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  • il y a 6 minutes
Un lourd climat d'inquiétude règne chez les tireurs sportifs et chez les chasseurs. Fin octobre, les systèmes informatiques de la Fédération française de tir ont fait l'objet d'une cyberattaque, et depuis les tireurs craignent pour leur sécurité, l'analyse du spécialiste terrorisme Claude Moniquet.

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Transcription
00:00Le 20 octobre, la FFTIR, la Fédération française de tir, s'est rendu compte qu'elle avait été l'objet d'une cyberattaque qui s'est déroulée entre le 18 et le 20 octobre,
00:09et qu'au cours de cette attaque, les données d'un nombre indéterminé de ses adhérents avaient été volées, avaient été dérobées.
00:16Alors il faut signaler d'abord que la Fédération ne détient aucune information sur les armes détenues par ses adhérents.
00:23En revanche, ce qui a été volé est déjà très inquiétant, puisque ce sont les noms, prénoms, dates de naissance, états civils des adhérents,
00:31enfin de certains adhérents, mais également leur adresse physique, leur numéro de téléphone ou leur adresse e-mail,
00:37donc toutes choses qui permettent de cibler des attaques.
00:41Et des attaques, en fait, il y en a déjà eu.
00:42On craint d'une part que le vol ait été organisé par des gens qui sont eux-mêmes impliqués dans le trafic ou la vente d'armes illégales,
00:49ou que les fichiers soient mis à disposition de groupes criminels, par exemple via le Darknet.
00:54Il y a eu des tentatives en Haute-Savoie, trois tentatives, entre autres à Samoïens.
01:00Il y a eu un vol réussi de cinq armes de poing à Nice, une autre tentative à Nice qui a échoué, une tentative à Paris.
01:07Donc le climat est vraiment très, très lourd, puisqu'en fait, ces données permettent non pas de savoir que quelqu'un possède une arme,
01:13mais de supputer, d'imaginer qu'il l'a et peut-être de confirmer cette sensation par des repérages ou du renseignement.
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