Boualem Sansal est libre. Après un an dans les geôles algériennes, l'écrivain retrouve la France, debout et intact. À son "visiteur du soir" qui lui demandait de "mettre de l'eau dans son vin", il a répondu avec une dignité foudroyante : "Gardez-moi vingt ans encore. Si je n'ai pas le droit de parler, qu'est-ce que je fais sur terre ?"
Cette phrase résume tout : le courage d'un homme qui refuse de plier, le prix de la liberté, la leçon d'un combattant qui ne se taira jamais. Sansal nous rappelle que certains paient pour tous les autres. Sa libération est une victoire, mais n'oublions pas : la vigilance reste de mise. La liberté n'est jamais acquise. Elle se défend, chaque jour, par des voix comme la sienne.
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