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  • il y a 19 heures
Regardez Le journal RTL avec Amandine Bégot du 18 novembre 2025.

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00:00L'élection municipale, on a en effet choisi d'aller à la rencontre de vos élus, au plus près de vos préoccupations,
00:06que vous soyez maire, élu municipal ou citoyen.
00:09On vous attend comme chaque jour au 3210, appelez-nous, prenez la parole.
00:13Vous pouvez aussi nous contacter via l'application RTL, vous cliquez sur l'onglet réagir.
00:18A la une aujourd'hui, justement, la lutte contre le narcotrafic, c'est désormais l'une des priorités des électeurs.
00:24Une réunion de crise vient de s'achever à l'Elysée après la mort la semaine dernière d'un jeune homme de 20 ans,
00:29tué par balle à Marseille, un crime d'intimidation, dit à l'instant le ministre de l'Intérieur.
00:35Ces obsèques auront lieu cet après-midi à 15h, nous irons sur place.
00:39Dans ce journal également, une presque centenaire, contrainte de patienter 64 heures sur un brancard aux urgences.
00:45Une décision ultra attendue dans l'affaire Perrier, le coup d'envoi de la campagne d'hiver des Restos du Coeur,
00:50nouveau président des Restos sera d'ailleurs notre invité, et puis ce froid qui s'installe.
00:55Bonjour Peggy Broch.
00:56Bonjour Amandine, bonjour à tous.
00:57On va avoir du mal à passer la barre des 10 degrés cet après-midi sur une grosse moitié nord.
01:02Exactement, et on sera tout juste sur les 10-11 degrés dans le sud-ouest et près de la Manche,
01:07et ça reste doux près de la Méditerranée jusqu'à 19 degrés,
01:10sous un ciel bien ensoleillé sur la majeure partie du pays, sauf près de la Manche avec quelques faibles pluies.
01:15Merci beaucoup Peggy.
01:16Météo complète à la fin du journal.
01:18Et d'abord, voilà donc une nouvelle illustration de la crise que traversent nos hôpitaux.
01:29Une femme âgée de 99 ans a passé 64 heures sur un brancard aux urgences du CHU de Rouen.
01:3564 heures, vous avez bien entendu, c'est deux jours et deux et demi avant de pouvoir être hospitalisée dans un vrai lit.
01:42Frédéric Veil, vous avez rencontré sa petite fille pour RTL.
01:46Oui, cette vieille femme qui souffrait d'un oedème aigu du poumon est arrivée le vendredi soir
01:51et est restée sur son brancard jusqu'au lundi midi, où là, elle a enfin pu être hospitalisée dans des conditions normales.
01:59Mais Aline, sa petite fille, elle-même infirmière, ne décolère pas.
02:03Ce que j'ai ressenti pendant ces trois jours, en fait, c'est désarroi des soignants.
02:07Il y a même une cadre qui s'est excusée, même des soignants, des infirmières, des aides-soignantes,
02:12qui faisaient ce qu'elle pouvait et qui étaient désolées en fait.
02:14Enfin voilà, on les revoyait les lendemains et nous voyait encore là.
02:17Les couloirs étaient remplis.
02:18Du coup, il n'y a pas d'intimité, que ce soit pour les patients dans les couloirs, que ce soit pour les patients dans les box.
02:22Ce n'est pas possible et il faut que ça change.
02:24Il faut que, je ne sais pas, l'ARS, le ministère de la Santé, il faut qu'ils viennent voir en fait,
02:28qu'ils viennent dans ces services pour se rendre compte de la difficulté que les soignants ont.
02:32Aujourd'hui, comment va votre grand-mère ?
02:34Elle est extrêmement fatiguée. Voilà, elle se remet doucement.
02:37Le CHU a présenté ses excuses à la famille de la vieille dame.
02:40Le CHU qui explique que la situation était exceptionnellement tendue ce week-end-là aux urgences.
02:46Les syndicats, eux, demandent plus de moyens et plus de personnel pour prendre en charge les patients.
02:52Et Frédéric Veil à Rouen pour RTL.
02:55RTL midi.
02:56Les auditeurs ont la parole.
02:59Direction à présent Marseille.
03:01Et c'est donc cet après-midi à 15h qu'auront lieu les obsèques de Mehdi Kessassi,
03:05ce jeune homme de 20 ans tué par balle la semaine dernière en plein jour.
03:09Un assassinat d'avertissement, dit à l'instant le ministre de l'Intérieur.
03:13Avertissement à son grand-fère, Amine, qui milite depuis des années contre le narcotrafic.
03:19Etienne Baudu, bonjour.
03:20Bonjour.
03:21Vous êtes retourné ce matin sur les lieux du drame, là où Mehdi Kessassi a été abattu jeudi.
03:26Oui, et de nombreuses fleurs blanches sont accrochées sur le feu rouge au pied duquel Mehdi est tombé sous les balles des tueurs.
03:32Des gerbes également sont posées au sol.
03:34Sur un ruban, on peut lire « Pour Mehdi », tout simplement, ou bien « Notre affaire à tous ».
03:38Sur un autre, c'est le nom d'un parti politique, en l'occurrence les écologistes,
03:42le parti auquel adhère Amine, le grand frère de Mehdi.
03:45Christine est une institutrice à la retraite, elle est venue avec une rose blanche, c'était important pour elle.
03:49La fleur c'est poétique et il faut mettre de la poésie, un peu, dans cette vie si rude.
03:55Et puis, je ne pouvais pas rester toute seule comme ça, sans rien faire.
03:59Donc je m'associe par ce geste à la peine de la famille.
04:02Je connais en partie Amine pour le combat qu'il mène et auquel j'adhère complètement.
04:08Salim, lui, habite le quartier, il passe en coup de vent, il va faire ses courses, il jette un coup d'œil sur toutes ses fleurs.
04:13Alors, il croisait souvent Mehdi dans le quartier.
04:16Le petit Mehdi qui est mort là ? J'aimerais bien voir un enfant comme lui.
04:19Je vous dis la vérité, je n'ai jamais vu un jeune Mehdi comme lui dans le quartier.
04:23Trop respectueux, c'est un cycle, ça m'a fait trop de la peine.
04:26Bien sûr, j'ai la colère moi, j'ai la colère.
04:29Tous en combattent ce truc-là, mais on ne peut pas arriver avec eux.
04:32Voilà, et à peine à un kilomètre à vol d'oiseau de là, c'est jour de marché, cité Frévalon,
04:36à deux pas de la mosquée où se tiendra la prière cet après-midi.
04:38Sur la chaussée, devant le principal point d'île, les vestiges d'une barricade.
04:43Pour l'instant, aucune force de l'ordre.
04:44Il y en aura sans doute beaucoup plus tout à l'heure, vers 15h.
04:48Etienne Baudieu en direct de Marseille pour RTL.
04:51Cet assassinat relance une fois encore le débat autour de la lutte contre le narcotrafic.
04:56Réunion de crise ce matin à l'Elysée autour d'Emmanuel Macron.
04:58Arthur Bélier, bonjour, vous êtes sur place pour RTL.
05:01Cette réunion, elle vient de s'achever.
05:03Oui, et après deux heures de réunion, c'est le ministre de l'Intérieur qui, dans la cour de l'Elysée,
05:09est venu montrer que l'État n'était pas débordé, pas dépassé par le narco-banditisme.
05:14Laurent Nouniez, qui a d'abord constaté que l'assassinat de Médic et Sassi était un tournant.
05:19C'était manifestement un crime d'intimidation.
05:23Un crime d'intimidation.
05:24Et d'ailleurs, plusieurs personnes autour de la table ont évoqué le fait qu'il y avait ici un point de bascule.
05:29Ce meurtre préparé est totalement inédit.
05:32Donc c'est un véritable point de bascule.
05:34Intimider ceux qui s'élèvent contre le narcotrafic,
05:38ce qui n'empêchera pas, Martel Laurent Nouniez, à l'État de poursuivre
05:41et d'intensifier la lutte contre ces organisations criminelles.
05:45On voit bien que l'action qu'on mène fait mal aux trafiquants
05:47et que, donc forcément, il y a une riposte.
05:50Et on sera, on continuera à mener cette action extrêmement déterminée.
05:53C'est ce que nous a demandé le Président de la République.
05:54Le Président de la République a demandé à tous les acteurs de poursuivre la lutte qui est la nôtre,
05:58de l'amplifier, notamment au travers des nouveaux outils
06:01qui sont les nôtres dans le cadre de la loi narcotrafic.
06:03Des effectifs de police en plus pour occuper la voie publique
06:06et des démantèlements de réseaux plus importants.
06:08Mais Laurent Nouniez, sinon, n'a pas été un plus précis sur les mesures.
06:12Le ministre de l'Intérieur qui se rendra jeudi à Marseille
06:15avec celui de la justice Gérald Darmanin.
06:18Le Président Emmanuel Macron s'y rendra, lui, mi-décembre.
06:20Merci beaucoup Arthur Bélier, en direct de l'Elysée, pour RTL.
06:24La lutte contre le narcotrafic qui fait, et c'est une nouveauté en partie,
06:28des principales préoccupations des Français.
06:30À quatre mois maintenant, des élections municipales,
06:33c'est le résultat d'une grande enquête qui a été publiée dimanche dans le journal La Tribune.
06:37Un combat contre lequel les maires se sentent souvent démunis,
06:41comme l'expliquait ce matin sur RTL.
06:43Fabien Roussel, le maire communiste de Saint-Amant-les-Eaux.
06:46La drogue, c'est un fléau.
06:48350 à 400 assassinats par an dans notre pays.
06:52Dans chaque barrette de shit, dans chaque gramme de coq, il y a du sang.
06:55Celui d'Ahmed qui s'assit, celui de tous ceux qui se prennent aussi des balles perdues.
06:59Si on n'y met pas les moyens, des enquêteurs, des douaniers aux frontières,
07:04dans les aéroports, dans les ports,
07:06nous avons estimé, nous, à 60 000 fonctionnaires de police,
07:11des gendarmes, des douaniers supplémentaires à mettre aux frontières.
07:15Il en manque 60 000 aujourd'hui pour lutter efficacement.
07:18Oui, parce que les maires, les maires comme moi, les maires des communes,
07:21nous sommes démunis, désarmés.
07:23Ce n'est pas aux maires de lutter contre des points de ville.
07:26Il n'y a plus de sous.
07:26Alors là, il faut arrêter de verser des larmes de crocodile
07:29à chaque fois qu'un de nos enfants meurt.
07:32Fabien Roussel, ce matin sur RTL, il était l'invité de Thomas Soto.
07:36Plus largement, c'est la question de la sécurité
07:38qui arrive en tête des préoccupations des Français
07:40dans le cadre de ces municipales.
07:42Et c'est même la première préoccupation des électeurs.
07:45Thomas Despré, vous avez rencontré deux maires,
07:48celui de Châteaudun, en Eureloir,
07:50et celui de Franconville, dans le Val d'Oise.
07:52Tous deux ont trouvé une solution, la vidéosurveillance.
07:56S'il y a bien une chose dont Fabien Verdier est particulièrement fier,
07:59ici, c'est route de tour.
08:00Ce sont ces caméras installées un peu partout dans sa ville.
08:03Nous avons 75 caméras actives,
08:05115 vues et 126 vues simultanément.
08:0775 caméras pour quelques 13 000 habitants
08:10et des résultats très concrets,
08:12si l'on en croit Arnaud Cabé, le chef de la police municipale à Châteaudun.
08:15Une nuit, un individu lambda s'est amusé à taguer quelques habitations
08:19et étant passé dans le carrefour,
08:21la caméra a permis de donner des éléments à la gendarmerie
08:23pour identifier l'auteur.
08:24Une efficacité qui rassure,
08:26voilà pourquoi M. le maire a d'ores et déjà annoncé
08:2817 nouvelles caméras dans sa ville.
08:30Ça aide à l'élucidation des enquêtes,
08:32ça aide à la prévention et ça aide à la sécurité.
08:34C'est ce que nous demandent les gens.
08:3480% des gens ne demandent plus de caméras,
08:36il faut leur donner de la sécurité.
08:38Un constat partagé par Xavier Melqui,
08:40lui, est maire de Franconville à côté de Paris.
08:42Sa ville a plusieurs fois été sacrée parmi les plus sûres de la région.
08:45Au début, on passait pour des ayatollahs de la surveillance
08:47que les gens ne voulaient pas être contrôlés,
08:49ne voulaient pas être fliqués.
08:50Aujourd'hui, c'est l'inverse.
08:51C'est-à-dire que quand on n'a pas de caméras
08:54ou quand il n'y en a pas assez,
08:55on nous demande d'en rajouter.
08:56Être surveillé 24 heures sur 24
08:58pour Josépha, préparatrice en pharmacie,
09:00en effet, ce n'est pas vraiment un problème.
09:02De toute façon, on est pistés partout avec notre téléphone et tout.
09:06Donc, si on n'a rien à se reprocher...
09:08À Franconville l'an dernier, sur 900 interpellations,
09:1120% étaient liés à la vidéoprotection.
09:14Le reportage de Thomas Després pour RTL, RTL Midi,
09:19qui est en direct aujourd'hui du Salon des maires
09:21Portes de Versailles à Paris,
09:22à quatre mois des élections municipales.
09:24On a choisi d'aller à la rencontre de vos élus,
09:26évoquer les préoccupations des électeurs
09:29à 16 semaines du premier tour.
09:32Que vous soyez maire, élu, municipal ou citoyen,
09:36appelez-nous.
09:36On peut parler de ces questions de sécurité,
09:39notamment, qu'en pensez-vous ?
09:40Faut-il installer plus de caméras
09:43ou toute autre solution ?
09:44J'attends vos appels.
09:45Vos témoignages au 3210.
09:47Pour l'heure, il est 12h39.
09:49Dans un instant sur RTL,
09:51les bouteilles de Perrier
09:52peut-être bientôt retirées des rayons.
09:54A tout de suite.
09:55Votre avis nous intéresse.
09:57Appelez le 3210.
09:5950 centimes la minute.
10:01...ama.fr.
10:03Amandine Bégaud.
10:04RTL Midi.
10:05Les auditeurs ont la parole.
10:07Bientôt 12h43 sur RTL.
10:09RTL Midi, toujours en direct du Salon des maires.
10:11Portes de Versailles à Paris.
10:13On saura cet après-midi
10:15si les bouteilles de Perrier
10:16doivent ou non être retirées des rayons.
10:18Le tribunal judiciaire de Nanterre
10:20doit rendre sa décision cet après-midi.
10:22Bonjour Johanna Chabas.
10:23Bonjour.
10:24C'est l'UFC Cochoisir
10:26qui a choisi de saisir la justice.
10:28Oui, car l'association ne veut pas que Perrier continue de se vendre
10:32avec l'appellation eau minérale naturelle.
10:35Plusieurs enquêtes dans la presse ont démontré
10:37que Nestlé, propriétaire de Perrier,
10:40utilisait un système de filtration et des traitements UV,
10:43des traitements totalement interdits pour les eaux naturelles
10:46qui ne doivent pas être modifiés par définition.
10:48Un enjeu important, car l'appellation eau minérale naturelle
10:51permet aux bouteilles d'être vendues 200 fois plus cher
10:54que l'eau du robinet. Pour Marie-Amandine Stévenin,
10:57présidente de l'UFC Cochoisir,
10:59c'est une pratique commerciale trompeuse.
11:01S'il y a eu des filtrations, forcément,
11:03c'est contradictoire avec l'étiquette eau minérale naturelle.
11:07Elle est là, la pratique commerciale trompeuse.
11:09La décision qui va être rendue aujourd'hui,
11:11elle pourrait permettre de dire de façon forte et marquée
11:14que les pratiques commerciales trompeuses, c'est fini,
11:17et que même si on est une grande entreprise multinationale,
11:21on n'est pas au-dessus des lois et qu'il faut protéger le consommateur.
11:26Nestlé, de son côté, dit avoir toujours agi avec l'accord des autorités.
11:30Il a depuis changé son système de filtration.
11:32A voir si ça suffit, la décision sera rendue par le tribunal à 15h.
11:37Et on suivra bien sûr ça.
11:38Merci à vous, Johanna Chabas.
11:40Dans le Rhône, une fillette de 4 ans a été retrouvée morte hier soir
11:44à Montrottier, victime visiblement d'un infanticide.
11:47La mère de la victime présente sur les lieux
11:49et l'auteur des faits a été arrêtée, placée en garde à vue
11:52avant d'être transférée vers un hôpital psychiatrique lyonnais.
11:55Et puis au lendemain de la visite en France de Volodymyr Zelensky
11:58et l'annonce d'une commande de 100 rafales,
12:01la Russie accuse la France d'alimenter la guerre en Ukraine.
12:05Paris, je cite, ne contribue en aucun cas à la paix
12:07mais alimente au contraire les sentiments militaristes et pro-guerre.
12:11Voilà ce qu'a déclaré tout à l'heure le porte-parole du Kremlin.
12:14Vous l'avez sans doute constaté tout à l'heure en sortant de chez vous,
12:18ça y est, le froid est bel et bien de retour.
12:21Moins 2 degrés par exemple tout à l'heure à Metz, Dimitri Ramelot
12:24et certains d'ailleurs se sont fait surprendre.
12:27Oui, quartier Sablon, au pied de l'église,
12:29Jonathan sort ses outils de paysagiste de la camionnette.
12:32Ça pique un peu, oui.
12:33La semaine dernière, comme on a eu 17 degrés,
12:35du coup on ne s'attendait pas à aussi froid.
12:38Gants, veste, bonnet, diamèles chaudes, café chaud.
12:43Et Mickaël qui doit monter sur le toit de l'église
12:44a aussi été pris au dépourvu.
12:46Pas le temps de s'habiller chaudement,
12:48un simple bonnet sur la tête.
12:50Les moins 5, je ne les ai pas vus arriver ce matin.
12:52Vous êtes sur une nacelle vous toute la journée ?
12:54Oui.
12:54Ça caille encore plus en hauteur ?
12:55Oh oui.
12:57Ah bah imaginez, exemple,
12:59il fait 10 degrés en bas,
13:01en haut vous descendez de 4-5 degrés.
13:03Donc là il fait 0 en bas ?
13:04Moins 2, moins 3 là-haut.
13:05Et dans son petit carré de terre occupé à ramasser les feuilles,
13:08Laurent tente de tenir le rythme.
13:10Dès qu'on ne bouge pas, on a tout de suite froid.
13:12Entre midi, on est dans la camionnette,
13:15donc avec le chauffage.
13:17Si les températures remontent un peu en fin de semaine,
13:20mardi et mercredi prochains pourraient être encore plus froids,
13:23entre moins 2 et moins 4 degrés.
13:26Dimitri Ramelot à Metz pour RTL.
13:28On part à présent pour l'Allemagne avec cet accouchement hors normes.
13:32La naissance de quintuplé, 2 filles, 3 garçons.
13:35C'était fin septembre,
13:36mais pour la première fois,
13:37l'hôpital qui les a pris en charge a pris la parole ce matin.
13:40Gauthier Delon-Buguer,
13:41il a fallu mobiliser pas moins de 25 soignants.
13:44Oui, une naissance de quintuplé
13:45concerne une grossesse sur 50 millions.
13:47C'est un événement rare ici,
13:49mais aussi un défi logistique majeur,
13:51raconte le chef du service de gynécologie
13:53de l'hôpital de la Charité de Berlin.
13:54L'équipe médicale est colossale.
13:57Obstétricien, anesthésiste, sage-femme, infirmière,
13:5925 soignants sont mobilisés pour pratiquer une césarienne
14:02et accueillir les 5 bébés.
14:04L'accouchement se déroule comme prévu.
14:06Les nouveaux-nés grands prématurés
14:07sont envoyés directement dans le service de néonatologie
14:10en soins intensifs.
14:11Les naissances multiples prématurées
14:13nécessitent une attention particulière.
14:16Nous surveillons de très près la respiration,
14:18la circulation sanguine et la température,
14:20précise le chef de ce service.
14:21Un mois plus tard, les deux filles et les trois garçons vont bien.
14:25Leur poids de naissance ont doublé,
14:26mais ils ne sont pas assez forts pour sortir,
14:29précise l'hôpital.
14:30Sur une photo diffusée par l'établissement,
14:32les parents apparaissent très souriants dans leur chambre.
14:34Le papa est assis dans un fauteuil.
14:36Trois bébés couchés sur le torse.
14:38Nous sommes si heureux de pouvoir serrer nos cinq enfants.
14:41Sains et saufs dans nos bras se réjouissent les parents
14:43dans un communiqué diffusé par l'hôpital.
14:46Et on les embrasse bien sûr bien fort.
14:48Merci à vous Gauthier Delon-Bugard.
14:49Et puis voilà une chanson que les enfants du monde entier adorent.
15:00Baby Shark, ça fait même bouger ici les gens.
15:03Au Salon des Mères Porte de Versailles,
15:0516 milliards de vues sur YouTube.
15:08C'est simple, c'est la vidéo la plus regardée au monde.
15:11Pourquoi je vous en parle ?
15:13Eh bien parce que le studio sud-coréen qui l'a produite
15:15a fait hier son entrée en bourse.
15:17Une première réussie puisque l'action a pris 17%
15:20à l'issue de cette première journée.
15:27Peggy Broch !
15:28On va la voir en tête toute la journée.
15:30En tout cas, ça nous réchauffe.
15:32Ah oui, ça c'est vrai.
15:33On en a bien besoin parce qu'on a eu des gelées généralisées ce matin
15:36sur une grande moitié nord du pays,
15:39excepté sur les Côtes-de-Mange.
15:40Je vais essayer de descendre jusqu'à moins 5,
15:41voire moins 6 degrés par endroit.
15:43Cet après-midi, on sera souvent sous les 10 degrés au nord.
15:46Pas plus de 5 à Nevers.
15:476 à Mulhouse comme à Bourges.
15:497 à Lille et Nancy.
15:508 à Orléans, Rouen et Lyon.
15:529 à Paris, Dijon et Cognac.
15:5410 à Toulouse comme à Rennes.
15:5511 à Bordeaux et Brest.
15:5612 à Nîmes et Biarritz.
15:5813 à Marseille.
15:5914 à Perpignan.
16:00Ça reste doux près de la Méditerranée.
16:0215 à Montpellier.
16:0319 à Toulon et Nice.
16:05Le tout sous un beau soleil sur la plupart des régions.
16:08On a quelques grisailles persistantes vers le Massif central et les Alpes.
16:11Et il n'y a que sur les bords de Manches où le temps reste gris
16:13avec de faibles pluies près de la Manche jusqu'aux Ardennes.
16:17Merci beaucoup Peggy.
16:18La suite du programme de la semaine dans quelques toutes petites minutes sur RTL.
16:21Il est 12h49.
16:22Amandine Bégaud.
16:23RTL Midi.
16:24Les auditeurs ont la parole.
16:27Et voilà une autre musique qu'on connaît tous.
16:35L'hymne des Restos du Chœur.
16:36Des restos plus que jamais indispensables.
16:39La 41e campagne d'hiver débute aujourd'hui.
16:42Bonjour Jean-Michel Richard.
16:44Bonjour.
16:44Lille Mégaux.
16:44Et merci beaucoup d'être avec nous ici au Salon des Mères Porte de Versailles à Paris.
16:49Vous êtes le tout nouveau patron des Restos du Chœur.
16:52Un Français sur six vit aujourd'hui sous le seuil de pauvreté.
16:56Près de 10 millions de personnes.
16:57C'est du jamais vu depuis des années et des années dans notre pays.
17:01J'imagine que vous le constatez vous tous les jours dans les antennes des Restos du Chœur.
17:05On le constate effectivement tous les jours dans les antennes des Restos.
17:09Et ce depuis déjà trois années.
17:11Autant dans la période pré-Covid nous étions sur des rythmes de croisière.
17:15Si l'on peut dire de 135 à 140 millions de repas distribués gratuitement.
17:19Là nous sommes allègrement malheureusement au-delà de 160 millions.
17:24Et sur la campagne qui s'annonce nous pressentant qu'effectivement nous serons encore au-dessus.
17:30On pourra consolider nos chiffres et le savoir vraiment en fin d'année.
17:33Mais c'est déjà un sentiment que l'on a fortement.
17:35161 millions de repas qui ont été distribués sur l'an dernier.
17:401 million 300 000 personnes.
17:42Vous dites que ce sera sans doute plus.
17:45Vous avez les moyens de faire face aujourd'hui ?
17:47Alors aujourd'hui on est en limite de nos moyens.
17:50On est en limite de nos moyens financiers, de nos moyens humains et de nos moyens opérationnels.
17:55Nos équipes sont formidablement bien engagées.
18:00Ils portent l'activité au jour le jour.
18:03Mais vraiment on est à la limite.
18:04Et le message qu'on veut faire passer aujourd'hui c'est qu'on prend largement notre part.
18:09Les associations comme les nôtres le font également.
18:13Mais là il faut également que les pouvoirs publics prennent leur part.
18:16Parce que comme vous l'avez évoqué les chiffres de l'issé sont terribles.
18:19Et nous on le constate tous les jours.
18:21Ce que je peux juste évoquer par rapport à ça.
18:23C'est qu'aujourd'hui au resto, 77% des gens vivent avec moins de la moitié du seuil de pauvreté.
18:3042% une fois les loyers et les charges locatives retirées n'ont plus rien pour vivre.
18:36Donc on s'enfonce dans cette précarité.
18:38On s'enfonce et certains s'y installent pendant de nombreuses années.
18:43Vous disiez on atteint la limite.
18:45Il y a un certain nombre d'associations qui se sont inquiétées ces dernières semaines des restrictions budgétaires.
18:50On sait que le budget est toujours en débat à l'Assemblée.
18:54Pour la première fois de son histoire, par exemple, le Secours catholique a même annoncé 130 suppressions de postes.
18:59Est-ce que vous aussi vous redoutez tout simplement de ne pas pouvoir faire face ?
19:03Est-ce que vous appelez, comme ça a été le cas parfois, à la générosité plus encore des Français, des grands groupes français aussi ?
19:12Mais nous appelons la générosité de façon habituelle et encore plus aujourd'hui.
19:16Il faut savoir qu'au resto, tous les ans, et ce n'est pas une nouveauté, nous refusons du monde.
19:20Vous refusez des gens ?
19:21On refuse du monde.
19:23Donc des gens qui ne vont pas se nourrir ?
19:25Des personnes qu'on ne peut pas nourrir parce que nous n'en avons pas les moyens.
19:30L'an passé, nous avons refusé 60 000 personnes.
19:33Et donc nous voudrions bien évidemment faire plus.
19:35C'est un crève-cœur quotidien.
19:38Mais aujourd'hui, on ne peut pas faire plus.
19:40Et comme les autres associations de solidarité, oui, nous sommes méfiants, vigilants par rapport au débat budgétaire.
19:49Vous dites quoi au gouvernement, aux députés, aux sénateurs qui vont aussi s'emparer de ce budget ?
19:53On leur dit, prenez la mesure de la situation des précaires et des gens pauvres qui s'enfoncent dans cette précarité.
20:02Et aidez-nous, aidez-les.
20:04Parce qu'aujourd'hui, on ne peut pas s'habituer à ces chiffres.
20:07On ne doit pas s'en s'habituer.
20:09Moi, il y a un chiffre qui m'a glacé, Jean-Michel Richard.
20:12C'est que la moitié des bénéficiaires ont aujourd'hui moins de 25 ans, 40% au moins de 18 ans.
20:19Il y a de tous jeunes enfants qui viennent au resto.
20:22Il y a de tous jeunes enfants qui viennent au resto.
20:24Nous avons beaucoup de familles monoparentales, donc souvent des mamans avec leurs enfants.
20:29Et donc ça, c'est 50%, c'est franchement intolérable.
20:34Nous avons une désespérance de la jeunesse.
20:37Dans le cadre de notre observatoire, nous avons également un chiffre qui nous fait peur aujourd'hui par rapport à l'isolement.
20:42Il y a une vraie épidémie de solitude, surtout chez les jeunes.
20:46Aujourd'hui, dans le cadre de cette étude, on relève que 64% des personnes que nous accueillons ont fait un épisode dépressif au cours des 12 derniers mois.
20:56C'est trois fois plus que la population. 33% nous disent, à part les restos, je n'ai pas de contact dans la semaine.
21:03C'est terrifiant. Et pourtant, le gouvernement avait promis que cette année, ce serait l'année de la santé mentale, une priorité qui était censée être donnée.
21:11Quand on entend ce que vous nous dites, franchement, on n'est pas à la hauteur.
21:15Quand je dis on, c'est tout. Toute la société, les politiques, tout le monde.
21:18Enfin, vous, vous faites le job, pardon, mais mis à part vous, il n'y en a pas beaucoup.
21:21Il y a une vraie problématique sociétale, ça c'est clair. On sent bien que les fossés s'accroissent et que les personnes qui sont de plus en plus précaires,
21:29oui, elles sont de plus en plus nombreuses. Quand vous en évoquez les 40 ans de Coluche, entre 8 millions de repas et maintenant, c'est 20 fois plus.
21:36Donc, le constat est terrible.
21:38Comment on peut faire pour vous aider, tous les auditeurs qui nous écoutent et qui voudraient aider ?
21:41Bien sûr, on peut faire des dons sur le site des Réseaux du Coeur, mais est-ce que vous avez besoin de bénévoles ?
21:47Alors, nous avons besoin de tout. Nous avons besoin de dons, bien évidemment, et je peux vous assurer que les Français sont en rendez-vous.
21:54Ils sont fidèles au resto et ça, on salue vraiment cette fidélité. Par contre, bien évidemment, nous avons besoin de bénévoles.
22:01Venez nous rejoindre parce que j'aimerais bien en terminer d'ailleurs sur cette idée un peu positive que l'engagement fait du bien.
22:10En France, le tissu associatif, c'est 20 millions de bénévoles. Ça permet d'assurer la cohésion sociale.
22:17C'est un ciment sociétal et nos 78 000 bénévoles, lorsqu'ils viennent au resto, eh bien, ils font du bien, mais ils en retirent aussi également beaucoup de bien.
22:26Et ça, c'est très positif. Il faut agir. Rejoignez-nous.
22:29Juste un mot, un dernier mot. On a appris qu'un centre des restos à Nîmes avait été détruit par un incendie dans la nuit de dimanche à lundi.
22:39Le centre du quartier de Val-de-Gour, qui vient en être, je crois, à 1300 personnes. C'est un incendie volontaire ?
22:44Aujourd'hui, on n'est pas en capacité de le dire. On ne sait pas si c'est un acte malveillant. Nous, ce qu'on a voulu faire très vite, c'est pouvoir s'occuper de ces 1300 personnes.
22:53Donc, on les a réorientées vers deux autres centres de Nîmes. Et puis, également, la solidarité interassociative a joué.
22:59Donc, on a une autre association qui nous met à disposition des locaux pour qu'il n'y ait pas de rupture dans le cadre de la distribution alimentaire.
23:06Merci mille fois, Jean-Michel Richard, d'être venu ici au Salon des Mères sur RTL.
23:13Les restos du cœur ont besoin de vous. Vous l'avez entendu. Si vous souhaitez vous engager, vous retrouverez toutes les adresses sur le site.
23:20Et vous pouvez, bien sûr, y faire un don. Et on vous accompagnera, c'est promis, tout au long de cette campagne d'hiver.
23:27Vous restez avec nous sur RTL. Dans un tout petit instant, on se retrouve en direct du Salon des Mères à quatre mois maintenant des municipales.
23:32On a choisi d'aller au plus près de vos élus, au plus près aussi de vos préoccupations.
23:38Et parmi les préoccupations en tête, cette année, la sécurité.
23:43Les maires ont-ils les moyens de gérer ces problèmes d'insécurité ?
23:46On va en débattre dans un tout petit instant. J'attends vos appels au 3210. A tout de suite.
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