Frédéric Zeitoun : La mémoire de la chanson française

Sud Radio

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Transcript

00:00Jean-Marie Bordry, Gilles Ganzman.

00:03Bonjour Gilles Ganzman.

00:04Salut Jean-Marie.

00:05Comment ça va ?

00:05Je suis triste, c'est notre dernière ensemble.

00:07Écoutez justement, au contraire, ça vous ronde là.

00:10On est ravis d'être ensemble jusqu'à midi sur Sud Radio

00:13pour parler des médias évidemment,

00:15pour parler culture, pour parler chansons françaises.

00:18Avec notre invité Frédéric Zetoun.

00:20Bonjour à vous.

00:20Bonjour, moi je suis très content, c'est ma première avec vous.

00:24C'est vrai.

00:25Merci beaucoup.

00:26Ce sont vos souvenirs de dans quelques instants justement.

00:29On est ravis de vous accueillir parce que vous produisez un nouveau spectacle,

00:32vous vous représentez dans un nouveau spectacle.

00:35Les souvenirs de demain, ce sera au Café de la Danse, début décembre.

00:39Le 16 décembre exactement.

00:40Exactement.

00:41Et on ne pouvait pas rater ce rendez-vous, Gilles Ganzman, sur Sud Radio.

00:43Parce que déjà, il a eu un grand succès au mois de juin.

00:47Et puis parce que c'est également cet album qui vous a inspiré.

00:51Fini la télé, bonjour à la scène.

00:53Fini la télé.

00:54J'ai toujours écrit en parallèle à mon petit séjour de 26 ans à Télématin.

01:01J'écrivais toujours.

01:01Moi j'écris depuis, je suis à la SACEM depuis 17 ans.

01:04Vous avez écrit pour Zaz, vous avez fait...

01:06Pour Frédéric François, pour Hugo Frey, pour Enrico Macias, pour lequel je suis en train de travailler en ce moment.

01:10Donc j'ai toujours écrit en parallèle.

01:12Et c'est vrai que j'aimais bien aussi tenter de temps en temps de mettre le talent des autres en lumière.

01:17Et puis continuer à tenter de pousser un petit peu mon propre bouchon.

01:23Et puis de plus en plus, en écrivant, en écrivant, en écrivant...

01:27Et mon éditeur Gérard Davoust et Charles Aznavour, qui m'éditaient à l'époque, m'ont dit

01:32« Mais il y a quand même pas mal de chansons qui ne pourront être chantées par personne.

01:35Pourquoi tu n'essaierais pas de les chanter ? »

01:37Et voilà.

01:37Et ça s'est fait comme ça.

01:38– Mais quand on dit « Je suis en train d'écrire pour Enrico Macias »,

01:42ça veut dire que vous vous mettez à votre table, vous réfléchissez comment ?

01:45Comment on se dit « Tiens, je vais faire une chanson pour Enrico Macias ? »

01:47– Parce que je le connais depuis longtemps, qu'on a déjà travaillé ensemble.

01:50– Mais comment vient l'idée ?

01:51– Là, c'est partie des musiques d'Enrico et de son fils, Jean-Claude Grenacia.

01:57Donc ils m'envoient des musiques.

01:59C'est vraiment partie de leur musique, toujours.

02:02C'est pas du tout partie de mes textes.

02:04– Donc ils ont la mélodie, et vous écrivez sur la mélodie.

02:07« Qu'est-ce qui te viendrait ? Quel climat t'inspire ? »

02:11– Vous la mettez en parole.

02:12– Et puis parfois, j'envoie un texte, et c'est eux qui le mettent en musique.

02:15Mais là, vraiment, sur les trois chansons sur lesquelles nous travaillons pour le prochain album,

02:19c'est vraiment venu de l'anglais.

02:20– Et sur Zaz, c'est le même principe ?

02:22– Alors sur Zaz, c'était marrant, parce que c'était pas du tout une chanson que je pensais pour elle.

02:27Et j'ai envoyé ça à mon éditeur, qui m'a dit « Zaz, je vois pas du tout… »

02:30– Non, moi, j'envoyais ça, à la base, c'était pour Johnny.

02:33On a tous rêvé, c'était le fantasme.

02:36On avait tous une chanson pour Johnny dans nos tiroirs,

02:39et mon éditeur, assez prudemment, me dit « Non, je vois pas, je vois pas Johnny là, non. »

02:43– Non, c'était une chanson sur la résistance, le retour du soleil sur ces femmes

02:47qui attendent que le soleil rebrille pour elles,

02:51et qui donc vivaient un petit peu comme ça, sous le manteau.

02:55Et puis, il a envoyé ça au, je crois que c'est le manager de Zaz à l'époque,

03:00qui a lu ce texte, qui l'a donné à Zaz,

03:02et là, ce genre de truc qui arrive extrêmement rarement,

03:06dix jours après, j'avais la chanson finie, et enregistrée.

03:09Voilà, ça arrive rarement.

03:11– Sinon, de la vie, tu te s'apprends combien de temps, dernière question ?

03:12– Il n'y a pas de règle.

03:14Déjà, quand vous n'avez pas de nouvelles dans ce métier,

03:16pas de nouvelles, pas de nouvelles, c'est pas pas de nouvelles, pas de nouvelles.

03:19Et puis là, ça s'est fait assez rapidement, c'était un titre d'album.

03:22– Frédéric Zetoun, qui est notre invité, journaliste, musicien.

03:25Son spectacle, les souvenirs de demain au Café de la Danse, le 7 décembre prochain.

03:29Vous êtes aussi journaliste, j'ai dit, homme de télé notamment, ça tombe bien.

03:32On rembobine la journée d'hier, à la télé, avec Gilles Gansman.

03:35– Sud Radio Média, l'instant zapping.

03:40– Hier, notre Premier ministre a clos le salon des maires dont Sud Radio était partenaire.

03:45Et un des sujets qui a été abordé lors de ce salon des maires, ce sont les frais des maires.

03:49On se souvient évidemment le scandale des notes de frais de la mairie de Paris.

03:55Hier soir, le 20h de France 2 s'est intéressé, vous allez voir, au maire de Lecate.

03:59Alors, le maire de Lecate, c'est que 4 500 habitants.

04:03Eh bien, lui, il s'est fait voter 20 000 euros.

04:05C'est la même chose que les frais d'Anne Hidalgo à Paris.

04:08– Ah oui ?

04:08– Ah oui, entre 4 500 habitants et les habitants de Paris, c'est pas la même chose.

04:13Reportage du 20h de France 2.

04:14– Le conseil municipal lui vote une enveloppe pour ses frais de représentation annuel.

04:19Par exemple, 20 000 euros en 2019, 10 000 euros en 2021.

04:2515 000 euros pour l'année 2024.

04:28À titre de comparaison, à Paris, 2 millions d'habitants,

04:31la maire dispose d'une enveloppe d'environ 20 000 euros, hors déplacement.

04:36Michel Pye reçoit cet argent sur un compte personnel

04:38et le dépense sans produire de justificatif.

04:42Cette pratique est tout à fait légale, car la loi ne prévoit aucun plafond.

04:46Mais ses sommes importantes ont intrigué ses élus d'opposition.

04:50– Moi, j'ai tout de suite sauté au plafond.

04:54Quand j'ai vu qu'on lui mettait 20 000 euros sur un compte privé

04:58et qu'il n'avait rien à justifier.

05:01– Depuis des années, ses opposants demandent donc au maire ses justificatifs de dépense.

05:06Après plusieurs refus, ils ont lancé une procédure administrative

05:10avec l'association Anticor, dont cet élu d'opposition est adhérente.

05:14– C'est assez fou. Je ne sais pas si non plus, c'est un son que j'avais diffusé

05:19il y a une quinzaine de jours aussi.

05:21De plus en plus, les gens demandent des notes de frais avec l'IA

05:25qui peut reproduire des notes.

05:28Et du coup, vous encaissez l'argent.

05:30– Ça ne va pas aller au restant.

05:31– J'ai passé quelques vacances quand j'étais gamin à Port-le-4.

05:34– C'était très agréable, je comprends maintenant pourquoi c'était si agréable.

05:41– Juste un mot pour dire, parce que le reportage disait

05:43que c'est la même somme et c'est les mêmes frais que la maire de Paris, Anne Hidalgo,

05:47hors déplacement.

05:48Parce que les déplacements à Tahiti, ça finit par coûter cher aussi.

05:50– Absolument, c'est sûr.

05:51– Un sujet qui va vous intéresser, car aujourd'hui se finit la semaine européenne du handicap

05:56qui était axée sur l'égalité face à l'emploi.

05:59Je vous ferai réagir.

06:00Il faut dire aussi que la technologie a beaucoup changé la donne

06:05pour l'embauche des handicapés, comme Jean-François qui a retrouvé la vue

06:09et qui voit pour la première fois ses petits-enfants.

06:13Petit à petit, redécouvrir chaque lettre.

06:16– Deuxième, c'est un haut.

06:17– La lecture a beau être éprouvante, pour Jean-François Laroui,

06:22le moment est extraordinaire.

06:24– Après, c'est un haut.

06:25– Car pendant dix ans, il n'a pas pu lire une seule ligne

06:28à cause de l'ADMLA, une maladie de la rétine liée à l'âge,

06:33qui crée un voile noir dans le champ de vision.

06:36Aujourd'hui, il retrouve progressivement la vue grâce à une prouesse médicale.

06:41Une micropuce a été implantée sous sa rétine.

06:44Cette paire de lunettes filme l'image et l'envoie à un boîtier

06:49qui va grossir les lettres jusqu'à douze fois leur taille.

06:53Cette nouvelle image est projetée sur l'implant.

06:55Jean-François revoit.

06:57– C'est symbolique mon enfant, ça me permet de revoir des lettres

07:01que je ne vois plus en normalement.

07:03Il y a même des lettres, il a fallu que je demande comment c'était

07:07parce que je n'arrivais plus à savoir.

07:09– Seuls 38 malades en Europe ont bénéficié de ce dispositif

07:13dans le cadre d'un essai clinique.

07:15Et même si c'est en noir et blanc et pixelisé,

07:18certains ont redécouvert le visage de leurs petits-enfants

07:21ou leur jeu préféré.

07:22– C'est un petit miracle.

07:24– C'est un miracle.

07:24– C'est un miracle et c'est très touchant et ça fait plaisir.

07:29Moi, je voudrais juste pousser un petit coup de gueule ici.

07:31L'emploi des personnes en situation de handicap,

07:35il y a des lois.

07:36Il y a des lois qui ont...

07:37Le législateur a bien fait le travail.

07:40Ces lois ne sont pas appliquées.

07:42En fait, cette loi n'a aucun pouvoir coercitif.

07:44Il vous suffit de payer une amende pour vous dégager de cette obligation.

07:48Aujourd'hui, pour des entreprises, je crois, qui emploient plus de 20 personnes,

07:53elles doivent avoir, c'est la loi, 6% de leurs effectifs

07:56de personnes en situation de handicap.

07:58Alors, je vous donne les chiffres de 2024.

08:00Je n'ai pas ceux de 2025 encore.

08:0229% des entreprises se mettent en accord avec cette loi.

08:0871% des entreprises ne respectent pas cette loi,

08:11n'ont pas les 6%.

08:12Et parmi ces 71%, 30% des entreprises n'ont pas une personne

08:16en situation de handicap dans leurs effectifs.

08:19Alors, moi, à ça, j'ai juste envie d'être en colère

08:23parce qu'on fait des lois.

08:24On parle beaucoup avec les Jeux Olympiques.

08:28On a eu l'impression que ça y est, enfin,

08:30wheelchair was beautiful,

08:31que les fauteuils roulants étaient beaux, qu'on pouvait...

08:33Je précise pour ceux qui nous écoutent,

08:35qui connaissent votre voix, mais qui ne vous ont pas vu arriver.

08:37Vous êtes venu en fauteuil roulant.

08:38Vous parlez en tant que premier concerné.

08:40Tout à fait.

08:41Et je suis né comme ça.

08:41J'étais livré comme ça.

08:43Je suis paraplégique de naissance.

08:45Mais moi, franchement,

08:46il y a des jours où j'ai envie de dire merde.

08:47Vraiment, c'est insupportable.

08:49Cette espèce de communication

08:51totalement avec de la poudre aux yeux

08:53en disant, mais regardez,

08:54on n'a pas besoin de courir avec des jambes en téflon

08:58pour être respecté.

08:59On n'a pas besoin d'être un athlète olympique

09:01pour être respecté.

09:02Il y a des gens qui, au quotidien comme moi,

09:03veulent juste vivre,

09:04veulent juste pouvoir se déplacer dans Paris librement.

09:07C'est un enfer.

09:08Sans qu'on les en empêche.

09:09Et d'ailleurs, vous pourriez le dire,

09:10et vous pourriez redire merde

09:12toutes les semaines le samedi soir

09:13à 19h30 sur Sud Radio

09:15dans l'émission Faut que ça change

09:16d'Anthony Martin-Smith

09:17qui parle notamment d'inclusion,

09:20de la situation des personnes handicapées

09:22et de tous les bâtons

09:23qu'on leur met dans les roues.

09:24Surtout que cette inclusion,

09:26encore une fois,

09:26la loi de 2005,

09:28la loi votée sous la présidence

09:31de Jacques Chirac,

09:32elle existe.

09:33Cette loi n'est pas appliquée.

09:36Qu'on applique les lois,

09:36voilà, c'est juste ça.

09:39Quand vous voyez 30% des entreprises

09:41qui sont sous le coup de cette loi

09:42et qui vous disent

09:43mais avec un certain cynisme,

09:45je n'en ai pas un,

09:46mais c'est scandaleux.

09:48Alors qu'il y a des tas de gens

09:49qui nous demandent,

09:50et vous parliez des avancées technologiques,

09:52aujourd'hui avec le télétravail

09:53et avec tout ce qu'on peut faire,

09:54des gens qui ne peuvent pas se déplacer

09:55peuvent avoir une dignité

09:56parce que le travail,

09:57c'est une dignité.

09:59Les personnes en situation de handicap,

10:01dans leur immense majorité,

10:03n'ont pas envie de toucher

10:03une pension handicapée adulte

10:05et à être à la charge de la société.

10:06Elles veulent juste bosser.

10:08Et ça, il serait quand même temps

10:09qu'on l'entende.

10:10Mais pourquoi, d'après vous,

10:12ils préfèrent payer ?

10:14Ils préfèrent payer

10:15parce qu'ils ont peur.

10:16Parce qu'il y a une méconnaissance totale.

10:19Un type en fauteuil,

10:20mais il est malade.

10:21Il est malade.

10:22Donc cette maladie,

10:23est-ce qu'elle n'est pas...

10:24Mais vous savez...

10:24Et ça leur fait pas perdre les élections.

10:26En plus,

10:27il n'y a aucun pouvoir coercitif.

10:30Vous volez quelqu'un aujourd'hui,

10:32vous passez au tribunal

10:33et vous êtes condamné.

10:34Là, vous payez

10:35et vous vous affranchissez de cette loi.

10:36C'est scandaleux.

10:37Il faut l'entendre,

10:38c'est scandaleux.

10:40Alors, quand on invite à mon...

10:41Alors, je vais sauter un son

10:43parce qu'on a pris du retard.

10:44Je vais passer au son 4,

10:46je le dis pour notre réalisateur.

10:48Bon, on imagine

10:49Malte, Tintin sans Milou,

10:50Stone sans Chardenne,

10:52Roux sans Combalusier.

10:53C'est ce qui est arrivé

10:54aux deux frères,

10:55Big Flo et Oli.

10:56Je ne sais pas si vous avez suivi

10:57cette histoire.

10:58Pour les fêtes de Noël,

10:59la FNAC a sorti un coffret

11:01de leur album

11:03pour l'offrir

11:04au moment de Noël.

11:05Seulement, voilà,

11:06sur le coffret,

11:06ils ont écrit

11:07collection,

11:08compilation,

11:09Big Flo.

11:10Alors, évidemment...

11:11Mais Oli n'était pas là.

11:12Oli n'était pas là

11:13et donc, évidemment,

11:14ça a un peu vexé

11:15les deux reportages

11:16sur M6.

11:18Big Flo.

11:19Mais sans Oli,

11:20en tout cas,

11:20selon la pochette

11:21de ce coffret

11:22qui regroupe

11:23deux albums

11:24de Big Flo et Oli

11:25vendus sur le site

11:25de la FNAC.

11:26Le mec qui a fait ça,

11:27mon frérot,

11:28juste, tu ne travailles pas,

11:29en fait.

11:29Tu as oublié

11:30la moitié du groupe.

11:32C'est fou, quand même.

11:32Face au buzz,

11:33la FNAC a retiré

11:34le visuel du disque

11:35sur son site internet.

11:37L'erreur fait en tout cas

11:38beaucoup rire les internautes.

11:39Big Flo et Oli.

11:41Est-ce qu'on peut dire

11:41que le mec a fait

11:42un Big Flop ?

11:42Oui, on peut.

11:44C'est drôle.

11:46C'est dommage,

11:47effectivement.

11:48C'est Laurel sans Hardy,

11:49par exemple.

11:50C'est Dupont sans Dupont.

11:51C'est extraordinaire.

11:52C'est les étatations

11:53des experts

11:54sans Gilles Gansman,

11:55par exemple.

11:56Donc voilà,

11:57depuis lundi,

11:58je vous parle

11:58de l'odeur

11:59de la cannelle

12:00et du sapin.

12:01Alors,

12:01une dame de plus

12:02franchie vers Noël.

12:04L'illumination

12:05des vitrines

12:06des grands magasins.

12:07Ça y est,

12:07on peut aller voir

12:08les grands magasins

12:09et leurs célèbres vitrines.

12:11Et avant-hier,

12:12c'était le BHV

12:13qui avait comme ma reine

12:14Vita

12:15et elle a brillé.

12:16On pourrait dire

12:17Shine en anglais.

12:18Je le fais,

12:20je le suis,

12:21il s'en fout de moi.

12:23Non mais tu sais pas,

12:23toi,

12:25ça fait de moi

12:25que je sens

12:26qu'elle a ses messages.

12:30J'ai un fait très temps

12:32et pour faire mon mec

12:33se taper une montre.

12:34Donc elle était

12:35tout en haut du BHV

12:36et il y avait

12:37toutes les fans en barre.

12:38Et beaucoup de fans.

12:38apparemment.

12:39Et beaucoup de fans

12:39qui sont venus voir Vita

12:41pour le lancement

12:41des vitrines du BHV.

12:43Bon,

12:43écoutez,

12:44c'est déjà Noël.

12:44Merci beaucoup

12:45Gilles Gansman.

12:46Allez,

12:46restez avec nous.

12:47Les souvenirs de demain,

12:49c'est le prochain spectacle

12:50de notre invité

12:51Frédéric Zetoun.

12:51On en parle dans un instant

12:52sur Sud Radio.

12:53Avec plaisir.

12:54Sud Radio.

12:55Parlons vrai.

12:56Sud Radio,

12:56parlons vrai.

12:57Parlons vrai.

12:58Sud Radio,

12:59parlons vrai.

12:59Sud Radio,

13:01parlons vrai.

13:03Ça s'est passé

13:05dans le Grand Matin

13:06Sud Radio.

13:07Et comme tous les vendredis,

13:08on vous retrouve,

13:08Régis Maillot.

13:09Dans ce pays,

13:09on le fait plus.

13:10Sud Radio Média,

13:11l'invité du jour.

13:12Avec Gilles Gansman,

13:13en soit Frédéric Zetoun,

13:15journaliste,

13:16musicien,

13:17et en spectacle à nouveau,

13:18bientôt au Café de la Danse

13:19dans la capitale,

13:20pour son spectacle

13:22Les Souvenirs de Demain.

13:23Jean-Marie est journaliste,

13:25je ne l'ai jamais été,

13:25j'étais chroniqueur passionné,

13:27je n'ai pas la carte de presse

13:28et je suis avant tout artiste.

13:29Ce n'est pas très grave,

13:30de toute façon,

13:30on n'est pas Bégole

13:31sur Sud Radio,

13:32vous savez.

13:33C'est une petite précision.

13:35Homme de médias,

13:36on peut le dire comme ça ?

13:37Avec grand plaisir.

13:39C'est quoi vos souvenirs de demain ?

13:41Mes souvenirs de demain,

13:42ça commence demain,

13:43justement,

13:43c'est tout ce qui nous reste

13:44à inventer.

13:45On arrive à un âge

13:46où on vous met un peu

13:47votre vie en tableau XL,

13:50on vous dit

13:50voilà,

13:50maintenant tu as passé

13:51le chiffre 6,

13:5260 ans.

13:53Et moi,

13:54la vie commence à 60 ans

13:55comme le chantait

13:56Tino Rossi

13:57sur des paroles

13:58de Ville Bugui.

14:00Non,

14:00j'ai la chance

14:01aujourd'hui

14:02de pouvoir m'inventer

14:03de nouveaux souvenirs

14:04entourés de gens

14:05que j'aime profondément,

14:06une équipe de musiciens

14:07que j'adore,

14:08un producteur,

14:08éditeur,

14:09Gérard Davouse,

14:09j'en ai parlé déjà.

14:11Et puis là,

14:11on a un vrai cadeau

14:12sur ce spectacle-là.

14:14Ça fait plusieurs années

14:15que je le connais

14:16et plusieurs années

14:17qu'il me fait l'amitié

14:18de son œil expert,

14:19c'est Alain Saxe

14:20qui est venu,

14:21qui nous suit aux répétitions

14:22et quand Alain dit quelque chose,

14:24généralement,

14:24il faut l'écouter

14:25parce qu'au niveau du sens,

14:26du rythme d'un spectacle,

14:26un célèbre metteur en scène

14:29qui vient de sortir

14:30un bouquin absolument génial

14:31et c'est vraiment quelqu'un

14:32qui nous apporte beaucoup.

14:34Et qui a eu des moilières

14:35et qui a mis en scène

14:37beaucoup,

14:37beaucoup de choses.

14:38Effectivement.

14:39Alors,

14:39dans votre album,

14:40on peut écouter un duo

14:41que vous avez avec Annie Dupéret.

14:42Ça s'appelle

14:43« Jamais fini d'aimer ».

14:44Vous allez nous raconter

14:45pourquoi Annie Dupéret

14:46je chante avec vous

14:47mais on écoute un extrait.

14:48Tous les soleils du monde

14:50peuvent aller se coucher

14:51La course des secondes

14:54Emplir les sabliers

14:55Je sais que je n'aurai jamais

14:58Jamais fini d'aimer

15:02Tant que le mot « demain »

15:05sera comme un espoir

15:07Tant que j'aurai « demain »

15:10pour bâtir une histoire

15:11Tant que mon cœur aspire

15:13À mille autres projets

15:15Tant que mes souvenirs

15:17Ne sont jamais regrets

15:19Je sais que je n'aurai jamais

15:22Alors,

15:23comment est-il ce duo ?

15:24Ce duo est né

15:25il y a maintenant quatre ans.

15:27J'étais parrain

15:27d'une association

15:28qui luttait

15:29contre la violence

15:30faite aux femmes

15:30Et la marraine

15:32l'année d'avant

15:33était Annie

15:34Donc il y avait une grande soirée

15:35au théâtre de la Lambra

15:36Je connaissais Annie Dupéret

15:38comme tout un chacun

15:39J'étais sous le charme

15:40de la comédienne

15:41Et puis voilà

15:42il y a une espèce d'évidence

15:43je l'ai vue sur scène

15:44dire un texte

15:46Et j'ai trouvé

15:46qu'elle avait une classe

15:47Elle faisait une espèce

15:48de parler-chanter

15:49Et à l'époque

15:49dans mon album

15:50j'avais une chanson

15:51qui s'appelle « J'aimerais »

15:51qui était un parler-chanter

15:52Et je me disais

15:53que bon moi pour chanter

15:55voilà

15:55mais en tant que comédien

15:56je ne suis pas le meilleur comédien

15:57qui soit loin de là

15:58Donc je suis allé lui demander

16:00très très timidement

16:01en la vouvoyant

16:01si je pouvais lui faire écouter

16:02une chanson

16:02Elle m'a répondu

16:04deux jours après

16:05en me disant

16:06on le fait

16:06mais on le fait ce week-end

16:07parce qu'après je pars en vacances

16:09c'était au mois de juin

16:10Elle est venue en studio

16:11avec la simplicité

16:12qui est l'apanage des grands

16:13Elle nous a fait ça

16:15en disant

16:15mais je n'ai pas travaillé

16:16Elle avait bossé le truc

16:17Et voilà

16:18on est devenus vraiment amis

16:19Et là pour ce nouvel album

16:20on s'est dit

16:21pourquoi on ne recommencerait pas

16:23Elle m'a dit

16:23d'accord

16:23mais moi tu sais je chante

16:24donc là je ne veux pas

16:25en parler chanter

16:26je veux une chanson

16:26Donc je me suis mis au piano

16:27et puis voilà

16:28Et jamais fini d'aimer

16:29Annie est une amoureuse

16:31et elle n'aura jamais fini d'aimer

16:32C'est que l'évidence

16:33On peut se souvenir

16:34qu'elle avait fait

16:34une comédie musicale

16:35Attention fragile

16:36Attention fragile

16:37avec Bernard Giraudot

16:37A l'époque où c'était

16:38très avant-gardiste

16:39C'était très gonflé

16:40au début des années 70

16:42Et puis alors dans cet album

16:44il y a également

16:45la chanson

16:46titre de l'album

16:47Les souvenirs de demain

16:48Autant qu'il fait

16:50à l'heure que j'ai

16:52A toutes ces montagnes déplacées

16:55A nos rêves réalisés

16:58C'est l'une plus ou moins

17:00décrochée

17:01Il est bien rangé

17:03comme il faut

17:04Le tableau XL de ma vie

17:07Elle est très jolie

17:09la photo

17:10Mais c'est fou

17:12Comme je m'ennuie

17:13Demain vous fait pas peur ?

17:15Pas du tout

17:16Demain Mexique

17:17Demain c'est mon moteur

17:19Moi c'est que pour demain

17:20que je suis là

17:20Les gens

17:21Hier vous vous en fichez ?

17:23C'est là

17:24C'est là

17:24Il y a des tas de belles choses

17:25et je les garde au fond de mon coeur

17:27Mais on va pas quand même

17:28à nos âges

17:28commencer à faire des bilans

17:30et ne regarder que

17:32Il y en a un paquet

17:33qui le font

17:33quand même

17:34C'est leur problème

17:35C'est pas le vôtre

17:36C'est pas mon truc

17:38Moi tout ce qui m'intéresse

17:39c'est la prochaine rencontre

17:41c'est le prochain regard

17:42c'est la prochaine amitié

17:43le prochain

17:45la prochaine

17:46la prochaine chanson

17:46c'est ça qui me fait vivre

17:48Alors vous qui êtes

17:49parolier

17:51très chanson française

17:52quel regard vous avez sur le rap ?

17:55Il y a des choses merveilleuses

17:56dans le rap

17:56Moi je sais qu'il est bon ton

17:58parfois de le décrier

17:59ou de l'adorer

18:00Il y a des choses

18:01qui sont absolument inaudibles

18:02et puis il y a des choses merveilleuses

18:03Moi je ne déteste pas

18:05à écouter certains textes

18:08de Aurel San

18:08je trouve qu'il y a un vrai talent

18:10et Big Flo et Oli

18:12dont on parlait tout à l'heure

18:14il y a des chansons absolument superbes

18:17et très très bien écrites

18:18Alors ce soir

18:19puisqu'on est une émission média

18:21en prime sur France 3

18:22il y a un grand hommage

18:24de Serge Lama

18:25où des gens viennent autour

18:26de Serge Lama

18:27pour chanter ses chansons

18:28c'est à 21h10

18:29sur France 3

18:31on parlait un petit peu

18:32avant le début de l'émission

18:34Serge Lama est quelqu'un d'important

18:35pour vous ?

18:36Oui

18:36il nous a fait

18:37il y a dans l'album

18:39une chanson qui s'appelle

18:40Le Tribute à moi-même

18:42Hommage à moi-même

18:44c'est beau quand même

18:45et je dis

18:45j'aurais bien fait Mimi Maty

18:47mais je suis trop grand

18:47même assis

18:48j'aurais bien tenté Serge Lama

18:50mais moi au moins

18:51je ne boite pas

18:52et comme Serge Lama

18:53est quelqu'un que j'aime beaucoup

18:55et que je respecte beaucoup

18:55je lui avais envoyé la chanson

18:57pour être sûr

18:58que ça ne blesse pas

18:59et non seulement

19:00ça ne l'a pas blessé

19:00ça l'a fait éclater

19:01ça l'a fait rire

19:02vraiment un éclat de rire

19:03comme seul Serge Lama

19:05les a

19:05et il nous a fait

19:06une superbe préface

19:08sur cet album

19:09ça vous est arrivé

19:10de laisser des gens

19:11dans les paroles

19:12de vos chansons

19:13tout au long de votre carrière

19:13je sais que non

19:14je sais toujours que non

19:16vous avez vérifié

19:16même par l'indécence

19:18si c'est des gens que j'aime

19:21je prends le choix

19:22de leur faire écouter avant

19:23mais en plus

19:24ce sont des gens

19:25qui ont de l'humour

19:26donc lui ça va vraiment

19:27choisissez bien vos amis

19:28c'est plus simple

19:28on essaye

19:29est-ce qu'aujourd'hui

19:30on a connu

19:31les grandes périodes

19:32de la chanson chanson

19:33ou autre

19:34est-ce qu'aujourd'hui

19:35il y a encore de l'espace

19:36dans les médias

19:36pour la chanson ?

19:38de moins en moins

19:39il faut bien

19:40le reconnaître

19:42il y a encore

19:42alors

19:43les choses bougent

19:45moi je pense que

19:45la vie n'est qu'un éternel

19:46recommencement

19:47c'est vrai que

19:48la chanson traditionnelle

19:49telle que je la défends

19:50aujourd'hui

19:50aujourd'hui elle est

19:51un petit peu malmenée

19:53c'est un peu

19:53une parente pauvre

19:54mais elle reviendra

19:55parce qu'une chanson

19:56c'est quoi ?

19:57c'est une mélodie

19:57qui se retient

19:58vous savez Brassens

19:59disait

19:59on rentre dans une chanson

20:00par la musique

20:01on y reste par les paroles

20:02je pense que ça

20:04cette phrase là

20:04vous pourrez la décliner

20:07à tous les temps

20:07et on reviendra

20:09toujours à ça

20:10vous me parliez du rap

20:11moi

20:12encore une fois

20:13il y a des choses

20:14que j'aime beaucoup

20:14dans le rap

20:15mais ce qui fait que

20:16certains rappeurs

20:17vont rester comme

20:18Big Flo au list

20:18c'est qu'il y a une mélodie

20:19malgré tout

20:20s'il n'y a pas de mélodie

20:21je ne vois pas comment

20:22il n'y a pas de point d'ancrage

20:23mémoriel

20:24donc voilà

20:24une chanson est une chanson

20:25et on reviendra

20:26j'en suis certain

20:27les gens ont besoin

20:29de texte

20:29les gens ont besoin

20:30alors c'est sûr

20:31qu'en ce moment

20:31c'est pas très médiatisé

20:33mais les salles se remplissent

20:35les gens ont besoin

20:35de venir écouter

20:36des chansons

20:37et alors moi

20:37si je mets

20:38sur l'IA

20:39fais moi une chanson

20:41pour Frédéric Zétoun

20:42à la Frédéric Zétoun

20:44ça vous choque ou pas ?

20:45pas du tout

20:46mon fils

20:47mon fils

20:47s'est amusé

20:48à faire ça

20:49j'ai un grand petit garçon

20:50de 18 ans

20:51qui s'est amusé

20:52à faire ça

20:53alors en fait

20:53l'IA fait quoi ?

20:54elle va collecter

20:55ce qui existe déjà de vous

20:56il y a un petit peu

20:58de Frédéric François

20:59il y a un petit peu

20:59d'Enrico Macias

21:00il y a un petit peu

21:01des choses

21:02que j'ai pu dire

21:02qui ne sont pas forcément

21:04bien agencées entre elles

21:05mais ça fait quelque chose

21:06qui pourrait ressembler

21:07à une chanson

21:07ça faisait une bonne chanson

21:08ou pas ce qu'a fait votre fils ?

21:09non non

21:09franchement

21:10c'était sans âme

21:11c'était un collage

21:12ça vous fait peur

21:13ou pas l'IA ?

21:14bien sûr

21:14bien sûr que ça fait peur

21:15bien sûr

21:16il ne faut jamais

21:18que l'IA remplace le talent

21:20tant que ce soit

21:21un outil en médecine

21:22c'est formidable

21:23on ne peut pas

21:26toujours regretter

21:27la marine à voile

21:28et le train à vapeur

21:30mais il faut

21:31moi je trouve

21:31pour les créateurs

21:33c'est extrêmement dangereux

21:34et en tout cas

21:34on chantait déjà

21:35à l'époque

21:35de la marine à voile

21:36et le train à vapeur

21:37donc au moins

21:38s'il restera quelque chose

21:40c'est la chanson

21:40merci beaucoup Frédéric Zetoun

21:42je rappelle votre spectacle

21:44les souvenirs de demain

21:45c'est au Café de la Danse

21:46dans la capitale

21:46le 7 décembre prochain

21:48avec quelques invités

21:49surprises

21:50voilà

21:50je peux en citer un

21:52parce qu'il m'a dit

21:53que je pouvais le citer

21:54parce qu'on travaille

21:55en ce moment

21:56il me fait l'amitié

21:57de mettre certains

21:58de mes textes en musique

21:59c'est Yves Duteil

22:00qui sera là aussi

22:01en parlant de grandes

22:02chansons françaises

22:03voilà

22:03raison de plus

22:04pour y aller

22:04merci à vous

22:05c'était un plaisir

22:06Gilles Gansman

22:07on vous retrouve lundi

22:08en compagnie de Valérie Expert

22:10qui nous a manqué

22:10et qu'on embrasse

22:11tiens les mélomanes

22:12de Sud Radio

22:13qui nous écoutent

22:13peuvent aussi

22:14écouter Charlie Winston

22:16dimanche prochain à 16h

22:17dans le Loft Music

22:18Sud Radio

22:19mais avant ça

22:20place à un autre mélomane

22:21c'est André Bercoff

22:22juste après les infos de midi

22:24il va revenir

22:25notamment sur la tentative

22:26de censure

22:27du Média Frontière

22:27c'est juste après le journal

22:28bonne journée

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