00:14Au sommaire à Abidjan, les ONG ont plaidé pour la dignité mensuelle lors de l'appelier.
00:20Le projet 100% vous a sensibilisé la population et renforcé les capacités de femmes et de jeunes filles sur tous les territoires nationaux.
00:28L'association des commerçants de Gagro valorise également la culture des champignons comme filière rentable.
00:36Une démarche qui soutient l'économisation féminine et le développement local.
00:40A Iangou, dans la commune d'Assue-Cru, l'école chimère publique Iangou 1 dispose désormais d'un accès à l'eau potable.
00:48Asico Energy a inauguré un forage offert à l'établissement.
00:52Comme annoncé au sommaire à Abidjan, un atelier sur la santé mensuelle a réuni plusieurs ONG pour plaider en faveur de l'intégration de la dignité mensuelle dans les politiques publiques et les budgets nationaux.
01:08Le projet de plaidoyer intitulé « 100% ensemble pour la santé et la dignité humaine » vise à donner la parole aux femmes et aux jeunes filles afin de sensibiliser l'ensemble de la société.
01:20On se demande mais pourquoi on n'en parle pas ? Pourquoi il n'y a pas de mesure pour pouvoir rendre peut-être les produits gratuits ou pour pouvoir faire des installations, des infrastructures dans les écoles ou dans les marchés pour donner une certaine dignité à la femme, qu'elle soit à l'école, qu'elle soit au marché, qu'elle soit en détention ?
01:46Vraiment, on ne comprend pas. Donc il y a plusieurs personnes, plusieurs associations qui travaillent sur la question, mais il est important de se mettre ensemble pour construire quelque chose et pouvoir porter la voie un peu plus loin en fait.
02:00Les règles, ce n'est pas la saleté, c'est la propriété. Faire comprendre qu'une femme qui n'a pas ses règles ne peut pas faire un enfant. Faire comprendre que quand une femme a ses règles, c'est la santé.
02:10Cela montre combien de fois elle est bien. Et cela montre aussi que c'est un fait divin. Parce qu'elle n'a pas les règles qu'elle veut.
02:20Elle a les règles parce qu'on est une femme. Et qu'on veut ou pas, on est content ou pas, les règles vont venir.
02:25Donc il faut assumer. Et c'est dans ce cadre que nous voulons accompagner les filles qui seront toujours dans le besoin, les femmes qui sont dans le besoin.
02:31Mais pour que ce soit effectif, pour qu'on puisse parler couramment des règles aux filles, partout où nous sommes,
02:39c'est d'avoir une loi S&R qui permettra de mettre la gestion de la dignité monstruelle dans tout ce qui est le lexique de l'éducation,
02:49tout ce qui est le manuel éducatif pour aider nos enfants à accompagner les jeunes filles.
02:53Organisé par le Consentium Alliance pour la dignité humaine, cet atelier a pour objectif d'inscrire la santé menstruelle
03:01dans les programmes de santé, d'éducation et de protection sociale en Côte d'Ivoire.
03:06Nous participons à cette activité pour masculiniser notre présence.
03:12Il faut dire que l'homme a aussi un droit de regard, de compassion pour aider ses filles.
03:19Donc voilà pourquoi nous sommes là et c'est ensemble que nous allons donner les différents lexiques
03:24et comment faire pour avoir un langage approprié dans ce cadre de situation.
03:29D'une durée d'un an, le projet sera déployé sur l'ensemble du territoire ivoirien.
03:35Il ambitionne également de contribuer à l'amélioration de la santé et à la dignité menstruelle
03:40grâce à la sensibilisation et au renforcement des capacités des communautés.
03:45À Diahakro, un village de la commune de Yamsoukro, la culture du champignon attire progressivement l'attention.
03:54Longtemps restée dans l'ombre, cette activité représente aujourd'hui une véritable source de revenus
04:00pour les femmes de l'association des commerçantes de Diahakro en quête d'autonomisation.
04:05Nous lançons un appel aux autorités, à tous les partis, à tout le monde.
04:10Ce projet, ce n'est pas fait pour ceux qui sont partis à l'école.
04:14Tout le monde peut faire ce projet, que ce soit chez toi à la maison, tu peux faire la culture du champignon.
04:19Que ce soit quelqu'un qui a fréquenté, quelqu'un qui n'a pas fréquenté, tout le monde peut faire le projet du champignon.
04:25C'est rentable.
04:25Le champignon, au-delà de sa culture, est désormais aimé, très apprécié dans les lieux de gastronomie de la capitale ivoirienne.
04:33Cette plante possède également des vertus thérapeutiques confirmées par les spécialistes.
04:38Ça pose naturellement, mais s'il y a des expertises à valoriser cela et à faire une grande production, cela vaut la peine.
04:48Tout c'est naturel. On parle de bio, bio, bio, bio, c'est bio à 1000%.
04:51C'est ça.
04:51Voilà, parce qu'il n'y a aucune production chimique pour les champignons. C'est naturel.
05:00Le champignon, il a deux vertus. Il a une vertue thérapeutique et un vertue culinaire.
05:04Nous mangeons pour le bien-être, mais maintenant nous mangeons aussi pour notre santé.
05:07Donc ceux qui consomment beaucoup les champignons, ils renouvellent ces cellules et luttent contre tout ce qui est maladie métabolique,
05:14dont le diabète, la tension, l'hypertension. Et ça rachénit.
05:18Grâce à cette culture, les femmes de Diaco transforment désormais une passion en véritable levier de développement.
05:24À Niambo-Dougonua, trois coopératives féminines du Vivrier ont célébré une journée dédiée à l'autonomisation des femmes rurales.
05:36À cette occasion, ces productrices ont reçu un appui financier et organisationnel destiné à dynamiser leurs activités agricoles et à accroître leurs revenus.
05:45Revenus productrices de maniocs, d'ignames et de bananes, ces femmes longtemps actives, chacune de son côté, se sont récemment structurées en coopératives.
05:55Une organisation qui leur permet aujourd'hui de mieux travailler ensemble et d'augmenter leur rendement.
06:01Je suis venu ici pour échanger avec nos mamans sur l'autonomisation de la femme.
06:06Et nous sommes en train de créer une coopérative qui va fédérer tous les six villages de Niambo-Dougonua.
06:11Et c'est par rapport à ça que nous sommes là et nous leur lançons l'appel de mobilisation.
06:15C'est pour dire merci à notre parrain, monsieur Konate, pour son cadeau qu'il nous a menés là.
06:21En tout cas, on est content. On lui dit merci beaucoup. Que Dieu nous accompagne.
06:26Grâce à des initiatives, les coopératives féminines de Niambo-Dougonua disposent désormais d'outils pour renforcer, développer leurs activités et améliorer leurs conditions de vie.
06:39L'école primaire publique de Iango 1 dans la commune d'Assuefri dans le Gontougo dispose désormais d'un accès à l'eau potable grâce à Asito-Energie.
06:49Ce forage, un véritable symbole de fierté pour la population, est une réalité qui change la vie des élèves et des enseignants, leur assurant ainsi un accès à l'eau potable.
06:59L'accès à l'eau potable est un droit essentiel.
07:04Et en tant qu'entreprise engagée, nous avons le devoir de contribuer au bien-être des communautés qui nous entourent.
07:13Ce projet est le fruit d'une collaboration des autorités locales et des acteurs communautaires.
07:20Nous espérons que ce forage améliorera durablement les conditions d'apprentissage des élèves et le quotidien des familles.
07:29Ce projet, fruit d'un partenariat de plusieurs années avec Asito-Energie, a été officiellement mis à la disposition de l'école.
07:37Cette réalisation inaugurée en présence du directeur général d'Asito-Energie vient renforcer le développement de Iango.
07:44C'est un ouf de soulagement. Sachant que l'eau est sous la vie, l'eau est sous la santé, c'est un immense plaisir que Asito nous a fait en nous offrant vraiment ce joyau.
07:56La joie qui m'anime en ce jour est très, très, très immense parce que tout est parti de la cantine.
08:04Quand les élèves viennent à se restaurer, il fallait aller un peu à distance pour chercher de l'eau.
08:09Et c'est comme ça que nous avons aussi sollicité l'aide de notre partenaire, Asito-Energie.
08:14Au-delà de Iango, Asito-Energie s'engage à poursuivre ses actions de développement dans d'autres localités de la commune d'Assuivri pour améliorer le quotidien des populations.
08:24C'est tout pour ceux près de chez nous. L'actualité continue sur cette info et sur cette info.ci.
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