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  • il y a 6 heures

Catégorie

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Éducation
Transcription
00:00Merci de votre présence ici ce soir.
00:12Je vois qu'il y a pas mal d'étudiants et j'ai les oreilles qui sifflent, j'ai entendu
00:17beaucoup de débats dans le groupe et j'espère que votre dynamisme ce soir va contribuer
00:23à ce pour quoi nous sommes là.
00:26Alors, sans plus tarder, nous allons à présent commencer, je suis Edith, la modératrice
00:33de ce soir, je suis accompagnée de Karine qui est assise juste devant, qui va nous faire
00:38une animation et nous sommes accompagnés de deux panélistes que vous allez découvrir
00:43aussi tout à l'heure, nous sommes accompagnés de Madame Salman et de Julien qui vont se
00:49présenter d'ici peu.
00:50Je ne sais pas si ça vous parle le thème d'aujourd'hui, est-ce que ça vous parle,
00:54ça vous parle de la main ? Ok, c'est bien, c'est bien, je suis contente.
01:01Alors le thème d'aujourd'hui c'est inégalité et marginalisation, discrimination avec pour
01:09ce thème, au-delà des préjugés, l'humanité dans toute sa spendeur.
01:13Levez la main si on vous a déjà dit, tu parles plutôt bien français ou néerlandais
01:19pour une noire, pour un étranger, pour un étranger, en tout cas celui, oui.
01:27J'aimerais qu'à chaque fois que vous levez la main, vous vous observez en fait, que vous
01:32regardez en fait qui vit la même chose que vous.
01:34parce que bien évidemment nous sommes entre nous, c'est une safe place ici, il n'y a
01:39pas de jugement et c'est important de trouver des personnes qui nous ressemblent pour ne plus
01:45bien évidemment se sentir seul face aux injustices qu'on peut suivre ou subir tous les jours.
01:51Je trouve que cet événement m'a beaucoup apporté, déjà dans le fait que c'est un espace
01:55de discussion, donc ça a permis à ce que plusieurs personnes s'expriment et donc les
02:00jeunes ont, comme quelqu'un a pu le mentionner auparavant, et par l'aspect technique que
02:05nos intervenants ont pu emmener, par exemple les définitions qui sont importantes pour
02:08avoir vraiment les bons termes pour discuter, je trouve que c'est très intéressant de
02:11nous permettre d'avoir des vraies discussions qui sont basées sur des vraies fondations
02:15et de nous permettre d'avancer du coup plus loin après.
02:19En France, ils avaient fait un test sur des étudiants en médecine et on constatait que
02:26les étudiants en médecine, il y avait plus de 50% d'entre eux qui pensaient que les
02:32Noirs ressentaient moins la douleur que les Blancs.
02:36Mais comment c'est possible ? Je veux dire, comment ta couleur de peau pourrait avoir une
02:42incidence quelconque sur ton ressenti de la douleur ? C'est tellement idiot, moi quand j'ai lu ça,
02:50je me suis dit mais c'est pas possible. Et ils sont étudiants en médecine donc ils ont déjà eu le bac, ils ont déjà...
02:54ils ont étudié l'anatomie humaine, on a comme à savoir que c'est... mais c'est quelque chose qui existe.
03:02Et ces gens vont être médecins donc fatalement dans leur prise en charge de la douleur, ils risquent de...
03:08et c'est prouvé, avec des chiffres à l'appui, des personnes noires reçoivent moins vite des antidouleurs à l'hôpital.
03:18J'ai été dans une école qui est le Collège St-Michel à Bruxelles, je sais pas si vous connaissez.
03:23J'étais là-bas en primaire et c'est réputé pour être très élitiste et fréquenté par beaucoup de Blancs, que des Blancs.
03:30Et j'étais justement en primaire la seule noire de cette école.
03:33Et sur le moment, j'ai pas ressenti grand-chose, parce qu'on était des enfants, on se rend pas forcément compte de ce qui peut arriver à part les détresses.
03:42Tu l'as fait tous les jours ou bien... enfin, des trucs comme ça.
03:45Mais il y a une fille que je connaissais depuis la maternelle, parce que le reste, on se connaissait tous des primaires, bref.
03:53Et cette fille me connaissait de la maternelle, on a grandi ensemble, et un jour, on est venu me voir à l'école.
03:58Et on me dit cette phrase que j'ai jamais dite à personne par honte, mais en grandissant sinon j'en ai pas honte.
04:03Et en même temps, on me dit « Oui, Marielle, il y a Emilia, je lâche mon... Il y a Emilia qui a dit que t'avais une maison de pauvres. »
04:10Et en fait, j'ai pas compris sur le moment, je me suis dit « Ah non, mais pfff, ok. »
04:17Et en fait, les années ont passé, et ma mère a jamais aimé Emilia.
04:21J'ai dit « Maman, Emilia, elle est trop gentille, c'est Emilia ma copine, etc. »
04:24Et en grandissant, je me suis rendu compte de la violence du propos, en fait.
04:29C'est parce que moi, j'ai été entourée de tous ces gens qui viennent d'une classe sociale assez élevée.
04:34Et moi, j'étais vraiment de la classe moyenne.
04:36Comme je l'ai dit, je me rendais pas compte, on avait entre 6 et 11 ans, donc on joue tous ensemble.
04:42Et en fait, eux, ils savaient ce qu'ils étaient dans la société déjà à ce jeune âge, en fait.
04:48Et moi, je le savais pas.
04:50Et c'est cette phrase qui m'a fait me rendre compte qu'en fait, on est différents, on est pas les mêmes vous et moi.
04:55Et ça m'a marqué jusqu'à maintenant, je vous en parle ce soir, avec la voix qui trouvait un peu.
05:00Et voilà.
05:01J'étais la seule étudiante belge africaine.
05:04Nous étions 90 étudiants européens.
05:07Des étudiants provenant par exemple de la Pologne, de la Moldavie, de différents pays européens.
05:14Mais je suis arrivée là-bas et j'ai constaté que j'étais la seule africaine.
05:18Alors que l'Erasmus est censée être ouverte à l'Europe, donc à la France, à l'Angleterre.
05:27Mais c'était au moment du Brexit, donc je comprenais qu'il n'y avait pas d'Angleterre.
05:31Et j'ai compris qu'en fait, il y a une inégalité pour aller en Erasmus.
05:36Pourquoi?
05:37Parce que déjà, il faut un certain nombre de crédits et c'est pas donné à tout le monde de réussir d'un coup.
05:44On arrive là-bas et je me dis mais comment ça se fait que je suis la seule africaine.
05:48Alors que c'est ouvert à tout le monde.
05:50Et j'ai compris que c'était pas donné à tout le monde de faire un Erasmus déjà.
05:56Il faut certains points et que c'est limité au niveau de...
06:01C'est pas donné à tout le monde.
06:04La sélection.
06:05La sélection.
06:06C'est pas donné à tout le monde.
06:07C'est ce que j'ai compris.
06:08Et même quand je suis arrivée là-bas, j'étais discriminée par le fait que j'étais la seule étudiante belge.
06:13africaine du groupe.
06:15Par les étudiants portugais.
06:17Et par les étudiants Erasmus.
06:19Donc j'ai compris qu'il y avait un problème au niveau de l'Europe.
06:23J'ai pas vraiment peur de grand-chose.
06:25Mais s'il y a bien une chose dont j'ai peur, ce sont les bavures policières.
06:29Puisque je sais à quel point est-ce que c'est terrible.
06:32Et surtout, comment est-ce que ça peut se terminer pour un individu tel que moi, un grand noir.
06:37Et donc tout de suite...
06:39Il précise sur le grand, hein.
06:41Oui, puisque généralement, pour les individus d'ogdo dans mon genre, ça se termine pas forcément bien.
06:48Donc je me suis dit, c'est quoi Gylian ?
06:50C'est une épreuve de la vie et tu vas bien gérer ça.
06:53D'accord.
06:54Comment tu as dû utiliser des mécanismes de défense ou plutôt de self-control pour gérer la situation ?
07:07D'où, alors tu peux rebondir du coup sur les codes sociaux.
07:11En tant que jeunes, vu que là, allez, on est toujours jeunes, hein.
07:16Jusqu'à 60, 50, 60 ans, hein.
07:18Comment réagirons-nous ou comment devrions-nous réagir, du coup, en tant que personne face à ce genre de situation ?
07:31Alors, pour avoir vu un certain nombre de bavures policières, je me suis tout de suite dit qu'il ne fallait pas que je cherche à faire escalader la situation.
07:41Puisque je sais que c'est quelque chose dont ils sont friands.
07:44Ils aiment que l'on devienne violent, qu'on commence à mal parler avec eux pour qu'ils puissent justement trouver une excuse pour s'en prendre à nous.
07:51Alors, je me suis mis sur le côté et j'ai obtempéré.
07:54Je leur ai dit, d'accord, de quoi est-ce que vous avez besoin ?
07:57Oui, on a besoin de votre pièce d'identité.
07:59D'accord, très bien.
08:00Ma pièce d'identité est dans mon sac, là, par terre.
08:02Est-ce que je peux l'ouvrir ? Est-ce que je peux me baisser et prendre ma pièce d'identité ?
08:06Oui, bien sûr.
08:07Je l'ai fait, je leur ai donné.
08:09En même temps, ils se mettent à me fouiller.
08:11Ils me fouillent, j'obtempère.
08:13Je suis là comme ça, je leur demande, est-ce que vous voulez que j'enlève ma chemise aussi ?
08:16Non, non, non, monsieur, pas de souci, ça y va.
08:18Et donc, c'est vraiment d'essayer de prendre le contrôle de la situation, même si on n'est pas dans le contrôle,
08:23et de leur montrer qu'on n'est pas bête, qu'on a nos droits, qu'on les connaît et qu'on sait comment les faire valoir.
08:30Et donc, je pense que c'est de cette manière-là.
08:33Je ne sais pas si je devrais dire que c'est de cette manière-là dont on devrait agir,
08:37puisqu'il ne faut pas normaliser le fait qu'une situation escalade.
08:41C'est normal de ressentir, on va dire, une certaine injustice, de se dire,
08:45pourquoi est-ce que vous choisissez moi pour faire un contrôle plutôt qu'un autre ?
08:49Mais dans cette situation-là, il faut surtout être au courant des réalités,
08:54comprendre qu'on ne vit pas dans un monde de bisounours,
08:57et qu'à l'heure actuelle, si l'on veut bien s'en sortir, il faut essayer de rester maître de la situation.
09:03C'est hyper violent quand on est jeune et qu'on grandit, qu'on se rend compte qu'en plus d'être jugé pour ce que tu représentes,
09:09donc une personne de couleur, que tu sois maghrébin, que tu sois noir, que tu sois métisse,
09:13moi par exemple je suis métisse, donc voilà.
09:15Donc en plus de ça, tu découvres que les personnes non racisées, elles se conscientent d'avoir un privilège
09:21quand elles ont une classe sociale plus élevée, et toi un jour, tu arrives et tu te rends compte que tu as honte de chez toi,
09:27que tu n'en vies jamais tes copines chez toi, parce que chez toi c'est différent,
09:30tu commences à avoir honte de toi-même, tu te dis, moi mon père il est en tongs à mes réunions de parents,
09:35et c'est pas grave, c'est ok en fait.
09:37Et moi j'avais honte, j'avais honte de chez moi, je me dis, mais moi j'ai pas une maison en France,
09:42moi je pars pas en vacances chaque année, moi j'ai pas tout ça, et donc dès que t'es petite,
09:47tu te sens mal parce que t'as pas les chaussures qui font de la lumière par exemple.
09:51Toutes les filles elles avaient ça quand on était petites, et pourtant nous on pouvait pas avoir,
09:55parce que bah oui en fait c'est cher et que tu dois choisir tu manges ou t'as tes chaussures en fait.
09:59Et donc je comprends particulièrement ce que c'est, et je sais que c'est difficile,
10:03mais en fait on doit vraiment être fiers de nous, parce que nos parents ils sont,
10:06enfin pour la plupart, nos parents ils sont venus ici, pour nous offrir ce qu'on peut avoir de meilleur,
10:11et je sais que c'est dur et tout, mais...
10:14Merci, merci beaucoup, merci à vous.
10:19J'ai fait un constat, nous concernant, c'est que,
10:22on se plaint beaucoup de ce que les autres ont fait,
10:27donc ils ont eu l'idée, ils ont fait quelque chose,
10:30mais on se plaint parce qu'on ne nous inclut pas,
10:33au lieu de créer pour nous.
10:36Je reprends l'exemple de Couleur Café,
10:39la personne qui a créé Couleur Café répondait à un besoin,
10:42si on reste dans l'aspect commercial, donc offre du monde,
10:46il y a eu un besoin, il a créé Couleur Café,
10:51de ce fait, les différentes, les différents artistes ou intervenants qui viennent,
10:56donc Couleur Café, restent leur choix à eux.
10:59Donc c'est pensé pour eux, pour le besoin qu'ils voulaient couvrir,
11:03mais le problème, c'est que pour nous, on devrait apprendre à regarder nos propres besoins.
11:10Je voulais juste réagir à ce que vous disiez,
11:12et je pense que je dois apporter un peu de nuance,
11:15parce que j'estime que c'est nécessaire de comprendre et de réaliser
11:19qu'il y a seulement des Noirs qui ont voulu créer un festival avant Couleur Café.
11:23Et je pense qu'en fait, les gens qui ont créé Couleur Café avaient seulement les réseaux,
11:27un capital financier, les réseaux, on a vu justement la discrimination,
11:31et donc je pense qu'on a toujours créé, on nous a mis beaucoup de barrières,
11:35et c'est pas de la victimisation, c'est juste un fait,
11:37mais donc se dire qu'il y a des gens qui veulent créer,
11:40il faut juste qu'ils aient le capital nécessaire et qu'on leur donne aussi accès.
11:45Alors, l'hyper-sexualisation des Noirs, Hommes...
11:51Ben, j'ai écrit Hommes Noirs et Femmes Noires.
11:53Non, des Hommes Noirs et ou des Femmes Noires.
11:55Alors, ça c'était un premier préjugé ?
11:58Ouais, les autres c'était plus personnel.
12:00Ok. Alors, je vais te laisser...
12:02Tu peux garder le micro ?
12:03Je vais te laisser expliquer ce que tu vas vous dire par là, s'il te plaît.
12:07Bon, là vu qu'on parlait surtout de personnel déjà...
12:11Bon, j'ai aussi rajouté ça...
12:14Bon, j'ai rajouté les femmes parce que je sais que ça touche aussi les femmes,
12:16mais de base j'ai écrit ça parce que, par exemple, je sais que...
12:19L'Homme Noir, souvent, il est foutu quand même dans un peu cette case de bête sexuelle, entre gros guillemets, etc.
12:30Qu'on parle juste lui pour son corps, etc.
12:33Et que même moi, parfois, j'ai pu me prendre des remarques à un certain âge
12:38où je me dis que les autres, les blancs, par exemple, justement, comme j'ai dit, j'étais en Flandre avec que des blancs autour de moi.
12:46Eux, on n'entendait pas ce genre de remarques sur leur corps ou leur partie même génitale.
12:51Alors que toi, même sans qui que ce soit ait vu, on dit direct, oh, BBC, bla bla bla.
12:57Et genre, à ce moment-là, peut-être que tu peux en rigoler, mais au final, avec l'âge, je te dis quand même que...
13:04C'est quand même dingue que des gosses disent ça dans d'autres gosses, etc.
13:10En effet, certaines personnes se vendent du fait que les hommes ou les femmes noires sont beaucoup plus volumineuses,
13:15mais à la fin de la journée, quand on regarde l'origine de ça, ça vient d'une...
13:19D'une recherche.
13:20Exactement, mais surtout, on nous voit comme des animaux à la fin de la journée.
13:24C'est comme on est des bêtes à explorer, à disséquer parce qu'on est différents.
13:27Donc, évidemment, je trouve que ce qu'ils disent est factuel.
13:31Vous avez participé à notre débat de ce soir.
13:34Qu'est-ce que vous avez comme regard sur la marginalisation des millions ?
13:41Je pense que c'est un sujet très intéressant, un sujet qui est d'actualité.
13:46C'est d'autant plus intéressant qu'entendre la jeunesse se préoccuper de cette situation.
13:54C'est penser à son avenir.
13:56Parce que la jeunesse a le devoir de construire son avenir.
14:00Et l'avenir se construit en faisant des constats.
14:03Comme ce que j'ai entendu aujourd'hui.
14:05C'est une conférence très enrichissante.
14:07Et c'est quelque chose d'encouragé.
14:10De voir que les jeunes se retrouvent pas seulement pour danser comme nous en sommes qualifiés.
14:14Mais aussi pour parler de certains sujets.
14:16Parler de leurs préoccupations.
14:17Parler d'eux-mêmes.
14:18J'ai écrit un livre dans ce livre.
14:20Le but de ce livre, c'est justement d'interpeller la jeunesse.
14:23D'inciter la jeunesse à pouvoir se mettre ensemble.
14:26Pour pouvoir prendre à bras le corps leurs problèmes.
14:29Parce que le futur, c'est eux.
14:31Nous avons beau parler, mais le futur, c'est cette jeunesse-là.
14:34Et je trouve que c'est une très belle initiative d'organiser des conférences comme celle-ci.
14:38Merci beaucoup.
14:39Katiopa, c'est le mot qui désigne la partie de l'Afrique que l'on appelle aujourd'hui le perso de l'humanité.
14:44Donc c'est une zone géographique qui se trouve entre le Kenya, l'Ethiopie et la Tanzanie actuelle.
14:49Et au sein de Katiopa Fondation, on s'est donné une mission.
14:52C'est transmettre les savoirs, les cultures, les traditions et surtout l'histoire africaine.
14:56Alors on le fait à travers différentes manières, notamment des voyages immersifs, la création de jeux de société.
15:01Et comme je l'ai dit, on mettait l'accent sur les cours d'histoire africaine.
15:05L'année passée, on a organisé toute une année académique qui justement donnait des cours de l'histoire africaine avec une narrative africaine.
15:12Parce que comme vous le savez, pour beaucoup ici, vous avez étudié en Europe, en Occident.
15:17Et ce qu'on apprend à l'école, malheureusement, ce n'est pas notre histoire.
15:20On nous parle de Napoléon, on nous parle du général de Gaulle.
15:23Mais rarement, on nous parle de Sunjata Keïta, rarement on nous parle de Narmer.
15:26Et c'est donc cette mission qu'on s'est donnée au sein de Katiopa Fondation.
15:30Donc c'est des cours qui vont de l'origine de l'humanité jusqu'à nos jours.
15:34Et cette année, les cours reprennent le 17 janvier, si je ne m'abuse.
15:38Donc si vous êtes intéressés justement à améliorer votre culture générale,
15:41et à améliorer vos connaissances sur l'Afrique, je vous invite toutes et tous à venir participer à nos jours.
15:46Merci beaucoup !
15:48Qui mérite ça !
15:50Nous sommes les Kilimanjaro Saint-Louis, le cercle panafricain de Saint-Louis.
15:53Et on est surtout axé sur la culture.
15:55Donc ce qu'on essaye de faire, c'est surtout juste partager la culture africaine.
15:59Donc comme on a dit, panafricain.
16:01Donc l'Afrique dans sa globalité, dans sa diversité.
16:04Et ça à tous les étudiants de Saint-Louis.
16:07Donc on essaye de le faire de diverses manières.
16:09Donc des activités un peu plus éducatives.
16:11Par exemple, ce qui a pu être fait aujourd'hui, on le fera nous-mêmes aussi, le 14 novembre,
16:16par notre cellule culturelle, organisée par Melkis et Christian.
16:21Donc eux aussi, on pourrait les apprécier, je trouve.
16:24Et puis Sam aussi, qui n'est pas là, malheureusement.
16:31Mais donc oui, ça c'est un aspect qu'on peut apporter.
16:34Mais après on essaye aussi de diversifier cela.
16:36Par exemple des ventes de paniers repas qu'on appelle les Kilibox.
16:39On essaye de faire découvrir les saveurs diverses justement de l'Afrique.
16:43Ça c'est un autre exemple.
16:44Et c'est ça qu'on essaye de juste partager à tout le monde.
16:47Parce qu'on voit parfois qu'il n'y a pas forcément cette accessibilité-là.
16:50Et même pour les étudiants justement afro-descendants,
16:53c'est bien d'avoir un tel repère à l'université.
16:56Donc on espère justement pouvoir faire de très belles choses cette année-ci.
16:59Et on remercie aussi BenAfricaTV pour le partenariat cette année.

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