est très intéressante,
16:25parce qu'Arnaud Benedetti le disait.
16:27Oui, sa parole, pour l'instant,
16:29elle est contrainte.
16:29D'ailleurs, je voulais dire,
16:30France Inter, demain matin,
16:31à l'émission, pareil,
16:32elle est déjà enregistrée
16:33et elle est même déjà disponible.
16:35Donc, oui, sa parole est contrainte.
16:36Mais Boalem Sansal, on l'a dit,
16:38est très habile.
16:39En réalité, il sait faire passer
16:41les messages que lui a envie de passer.
16:42Et on le voit d'ailleurs dans cette réponse
16:45qui n'est pas pleine de sous-entendus de sa part.
16:47Oui, parce qu'on parle, effectivement,
16:49Philippe de Gestas,
16:49de paroles bridées depuis tout à l'heure.
16:51Et on se rend compte,
16:53quelques seulement deux heures
16:54après sa prise de parole,
16:56que tous les messages
16:57qu'il a souhaité faire passer,
16:58ils sont passés malgré tout,
17:00malgré un plan de communication
17:02totalement verrouillé.
17:04C'est tout à fait habile de sa part.
17:07Et là, on peut ajouter un message
17:08qui n'est peut-être pas encore passé,
17:09en tout cas dans les consciences françaises,
17:10c'est que ça en dit aussi très long
17:13sur la nature du régime algérien.
17:15Moi, je serais très intéressé
17:17d'entendre M. Mélenchon, Mme Pannot
17:20parler des droits de la défense
17:21qui ont été bafoués
17:22de manière considérable et impressionnante
17:26au début de la détention.
17:27La façon dont il a été reçu
17:29par un procureur,
17:30puis par un juge,
17:32c'est absolument inadmissible.
17:34Et pourtant, tous ces grands défenseurs
17:35de l'Algérie, j'aimerais dire,
17:36qui s'expriment sur les droits de la défense
17:38en Algérie,
17:38ça en dit long.
17:39Nous, on le sait peut-être déjà,
17:40mais il faut le redire aux Français.
17:42Vous voyez ?
17:42Et que les Français soient conscients
17:44que ceux qui, comme dans la France,
17:46la LFI, soutiennent
17:47le gouvernement algérien,
17:50ils soutiennent un gouvernement
17:51qui brime systématiquement,
17:54qui enferme son jugement
17:55dans des conditions inhumaines.
17:57Ça, on ne l'a peut-être pas encore dit,
17:59mais on le comprend bien
18:00à travers les propos.
18:01Et on comprend Fabrice Akoun.
18:02Si on revient sur cette première phrase,
18:05« Bonjour à la France, je reviens.
18:06On va gagner.
18:07On va gagner la bataille.
18:08On l'a bien compris
18:09contre l'islamisation. »
18:12Et il dit « Attention ».
18:12Et il nous dit ce soir,
18:14il y a effectivement
18:15des personnalités en France
18:18qui sont proches
18:19de cette islamisation.
18:21Et il est l'homme ce soir.
18:22En fait, on a le puzzle.
18:23On est en train de reconstituer le puzzle.
18:25C'est tout à fait intéressant.
18:25Vous savez, LFI n'invente rien.
18:28LFI rejoue 1791 et la terreur.
18:32Et puis, il nous rejoue
18:33les porteurs de valises du FLN à l'époque,
18:37donc les communistes porteurs de valises du FLN.
18:39Donc, ils ne font que répéter, en fait,
18:40les recettes de l'extrême-gauche depuis toujours,
18:43c'est-à-dire l'anti-France,
18:45l'international socialiste et l'anti-France.
18:48C'est leur fonds de commerce.
18:49Et donc, on n'est pas étonné.
18:50Mais au-delà de ça,
18:51ce qui est très surprenant et frappant,
18:54c'est qu'en fait, Boilem Sansal est victime
18:58d'un débat et d'un combat qui le dépasse, en fait.
19:03C'est, on rejoue éternellement la guerre d'Algérie.
19:08Et il va falloir, je pense, très rapidement qu'on en sorte.
19:11Vous savez, la France a été vraiment contrainte
19:15par deux grands sujets.
19:17Il y a eu la collaboration, et puis Vichy, etc.
19:21Et maintenant, il y a la guerre d'Algérie.
19:22Je pense que la France sort maintenant
19:24de la culpabilité de Vichy, etc.
19:27Parce qu'il y a eu reconnaissance en 1995.
19:28Je crois qu'il est temps qu'on fasse un travail
19:30qui consiste à réconcilier les mémoires,
19:33à réconcilier les gens.
19:34Je sais que ce n'est pas facile de le faire
19:36parce qu'il est toujours plus facile d'haïr que d'aimer.
19:38Mais je crois qu'à un moment donné,
19:39il va falloir quand même qu'on sorte de ça
19:41parce que la France n'évoluera pas.
19:43Vous avez 6 millions de nos concitoyens
19:45qui sont d'origine algérienne.
19:47Ce n'est pas l'épaisseur du trait.
19:49C'est 10% de la population française ou un peu moins.
19:51Vous avez des relations privilégiées entre les deux pays
19:53parce qu'on se doute bien quand même
19:55que si aujourd'hui la France est aussi timorée
19:57à affronter l'Algérie,
20:00c'est peut-être qu'il y a des intérêts
20:01qui nous échappent.
20:02Moi, j'aurais bien voulu que le président Macron
20:03vienne et nous explique que peut-être
20:04on ne peut pas affronter l'Algérie de front
20:06parce qu'il y a des intérêts autour du pétrole,
20:08autour du gaz, autour de je ne sais quoi.
20:09Au moins, on aurait compris.
20:10Que les choses soient dites
20:11et que les choses soient claires.
20:12Mais là, on est dans l'incompréhension la plus totale.
20:15Donc, je pense qu'à un moment donné,
20:16il va falloir qu'on fasse un travail de fond
20:18qui va se faire des deux côtés de la Méditerranée
20:20avec des gens de bonne volonté
20:21qui vont se décider à mettre derrière ce conflit
20:24pour bâtir une France
20:25qui ne soit pas en permanence dans la repentance.
20:28On ne peut pas vivre en permanence
20:29dans la repentance de 39-45
20:31et puis maintenant de la guerre d'Algérie.
20:33Ça n'est pas possible.
20:34Oulem Sansa l'appelle d'ailleurs exactement à ça
20:36dans le Figaro.
20:37Il dit aussi qu'il faut se rendre compte
20:38la chance que la France ait pour l'Algérie.
20:41Mais oui, on aura l'occasion,
20:42peut-être pour conclure l'occasion
20:43d'en parler bien évidemment
20:45tout au long de ces prochains jours,
20:46le mot de la fin.
20:47Non, simplement, il dit aussi
20:48dans l'une des interviews depuis toujours
20:50je suis pour la réconciliation de la France
20:52et l'Algérie.
20:53Enfin, moi je condamne
20:55ceux qui sont aujourd'hui à la tête
20:58du régime algérien,
20:59pas les Algériens.
21:01Ça, c'est très important.
21:02Mais remarquez bien que dans ses interviews,
21:04je ne vais pas écouter celle de France Inter,
21:06mais dans le Figaro ou sur France 2,
21:08il ne remercie pas Emmanuel Macron.
21:09Ah, on a oublié le...
21:10Vous avez raison de le souligner.
21:11Il ne remercie pas.
21:13Il dit j'ai rencontré Emmanuel Macron
21:14de manière privée.
21:15Il ne dit pas ce qu'ils se sont dit exactement.
21:18Et il dit concernant ma libération,
21:21eh bien ils se sont entendus.
21:23Voilà encore un message subliminal.
21:25Un silence subliminal.
21:26Une fois de plus.
21:27Tout l'Allemagne et l'Algérie se sont entendus.
21:29C'est ça, il dit les faits.
21:31Il y a probablement eu une intervention
21:32d'Emmanuel Macron en décembre 2024,
21:34mais c'est vrai qu'il ne le remercie pas.
21:35Non, il ne le remercie pas.
21:36En revanche, on comprend,
21:37et lui le dit dans le Figaro,
21:39on comprend qu'il y a eu sans doute
21:41une intervention qui lui a permis
21:42d'avoir un statut VIP à un moment donné.
21:44que ce statut VIP d'ailleurs a bénéficié
21:47à tous ceux qui étaient dans ce qu'il appelle le boxe.
21:49C'est un endroit,
21:50parce qu'il explique qu'en cellule en Algérie,
21:52on n'est jamais seul.
21:53Et toujours deux.
21:54Ils étaient dans un endroit
21:55où il y avait quatre cellules qui se faisaient face.
21:58Donc il y avait huit cellules,
21:59seize personnes.
22:00Donc il a des compagnons.
22:01D'ailleurs, sur France 2, il dit
22:02j'espère que j'ai peur.
22:04Aujourd'hui, ça fait partie aussi de mon silence
22:06que ceux qui étaient avec moi soient interrogés,
22:09qu'on leur demande des informations, etc.
22:11Il a peur pour eux.
22:12Mais enfin, en tout cas, c'est d'une dignité incroyable.
22:14Tout ce qu'il fait,
22:15tout ce qu'on a entendu,
22:17tous ces propos sont d'une très très grande dignité,
22:19d'une très grande force.
22:20Et ça devrait nous réveiller, effectivement,
22:23ces propos de Boalem Sansal et son habileté aussi.
22:26On en parlera, bien évidemment,
22:28sur CNews dans les prochains jours.
22:30Ce soir, également, à la une de l'actualité,
22:32cette actualité que les Français ne comprennent pas d'ailleurs.
22:35Et on le voit dans les hautes sphères non plus.
22:37Certains ne le comprennent pas
22:38puisque ça réagit depuis quelques heures,
22:39depuis cette information CNews,
22:42qui, malheureusement, montre que notre pays,
22:44une nouvelle fois, marche totalement sur la tête.
22:47Vous le savez, on en parle depuis maintenant plus d'une semaine.
22:50Le narcotrafic fait totalement vaciller nos institutions.
22:54Eh bien, dans ce contexte,
22:55un parrain de la drogue,
22:56dangereux,
22:57incarcéré à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieille,
23:00va bénéficier d'une permission de sortie.
23:02Et c'est demain.
23:03C'est demain,
23:04une permission de sortie sans escorte.
23:06Alors, il y aura, visiblement,
23:09on l'a appris,
23:10une adaptation de l'escorte.
23:13On va en parler dans un instant.
23:14Mais il va rencontrer un employeur,
23:16sachant qu'il est libérable dans 4 ans.
23:18Accrochez-vous,
23:19il est aussi connu pour évasion.
23:21Assez hallucinant.
23:23C'est loin d'être un bisounours.
23:24On voit les précisions de Sarah Barnier.
23:26Et puis, on essaye de comprendre,
23:28de décrypter tout cela.
23:29Que se passe-t-il ?
23:30A partir de 7h demain matin
23:33et jusque 21h,
23:35Ouéid Ben Faïza va bénéficier
23:37d'une permission dite de sortie employeur.
23:40Permission accordée par un juge
23:41d'application des peines,
23:43puis par la chambre d'application des peines
23:44de la cour d'appel de Douai.
23:46Pourtant, la prison et le parquet
23:48avaient émis un avis défavorable.
23:50L'homme, âgé de 52 ans,
23:52a été condamné en 2012
23:53à 8 ans d'emprisonnement
23:55pour association de malfaiteurs
23:56et des faits liés au trafic de stupéfiants.
23:58En 2014, il s'était déjà évadé
24:01de la prison de Villepinte
24:02avec la complicité d'un commando armé
24:04lors d'une sortie à l'hôpital.
24:07Une cavale qui aura duré deux semaines.
24:09Détenu depuis 4 mois
24:10à la prison de Vendin-le-Vieille,
24:12sa libération est prévue pour 2029.
24:15Une permission conforme à la loi
24:17selon son avocate.
24:19Cette décision a été rendue
24:20par des magistrats indépendants.
24:22La réinsertion existe encore en France
24:24et tout le monde devrait s'en féliciter.
24:26Pour le garde des Sceaux,
24:27Gérald Darmanin,
24:28cette permission soulève
24:29une problématique bien plus large.
24:32C'est pourquoi,
24:32dans le prolongement
24:33de la loi narcotrafic,
24:34des prisons de haute sécurité
24:36et de la création
24:37du parquet national
24:38anti-criminalité organisé,
24:40je souhaite moderniser
24:41et consolider les règles
24:42encadrant l'exécution des peines
24:44pour les criminels
24:45les plus dangereux
24:46dans le strict respect
24:47des principes fondamentaux du droit.
24:49Durant sa permission,
24:50il ne sera accompagné
24:51d'aucune escorte
24:52et est censé rentrer le soir même
24:54à la prison
24:55devant d'un le Vieil.
24:56Alors,
24:57une précision
24:58qui vient de nous arriver.
24:59Le ministre de l'Intérieur
25:00qui confirme
25:01qu'un dispositif
25:02sera mis en place
25:03tout au long de la journée,
25:04les forces de l'ordre local
25:06sont averties.
25:07Bon,
25:07on n'a pas plus d'informations,
25:08Philippe de Gestas,
25:09mais la question qui se pose,
25:10finalement,
25:10deux hypothèses.
25:11Qu'est-ce qui s'est passé ?
25:12Ce juge d'application des peines,
25:14finalement,
25:15soit c'est un juge rouge
25:16au fond,
25:18soit c'est un juge
25:19qui est menacé.
25:19On ne comprend pas.
25:20Le directeur de prison
25:21dit non,
25:21il ne faut pas qu'il sorte,
25:22il est ultra dangereux.
25:24Et pourtant,
25:25eh bien voilà,
25:26il a sa permission de sortie
25:27pour rencontrer un employeur.
25:28Là,
25:28on ne comprend absolument plus rien.
25:30En fait,
25:30vous avez posé la bonne question.
25:31Alors,
25:31elle est double en réalité.
25:33La personne du juge,
25:34je ne le connais pas
25:35et je ne me permettrai pas
25:36d'avoir un avis sur lui
25:36à ce stade.
25:37Mais on sait bien
25:38qu'il y a des juges
25:39qui appliquent le droit
25:40de manière tout à fait idéologique.
25:42Mais on peut aussi
25:42se poser la question
25:43des règles
25:44parce que j'imagine quand même
25:45que ce juge d'application des peines
25:46s'est appuyé sur des règles de droit
25:48pour prendre ces décisions
25:50et on les connaît.
25:51Et comme toujours,
25:52elles sont toujours
25:53très favorables aux détenus
25:55parce qu'on passe,
25:56en fait,
25:57on a inversé le problème en France.
25:59C'est-à-dire qu'en fait,
25:59la victime aujourd'hui,
26:00c'est le détenu
26:01parce que c'est très dur
26:02d'être en prison.
26:03Moi,
26:03je voudrais qu'on se souvienne
26:04de tous les gens
26:05dont la vie a été ruinée
26:07par ce type
26:08qui est un des plus gros
26:10trafiquants de drogue
26:11et ces victimes
26:12se comptent probablement
26:13aux milliers.
26:14Et c'est toujours l'inversion.
26:15La victime est toujours
26:16celui qui est en prison.
26:18Et donc moi,
26:18j'interroge les règles
26:19d'application
26:20qu'on applique
26:21pour la question des décisions.
26:22Parce qu'il y a une question
26:22de droit, en fait.
26:24Il y a un juge
26:25d'application des peines,
26:26OK.
26:27Il y a eu un recours
26:28et ensuite,
26:29la Chambre d'appel
26:30a confirmé.
26:31Et il n'est pas seul,
26:32le juge de la Chambre.
26:33Il y a le droit,
26:35il y a aussi le bon sens.
26:36Pardonnez-moi.
26:37Je sais bien.
26:38Mais je me mets à la place
26:38des téléspectateurs français.
26:40Vous avez raison, Olivier.
26:41Il y a le droit,
26:41mais il y a le bon sens.
26:42Là, ce n'est pas du commentaire.
26:43Je vous dis ce qui s'est passé.
26:44Et quand on s'est mis
26:45la décision de la Chambre
26:46à Cour d'appel,
26:47ce n'est pas un juge.
26:49Ils sont plusieurs.
26:50C'est collégial comme définition.
26:51Donc il y a au moins
26:51quatre juges
26:52ou peut-être cinq juges
26:53qui ont décidé
26:54que c'était conforme.
26:55Le problème,
26:55c'est qu'on a
26:56une prison
26:59où on met
27:00tous les narcos,
27:01les 100 plus dangereux narcos.
27:03Mais ensuite,
27:04lorsqu'il s'agit
27:04de demander
27:06quelque chose
27:08que tous les prisonniers
27:08peuvent demander,
27:09c'est le droit commun
27:10qui s'applique.
27:11Il n'y a pas d'adaptation.
27:12Il n'y a pas d'adaptation.
27:14D'où le message
27:15de Gérald Darman.
27:16D'où le message.
27:17C'est précisément
27:18ce que le ministre
27:19de la Justice
27:19quand même précise
27:20sur X.
27:21Donc lui, il dit
27:22je ne commande jamais
27:23une décision individuelle
27:24d'un juge,
27:25etc.
27:25Mais il dit
27:26le cadre d'application
27:28des peines
27:28doit être revu
27:29avec des outils
27:31juridiques différents
27:32et avec plus de vigilance.
27:33Parce qu'on l'a vu,
27:33cette prison a été faite
27:35exactement pour ça,
27:36pour que ces détenus
27:37précisément n'aient pas
27:38le même régime
27:38que tout le monde.
27:39Donc Gérald Darmanin
27:40annonce également
27:41un projet de loi
27:41qui arrivera
27:42début 2026
27:43pour précisément
27:45enlever ce cadre législatif.
27:47Ce qui est très intéressant
27:48par ailleurs
27:48dans ce commentaire,
27:49on parlait de messages
27:50subliminal
27:51il n'y a pas très longtemps.
27:52Pardon,
27:53mais là,
27:53il est plein de messages
27:54subliminaux.
27:55c'est-à-dire l'opposition
27:56de Gérald Darmanin
27:57qui n'a pas le droit
27:58évidemment d'exprimer
27:59ce qu'il pense,
27:59mais là, pardon,
28:00elle transpire
28:01cette opposition.
28:02Il devait être curieux.
28:03Non, mais quand il dit
28:04effectivement,
28:05il souligne
28:05malgré l'opposition
28:07du directeur
28:09de la prison,
28:09etc.
28:10On sent très bien
28:11effectivement que...
28:12Mais pardonnez-moi
28:13de mettre les pieds
28:13dans le plat malgré tout,
28:15mais il n'y a pas
28:17à un moment donné
28:18une personne
28:19qui travaille sur le dossier
28:20de Vendin Levé
28:20qui se dit
28:21bon, il va peut-être
28:21falloir effectivement
28:22maintenant qu'ils sont fermés,
28:23il va peut-être
28:24falloir aussi adapter la loi
28:25parce que les Français
28:27ne comprendraient pas
28:28que les 100 plus grands
28:29dangereux
28:30individus incarcérés
28:32sortent.
28:32Mais personne...
28:33Alors, moi,
28:34c'est ça qui m'échappe.
28:35Personne ne s'est dit
28:35adaptons la loi
28:37à ces individus.
28:38À chaque fois,
28:38je fais bondir
28:39les avocats
28:39quand je dis ça,
28:40mais on est encore
28:42sur une doctrine
28:43qui est la doctrine
28:44qui date d'un siècle et demi
28:45ou deux siècles
28:45et la doctrine
28:46à l'époque des Lumières
28:47sur les droits
28:47de la défense
28:47où, comme il n'y avait
28:49pas de droit de la défense
28:50et qu'il y avait
28:50un arbitraire total,
28:51la chose la plus extraordinaire
28:54qui a été faite à l'époque,
28:55c'est de dire
28:55tout le monde a le droit
28:56à un procès équitable,
28:57etc.,
28:57tout le monde est égal
28:58devant la loi.
28:59Mais là,
28:59on n'est plus du tout
29:00dans la même époque,
29:00on n'est plus du tout
29:01dans la même période,
29:01c'est comme la justice
29:02des mineurs.
29:03C'est-à-dire qu'en fait,
29:03la loi,
29:04elle est faite pour être adaptée.
29:05Pourquoi tout d'un coup,
29:06on n'est plus capable
29:06d'adapter la loi ?
29:07On parlait tout à l'heure
29:08de la gauche et du rapport
29:09justement de LFI
29:11avec les droits de la défense.
29:12Donc ici,
29:13ils viennent vous défendre
29:14des narcotrafiquants
29:14et ils considèrent
29:16que leurs droits
29:16doivent être respectés
29:17mais par contre,
29:18les droits de la défense
29:19du Boilem Sansa
29:19à l'Algérie,
29:20il ne faut pas les respecter.
29:21Donc vous voyez quand même
29:21qu'il y a un problème
29:22de cohérence.
29:23Ensuite,
29:23il y a un autre élément.
29:25Moi,
29:25j'aimerais bien
29:25qu'on se penche sur le fond.
29:27Moi,
29:27ce qui m'intéresse aujourd'hui,
29:28c'est de savoir
29:28quel emploi il va aller briller.
29:30C'est-à-dire qu'en fait,
29:31les gens de plus de 50 ans
29:32ont quand même énormément
29:32de difficultés
29:34à trouver du travail
29:34dans ce pays.
29:35Le gars a 52 ans,
29:37quand vous avez
29:44le boulot
29:44et le gars trouve du boulot.
29:45Il est libéral
29:47dans 4 ans.
29:48Il a déjà trouvé un boulot
29:49pour dans 4 ans.
29:51Enfin,
29:51je veux dire,
29:51personne ne sait
29:52mais personne ne s'est dit
29:53effectivement
29:53dans 4 ans,
29:54il y a peut-être le temps.
29:55Il n'y a pas le motif
29:56en lui-même.
29:57Alors,
29:58je veux bien qu'on parle
29:58de bon sens
29:59mais vous savez Olivier
30:00qu'avec le bon sens
30:01pendant longtemps,
30:01on a cru que la terre
30:02était plate.
30:03Tout de même,
30:04je voulais vous dire
30:04dans 4 ans,
30:05est-ce que cette sortie
30:06Philippe de Gestas
30:07elle est utile ou pas ?
30:09C'est quand même lunaire
30:10qu'on se retrouve
30:11et puis il n'a qu'à faire
30:12en fait du télétravail
30:13aujourd'hui,
30:14il n'a qu'à télétravailler
30:14de la prison.
30:15Moi je vous dis,
30:16c'est l'apitoiement
30:17en permanence
30:18sur les coupables
30:19plutôt que sur les victimes.
30:21Je peux comprendre
30:22qu'on se dise
30:22ce garçon,
30:22il faut qu'il se réinsère,
30:23qu'il trouve un job,
30:24etc.
30:25On peut l'entendre.
30:26En fait,
30:26ce n'est pas du tout
30:27le sujet.
30:27En réalité,
30:28cet homme est terriblement
30:29dangereux.
30:30On verra dans 4 ans
30:31ce qu'il conviendra de faire.
30:33Et sachant
30:34que cette information
30:35elle sort quand ?
30:36Elle sort au moment
30:37où la France
30:37est terriblement secouée
30:38par le narcotrafic
30:39avec ce tournant,
30:40l'assassinat,
30:41l'assassinat
30:42du frère
30:43d'Amin Kessassi.
30:44Hier,
30:45on a vu
30:45ce qu'on a fait.
30:46Je ne vais pas passer à ça.
30:47Le dernier tweet,
30:49le dernier message
30:50de Gérald Darmanin,
30:52il dit quoi ?
30:53Il dit que
30:54en fait,
30:55ça va être super sécurisé.
30:56On ne dit pas quoi,
30:57on ne dit pas comment,
30:58mais il y aura de la police.
30:59Le ministère de l'Intérieur
31:01a réagi,
31:03mais néanmoins,
31:03soulignons que
31:04la sortie,
31:05elle n'est pas annulée non plus.
31:06Donc il va quand même
31:07voir son employeur
31:07pour trouver un job
31:08dans 4 ans.
31:09Ils ne peuvent pas.
31:09Je veux absolument savoir
31:10qu'ils sont pris par le droit.
31:13C'est le droit.
31:13C'est hallucinant.
31:15Il faut changer le cadre.
31:15C'est un truc de fou.
31:17Il faut changer la loi.
31:19Pourquoi on attend
31:20qu'il y ait une telle demande
31:22pour changer la loi ?
31:23C'est quand même ça
31:23qui pose un problème.
31:24Mais Philippe de Gessat,
31:25il y a la loi,
31:25il y a le bon sens.
31:27Je ne sais pas,
31:28mais il y a un moment
31:28où vous êtes juge
31:29d'application des peines,
31:30vous pouvez avoir aussi
31:30ce bon sens.
31:31Ça, c'est une question,
31:32le JAP.
31:32Le rôle d'un juge
31:36d'application des peines,
31:37c'est quand même
31:38dans un cas plus ordinaire
31:39que celui qu'on est en train
31:39de décrire,
31:41c'est quand même
31:41de défaire la condamnation
31:42qui a été faite
31:42par un autre tribunal.
31:44Et ça, de manière
31:44tout à fait souveraine en réalité.
31:46Et donc, on peut se demander
31:47effectivement...
31:47Et le rôle du juge
31:48d'application des peines
31:49qui existe depuis
31:50de nombreuses années,
31:51je pense même qu'il existe
31:51depuis les années 58
31:52ou 59,
31:53n'a cessé de croître
31:55ce rôle,
31:56toujours dans cette idée
31:57de dire,
31:58il faut en fait aménager,
31:59ce qui veut dire
32:00en réalité aménager,
32:00veut dire diminuer la peine.
32:02Moi, je suis choqué
32:03qu'un tribunal
32:04inflige une peine
32:05de manière souveraine
32:06et qu'un autre juge
32:07puisse dire,
32:07ben non, en fait,
32:08moi je trouve
32:08qu'on va faire différemment.
32:09Et admettons que ce type
32:10demain s'échappe
32:11puisqu'il a déjà,
32:12il s'est déjà évadé
32:14avec un commando.
32:15Admettons,
32:15qui est-ce qui va être responsable ?
32:16C'est le juge
32:16d'application des peines ?
32:17Eux qui n'ont jamais
32:18de compte à rendre à personne.
32:19Ah non.
32:21En fait,
32:22si les juges
32:22étaient responsables
32:23de leurs décisions
32:24et avaient à répondre
32:25devant le peuple
32:26comme ça devrait être le cas
32:26puisqu'ils la rendent
32:27au nom du peuple,
32:28le juge Burgos
32:29ne se baladerait pas
32:29alors qu'il a foutu
32:30en l'air la vie
32:32de plein de gens
32:32à Outreau.
32:33Quand on parle
32:34de la déconnexion
32:34d'une partie
32:35de l'élite français,
32:36on a un autre exemple.
32:37C'est ce que disait Olivier
32:37à l'instant.
32:38On est à un moment,
32:39on ne parle que
32:40de narcotrafic
32:41où il y a eu
32:42deux membres du gouvernement
32:43qui sont à la table
32:43à Marseille.
32:44Il y a eu un assinat,
32:45etc.
32:46Et on a un juge
32:46d'application des peines
32:47qui tombe du ciel
32:48et qui dit comme ça,
32:49très bien,
32:49« Allez donc chercher
32:50du travail
32:51alors que ça fait
32:51quatre mois
32:51que vous êtes en prison. »
32:54En quoi ça peut nous étonner
32:55quand un collectif d'avocats,
32:57vous voyez bien
32:57que la déconnexion
32:58elle est totale,
32:58un collectif d'avocats
32:59a considéré
33:00que la peine
33:01qui avait été infligée
33:02à la meurtrière
33:05de la petite Lola
33:05était trop importante
33:07parce que ça correspondait
33:08finalement à la peine de mort
33:08puisque c'était
33:09une peine de prison
33:10à perpétuité,
33:11etc.
33:12Donc vous vous étonnez
33:13de quoi ?
33:14Et donc il y avait
33:14ce rassemblement hier
33:16avec énormément de politiques
33:17qui étaient présentes
33:18dans le contexte
33:19je vous le rappelle,
33:20hommage à Mehdi Kessassi,
33:22le frère d'Amin Kessassi,
33:23militant politique
33:24qui luttait
33:25contre les trafics de drogue.
33:27Son frère est mort
33:28pour cela justement
33:29et du coup le débat
33:31c'est qu'on espère
33:32le sursaut
33:32et maintenant
33:33que faire,
33:34comment lutter
33:34contre ce trafic de drogue ?
33:35On en a parlé
33:36toute la semaine.
33:37Mathilde Pannot,
33:38qui est une très bonne
33:39citoyenne française
33:40selon les autorités algériennes,
33:45c'est exprimé justement.
33:46Alors est-ce qu'il faut,
33:47je ne sais pas moi,
33:48plus de vidéosurveillance
33:49armer la police municipale ?
33:51Bref,
33:52mettre des choses concrètes
33:53en place,
33:54on va l'écouter.
33:55Quand vous regardez
33:56par exemple
33:57les enquêtes
33:57qui sont faites
33:58et les études
33:58qui sont faites
33:59sur cette question,
34:00vous avez des caméras
34:01qui sont utiles
34:02pour résoudre des enquêtes
34:03dans 1 à 3% des cas.
34:05Je ne sais pas
34:06si vous voyez
34:06l'argent qui est dépensé
34:08dans notre pays
34:08pour mettre des caméras
34:09absolument partout,
34:11mais 1 à 3% des cas,
34:12moi je préfère
34:12qu'il y ait de la présence humaine.
34:14Alors pas de caméras
34:16de vidéosurveillance,
34:17le candidat LFI
34:18à Grenoble
34:18lui non plus,
34:19alors lui il est plus clair,
34:20il ne fera pas
34:21la chasse aux dealers,
34:22voilà.
34:22Il s'appelle Alan Brunon,
34:26il ne souhaite
34:26ni armer les policiers
34:27municipaux,
34:28ni pourchasser
34:28les dealers,
34:29mais pardonnez-moi,
34:30là encore,
34:31on a quand même
34:31des morts,
34:33on a quand même
34:33un militant écologiste
34:34qui est dans une peine
34:35immense avec sa famille,
34:37voilà ses soutiens
34:38politiques,
34:39si je puis dire,
34:39ils disent non non,
34:40on ne fait rien.
34:40Comment voulez-vous
34:42qu'on agisse
34:43si effectivement
34:44le constat
34:44n'est même pas partagé
34:45par les maires
34:46de ces villes,
34:47par un nombre
34:48de députés
34:49croissant
34:51à l'Assemblée nationale,
34:52c'est vrai que c'est fou,
34:53moi j'entendais
34:53par ailleurs
34:54sur un autre registre,
34:55c'est-à-dire
34:55ce n'est pas quelqu'un
34:56qui veut vivre
34:56avec les dealers,
34:57mais c'est quelqu'un
34:57dont la sémantique
34:58était quand même
34:59assez light,
35:00je dirais,
35:01c'est celle de Benoît Payan,
35:02maire de Marseille,
35:03qui considère effectivement
35:04que l'assassinat
35:05de Médic et Sassi,
35:05c'était un défi
35:06pour la République.
35:08Pardon,
35:08non,
35:09la République
35:09elle a beaucoup de défis,
35:10ça c'est pas un défi,
35:11excusez-moi.
35:12Donc effectivement,
35:13si ces maires-là
35:14ne sont même pas d'accord
35:15sur la sémantique
35:16et sur le fait
35:16qu'il faut mener
35:17une véritable guerre
35:18à ce fléau
35:19qui est en train
35:19de miner le pays,
35:21oui,
35:21ça va être très compliqué.
35:22Et un vrai sujet aussi
35:23pour les élections municipales,
35:25on a parlé aussi ce week-end,
35:26là aussi ça va être
35:26un défi,
35:27la pression des narcotrafiquants,
35:28notamment sur les élus
35:30dans certains quartiers.
35:30Et tout ça,
35:31alors même que selon un sondage,
35:3272% des Français,
35:34dont d'ailleurs
35:35des grandes majorités
35:35aussi à gauche,
35:36pensent que la France
35:37est en voie de mexicanisation,
35:39le mot utilisé par...
35:39Exactement,
35:40voie de mexicanisation
35:41où on y a déjà,
35:42Philippe Dezégestas,
35:43finalement,
35:43dans la mexicanisation.
35:46Alors avant de parler
35:46de mexicanisation,
35:50moi je vois,
35:51ce déni du réel
35:52est quand même effrayant.
35:53Est-ce que vous avez bien entendu
35:54François Hollande
35:55tout à l'heure,
35:56quand on a entendu ?
35:56Il dit,
35:57Marseille,
35:58la ville où le narcotrafic
36:00aurait,
36:01au conditionnel,
36:02trouvé une forme
36:03de développement.
36:04C'est-à-dire,
36:04en fait,
36:04c'est tellement énorme
36:05que là,
36:05on ne peut pas le nier,
36:06mais alors on atténue
36:07systématiquement.
36:08Donc effectivement...
36:09Les précautions sémantiques
36:10sont insubordantes.
36:11Et alors un deuxième point,
36:12je voudrais dire aussi,
36:13il faut bien écouter
36:13les gens de chez LFI,
36:14la gauche,
36:15ils ont un air
36:16de savoir de quoi ils parlent.
36:18Mais vous remarquerez,
36:18Madame Pannot,
36:20elle dit,
36:20des études,
36:21il n'y a jamais de chiffres,
36:22c'est jamais étayé,
36:23la science n'est pas
36:25de leur côté.
36:26En fait,
36:26ils trichent
36:27et en fait,
36:27ils impressionnent,
36:29ils espèrent impressionner
36:31ceux qui les écoutent
36:32en se drapant
36:33dans les oripeaux
36:35des études,
36:36que ça,
36:36mais il n'y a jamais
36:36un chiffre.
36:37Parce qu'en réalité,
36:38toutes les études,
36:39toutes les études d'opinion,
36:41tous les sondages...
36:42Moi,
36:42je me souviens
36:42d'une fille de LFI
36:43qui disait,
36:44on dit que les viols,
36:45c'est les étrangers,
36:47mais pas du tout.
36:47Neuf femmes sur dix
36:48savent qui est leur violeur.
36:49Ben oui,
36:49neuf femmes sur dix
36:51savent que le violeur,
36:52en fait,
36:52en général,
36:53il est d'origine étrangère.
36:54On a même des chiffres
36:55très juste là-dessus.
36:56Donc,
36:56si vous voulez,
36:57ce qui est très inquiétant,
36:59c'est deux choses
37:00à ce propos.
37:01C'est ça,
37:01ce déni du réel
37:02qui conduit toujours,
37:04toujours à la catastrophe.
37:05On l'a vu
37:06dans l'histoire de France.
37:07On l'a vu avant
37:07la Première Guerre mondiale,
37:08si on prend un élément militaire,
37:10ou avant la Deuxième Guerre mondiale,
37:11le déni du réel,
37:12le déni de la vraie menace,
37:14par exemple.
37:14D'une part,
37:15et ça,
37:15c'est quelque chose
37:16qui est très inquiétant.
37:17Et ce qui est tout aussi inquiétant,
37:18c'est quand la classe politique
37:19ne découvre les problèmes
37:20ou ne semble découvrir
37:21les vrais problèmes
37:22que parce qu'il y a eu
37:23un événement.
37:24Quand j'entends,
37:24par exemple,
37:25la ministre dire
37:25on va devoir prendre des mesures,
37:27enfin,
37:28rassurez-moi,
37:29s'il vous plaît,
37:29on n'a pas attendu aujourd'hui
37:30un meurtre
37:32ou une libération
37:34complètement folle
37:35pour se dire
37:36qu'il fallait prendre des mesures.
37:37Vous parliez de menaces,
37:38justement.
37:39Vous êtes en Nationificier,
37:41École spéciale militaire de Saint-Cyr,
37:42Fabrice Hakoun,
37:43colonel de réserve également.
37:45Et il me semblait ce soir intéressant
37:47de vous entendre
37:48sur cette autre actualité,
37:49puisque depuis quelques jours,
37:51on a ces interrogations.
37:53Est-ce qu'Emmanuel Macron,
37:54finalement,
37:54c'est un vat en guerre ?
37:55Est-ce que nos enfants
37:56seront amenés à mourir
37:57pour l'Ukraine ?
37:59Et si, au fond,
37:59le chef de l'État,
38:00il agitait le spectre
38:01de la guerre
38:02pour faire oublier,
38:03finalement,
38:03la catastrophe intérieure,
38:05la réalité du pays ?
38:06Voilà autant de questions,
38:07je le disais,
38:08que vous vous posez peut-être
38:09ce soir devant votre téléviseur.
38:12Et question que nous nous posons
38:14depuis mercredi dernier.
38:16C'est le jour où le chef
38:16d'État-major des armées
38:17s'est exprimé
38:18devant les maires de France
38:19avec cette phrase
38:20« Il faut accepter
38:21de perdre nos enfants,
38:22de souffrir économiquement ».
38:23Le contexte,
38:24cette guerre
38:25que pourrait nous faire
38:26la Russie
38:26dans les 3 ou 4 ans.
38:28Et hier,
38:28Emmanuel Macron,
38:29depuis le G20,
38:30a apporté son soutien
38:31au général Mandon,
38:32le chef des armées,
38:33lui aussi,
38:33qui est revenu
38:34sur ses propos
38:35sur les services publics.
38:36Et il les réutère
38:37tout en apportant
38:38des précisions.
38:39Sharon Camara.
38:40Ces propos avaient provoqué
38:43une onde de choc
38:44et divisé l'opinion.
38:46Ce samedi,
38:47le général Fabien Mandon,
38:49chef d'État-major des armées,
38:50revient sur sa déclaration
38:52et apporte des précisions
38:53sur les termes
38:54qu'il avait utilisés.
38:55Quand j'ai évoqué
38:56la question de nos enfants,
38:59c'est quelque chose d'important.
39:01Les armées françaises,
39:03qui sont aujourd'hui
39:03une référence en Europe,
39:06sont composées
39:06de personnes
39:08qui ont cet âge
39:09de 18 à 30 ans.
39:11Il y a des risques.
39:12On les accepte.
39:13Et c'est important
39:14de se sentir soutenus.
39:15Et je pense qu'il est important
39:16pour les Français
39:17qui font des efforts
39:19pour avoir des armées
39:20de ce niveau-là,
39:21comprennent pourquoi
39:22ils font ces efforts.
39:23Restés discrets
39:24face à la polémique,
39:25le président de la République
39:26s'est exprimé
39:27en marge de la rencontre
39:28du G20
39:29en Afrique du Sud.
39:30Il n'y a qu'un chef des armées
39:31en France,
39:32c'est le président de la République.
39:34Il y a ensuite un lien
39:34et un commandement
39:35qui se fait
39:36avec le chef d'État-major
39:37des armées
39:38qui a toute ma confiance
39:39et qui a tenu un discours
39:40qui était beaucoup plus
39:41élaboré
39:42que la phrase
39:43qu'on en a sorti.
39:44Je vois assez bien
39:45de quoi il peut s'agir,
39:46sortir une phrase
39:46et la sortir de son contexte
39:47pour faire peur.
39:48La ministre des armées
39:49comme le chef d'État-major
39:51des armées lui-même
39:52ont pu, je crois,
39:52à ces derniers jours
39:53donner toute clarté.
39:54Le constat du général Mandon
39:56s'appuie sur l'analyse
39:57du danger présenté
39:58par la Russie,
39:59reconnu par les alliés
40:01en Europe
40:01et inscrit dans
40:02la revue nationale
40:03stratégique de 2025.
40:05Philippe de Gesta,
40:06je le disais,
40:07vous avez servi
40:07l'armée française
40:08en tant qu'officier.
40:09Donc comment...
40:10Alors c'est vrai
40:10que beaucoup de Français,
40:11pourquoi ils ont eu peur ?
40:12Puisque en réalité,
40:13derrière les propos
40:13du chef d'État-major
40:14des armées,
40:15ils ont entendu
40:15Emmanuel Macron.
40:17C'est ça aussi
40:18la réalité.
40:19Et aujourd'hui,
40:19est-ce que les Français
40:20veulent mourir pour l'Ukraine ?
40:22Eh bien, les Français disent
40:23non, on ne veut pas
40:23que nos enfants
40:24meurent pour l'Ukraine.
40:25C'est toute la question
40:26d'une menace existentielle
40:28ou pas la Russie.
40:28On pourra y revenir.
40:29Mais comment est-ce que
40:30vous avez perçu, vous,
40:31ces propos du général Mandon,
40:33justement ?
40:33Alors, il faut être juste.
40:35C'est-à-dire que,
40:35dans ce qu'il dit,
40:36quand il dit que, par exemple,
40:37le pays a besoin
40:38de force d'âme,
40:39on ne peut qu'être
40:40d'accord avec lui.
40:41Dire qu'il a besoin
40:42d'être solide,
40:43d'être ferme, etc.,
40:44on ne peut qu'être
40:45d'accord avec lui.
40:46Moi, ce que je n'interrogeais
40:47pas ça, c'est son rôle.
40:49Qu'est-ce que le chef
40:50d'état-major des armées
40:51fait devant l'Association
40:52des maires de France ?
40:53Moi, je rappelle
40:53qu'est-ce que c'est
40:54qu'un SEMA ?
40:55Il commande les opérations
40:56militaires et les conseillers
40:57militaires du gouvernement.
40:58Il veille à la cohérence
40:59de l'emploi des forces.
41:00Donc, qu'est-ce qu'il vient
41:01faire devant l'Association
41:02des maires de France ?
41:02Il est forcément envoyé
41:03par quelqu'un.
41:05Et le quelqu'un,
41:05il vient de dire qui c'était.
41:06C'est le prénom de la République.
41:07Et il dit,
41:07c'est moi le chef des armées.
41:09Donc, on a déjà,
41:10et moi, je trouve ça
41:11déjà un peu choquant,
41:11que les militaires soient
41:12soumis au pouvoir politique,
41:14c'est une évidence.
41:15Là, c'est toute autre chose.
41:16Il va se faire
41:17le porte-parole
41:17du chef de l'État.
41:19Moi, je trouve
41:20que ce n'est pas son rôle.
41:20Il avait été invité,
41:21pour juste préciser,
41:22il avait été invité
41:23par David Lissnard.
41:24Ils avaient passé,
41:25notamment le SEMA,
41:26il y avait eu un accord
41:26qui avait été fait
41:27avec Pierre Schill,
41:29qui est le SEMAT.
41:30Le SEMAT de l'armée
41:31et de l'armée.
41:32Absolument.
41:33Et ils avaient passé
41:34un accord pour effectivement
41:35lier davantage
41:36l'armée et les territoires.
41:37Juste pour expliquer
41:38un petit peu le contexte
41:38de la venue effectivement
41:39de Fabien Mondon
41:40qui a pu paraître
41:41un peu incongru au Congrès des Verts.
41:42Mais c'était effectivement
41:43ce qu'il a dit.
41:44C'était au chef de l'État
41:45de le dire.
41:46D'ailleurs, Emmanuel Macron,
41:47pardonnez-moi,
41:48mais quand il dit
41:48qu'il n'y a qu'un seul
41:49chef des armées,
41:49c'est moi, en substance.
41:51Il n'a pas le discours
41:53totalement adapté
41:54à son auditoire.
41:56Il a l'habitude
41:57de parler plutôt
41:58à des militaires
41:59et c'est un discours
41:59que peuvent entendre
42:01ce qu'il a prononcé,
42:04que les militaires
42:04peuvent entendre.
42:05Mais ça devient choquant
42:06déjà à partir
42:07du moment où il dit
42:09enfant.
42:10Bien sûr.
42:12Ça fait trembler
42:12tout le monde.
42:14Évidemment que la question
42:15peut se poser.
42:15Évidemment de savoir
42:16combien d'enfants
42:17en France seraient prêts
42:18à se battre
42:20pour le pays,
42:21la nation, etc.
42:22en cas de conflit.
42:23C'est une question
42:23qui peut se poser.
42:24Bien sûr.
42:25La question du service militaire
42:26peut se poser.
42:27Il y a beaucoup de questions.
42:28Mais là,
42:29c'était tellement inattendu
42:32et tellement...
42:33droits,
42:34dirait...
42:35Et aussi,
42:36ce qui est choquant,
42:36c'est qu'il dit
42:37en fait,
42:38c'est pour défendre l'Europe
42:39finalement.
42:40Et ça,
42:40les Français l'ont très bien compris.
42:41Ils n'ont pas pour défendre la France.
42:43Lorsqu'il s'agit de défendre
42:43son drapeau,
42:44ses frontières,
42:44c'est tout à fait autre chose.
42:45On l'a vu avec le terrorisme islamiste
42:47et ces jeunes
42:47qui s'engagent dans l'armée,
42:49c'est tout à fait autre chose.
42:49C'est la question quand même.
42:51Mais moi,
42:51je me suis posé
42:52pour le drapeau français.
42:53C'est ce que je voulais
42:54préciser.
42:54C'est-à-dire qu'en fait,
42:56on dit
42:56qui serait prêt
42:57à mourir pour l'Ukraine.
42:58Je crois qu'il ne s'agit pas
42:59de ça en fait.
43:00Je ne pense pas
43:00qu'il s'agit de ça.
43:01Il s'agit surtout
43:01de savoir si effectivement
43:02Poutine,
43:03qui est quand même
43:04un port de contrôle,
43:05qui fait craindre
43:06un certain nombre de choses,
43:06ne va pas après attaquer l'Estonie.
43:10Il a été un certain nombre de pays.
43:11Et donc,
43:11il y a bien un moment donné,
43:12il va falloir dire stop.
43:14Donc ça,
43:14la question peut se poser.
43:15Ça décharge.
43:17Après,
43:17se pose la question
43:19de l'engagement,
43:20du patriotisme,
43:21de la volonté de se défendre.
43:22Et surtout,
43:23ce qui m'a choqué,
43:23et je rejoins complètement Bourleau
43:24parce que j'avais même dit ça
43:25avant lui.
43:26Quand je l'ai lu,
43:27je me suis dit,
43:27voilà,
43:27on est d'accord là-dessus.
43:29C'est que les enfants
43:31meurent déjà
43:31d'une guerre
43:32qu'on nous a déclarée
43:33et qu'on refuse de livrer.
43:36Bien sûr,
43:36les enfants meurent déjà
43:38dans les terrasses de café,
43:39se font poignarder
43:40par une guerre
43:41qui nous a été déclarée
43:42et qu'on refuse de livrer.
43:44Donc là,
43:44on est en train de se dire
43:45on va aller faire une guerre
43:46contre la Russie
43:47qui ne nous a pas déclaré la guerre
43:48alors qu'on a de l'autre côté
43:49des partisans
43:51d'un islam politique,
43:52des islamistes
43:53avec de l'entrisme
43:55de pays étrangers,
43:56etc.
43:56On ne parle pas juste
43:57de quelques éléments
43:57isolés sur le territoire.
43:59On parle de pays
44:00comme l'Iran,
44:01comme la Turquie,
44:01comme d'autres
44:02qui nous ont quelque part
44:03à travers leur volonté
44:04de nous imposer
44:05un système politique différent
44:06d'une autre
44:06qui nous ont déclaré
44:07une forme de guerre
44:08et face à cette guerre-là,
44:09on refuse de le livrer.
44:10Vous ne pouvez pas comprendre
44:11que les Russes
44:11ne nous ont pas attaqués
44:12dans notre chair
44:13comme ça a été le cas
44:14du terrorisme
44:15sur notre territoire français.
44:16C'est pour ça.
44:16Mais peut-être
44:17qu'il y a ce petit ballon d'essai.
44:19On commence à en parler.
44:21Quand vous écoutez
44:22Elias Dimzalem,
44:24vous voyez bien
44:25qu'on nous a déclaré la guerre.
44:26C'est une évidence
44:26et c'est une menace
44:27de l'intérieur
44:28qui est extrêmement dangereuse.
44:28Mais peut-être
44:29que c'est une manœuvre
44:29aussi politique.
44:30On commence à mettre ça
44:31dans l'esprit des citoyens.
44:33Même si ça réagit,
44:34au moins ça rentre.
44:35J'ai plusieurs remarques
44:36effectivement là-dessus.
44:37La première,
44:39je vais reprendre
44:40les mots de Sarah Knafo
44:42qu'elle a eu aujourd'hui
44:42à midi.
44:43Je trouve qu'elle a eu
44:44une très bonne analyse
44:45de la situation
44:45et de ce qu'a dit
44:46Fabien Mandon.
44:47Elle dit soit
44:48il en a trop dit,
44:49soit il n'en a pas assez dit.
44:50En fait,
44:51c'est exactement ça.
44:52C'est-à-dire qu'il a laissé
44:53tout le monde dans la confusion.
44:54Mais si c'est si grave que ça,
44:56il va falloir qu'on soit au courant.
44:56Et que le chef de l'État
44:57prenne la parole
44:58en disant
44:59mes chers concitoyens,
45:00voilà ce qu'il...
45:02Exactement.
45:02Et sur l'analyse
45:03un petit peu plus politique
45:04de la situation,
45:05effectivement,
45:06les mots de Fabien Mandon
45:08s'inscrivent en réalité
45:09dans une semaine
45:09un peu particulière.
45:10La semaine,
45:11elle a commencé,
45:11donc pour rappeler,
45:12Emmanuel Macron aujourd'hui
45:13est à 16% de popularité.
45:16La semaine,
45:16elle a commencé
45:17avec la lettre d'intention
45:18et Volodymyr Zelensky.
45:19Donc là où Emmanuel Macron
45:20a dit oui,
45:21on va envoyer sans rafale.
45:22Petite précision.
45:23Déjà,
45:23les sans rafale,
45:24on ne peut pas les envoyer
45:25avant des années et des années.
45:26Si ça se trouve,
45:26la guerre sera finie.
45:27On l'espère d'ailleurs.
45:30des pilotes ukrainiens
45:31sur les rafales est impossible.
45:32Bon bref,
45:32tout ça pour dire
45:33que ça c'était du pipo.
45:35Ensuite,
45:35il y a la déclaration
45:36effectivement de Fabien Mandon.
45:37C'était du pipo
45:37mais ça a fait réagir Moscou.
45:39Ça a fait réagir Moscou.
45:39Absolument.
45:40Bien sûr,
45:40c'est ça que c'est important.
45:41Bien sûr,
45:41parce que la semaine,
45:42évidemment,
45:42la semaine là pour l'instant
45:44nous fait réagir nous
45:44mais évidemment,
45:45ce sont des signaux
45:46qui sont envoyés à la Russie.
45:47Il y a la déclaration
45:48de Fabien Mandon.
45:49Le lendemain,
45:49on a le kit de survie.
45:50C'est la grande spécialité
45:52effectivement de l'État.
45:53Il y a eu toute une communication
45:54pour préparer les esprits.
45:56Et là,
45:56on commence à parler
45:56de service militaire.
45:58Ça y est,
45:58c'est la petite musique
45:58qui est arrivée aujourd'hui.
45:59Exactement.
46:00Il s'agit d'un service militaire
46:01volontaire.
46:02Et en fait,
46:03vous l'avez dit
46:03dans votre question,
46:05moi,
46:06quelque chose
46:06qui m'inquiéterait beaucoup,
46:07c'est si on commence
46:08effectivement à avoir
46:09cette musique justement
46:10de guerre à l'international
46:11qui en réalité pour l'instant
46:12ne sont toujours pas déclarées,
46:13vous l'avez dit,
46:14pour les prochaines élections.
46:17Alors oui.
46:18Mais c'est-à-dire
46:18si effectivement
46:19on a cet esprit,
46:21si vous voulez,
46:21de guerre
46:22pour des prochaines
46:23potentielles élections
46:24et qu'il y a une nouvelle fois
46:25où on enjambe l'élection
46:27et on ne parle pas
46:28des vrais problèmes
46:28des Français,
46:29si ça,
46:30ils arrivent à faire
46:30ce tour de vis-là
46:31une deuxième fois
46:31parce que je rappelle quand même
46:32que ça s'est vraiment passé
46:33en 2022,
46:34on n'a pas parlé
46:35des problèmes des Français
46:35pendant cette élection-là,
46:37si on le refait une deuxième fois,
46:38ça va vraiment,
46:39vraiment mal finir.
46:39Mais effectivement,
46:40et je le disais,
46:41dans le même temps,
46:42Donald Trump d'ailleurs
46:43qui s'impatiente,
46:43qui s'impatiente,
46:44qui a dit d'ailleurs
46:45de Volodymyr Zelensky
46:46qu'il était ingrat,
46:47Donald Trump qui présente
46:48un plan de paix,
46:49on a le sentiment
46:49que l'Europe
46:50n'en veut absolument pas,
46:51Volodymyr Zelensky,
46:52on verra bien,
46:54il y a des échanges,
46:54ça aussi ça va être
46:55intéressant à suivre
46:57dans la semaine.
46:58Bref, voilà, merci.
47:00Vous avez entendu parler
47:00d'un plan de paix
47:01proposé par l'Europe ?
47:02Moi j'entends parler
47:02que de plan de guerre.
47:03Non, mais exactement,
47:04il n'y a que Donald Trump
47:05qui propose un plan de paix
47:06et qui commence
47:07à s'impatienter
47:08et qui ne veut pas cette guerre
47:10et rappelons que la guerre
47:12ce sont des millions de morts aussi.
47:13Il y a un moment,
47:15voilà, il faut aussi
47:16revenir les pieds sur terre.
47:18Il nous reste un peu
47:18plus de quatre minutes.
47:19Peut-être cette information
47:20plus légère,
47:22mais tout autant révélatrice.
47:24Vous connaissez mon expression
47:25préférée, vous le voyez.
47:28Le frère de Dalida,
47:29il s'est exprimé,
47:30il a réagi,
47:31il a appelé Olivier Benquemaud.
47:32Non, il m'a envoyé
47:33un petit message.
47:34Il vous a envoyé un petit message.
47:35Je l'ai sollicité,
47:36il m'a envoyé un message
47:37pour être précis.
47:38Pourquoi ?
47:38Parce qu'il a eu la polémique
47:39de ces dernières heures.
47:41Est-ce qu'on peut voir
47:41les images,
47:42les images du buste
47:43de Dalida
47:44et les élus écologistes
47:45de Paris
47:46qui demandent
47:47la protection
47:47de la statue de Dalida
47:48dans le Marais ?
47:49C'est dans le Marais
47:50dans la capitale.
47:50Regardez pourquoi ?
47:51Eh bien, parce que
47:52le buste de la Chanteuse
47:53est caressé par des milliers
47:54de visiteurs.
47:56En France,
47:56c'est une tradition.
47:58C'est un geste
47:59qui porte bonheur,
48:00oui, mais voilà.
48:01C'est vu comme
48:02une banalisation
48:03d'agression sexuelle
48:04pour la gauche parisienne.
48:06Alors, Orlando,
48:07le frère de Dalida,
48:08qu'est-ce qu'il en pense, Olivier ?
48:09Il dit,
48:09c'est n'importe quoi.
48:11Il dit,
48:11c'est un gag.
48:13C'est de vouloir tout interdire.
48:14Ce n'est qu'une statue.
48:15Et si les gens pensent
48:16que la toucher,
48:17ça porte bonheur,
48:18eh bien, tant mieux.
48:19Les légendes font toujours rêver.
48:22Ce qui n'empêche
48:23que si la stèle
48:24était un peu plus haute,
48:26que le bus se porterait mieux.
48:27Mais pour le reste,
48:28c'est à la légende
48:29de continuer.
48:29Je ne vois aucun inconvénient.
48:32Au contraire.
48:33Et il a tout à fait raison, Orlando,
48:34parce que les élus écologistes,
48:35on ne les a pas entendus
48:36lorsqu'il y a
48:37des véritables agressions sexuelles.
48:39Non, mais là,
48:40il y a des hommes,
48:41il y a des femmes.
48:41Mais c'est devenu une tradition.
48:44Claire Géronimie,
48:45elle l'attend toujours.
48:45L'appel des élus écologistes.
48:48Bien sûr,
48:48de la mairie de Paris,
48:48elle l'attend toujours.
48:49La première réaction,
48:50Philippe de Gestas,
48:50ce que j'ai eue,
48:51c'est qu'il s'élève
48:52contre ses gestes
48:53sur le buste de Dalida,
48:56ce geste traditionnel.
48:57En revanche,
48:58les multiples agressions sexuelles
49:00dans la capitale,
49:01on ne les entend pas.
49:02Il n'y a pas de révolte.
49:03Plutôt que de s'affronter
49:04là aussi au réel,
49:06on préfère inventer
49:06des combats qui n'existent pas.
49:07Pour moi,
49:08c'est la déroute de l'intelligence.
49:09C'est une déroute complète.
49:11Il faut lire effectivement
49:11le communiqué de presse
49:13que vient de citer Olivier.
49:14On se demande
49:16ce qui a pu leur passer
49:17par la tête.
49:18Mais en fait,
49:18on sait ce qui a pu leur passer
49:19par la tête.
49:19C'est toujours pareil.
49:20C'est la tactique
49:21du rideau de fumée.
49:22On crée une fausse polémique
49:23sur un faux problème.
49:25Pendant ce temps-là,
49:25effectivement,
49:26Claire Géronimie
49:27attend toujours
49:27que les écologistes,
49:29elles et d'autres d'ailleurs,
49:31se manifestent
49:32pour l'agression sexuelle
49:33dont elle a été la victime
49:34par un OQTF non exécuté.
49:36Et donc,
49:36si vous voulez,
49:40le deuxième point aussi,
49:41c'est intéressant.
49:42C'est ce puritanisme
49:43de cette gauche,
49:45comprenez,
49:45qui nous ont balancé
49:47à longueur,
49:47au fil du temps,
49:48la libération sexuelle,
49:50la libération de l'envie,
49:51que ça.
49:51Et puis,
49:51d'un seul coup,
49:52en fait,
49:52on le voit bien,
49:53ce sont des espèces
49:53de puritains.
49:55On l'a vu,
49:55par exemple,
49:56à ce qui s'est passé
49:56en Bretagne.
49:57Vous savez,
49:57les banquiers
49:58du canon français
49:59et il fallait voir
50:00Marie Mesmer,
50:02aujourd'hui candidate
50:02à la mairie de Rennes,
50:04se drapant dans la République
50:05pour intérir un banquet
50:07où les gens
50:07étaient habillés
50:08en plagistes.
50:09Un banquet tout à fait
50:10bon enfant,
50:11où vous chantez,
50:11vous rigolez.
50:12Mais comme d'habitude,
50:14la gauche a joué
50:14à son jeu préféré,
50:16à savoir,
50:16si j'aime pas,
50:17j'interdisais.
50:18Enrico Macias en Bretagne,
50:19Sacré-Cœur avec Benoît Payan,
50:21Thomas Lebrun avec CNews
50:22et maintenant,
50:23voilà,
50:23ça,
50:23on n'aime plus,
50:24c'est un problème,
50:25j'aime pas s'interdisant.
50:26C'est ça,
50:26au-delà de ça,
50:28je pense que la gauche,
50:30en s'inscrivant
50:31dans le relativisme,
50:32on en parlait
50:33hors antenne tout à l'heure,
50:34a établi quelque chose
50:35de terrible,
50:36elle a remplacé
50:37la connaissance
50:37par la croyance.
50:38Ce qui avait fait
50:39qu'à une époque,
50:40les Lumières,
50:41sur lesquelles j'ai écrit
50:42justement,
50:43nous ont permis
50:44de transcender
50:45en fait cette société
50:47et de la transformer
50:48pour la moderniser,
50:49c'était qu'on a mis
50:50la connaissance en avance
50:51sur la croyance.
50:52Ça a été jusqu'à 1905,
50:53à l'autre séparation
50:54de l'État,
50:54etc.
50:55Donc c'était l'essentiel,
50:56c'était la connaissance.
50:57Aujourd'hui,
50:57on est revenu
50:58à une société
50:58qui privilégie
51:00la croyance
51:01sur la connaissance.
51:02On arrive au terme
51:02de cette émission.
51:04Je voulais vous dire,
51:04en fait,
51:05les élus écologistes
51:06concernant le buste
51:08de Dalida,
51:08vous savez ce que c'est
51:09Olivier Vénkéboun ?
51:10Parole,
51:11parole,
51:12parole,
51:12c'est tout.
51:14Il a des talents
51:14de chanteur,
51:15on n'imaginait pas.
51:17C'est pas mal celle-là.
51:18C'est bien,
51:19bravo.
51:19Allez,
51:20on arrive au terme
51:20de cette émission.
51:21Un grand merci
51:24de votre fidélité.
51:26L'actualité continue
51:27dans un instant.
51:28C'est Isabelle Piboulot
51:29pour l'édition de la nuit.
51:30Un grand merci
51:30à Axel Thomas
51:31de m'avoir aidé
51:32à préparer cette édition.
51:34Elle était ce matin,
51:35elle préparait la matinale
51:36et elle est venue
51:36en urgence.
51:37Wow.
51:38Sympa.
51:38Merci.
51:39Merci beaucoup Axel.
51:40Merci à toutes les équipes,
51:43l'équipe technique,
51:44réalisation,
51:45la vision.
51:47Je vous souhaite
51:47une très bonne semaine,
51:48très bonne nuit
51:49sur CNews
51:49et on se retrouve très vite.
51:51Sous-titrage Société Radio-Canada
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