Un rassemblement est organisé ce samedi à Marseille en hommage à Mehdi Kessaci, frère d’Amine, militant antidrogue, assassiné le 13 novembre dernier. Maire de Marseille, Benoît Payan affirme de pas vouloir céder à la peur.
00:00Le recueillement à l'hommage aujourd'hui, M. le maire ?
00:02Oui, je crois que c'est un temps de silence, c'est un temps d'hommage, c'est un temps qui est pour Mehdi, pour Amine, pour leur famille.
00:14C'est aussi un moment d'unité nationale. C'est un moment où les Marseillaises et les Marseillais, et plus largement les Françaises et les Français, doivent dire non.
00:23Ils doivent dire que la peur ne peut pas nous gagner, que nous devons résister, et que face à cette mafia, face à ces gens qui assassinent de sang-froid, pour l'argent en vérité,
00:35face à ces gens qui n'ont aucun sens de la vie, nous devons nous dresser, nous devons leur dire que nous n'avons pas peur.
00:42Mehdi a été assassiné pour faire peur à sa famille, pour faire peur à Mehdi, à Amine, pour faire peur à tout le monde, pour nous faire peur.
00:50Et qu'est-ce que ça veut dire, cet assassinat ? Que demain, ce sera l'un d'entre vous, un journaliste, un magistrat, moi, un élu ?
00:58Et c'est aussi un moment pour rendre hommage aux associations, à celles et ceux qui se battent, aux policières, aux policiers, aux magistrats,
01:05qui luttent sans relâche, sans relâche, face à cette pieuvre, face à ces narcoterroristes, comme ça a été dit, terroristes, parce qu'ils veulent nous terroriser,
01:16et nous sommes là pour leur dire que nous n'avons pas peur, que nous n'avons pas peur et que nous n'aurons jamais peur d'eux.
01:23Nous resterons toujours, pour une certaine idée, de la République face à eux.
01:28— La réalité, c'est que les marxiais ont peur. Après ce qui s'est passé, on a franchi un cap.
01:33Qu'est-ce que vous avez envie de leur dire à la plainte qui ont hésité à venir lors de ce déplacement ?
01:38— Mais c'est normal, parce que ça a été fait pour faire peur. Mais je leur dis, n'ayez pas peur, relevez la tête. Nous n'avons pas à avoir peur.
01:46Ils ne sont pas des gens qui doivent nous faire peur. Nous devons leur résister, nous devons dire les choses et nous devons les combattre.
01:54Nous devons mener une guerre face à celles et ceux qui assassinent, qui tuent pour de l'argent, pour ce qui existe de plus vile au monde.
02:04Le prix du sang contre le prix de l'or. Et donc, non, on n'a pas peur. Non, on ne doit pas avoir peur.
02:10Et la lutte qu'on est en train de mener, elle n'est pas terminée. Elle n'est pas terminée et on doit la mener jusqu'au bout.
02:17Mais aujourd'hui, c'est un jour, évidemment, de recueillement et de dignité.
02:20— Le fait que de nombreux hommes et femmes politiques locaux ou nationaux se déplacent, c'est un symbole aussi d'unité.
02:26— C'est important. Moi, j'ai appelé à l'unité nationale parce que ça doit nous transcender, parce que ça doit nous dépasser.
02:33Et que le moment n'est pas à faire de la polémique. On est face à une mafia. On est face à des gens qui tuent et qui assassinent.
02:41Il ne peut pas y avoir de droite. Il ne peut pas y avoir de gauche. Il ne doit y avoir qu'une seule nation, qu'une seule cohésion nationale.
02:49Vous savez, la République, elle est diverse. On vient d'endroits différents. On a des idées différentes.
02:53On n'a pas la même vie. Mais on a des choses qui doivent nous permettre de vivre ensemble.
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