Le 10 octobre dernier, dans une école maternelle de Rennes, le père d'une élève a proféré des menaces de morts à l'encontre du directeur car il refusait que sa fille suive l'enseignement d'un homme. Les professeurs de l'école seront en grève ce vendredi, en soutien au directeur de l'établissement. Le ministre de l'Éducation nationale, Édouard Geffrray, a pris la défense du directeur d'école et il a également précisé qu'il ne s'agissait pas d'un "motif religieux".
00:00On va reparler maintenant de cette histoire qui se passe dans une école maternelle de Rennes avec le directeur de l'école maternelle qui est aussi l'instituteur qui se retrouve en ligne de mire de parents.
00:08Ils ne veulent pas qu'ils soient face à leur fille. Alors ça mérite quelques explications dont on nous dit que le motif n'est pas religieux. Véronique Femme, de quoi s'agit-il ?
00:17Le 10 octobre dernier, un parent d'élève s'est donc présenté dans le bureau du directeur de l'école Cloteau de Rennes. Il a réclamé au directeur, qui était aussi l'enseignant de sa fille en maternelle, le changement de classe de sa fille.
00:32Et ce qu'elle demandait, c'est que cette fillette soit inscrite dans une autre classe où il n'y aurait pas non pas un enseignant, mais une enseignante.
00:41Alors le motif évoqué n'était pas religieux, mais cet homme ne comprenait pas qu'un homme puisse enseigner en maternelle et notamment qu'il puisse accompagner les enfants aux toilettes, notamment sa fille aux toilettes.
00:55Qui craint à l'agression sexuelle.
00:57Clairement, voilà, il y a une idée de protection, même si on le sait, quand on emmène les enfants de maternelle aux toilettes, il y a toujours un deuxième adulte, il y a des ZCM, ce sont les agents territoriaux, qui aident les enseignants dans les maternelles.
01:10Il est allé très loin, ce père de famille, puisqu'il a même menacé.
01:14Il a menacé, menace de mort, avec au passage des propos relevant de l'outrage sexiste, de la diffamation, du mépris, ça ce sont les propos des enseignants dans un tract qui a été distribué.
01:28Alors aussitôt, le directeur a été extrêmement choqué, il a été placé par son médecin en arrêt maladie, il a reçu un soutien inconditionnel.
01:37La rectrice l'a appelé, le rectorat a déclenché l'article 40, c'est-à-dire signalement au procureur, on lui a accordé la protection fonctionnelle.
01:45Il reste qu'il n'a toujours pas repris le travail, il demande sans doute des garanties, on peut comprendre qu'il a été fortement ébranlé par cette menace de mort.
01:57Alors le ministre de l'éducation a également pris la parole pour rappeler qu'il était hors de question de céder à toutes les revendications,
02:02que l'école n'était pas un supermarché, que le directeur avait raison et qu'il avait tout son soutien.
02:07Il a demandé à la rectrice de Rennes de porter plainte au nom de l'éducation nationale.
02:12Pour bien comprendre la gravité de la menace, le père aurait affirmé être prêt à faire 30 ans de prison si son enfant avait pour professeur un homme,
02:22donc 30 ans de prison, on comprend qu'il était prêt à lui faire du mal.
02:25On va aller justement à Rennes retrouver Théo Bacillane en direct pour BFM TV parce que cette affaire émeut la ville, émeut tout un quartier
02:34et surtout émeut les parents d'élèves qui sont derrière la direction de l'école, Théo.
02:42Exactement. Regardez tout d'abord cette banderole qui a été réalisée par les enseignants eux-mêmes en soutien à leur directeur.
02:48Et puis ici, vous l'avez dit, oui, ce panneau qui vient tout juste d'être installé il y a quelques minutes par les parents d'élèves avec ce message
02:55« Parents unis, respect et soutien total à nos enseignants ».
03:00Un message d'unité mais aussi parfois lorsque nous avons échangé avec eux, certains sont choqués, notamment vous l'avez dit, par ces menaces de mort
03:06et puis attristés par la santé, l'état de santé du directeur qui est en arrêt maladie depuis les faits, donc depuis plus d'un mois.
03:13Nizar, je vous rejoins, vous êtes parent d'élèves délégués, on parle de menaces de mort.
03:20Bonsoir, je pense que comme tous les parents à l'école, on était choqués, on était choqués par cet événement.
03:29Moi, je connais personnellement l'enseignant, donc je peux réaffirmer et confirmer sans sérieux, sans professionnalisme en tant que directeur,
03:39mais en tant qu'enseignant aussi.
03:42Vous me parlez d'une situation inacceptable pour des propos comme celui-ci.
03:46Tout à fait, ça reste inacceptable et je pense que là, je ne suis pas en délégué, mais je peux parler au nom de pratiquement tous les parents.
03:55Quelle que soit la religion, quelle que soit l'appartenance politique, tous les parents ici à l'école refusent ce genre de situation et de menaces.
04:03Donc ça reste inacceptable.
04:06On apporte notre soutien sans limite à l'enseignant et en même temps, on a un deuxième message à faire passer aussi,
04:14c'est de pouvoir lutter aussi contre toute interprétation de cet événement qui pourrait peut-être diviser ou stigmatiser quelques enfants et quelques parents.
04:24Merci beaucoup Nizar, on a entendu aussi ce message de soutien qui s'exprimera aussi ici demain puisqu'un rassemblement est prévu.
04:31Il y a en effet une grève des enseignants, l'école sera fermée, mais il y a également un grand rassemblement ici avec les parents d'élèves et les enseignants en soutien au directeur de cette école maternelle.
04:40Théo Bassilana à Rennes avec Thomas Irrigo pour BFM TV.
04:43Alors deux réactions politiques, tout d'abord Anjante qui est avec nous, bonsoir, et puis Roger Chudot qui est député RN du Loire-et-Cher et qui est un ancien de la maison de l'éducation nationale.
04:53Mais tout d'abord vous Anjante, vous avez été ministre de l'éducation nationale, comment vous réagissez à cette affaire ?
04:59D'abord apporter tout mon soutien à l'enseignant et je me réjouis qu'il ait eu immédiatement, et c'est normal, le soutien de sa hiérarchie,
05:05j'ai compris jusqu'au ministre et que la protection fonctionnelle ait été déployée immédiatement.
05:08Un soutien également à l'ensemble des enseignants parce qu'au-delà de cet enseignant, d'autres sur le territoire national se voient très fréquemment et trop fréquemment contestés dans leurs enseignements.
05:18Et je veux vraiment souligner que l'école de la République, elle est universelle, elle est mixte, elle est égalitaire.
05:25Elle ne doit recevoir aucune pression d'aucune sorte, d'aucune sorte.
05:29On ne vient pas, et le ministre l'a dit, à l'école comme à un supermarché, on vient choisir sa salade ou son type de pomme.
05:34Ça n'est pas ça l'école. L'école est la même partout, tout le temps, sur tout le territoire.
05:37D'accord, une fois qu'on a dit ces principes, il y a aussi des affaires d'agression sexuelle dans l'éducation nationale.
05:42Et l'école est organisée.
05:43Il y en a une qui frappe notamment le périscolaire parisien, où il y a notamment un animateur qui a été mis en examen pour viol aggravé.
05:52Ce sont des affaires qui sont très graves, qui effraient les parents et peut-être qui provoquent aussi ces réactions disproportionnées.
05:58Je veux rappeler que l'école est organisée, votre journaliste tout à l'heure le soulignait.
06:03Aujourd'hui, elle est parfaitement organisée, notamment en école maternelle et même en école primaire d'ailleurs.
06:08Lorsqu'un enfant demande notamment d'aller aux toilettes, il y a toujours deux adultes qui l'accompagnent,
06:13où on fait attention à ce que ce soit un homme qui accompagne un petit garçon et une femme qui accompagne une fille.
06:17C'est toujours organisé de la même manière.
06:19Mais je veux aussi souligner que dans ces histoires, dans ces situations terribles, effroyables d'atteinte sexuelle et de violation des droits des enfants,
06:27n'oublions pas qu'aujourd'hui, le maximum de ces faits se passe aussi en famille.
06:30Je ne veux pas disculper l'école en disant cela, mais attention, il y en a eu aussi dans l'école et c'est pour ça que l'école a réagi et s'est organisée.
06:38Et aujourd'hui, elle sait s'organiser pour rassurer les parents et surtout, plus que rassurer les parents, éviter que cela se reproduise.
06:44Roger Chudot, qu'est-ce que vous en pensez ?
06:46Écoutez, j'en pense tout d'abord que ce qui s'est passé là-bas est totalement inadmissible
06:49et que ça suscite à mon droit l'indignation à la fois du corps enseignant et de l'opinion publique.
06:57Tout comme Madame Gentet, j'apporte mon soutien entier au directeur d'école et à ses collègues.
07:03Et je regrette qu'une fois encore, on assiste à la mise en cause de l'école considérée comme un supermarché ou comme un simple service public,
07:14alors qu'elle est d'abord une institution.
07:16C'est-à-dire que c'est ça qu'il faut que certains parents d'élèves n'oublient pas.
07:20De certaine manière, on assiste à une déconstruction chez certains parents d'élèves du rapport à l'école.
07:26Ils la voient davantage comme un service public sur lequel on pourrait intervenir, juger, évaluer les professeurs, par exemple, etc.
07:34Alors que c'est une institution de la République.
07:36Un enfant qui rentre à l'école cesse d'une certaine manière d'être un enfant d'une telle ou telle famille.
07:40Il devient un élève. On l'appelle élève et pas écolier.
07:45Donc, si vous voulez, l'enfant change de statut. Il est entre les mains de l'école, de l'État, pour but de l'instruire.
07:52Et donc, il n'appartient pas à des parents d'élèves, quels qu'ils soient, de remettre en cause...
07:57Il faut vraiment sanctionner sévèrement ce père de famille ?
08:02Je le pense parce que, déjà, son comportement est totalement inadmissible.
08:06Il n'a pas à choisir les professeurs de sa petite-fille.
08:10Et par ailleurs, comme il a proféré des menaces, il tombe sous le coup de l'article 443-3 du code pénal.
08:16Pour menaces de mort, c'est-à-dire 50 prisons et 75 000 euros d'amende maximum.
08:22Donc, bon, le rectorat et l'État a fait son devoir en protégeant le professeur en question.
08:28Mais enfin, je pense qu'il faut que la loi soit appliquée sans faiblesse.
08:32Nous sommes avec Emmanuel Marais, elle est secrétaire départemental du syndicat enseignant FSU-SNU-IPP, du côté de l'Île-et-Vilaine.
08:39Bonsoir, Madame Marais.
08:41Toute la communauté enseignante, tout le monde soutient ce qui arrive, enfin, soutient votre collègue ?
08:49Évidemment, oui.
08:50Toute la communauté enseignante, tout le syndicat à la FSU-SNU-IPP35 soutient le collègue et l'équipe enseignante de cette école.
09:00Est-ce que ça arrive souvent, ces menaces contre les enseignants ?
09:05Ou est-ce que là, on est vraiment sur un cas isolé ?
09:07Alors, dans notre département, on est sur un cas isolé.
09:12Heureusement qu'on n'arrive pas souvent, mais ce qui vient de se passer est terrible.
09:19Et on ne peut concevoir qu'un enseignant soit menacé de mort, qu'un directeur soit menacé de mort dans le cadre de ses fonctions.
09:26Ça n'est absolument pas tolérable.
09:28Des sanctions exemplaires ?
09:31Alors, moi, je pense que la justice soit faite le cadre de ce qu'est la justice.
09:36Je n'ai pas de prérogative au niveau de la justice.
09:40Elle va faire son travail.
09:42Mais en tout cas, ça ne peut pas rester impuni.
09:44Ça, c'est sûr.
09:45Mais est-ce qu'on sait pourquoi ? Qu'est-ce qui a provoqué ces menaces de mort ?
09:49Pourquoi ce père ne voulait plus que son enfant ait pour instituteur un homme ?
09:56Parce qu'il y a forcément eu un élément déclencheur.
09:59Alors, je ne sais pas.
10:02Je ne peux pas répondre à ça parce que je ne suis pas dans l'école.
10:07On peut nous dire que ce sont des questions à porter.
10:10Ce que l'on sait, c'est que financier, c'est que le parent a menacé de mort.
10:17C'est ça qu'il faut croire.
10:19Ce qu'on ne comprend pas, pardon.
10:21Moi, je trouve qu'il manque un élément dans cette affaire.
10:23C'est pourquoi ?
10:24C'est-à-dire que tout d'un coup, il n'a pas décidé de menacer de mort.
10:26Est-ce qu'il y a eu un fait ?
10:27Est-ce qu'on voudrait en savoir plus pour essayer de comprendre ce geste
10:31qui paraît complètement inconcevable ?
10:34La rentrée scolaire, où ont eu lieu les faits ?
10:38La rentrée scolaire datait d'il y a un mois.
10:41Peut-être qu'il était insupportable pour cette famille
10:43de savoir que leur enfant était en classe avec un homme.
10:47Et ça non plus, ça n'est pas acceptable, en fait.
10:50Qu'on soit homme ou qu'on soit femme, nous sommes des enseignants
10:54et nous sommes des professionnels.
10:55Donc, nous savons faire avec les enfants, quel que soit leur âge, en fait.
11:00La crainte de ce père de famille, c'était que sa fille soit emmenée aux toilettes
11:04par un homme.
11:06Véronique Femme nous disait à l'instant qu'il y avait un protocole,
11:08c'est-à-dire qu'il y avait deux personnes.
11:11Est-ce que parmi ces deux personnes, il y a aussi une jeune femme
11:14quand il s'agit d'une petite fille ?
11:16– Bien sûr, ce sont les ATSEM.
11:17– Oui, les ATSEM.
11:18– Ce sont les ATSEM, en fait.
11:19– Ce sont les ATSEM, ce sont souvent des dames.
11:21– Si vous me permettez.
11:23– Allez-y, répondez, madame Marais.
11:26– Ça fait partie de nos missions, on ne va pas empêcher les enfants
11:31d'aller aux toilettes.
11:33En maternelle, ils ne sont pas toujours autonomes.
11:35Nous les conduisons en tant qu'enseignants et enseignantes vers l'autonomie.
11:39Et il est vrai qu'aujourd'hui, il n'y a plus un enseignant,
11:42qu'on soit homme ou qu'on soit femme,
11:44qui osent aller aux toilettes tout seuls accompagner un groupe d'enfants.
11:49Et en tout cas, je pense qu'aujourd'hui, dans notre professionnalité,
11:54nous n'accompagnons jamais seul un enfant aux toilettes.
11:58Et un enfant seul, jamais.
12:00– Merci, madame Marais.
12:01– Je veux souligner le très grand professionnalisme de l'école
12:03qui a su justement revoir ces procédures, ces protocoles
12:06pour que ces faits ne puissent pas se reproduire.
12:09Et évidemment, dans le même temps, rassurer les parents.
12:11Mais aussi, je crois qu'il est important d'envoyer le message
12:14que l'école ne peut pas être contestée.
12:16Je vous le disais tout à l'heure, il y a hélas, aujourd'hui,
12:19des enseignants, des chefs d'établissement,
12:21des directeurs et directrices d'école
12:22qui sont contestés dans leurs organisations,
12:24dans leur manière de faire.
12:25Ça n'est pas acceptable.
12:26Et nous devons faire comprendre que l'école est une et indivisible,
12:30qu'elle est la même partout pour tout le monde
12:31et que nous ne venons pas picorer et prendre au choix
12:34ce dont nous avons envie à l'école.
12:35L'école doit être la même pour tout le monde.
12:37Elle est mixe, elle est égalitaire,
12:39c'est inscrit dans le code de l'éducation
12:40et les parents doivent l'entendre
12:42et doivent faire confiance à l'institution
12:43qui a la chance, parce que finalement,
12:45la chance de tous nos enfants,
12:46leur chance au quotidien quand ils vont dans une école,
12:48c'est d'avoir sept enseignants.
12:50Sept enseignants qui est là,
12:51c'est une chance pour chacun de nos enfants
12:53et les parents doivent l'entendre.
12:54Et pourtant, ces dernières années,
12:55il y a eu un mouvement de dire
12:56de faire davantage entrer les parents
12:58dans la vie scolaire,
13:00au sein de l'établissement.
13:01C'est une erreur, M. Chudeau ?
13:03On est peut-être allé un peu loin
13:05en parlant de co-éducation.
13:06Moi, je pense sincèrement que l'éducation
13:08relève de la famille,
13:09c'est d'ailleurs dans le code civil,
13:10puis c'est une erreur naturelle,
13:11et l'instruction relève de l'école.
13:12Et qu'il ne faut pas confondre les genres.
13:14Que les parents soient évidemment associés
13:16à l'action éducatrice de l'État,
13:18ne serait-ce que parce qu'on rencontre
13:19des résultats de l'élève,
13:20c'est tout à fait normal.
13:22Mais de là à faire entrer les parents dans l'école,
13:23ça me paraît abusif et surtout déplacé.
13:27Jean Zé disait que l'école doit rester un sanctuaire.
13:29Il le disait dans un autre contexte, c'est vrai.
13:31Mais enfin, c'est quand même un terme fort.
13:33Un sanctuaire, c'est fermé.
13:34Une institution, quand les parents nous apportent leurs enfants,
13:38ils deviennent des élèves et ils sont protégés,
13:40instruits, éduqués même par l'État lui-même.
13:43Et les parents, à ce moment-là,
13:44n'ont pas le droit, en fait, de s'en mêler.
13:47On voit beaucoup de parents intrusifs,
13:49beaucoup trop, pas tous, ne le généralisons pas.
13:51Parents intrusifs qui interviennent
13:52dans le choix du professeur,
13:54dans le choix de la classe.
13:55Dans le choix du programme.
13:56Voilà, qui contestent les programmes
13:57ou qui, avec Parcours Sub,
13:59font des pressions monstrueuses
13:59sur les professeurs de lycée,
14:00sur les notes, par exemple.
14:02Ce sont des choses courantes, n'est-ce pas ?
14:04Et donc, je pense qu'on est allé
14:05un petit peu trop loin dans cette direction.
14:06Mais souvenez-vous qu'il y a eu ces histoires
14:07de ce moment qui était le pas de vague.
14:10C'est-à-dire que pendant longtemps,
14:11il y a eu l'OMERTA, la loi du silence aussi,
14:13dans l'éducation nationale,
14:15où on avait déplacé des enseignants
14:16pour apprendre ensuite plus tard
14:18qu'il y avait eu des affaires d'attouchement sexuel.
14:21Vous avez raison.
14:22Il peut y avoir parfois la crainte légitime
14:24d'un enseignant aussi, d'un parent.
14:26Et je crois que ce dialogue nourri et fort
14:28entre les parents et l'institution école
14:29était nécessaire.
14:30La transparence de l'école
14:31sur ce qui s'y passe est importante.
14:33Ça ne veut pas dire que les parents
14:34ont droit de regard
14:35sur les décisions qui sont prises par l'école.
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