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  • il y a 1 heure
Des négociations auront prochainement lieu en Suisse entre des représentants ukrainiens et les États-Unis au sujet du plan de paix américain proposé le mercredi 19 novembre. L'objectif premier de l'Ukraine étant d'éviter la cession de certains de ses territoires à Moscou.

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Transcription
00:00– Oui, en effet, et donc on sait déjà que la délégation ukrainienne
00:03sera formée du chef de cabinet de Zelensky, Yermak et Rousseau Moumerov
00:08et aussi du chef des services secrets Bouddhanov.
00:11On sait aussi que ces négociations, elles visent à faire bouger les lignes
00:15autour du plan de paix proposé par les Américains,
00:19un plan de paix qui a été proposé dans des alliances très très houleuses
00:22puisque hier à Kiev, le secrétaire de l'armée américaine a rencontré Zelensky.
00:27Ça a été apparemment un échange extrêmement violent.
00:30Et donc dans lequel, ce dit secrétaire de l'armée a poussé Zelensky à accepter ce deal-là.
00:35Sinon le prochain recit serait pire que ça.
00:38Alors un deal compliqué à accepter pour l'Ukraine puisqu'il s'agit en fait et de facto de sa capitulation
00:43et un deal dans lequel les Européens jusqu'ici n'ont pas eu droit de regard.
00:48Donc les Européens et les Ukrainiens travaillent aussi ensemble pour créer un autre document
00:52sur la base de ce plan américain en guise de main tendue vers les États-Unis.
00:58En revanche, du côté russe, le membre de la Douma, Alexei Jurevlev, a catégoriquement rejeté ce plan
01:04en disant que la Russie voulait seulement la capitulation de l'Ukraine et la victoire de la Russie sur l'Ukraine.
01:10Donc on voit mal comment ces négociations et comment ce traité de paix qui devrait, d'après les États-Unis,
01:13être signé jeudi prochain, pourrait être signé à cette date-là.
01:16Alors que la Russie continue son avancée vers Zaporizhia, continue son avancée vers Pocroft et aussi vers Coupiens,
01:21même si aujourd'hui ce sont des territoires que l'on peut considérer comme des zones grises.
01:27Merci Alexander Kerry à Kiev pour BFM TV.
01:29Et on prend tout de suite la direction des États-Unis puisque le pays maintient clairement la pression sur l'Ukraine.
01:35Axel Monnier, vous êtes à Washington.
01:36Donald Trump l'a redit hier.
01:38En gros, pour lui, c'est à prendre ou à laisser.
01:43Apprendre ou à laisser, oui, même si son entourage précise qu'il reste ouvert à la négociation.
01:48Il y a d'ailleurs, effectivement, c'est pour parler, qui s'ouvre demain à Genève avec les partenaires européens et l'Ukraine.
01:53Mais dans les faits, Donald Trump veut aller vite et fort.
01:57Il est déterminé, vite, parce qu'effectivement, il aimerait que ce soit réglé avant jeudi prochain.
02:02Et ça va être difficile de mener des négociations si difficiles et si importantes pour un pays en quelques jours seulement.
02:08Et fort parce qu'effectivement, c'est un accord de paix qui semble largement favorable à la Russie et défavorable à l'Ukraine,
02:17qui pourrait y perdre une partie des territoires annexés par la Russie,
02:21qui pourrait aussi perdre une partie de sa capacité militaire et qui devrait renoncer à sa participation à l'OTAN.
02:28On voit donc bien que c'est à prendre ou à laisser,
02:31puisque pour Volodymyr Zelensky, le choix, c'est en gros soit de s'aliéner son plus puissant allié,
02:37soit de perdre pour son pays son intégrité territoriale, diplomatique et militaire.
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