00:00Et donc, aujourd'hui, on peut toujours dire que c'est un événementiel qui vient mettre en lumière des investissements que vous avez décidés vous-même dans vos conseils d'administration, dans vos boards, dans vos comitologies internes.
00:10Mais enfin, elle vient quand même montrer à un moment donné que, dans une économie mondialisée, il y a quand même aussi un patriotisme qui fait qu'à un moment donné, il y a des investissements qui sont faits, qui participent à l'aménagement du territoire, qui participent à la croissance et qui participent à la création d'emplois.
00:23Et tout ça ne tombe pas du ciel et que donc, par définition, soit le contexte y est favorable, soit le contexte y est moins favorable.
00:29Donc, mon premier message, c'est merci.
00:32Le deuxième message, et ce n'est pas pour qu'on nous dise merci, parce que, de toute façon, on regarde la gestion de crise qui est la nôtre, et singulièrement de ce que j'essaie de faire avec les ministres depuis maintenant le début du mois de septembre.
00:44On voit bien qu'au fond, le fait de parler de croissance d'emploi, de productivité, de compétitivité, de partage de la valeur, etc., ce n'est pas quelque chose qui m'a l'air très contagieux.
00:59Et qu'en fait, ce qui semblait peut-être évident pour tout un chacun depuis huit ans, c'est peut-être un de nos échecs, je le dis.
01:05C'est que nous, on a fait ce que nous avons cru bon de faire depuis 2017. Je n'y reviens pas, vous connaissez l'ensemble du bilan du Président de la République en la matière.
01:14Enfin, c'est de constater qu'on est plutôt minoritaire à le défendre. Et ça, c'est une invitation pour celles et ceux qui se projettent un tout petit peu sur l'avenir.
01:21C'est de considérer que des chiffres du chômage qui sont quand même, non pas bons, mais moins mauvais que ce qu'ils ont été, ça c'est quand même tout à fait significatif,
01:30fait qu'on a désormais un débat politique en France qui s'organise sans jamais prononcer le mot chômage. Plus jamais.
01:37C'est ce qui a quand même largement guidé l'ensemble des campagnes électorales des 20 ou 30 dernières années. Et que la question de la fiscalité,
01:44je vais aussi prendre du temps pour en parler avec vous, elle réapparaît aussi parce qu'à un moment donné, il y a des aspirations à la justice fiscale ou sociale,
01:53mais qui se déconnectent complètement de l'économie réelle et de la capacité à se dire, mais au fond, croissance, pour partager la richesse, encore faut-il déjà l'avoir produite.
02:01Bon, il se trouve que nous sommes plutôt minoritaires. Alors, on peut nous en vouloir d'être minoritaires désormais,
02:09mais enfin, il y a quand même une réalité, c'est que ce combat intellectuel, culturel, il va falloir le mener.
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