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  • il y a 7 heures
CNEWS vous propose un rendez-vous 100% politique présenté par Olivier de Kéranflec’h du vendredi au dimanche de 22h à minuit.

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00:01Et chers amis, bonsoir de retour sur le plateau de 100% politique avec pour vous accompagner jusqu'à minuit, Hélène Rouet du JDD et qu'on remercie d'être là puisque si vous n'étiez pas là à 21h, on le rappelle, vous avez fait un semi-marathon cet après-midi et vous êtes en pleine forme ce soir, donc bravo.
00:17Magali Vicente, communicante politique, est également avec nous. Bonsoir Magali.
00:20A vos côtés, Olivier Benkeboune qu'on ne présente plus et Philippe de Gestas qui nous accompagne ce soir, ancien officier, sous-préfet et dirigeant aujourd'hui d'un cabinet de conseil.
00:29Donc bonsoir Philippe, je vous propose de faire un point sur l'actualité, Isabelle Piboulot est avec nous et puis ensuite on va revenir sur ce drame particulièrement inquiétant qui s'est passé aujourd'hui à Grenoble.
00:39Isabelle, bonsoir.
00:43Bonsoir Olivier, bonsoir à tous.
00:44Les conditions de détention ont été extrêmement difficiles pour Camilo Castro, c'est ce qu'a affirmé son beau-père à l'aéroport d'Orly.
00:53Détenu au Venezuela, le français, professeur de yoga de 41 ans, a retrouvé les siens à Paris.
00:59Il avait disparu le 28 juin à un poste frontière séparant le Venezuela de la Colombie où il réside.
01:06Il n'y a pas eu de contrepartie pour sa libération, a précisé le chef de la diplomatie française.
01:11En football, fin des éliminatoires de la Coupe du Monde sur une belle note pour l'équipe de France.
01:17Déjà qualifiés, les Bleus se sont imposés 3 à 1 face à l'Azerbaïdjan.
01:23Menés dès la quatrième minute, les tricolants ont rapidement réagi grâce à Jean-Philippe Mateta à la 17ème,
01:29avant de prendre l'avantage à la demi-heure de jeu avec le premier but en sélection de Magnessa Kliouch.
01:35Le résultat du match est scellé avant la mi-temps avec un but contre son camp du gardien azerbaïdjané.
01:43Et puis, top départ pour les éliminations de Noël sur les Champs-Elysées.
01:48L'actrice Léa Seydoux a été désignée pour lancer l'événement cette année.
01:52Le coup d'envoi a été donné à 18h30 en présence d'enfants de l'association Petit Prince qui réalisent les rêves d'enfants malades.
01:59Les éliminations seront à observer dans la capitale jusqu'au 4 janvier.
02:03Merci Isabelle et on admire ces belles images, c'est toujours sympathique effectivement, n'est-ce pas, de rentrer dans cette période de Noël,
02:10quels que soient nos âges d'ailleurs.
02:12Merci Isabelle.
02:12Pardon, mais c'est vraiment illumination de Noël le terme ?
02:16Ou illumination...
02:17D'hiver.
02:17D'hiver, de fin d'année.
02:19Alors je n'ai pas la réponse.
02:21Je n'ai pas la réponse.
02:21La mairie de Paris, on dit les illuminations de Noël.
02:24Nous on le dit.
02:25Je le sais bien.
02:26Bon, 12 ans, un enfant, un gamin, c'est l'âge de ce jeune adolescent qui a été blessé très grièvement par balle à Grenoble à proximité d'un point de deal.
02:40La galaxie du trafic de drogue qui implique aujourd'hui en France des gamins d'un peu plus de 10 ans.
02:45Voilà la réalité.
02:46Les policiers qui ont été alertés aux environs de 3 heures, c'était la nuit dernière, par des riverains,
02:51ils avaient entendu plusieurs détonations et avaient aperçu un véhicule prendre la fuite.
02:56On fait le point avec Sharon Camara et on en parle ensuite.
03:00Le drame est survenu dans le quartier de Chaurier-Béria, dans l'ouest de Grenoble.
03:05Dans la nuit de samedi à dimanche, un adolescent de 12 ans a été grièvement blessé sur un point de deal de drogue.
03:11Atteint de deux balles dans le dos et deux autres dans les jambes, la victime se trouvait dans le coma ce dimanche matin.
03:18Son pronostic vital est engagé.
03:20J'ai juste entendu cinq coups de fusillade, je ne savais pas si c'était des pétards ou autre chose.
03:26Et quelqu'un criait, il criait non, arrêtez, arrêtez.
03:29Et après, plus de bruit. Il n'y avait pas de bruit, il y avait juste la lumière de l'ambulance.
03:33J'ai appris le lendemain ce qui s'est passé et ça m'inquiète assez quant à la sécurité dans le quartier.
03:38Les fusillades entre groupes de trafiquants de drogue sont de plus en plus fréquents à Grenoble.
03:43Des règlements de compte que les autorités n'hésitent plus à qualifier de guerre de gang.
03:48Nous avons affaire à des délinquants de plus en plus jeunes.
03:51Donc si c'est avéré que c'est lié au réseau de trafic de stupéfiants, il n'y a bien évidemment rien de surprenant par rapport à ça.
03:59Il y a une dégradation continuelle de tous ces phénomènes.
04:03Une banalisation de la violence et une banalisation de l'acte meurtrier.
04:08Le trafic de drogue, il a suivi un peu la même courbe.
04:10Il s'est émancipé au fil des années.
04:13Il y a toujours le phénomène de l'offre et de la demande.
04:16Il y a de plus en plus de consommateurs, il y a de plus en plus d'offres.
04:19L'attaque de cette nuit intervient un peu plus d'un an après le drame du 23 octobre 2024.
04:24Ce jour-là, un adolescent de 15 ans avait été tué et un autre de 17 ans blessé par balle, près d'un point de deal, en plein centre-ville de Grenoble.
04:34Et ce gamin de 12 ans, Hélène Rouet, qui est donc toujours dans le coma, son pronostic vital est engagé.
04:40Et alors ce qui est inquiétant, c'est que la situation liée au trafic de drogue, du narcotrafic en France, on en parle régulièrement.
04:47Des choses ont été faites.
04:48Je veux dire, il faut être honnête.
04:49Le ministre Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, avait mis en place notamment ces opérations place nette.
04:55On sait qu'il y a des mesures qui ont été prises.
04:57Et pourtant, la situation s'empire à chaque fois.
04:59Là, on parle d'un gamin de 12 ans qui, vraisemblablement, serait victime d'un règlement de compte.
05:05Donc voilà, cela souligne l'impuissance aussi.
05:07Et pourtant, on le répète, il y a quand même eu des choses de faite.
05:10Il y a des choses qui ont été faites.
05:11Il y a la loi narcotrafic qui est passée également cette année.
05:13Alors je tiens à souligner, il y avait quand même six articles qui avaient été censurés par le Conseil constitutionnel.
05:17Parce que les partis de gauche, et notamment LFI en première ligne, avaient saisi le Conseil constitutionnel.
05:22Mais bon, soit, passons.
05:24La loi narcotrafic, mine de rien...
05:25Ça reste important et révoltant aussi.
05:27Bien sûr.
05:28Mais c'est vrai que, bien sûr, il y a des choses qui sont faites.
05:31Il faut savoir, la moyenne d'âge des petites mains, effectivement, dans ces narcotrafic, c'est 15-16 ans.
05:38La moyenne, c'est-à-dire que vous vous doutez bien que, par définition, l'autre moitié, en fait, est en dessous de 15-16 ans.
05:42C'est absolument dingue.
05:43Et il y a également des choses qui peuvent être faites au niveau municipal.
05:50Moi, l'analyse que j'en tire de ça, il y a deux types de maires.
05:54Il y a Robert Ménard, à Béziers, qui, lui, fait la première brigade municipale, effectivement, spécialisée anti-narcotrafic, anti-stupéfiants.
06:02Donc, il y a 10 policiers municipaux qui sont 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, que sur le narcotrafic, effectivement, pour, je cite Robert Ménard, pourrir la vie des dealers.
06:12C'est-à-dire que, même s'ils n'ont pas encore tous les... ils n'ont pas les pouvoirs, pour l'instant, de faire des procédés à des arrestations, etc.,
06:18ils vont et, en fait, se baladent dans la ville, se baladent vers tous les points de deal pour, en fait, essayer, à minima, voilà, de les faire fuir, de, je cite, pourrir la vie.
06:26Et il y a un autre type de maire, c'est Éric Piolle.
06:30Éric Piolle, et ça tombe bien, parce que, évidemment, ces événements-là se sont déroulés, pas à Béziers, vous l'aurez compris, mais bien à Grenoble.
06:36Éric Piolle, lui, il déclarait, il n'y a pas si longtemps, qu'en fait, les critiques de son bilan sécuritaire, en fait, ils s'en foutaient un peu.
06:41Je le cite aussi, voilà.
06:44Le même Éric Piolle, d'ailleurs, qui avait proposé la municipalité de Grenoble, avait proposé une pièce de théâtre intitulée « Comment bien vivre avec les dealers en bas de chez soi ».
06:53C'était hallucinant.
06:55Et effectivement, j'ai d'ailleurs, en plus, vu quelque chose d'autre à ce sujet.
06:59Il y a un conseil municipal qui s'est tenu, donc, à Grenoble, précisément, le 3 novembre dernier.
07:04Et alors, dans ce conseil municipal, donc, il y a des propositions qui ont été faites.
07:07Ça s'appelle « Grenoble agit avec l'État pour protéger les jeunes des trafics ».
07:11Et alors, mon sang, grande surprise, vous doutez bien de ce que la mairie de Grenoble nous a concocté pour, justement, combattre ce narcotrafic.
07:16« Prévention en milieu scolaire, accompagnement éducatif et social des jeunes, renforcement de la médiation sur l'espace public et mobilisation des familles à travers des ateliers et actions collectives ».
07:27Moi, la médiation, il va falloir m'expliquer, à un moment donné, quand est-ce que ça va marcher.
07:29Ils ont oublié les flyers.
07:31Pardon, oui.
07:32Non, mais c'est vrai que c'est assez insupportable.
07:33On va retrouver Axel Ronde, vraiment, pour parler de ce phénomène du narcotrafic, Olivier.
07:37Je dirais qu'Éric Piolle voulait trouver un modus vivendi avec les dealers.
07:42Oui, c'était ça.
07:43Il faut savoir comment vivre avec les dealers, les accepter, accepter cette occupation des cages d'escalier, accepter, parce que c'est une démission absolue.
07:53Il y a des lères qui ont démissionné absolument.
07:55Le résultat, c'est qu'il y a un gamin de 12 ans qui sert de chair à canon, qui a été visé, qui fait l'objet d'une exécution en règle.
08:04Je n'ai pas vu ce que disait Éric Piolle.
08:05On ne l'a pas entendu pour le moment.
08:07Axel Ronde est avec nous, porte-parole CFTC Police.
08:11Un grand merci d'avoir accepté notre invitation, puisque nous le disions, nous sommes là dans un contexte de fusillade liée au narcotrafic.
08:19C'est ce que révèlent en tout cas les premiers éléments de l'enquête.
08:22Cette fois, la cible, c'est un gamin de 12 ans.
08:25C'est le plus jeune gamin, finalement, visé par un règlement de compte.
08:29C'est absolument effroyable.
08:31C'est aussi, selon le parquet, il serait un mineur isolé.
08:34Donc là, pour les trafiquants, finalement, c'est la proie parfaite.
08:38Oui, et malheureusement, on constate énormément de mineurs isolés, issus souvent du Maghreb,
08:46qui sont aspirés par ces trafiquants, trafiquants de mort, ces mafias qui s'installent dans notre pays
08:54et qui utilisent ces enfants soldats pour faire leur trafic de drogue.
08:59Un enfant de 12 ans, blessé grièvement par arme à feu, on est sur des cartouches de 9 mm.
09:07C'est des armes de guerre.
09:09On n'est plus sur des couteaux.
09:11J'avais dit il y a quelques mois, quand le gouvernement voulait lancer un plan couteau,
09:17que c'était déjà obsolète, que maintenant, ça allait être les armes à feu.
09:22On constate de plus en plus d'armes en circulation dans notre pays.
09:26Et ça, ça devient extrêmement inquiétant.
09:30Et on voit bien que ça fait des dégâts monstrueux, puisque vous avez un gamin de 12 ans entre la vie et la mort.
09:37Et quand vous avez des maires qui osent dire qu'il faut vivre avec des dealers,
09:41alors ça veut dire qu'ils cautionnent les morts qu'il va y avoir et toutes ces fusillades
09:47et des balles perdues qu'il pourra y avoir sur les habitants qui n'en peuvent plus dans ces quartiers
09:53de subir toute cette violence au quotidien.
09:57Tous ces points de deal qui pullulent, qui, malgré qu'on les démantèle,
10:02reviennent parce qu'ils ont des petites mains en permanence.
10:05Des gamins de 10, 11, 12 ans.
10:07On est en train de dire que ce jeune de 12 ans est à peine connu des services de police.
10:12L'air de dire, bon, c'est pas trop grave.
10:15À 12 ans à peine connu des services de police, c'est déjà énorme.
10:18Il devait être convoqué le 10 décembre pour détention et cession de produits stupéfiants.
10:23En d'autres mots, pour dealer, pour avoir dealé.
10:26Et il a 12 ans, effectivement.
10:27Mais Axel Ronde, sur la question du trafic de drogue, des mineurs isolés,
10:32vous parliez d'enfants-soldats, donc du trafic d'armes aussi qui circule aujourd'hui en France
10:37et notamment à Grenoble.
10:38Est-ce que le politique en France se donne, selon vous, avec votre regard de policier,
10:43se donne suffisamment les moyens aujourd'hui pour lutter ?
10:46Ça fait des années que nous parlons de la question du narcotrafic et on voit que la situation s'empire.
10:52Oui, alors il se donne des moyens.
10:54Le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Justice sont en train de nommer les choses,
11:01sont en train d'essayer de faire voter des lois qui sont souvent retoquées par le Conseil constitutionnel,
11:06qu'ils sont annulés.
11:08On a affaire finalement à une omerta de certains partis politiques.
11:12Quand vous avez des maires comme à Brest, alors que ce week-end, il y a eu un règlement de compte
11:17avec un mort par balle, il n'a toujours pas de police municipale et préfère mettre des agents de prévention.
11:25Mais vous voulez prévenir quoi face à des gamins armés d'armes de guerre et qui s'en servent
11:30et qui sont en train de s'entretuer ?
11:32Et bientôt, on le sait très bien, comme on a pu voir récemment sur des cambriolages,
11:37mes collègues sont visés aussi par ces armes de guerre.
11:40Et les prochaines étapes, c'est qu'on va avoir un collègue au tapis.
11:44Donc il va falloir peut-être s'enquérir de ce phénomène gravissime
11:49qui est les armes qui sont en grande circulation dans notre pays.
11:54On sait que ça revient malheureusement du conflit ukrainien,
11:57que beaucoup de mafias sont en train de capter toutes ces armes
12:01et qu'ils les ramènent dans les banlieues, dans les cités, dans certaines zones,
12:05pour pouvoir les utiliser.
12:07La mafia, c'est plus de 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
12:10Ils ont une manne financière énorme et ils ont des véritables brigades militaires,
12:16carrément, qui peuvent utiliser ce type d'armement pour faire des règlements de compte.
12:21C'est la mexicanisation dans nos quartiers.
12:23Merci Axel Ronde.
12:25Effectivement, nous ne sommes plus en voie de mexicanisation dans certains quartiers,
12:29mais c'est effectivement la mexicanisation aujourd'hui qui touche la France.
12:34Ce sont à Grenoble.
12:35C'était un jeune de 15 ans qui était mort l'année dernière
12:38près d'un autre point de deal du centre-ville de Grenoble.
12:41Et on voit que finalement, c'est ça qui est tout à fait désolant
12:45que Éric Piolle, le maire de la commune,
12:47Hélène Rouet et Magali l'ont très bien expliqué,
12:49il n'a rien fait.
12:50Il invite juste les habitants à vivre finalement avec les dealers.
12:54Mais on se dit, on marche sur la tête, si vous voulez,
12:56avec de telles politiques municipales.
12:59Le rôle clé des élus locaux, il est vraiment à prendre en compte.
13:04C'est-à-dire qu'il ne peut pas y avoir de lutte contre les narcotrafiques
13:07sans investissement de la part des élus locaux et notamment des maires.
13:10C'est impossible.
13:11On est en train de parler d'une lutte de territoire.
13:13C'est l'espace public qui est pris par les narcotrafiquants.
13:16Et donc, s'il n'y a pas de maire qui lutte sur cet espace public
13:19pour reprendre le pouvoir, ça ne peut pas fonctionner.
13:22Et j'ai eu le plaisir justement de faire une interview
13:25avec Étienne Blanc, sénateur LR,
13:28justement rapporteur du projet de loi narcotrafique.
13:31Ça a été très intéressant.
13:32Et justement, il explique vraiment tous les points clés.
13:34Et il dit, il y a des magistrats mexicains
13:37qui sont donc venus à l'école nationale de la magistrature
13:40et qui ont dit, en France, on n'est pas encore un narco-État.
13:46Nous, les Mexicains, on sait ce que c'est un narco-État.
13:48On a découvert des fausses communes.
13:50On connaît la corruption des magistrats, des policiers et de l'État.
13:53Mais attention, les Français.
13:56Ça a commencé comme ça chez nous.
13:58Donc, ils ont vraiment alerté sur le fait que le constat partagé,
14:01c'est qu'on est vraiment à un point de bascule.
14:02Donc, l'implication de tous les élus locaux sur l'ensemble du territoire,
14:07elle est un facteur déterminant pour la lutte contre les narcotrafiques
14:10de par la continuité de la politique menée au niveau du gouvernement.
14:14Et ces magistrats mexicains sont venus en France
14:17alors même qu'un enfant de 12 ans n'avait pas été tué
14:20comme cela s'est passé à Grenoble dans ce qui semble être un règlement de compte
14:24et que le frère d'un militant politique
14:27qui luttait contre les trafics de la drogue à Marseille
14:30se soit fait tuer, ça s'est passé vendredi,
14:34ce meurtre qu'on appelle d'ailleurs un assassinat de prévention.
14:40Puisqu'on va parler aussi de cette pression sur les élus dans un instant.
14:43Pas un assassinat de prévention, pardonnez-moi.
14:45Un assassinat...
14:47Un crime de...
14:50D'avertissement.
14:52D'avertissement, pardonnez-moi.
14:53C'est effectivement le terme.
14:56Mais effectivement, on s'en prend aux élus,
14:59on peut s'en prendre aux élus locaux,
15:01on peut s'en prendre aux journalistes,
15:02on peut s'en prendre à la justice,
15:04on peut s'en prendre à tout le monde.
15:04Quand on s'en prend aux frères,
15:06on vise le frère d'un lanceur d'alerte
15:08qui dit les mots,
15:10qui met des mots sur ce qui se passe,
15:12la violence du narcotrafic,
15:14effectivement, c'est plus qu'un avertissement là.
15:17Et puis on emploie des méthodes
15:19qui sont là encore
15:21des exécutions en règle.
15:24Bon, on est monté dans le cran,
15:26dans la guerre que nous mènent les narcotrafiquants.
15:30Et je ne peux pas dire qu'on est en guerre.
15:32C'est eux qui mènent la guerre aujourd'hui.
15:34C'est eux qui sont de l'autre côté du canon.
15:36C'est les narcotrafiquants
15:38qui mènent la danse,
15:40et la danse des balles,
15:41et la danse du sang.
15:42Et pour l'instant,
15:43moi je ne suis pas tout à fait d'accord
15:45avec le fait que le maire ait un pouvoir là-dedans.
15:48C'est-à-dire qu'il a le pouvoir
15:49de mettre de la vidéosurveillance.
15:52On parlait de Brest, 15 caméras.
15:5415 caméras à Brest.
15:55Ils ont un port,
15:56les douanes qui ont fait leur boulot,
15:58ont saisi 180 kg de cocaïne.
16:01Parce qu'il est là, le problème.
16:02C'est les douanes,
16:03c'est la police,
16:04c'est la gendarmerie,
16:05c'est l'État qui doit mener cette guerre.
16:07Les pauvres, les maires au niveau local.
16:10Et avec la pression aujourd'hui
16:13de ces narcotrafiquants,
16:14et pas seulement,
16:15on va pouvoir aussi parler
16:16de la pression des islamistes.
16:17La pression elle est sur eux.
16:18Elle est sur eux.
16:18Parce que qu'est-ce qu'on va demander aux maires ?
16:20Si tu ne me laisses pas
16:21le terrain tranquille,
16:23je te bute.
16:24Si tu n'acceptes pas le pot de vin
16:26que je te donne,
16:27je te bute.
16:27Tu me laisses faire mon trafic
16:29tranquillement.
16:29Tu me laisses faire mon trafic
16:30et je dis aux riverains
16:32de voter pour toi.
16:33On va y revenir.
16:34Plus que les narcotrafiquants
16:35s'immiscent dans le système politique.
16:37C'est un vrai débat.
16:38Les maires vont être
16:39l'objet de tensions,
16:41mais je ne suis pas sûr
16:42qu'ils puissent faire quoi que ce soit.
16:43Philippe de Gesta,
16:44sur cette question,
16:44justement,
16:45Henri Guénaud était
16:46chez Eliott Deval tout à l'heure.
16:47Il dit qu'il faut une police militarisée.
16:48On a souvent ce débat.
16:49Faut-il envoyer l'armée,
16:50par exemple,
16:51dans les quartiers gangrénés
16:52par le narcotrafique ?
16:54Est-ce qu'aujourd'hui,
16:55moi, me semble-t-il,
16:56on a des forces de police,
16:57des forces d'élite,
16:58des forces de gendarmerie
16:59qui ont aussi des forces d'élite
17:00qui seraient capables,
17:01si on leur donne le go,
17:03de mener la guerre,
17:04donc de répondre
17:04à la guerre des narcotrafiquants
17:06avec des moyens,
17:07des vrais moyens.
17:08Donc, c'est quoi ?
17:09C'est manque de volonté politique,
17:11peur, effectivement,
17:12des conséquences éventuelles.
17:14Peut-être que la population
17:15n'est pas prête,
17:15finalement, aujourd'hui.
17:16Est-ce qu'on lutte véritablement
17:18contre ces narcotrafiquants ?
17:20Il y a peut-être un peu de tout ça.
17:23Je pense que c'est plus compliqué
17:24encore que cela,
17:25mais parce que ce qu'il faut
17:26avoir à l'esprit,
17:26c'est que ce trafic de drogue,
17:28il n'est pas interne à la France.
17:30C'est un sujet international.
17:32Cette drogue,
17:32elle vient de quelque part.
17:34Tout à l'heure,
17:34on disait qu'il y avait
17:35des trafics d'êtres humains,
17:36en parlant de ce jeune
17:37qui n'avait pas sa place,
17:38évidemment.
17:39Mais cette drogue,
17:40elle n'arrive pas toute seule.
17:40C'est un peu la question
17:42de nos frontières,
17:44la porosité de nos frontières,
17:45la porosité de nos frontières
17:47nationales
17:48et des limites de l'Europe.
17:49Et là,
17:49on peut se tourner aussi
17:50vers nos alliés,
17:52nos amis européens
17:53et vers également
17:54les règles,
17:55les normes
17:56qui sont imposées.
17:57On peut se poser
17:57la question de cette...
17:58Parce que ce mineur isolé,
17:59en réalité,
18:00aujourd'hui,
18:01il reçoit une balle
18:02ici en France.
18:04Le protéger,
18:05c'est de lui dire
18:05ne viens pas,
18:06finalement.
18:07Il faut aussi avoir
18:07cette logique-là.
18:08C'est ce que révèle cette affaire.
18:09Et puis,
18:10quand on parle de prévention,
18:11à mon avis,
18:12c'est très bien
18:13de faire la prévention
18:14sur le terrain.
18:15Ça fait 40 ans
18:16qu'on parle de prévention.
18:17On en voit le résultat
18:18quand on entend
18:19parler de médiation
18:20face à des armes de guerre.
18:22Voilà,
18:22des armes de guerre.
18:23On finit par se demander
18:24si les mots
18:24ont encore un sens.
18:25Mais on voit bien
18:26que...
18:27Je ne suis pas sûr,
18:28moi,
18:28que la réponse soit
18:29de militariser la police,
18:31c'est-à-dire
18:31de répondre à la violence
18:33par des actions
18:35qui iraient
18:35dans le même sens.
18:36Si moi,
18:37je veux parler de prévention,
18:38c'est la prévention
18:38de ces trafics.
18:39Tout simplement.
18:40Et là,
18:41pour le coup,
18:41ça adresse un certain nombre
18:42de sujets
18:43qui concernent également,
18:44vous l'avez noté,
18:45la douane,
18:46les douanes,
18:47par exemple,
18:47la justice,
18:48mais aussi,
18:49je le redis,
18:50pardon,
18:50mais nos amis européens
18:52parce qu'encore une fois,
18:53moi,
18:53ce que je vois,
18:54c'est que les êtres humains
18:55comme la drogue,
18:55comme les armes,
18:56vous le rappelez tout à l'heure,
18:58circulent librement
18:59sur le territoire français.
19:00Alors,
19:00on a vu,
19:01parce qu'on va en parler,
19:01on a vu hier soir
19:03le Royaume-Uni
19:04qui annonce des mesures
19:05et c'est un gouvernement
19:06travailliste,
19:07un gouvernement de gauche
19:08qui assure des mesures
19:09pour lutter,
19:10justement,
19:11contre l'arrivée de migrants
19:13puisque la population britannique
19:14n'en peut plus.
19:14Mais on a le sentiment
19:15qu'il n'y a que la France
19:16qui n'entreprend rien
19:16et ça,
19:17c'est un peu agaçant
19:18mais nous reviendrons
19:19sur ce sujet dans un instant.
19:21On va aborder
19:22et on a commencé à l'aborder
19:24ce narcotrafic
19:25qui désormais plane
19:27sur les élections municipales
19:28puisque la question
19:29de la pression
19:30des narcotrafiquants
19:31elle est réelle
19:32aujourd'hui en France.
19:34Le narcotrafic
19:35qui s'est immissé
19:36dans le système politique.
19:37On l'a vu à Marseille,
19:38manœuvre d'intimidation
19:39dont les politiques
19:40sont de plus en plus victimes
19:42d'ailleurs
19:42et encore plus
19:43à l'approche
19:43des élections municipales.
19:45Le sujet est signé
19:46Julia Ferrand.
19:49Des techniques d'intimidation
19:50qui ont pris
19:51une autre dimension.
19:53A quatre mois
19:54du scrutin municipal,
19:55l'assassinat du frère
19:56du militant marseillais
19:57Amine Kessassi
19:58relance l'inquiétude
20:00sur l'essor
20:00des narcotrafiquants
20:01dans la vie politique locale.
20:03Il n'y a pas
20:03de criminalité organisée
20:05qui peut prospérer
20:06si l'entrave
20:07administrative,
20:09judiciaire,
20:10policière
20:11produit ses résultats.
20:12Donc ils ont intérêt
20:13à empêcher
20:14la puissance publique
20:14d'agir.
20:16Ils essayent
20:16de faire ça
20:16par la corruption
20:17ou obtenir des informations
20:18qui leur permettent
20:20de passer
20:20entre les mailles
20:21du filet.
20:21Les élus municipaux
20:23impuissants
20:24sont confrontés
20:25à cette violence
20:26qui s'immisce
20:26dans leur vie politique.
20:27Il y a aussi
20:28cette pression
20:29qui s'exerce
20:30à l'endroit des élus
20:31de gré ou de force
20:32si tu veux mes voix
20:33et si tu veux avoir
20:34la paix pendant tes élections
20:35municipales
20:36et bien tu vas composer
20:37avec nous.
20:37Voilà le message
20:38comme il est envoyé
20:40finalement
20:40à beaucoup
20:41de représentants.
20:44En 2024,
20:45l'affaire Mélanie Boulanger
20:46avait replacé
20:47cette inquiétude
20:48au centre des discussions.
20:49L'adjoint au commerce
20:50de la mairie d'Ocanteleu
20:51en Seine-Maritime
20:52a été condamnée
20:53à un an de prison
20:54avec sursis
20:55pour avoir prêté
20:56sa camionnette
20:57pour une transaction
20:58de cocaïne.
20:59La maire, elle,
21:00avait été placée
21:01en garde à vue
21:01puis relaxée.
21:03Et on va rentrer
21:04en campagne
21:05pour les municipales
21:05et ce qu'on comprend
21:06Hélène Rouet
21:07c'est que ces narcotrafiquants
21:08en réalité,
21:09la réalité du terrain
21:10c'est qu'ils peuvent
21:11jouer un rôle
21:11de facilitateur
21:12pour ces élus
21:14qui se présentent.
21:15Il peut y avoir
21:16du chantage.
21:17Je te laisse rentrer,
21:18je dis aux riverains
21:19de voter pour toi
21:20mais tu me laisses tranquille.
21:22Alors vous imaginez
21:22le dilemme du politique
21:24qui veut servir son pays
21:25et qui finalement
21:26se retrouve
21:26soit face à des menaces
21:28soit face à de la corruption.
21:30C'est exactement ça.
21:32En fait c'est très inquiétant
21:33parce qu'on peut se dire
21:34si effectivement
21:35les narcotrafiquants
21:36essayent de soudoyer
21:37un Robert Ménard
21:38effectivement
21:39on va s'attendre
21:40je pense à une réaction
21:41assez virulente
21:42de sa part
21:42mais en fait
21:43Robert Ménard
21:43peut très bien être menacé.
21:45Maintenant les élus
21:45sont menacés quotidiennement
21:47et pas que les maires.
21:48D'ailleurs toutes les personnes
21:49qui sont les conseillers
21:50toutes les personnes
21:51qui sont sur les lits municipales
21:52sont régulièrement menacées
21:53donc effectivement
21:54on peut vraiment
21:55se poser la question
21:56et d'un autre côté
21:57quand on a
21:58plus des profils
21:59un petit peu plus de gauche
22:00comme Eric Piolle
22:01qui effectivement
22:01eux essayent de vivre
22:02avec les dealers
22:04et les narcotrafiquants
22:05Eric Piolle en fait
22:06va dire aux narcotrafiquants
22:07pas de problème.
22:07Ce n'est même pas
22:08je dirais
22:09l'étiquette politique
22:10on l'a vu à Marseille
22:11puisque c'était
22:12un militant politique
22:13écologiste
22:14Mehdi Kessassi
22:15le frère
22:16c'est le frère
22:17il avait 20 ans
22:17mais il luttait
22:18contre le trafic de drogue
22:19et c'est son frère
22:20qui se fait
22:21vous imaginez
22:21moi je pense
22:22qu'au congrès
22:22des maires de France
22:23Magali
22:24qui se tient cette semaine
22:25et bien
22:26les élus entre eux
22:27vont partager
22:27leur inquietude
22:28en disant
22:28tu t'imagines
22:29je m'oppose
22:30contre les narcotrafiquants
22:31si j'y vais
22:32je risque peut-être
22:33que tel ou tel membre
22:34de ma famille
22:35se fasse liquider
22:37c'est ça qui est terrible
22:37c'est ça la réalité
22:38pardonnez-moi
22:38en préambule
22:39effectivement
22:40de ce congrès des maires
22:41Vincent Jambrun
22:42ministre de la ville
22:43sera réuni
22:44avec Françoise Gattel
22:45ministre de l'aménagement
22:45du territoire
22:46ils vont réunir
22:47précisément les élus
22:48pour parler de leur sécurité
22:49en vue des élections municipales
22:50donc ça va être
22:51un sujet majeur
22:52et ça va être le sujet
22:53de l'élection municipale
22:54absolument
22:54mais c'est un sujet majeur
22:56et on peut saluer
22:57le fait que ça vienne
22:58vraiment publiquement
22:59parce que c'est un sujet
23:00qui existe
23:01moi je l'ai vécu aussi
23:03puisque vous le savez
23:04je viens du territoire
23:05dont on vient de nommer
23:06qui était en Nisère
23:07là j'étais sur une ville
23:08communiste
23:10toujours gérée par les communistes
23:11et donc vous avez quand même
23:12aussi des élus locaux
23:13qui à un moment donné
23:15depuis des années
23:16ont pâtisé quelque part
23:18avec un certain nombre
23:19de membres
23:19des narcotrafiques
23:21dans les quartiers
23:21parce que
23:22effectivement c'était des voix
23:23et qu'à un moment donné
23:24il n'est plus possible
23:25de faire marche arrière
23:26et que les menaces
23:26et les intimidations
23:28ne font qu'augmenter
23:30et produisent aussi
23:31un fait qui existe
23:33c'est la corruption
23:33de la police municipale
23:35au regard justement
23:36de ce qui a été pactisé
23:37et moi je connais une ville
23:39et Chirol fonctionne
23:40de cette manière
23:41c'est-à-dire qu'aujourd'hui
23:41vous avez
23:42une maire
23:44qui préfère en fait
23:45appeler directement
23:46les quartiers
23:46plutôt que les forces
23:47de l'ordre
23:47pour tenter de régler
23:49un certain nombre
23:49de problèmes
23:49c'est une réalité
23:50qui existe
23:51elle existe
23:51dans plusieurs collectivités
23:53donc il y a ceux
23:54qui pactisent
23:54et qui ont pactisé
23:55avec le diable
23:55il y a des années
23:56et qui se retrouvent
23:57pieds et mains liés
23:58et puis il y a ceux
23:59qui vont lutter
24:00et pour qui ça va être
24:01encore plus dur
24:01Vous avez vu
24:01lors des émeutes
24:02qui est-ce qu'il y a
24:03finalement ce sont
24:04les narcotrafiquants
24:05qui vont arrêter
24:05les émeutes
24:06ça gênait leur business
24:08mais bien sûr
24:09et ce n'est pas la police
24:10finalement
24:10c'est ça qui est absolument
24:11un pouvoir
24:11à l'échelle municipale
24:12aujourd'hui
24:12mais c'est ça
24:14la réaction
24:14c'est une mafia
24:16un suicide parallèle
24:17ça représente un tel business
24:19le rapport de l'OFAS
24:20dit que ce sont
24:21250 000 personnes
24:22qui travaillent
24:23pour le business
24:24de la drogue
24:26ce qui est important
24:27pour les maires
24:29c'est de se réunir
24:31et de se dire
24:32c'est un fléau
24:33il faut le voir
24:35il faut déjà
24:35le verbaliser
24:37l'admettre
24:38le dire
24:38faire le constat
24:39que ça nous pourrit la vie
24:40qu'est-ce qu'on peut faire
24:41collectivement
24:42déjà l'admettre
24:43c'est un grand pas
24:45il y a beaucoup de maires
24:46qui ont voulu
24:47tellement fermer les yeux
24:48on a parlé
24:49de deux exemples
24:50déjà l'admettre
24:52c'est très important
24:52ensuite
24:53qu'est-ce qu'on peut faire
24:54pour avancer
24:55pardon
24:56je vous vois
24:57je souffre pour vous
24:58allez-y
24:59toussez
25:00mais ce que leur donne
25:02Vincent Jean Brun
25:03c'est un nouveau projet de loi
25:05et à chaque fois
25:07qu'il va
25:07on espère
25:08qu'il va permettre
25:09à ses maires
25:10de saisir plus facilement
25:11la préfecture de police
25:12notamment
25:13les préfectures tout court
25:14les préfets plutôt
25:15et de dire
25:16regardez
25:17ici on a des dealers
25:18des familles de dealers
25:19donc peut-être que
25:20il est bon
25:21d'alerter le préfet
25:23et d'engager
25:24des mesures
25:25pour supprimer
25:26les aides sociales
25:28les aides au logement
25:29etc
25:29c'est aussi ça
25:31c'est ça qui en découle
25:31peut-être
25:31que ce serait
25:33effectivement dissuasif
25:34mais est-ce que c'est dissuasif
25:35si votre gamin
25:36si les parents disent
25:37à leurs enfants
25:38écoute
25:39si jamais tu fais
25:39des âneries
25:40des conneries
25:42et bien
25:42on n'aura plus
25:43de logement social
25:43puisque
25:44c'est effectivement
25:45la volonté
25:47de Vincent Jean-Brun
25:48et de Vincent Jean-Brun
25:49mais regardez
25:49je vous souviens
25:50ce qu'il a dit
25:50il y a quelques jours
25:51lorsque il est allé
25:54en déplacement
25:55il a dit
25:56il y a encore
25:57aujourd'hui
25:58des HLM
25:59et des gens
25:59qui payent leur loyer
26:00avec du liquide
26:02mais ça en fait
26:03ça prend
26:03bon vous savez très bien
26:04d'où vient l'argent
26:04dans ce cas-là
26:05donc il veut interdire ça
26:06vous vous souvenez
26:07des fournitures
26:08de la distribution
26:09de fournitures
26:10à la rentrée
26:10dans un quartier
26:11organisé par des narcotrafiquants
26:13si vous voulez
26:14voilà
26:14c'est la réalité
26:15de nos élus
26:16aujourd'hui
26:17ils se retrouvent
26:17face à une société parallèle
26:18il y a des leviers
26:19qui existent
26:20parce que
26:20pour rester encore
26:21sur le territoire
26:21je ne sais pas
26:22si vous vous souvenez
26:22mais au mois de mai
26:23le maire de Fontaine
26:24a mis en place
26:26en fait une opération
26:26spécifique de lutte
26:27contre les narcotrafiques
26:28opération Place Net
26:29pendant une dizaine de jours
26:30et donc il a communiqué
26:31auprès des citoyens
26:33et il a réuni
26:34à la fois
26:35les forces municipales
26:36les forces de la police nationale
26:38la préfète
26:39et l'idée
26:40c'était vraiment
26:41et les associations
26:42et l'idée
26:43c'était de se réapproprier
26:44en fait l'ensemble
26:44de tous les espaces
26:45de la ville
26:46collectivement
26:47pour donner du poids
26:48et de la force
26:48donc il y a quand même
26:49des solutions
26:49qui existent
26:50parce que
26:51ça s'est bien passé
26:52et en tout cas
26:52il y a des effets positifs
26:54donc il y a des choses
26:54quand même
26:55sur lesquelles
26:55on peut se reposer
26:57et en tout cas
26:57conforter
26:59oui il y a des choses
27:00effectivement
27:00vous avez raison
27:01de souligner
27:02qui fonctionnent
27:03peut-être pour clore
27:05avant d'aller au Royaume-Uni
27:06Philippe de Gestas
27:07ces mots
27:07du patron du renseignement
27:09territorial
27:09Bertrand Chamouleau
27:11que j'aime bien citer
27:12lorsqu'on parle
27:13de ces sujets
27:13les deux risques majeurs
27:15pour la cohésion nationale
27:16le séparatisme islamiste
27:18et le narcotrafic
27:19nous y sommes
27:20et ce sont nos élus
27:22en fait nos élus locaux
27:23qui sont en première ligne
27:24aujourd'hui
27:25qui sont menacés
27:26et en face
27:28finalement
27:28qui n'ont pas les moyens
27:29de se protéger
27:30c'est cette réalité
27:31peut-être
27:32que les citoyens français
27:33ne voient pas
27:35tous les jours
27:35parce que
27:36l'élu ne va pas se plaindre
27:37on les connaît
27:37nos élus
27:38ce sont des gens
27:39engagés
27:40ce sont les personnalités
27:41préférées des français
27:42d'ailleurs
27:43les politiques préférées
27:44des français
27:44mais en même temps
27:46aujourd'hui
27:47je me mets à la place
27:48des élus
27:48c'est déjà difficile
27:49mais là
27:50face à cette réalité
27:51la pression
27:53des islamistes
27:53la pression
27:54des narcotrafiquants
27:55il faut en avoir du courage
27:56qui sont parfois les mêmes
27:58nous n'oublions pas
27:58que ces deux mots
28:00sont tout à fait liés
28:01les uns aux autres
28:01peut-être un point
28:02pour compléter
28:03c'est qu'on parle beaucoup
28:04des grandes villes
28:05où là
28:05effectivement
28:06on en est à utiliser
28:07des armes de guerre
28:07on vient
28:08ou de tirer
28:08sur des enfants
28:09il ne faut pas oublier
28:10que le narcotrafiquant
28:12par contre
28:13je suis comme vous
28:15Olivier
28:15je suis plein de machines
28:15le narcotrafic
28:17se répand
28:20peu à peu
28:20c'est-à-dire qu'en fait
28:21il faut agir
28:22dès le plus tôt possible
28:23et je rejoins
28:24ce que vous avez dit
28:25ça ne peut se faire
28:26qu'il y a une prise
28:27de conscience
28:28simultanée
28:29des élus
28:30et de la population
28:31et je pense
28:32à un centre
28:32par exemple
28:33de communes
28:34de moins de 5000 habitants
28:35dans lequel il y a
28:35des débuts
28:36de points de deal
28:37et moi j'ai remarqué
28:38j'ai une expérience
28:38sur laquelle je pense
28:39en Haute-Savoie
28:40où un maire
28:41d'une commune
28:42de 3500 habitants
28:43courageusement
28:44a pris le sujet
28:45à bras-le-corps
28:46le point de deal
28:46était devant la mairie
28:48précisément
28:48et en faisant
28:50en utilisant à la fois
28:51la volonté de la population
28:52les forces de l'ordre
28:53tel qu'elle dit
28:54donc la gendarmerie
28:55d'un côté
28:55et les quelques policiers
28:57municipaux
28:57a réussi
28:58à faire disparaître
28:59ce point de deal
29:00mais n'oublions pas
29:01et j'y reviens quand même
29:02que autant on peut agir
29:04localement en prévention
29:05avant que ça devienne
29:06trop grave
29:07et malgré tout
29:08ça devrait être
29:09une véritable cause nationale
29:10parce qu'il faut mobiliser
29:12l'ensemble des forces vives
29:15du pays
29:16mais dans ces cas-là
29:17comment il a fait
29:17comment il a fait
29:19il a fait pression
29:20sur les acheteurs
29:22en fait il a allumé
29:23des lumières
29:23en fait ce que dit
29:24très bien Robert Nénard
29:26en fait il aura pourri
29:27la vie tout simplement
29:27il aura pourri la vie
29:28mais il y a un truc
29:29sur les acheteurs aussi
29:30un point de deal
29:31ça commence
29:32vous avez deux trois dealers
29:34comment ça commence
29:34un point de deal
29:35vous avez deux trois dealers
29:36etc
29:37qui sont là
29:38des types qui sont
29:38sur leur scooter
29:41qui vous proposent la drogue
29:42et vous commencez
29:42à avoir des consommateurs
29:44car si vous pourrissez pas
29:46non plus la vie
29:47des consommateurs
29:47ça continue
29:48ça prend de l'ampure
29:49puis ça devient rentable
29:50et puis ça tourne
29:51et l'histoire
29:51elle avance toute seule
29:53c'est l'ancien ministre
29:54de l'Intérieur Bruno Retailleau
29:55qui avait vraiment voulu
29:55prendre ce problème
29:56à bras-le-corps
29:56et effectivement
29:57de pourrir également
29:58la vie du consommateur
29:59du consommateur
30:00et il y a le sujet de prévention
30:01parce que c'est vrai
30:01que dans les écoles maternelles
30:02aujourd'hui
30:02on pourrait en parler
30:04ce n'est pas encore le cas
30:05sur toutes les questions de drogue
30:07on est très en retard
30:08me semble-t-il en France
30:09il y a très peu de prévention
30:11l'alcool oui
30:12tout ce qui est stupéfiant
30:14beaucoup moins
30:15ça c'est une réalité Magali
30:16oui c'est une réalité
30:17justement que j'ai évoquée
30:18avec Étienne Blanc
30:19donc juste pour spécifier
30:21si les auditeurs
30:22et téléspectateurs
30:23veulent en savoir un peu plus
30:24c'est sur le podcast
30:26Votre Voix
30:26c'est une interview
30:27très intéressante
30:28où justement
30:28on aborde ce côté pédagogique
30:31et prévention
30:32dans les écoles
30:32parce que c'est un sujet
30:33qui est totalement négligé
30:34parce que quelque part
30:35on n'ose pas dire
30:36ne serait-ce que le cannabis
30:38peut avoir des conséquences
30:40en fait
30:40sur les neurones
30:42et les conséquences physiques
30:43sur le corps
30:44que ça a
30:44et on a des campagnes
30:46de communication
30:46qui ne sont pas
30:47à la hauteur des dangers
30:48parce que quelque part
30:49on n'a pas suffisamment
30:50le courage d'assumer
30:51que
30:51et on a longtemps parlé
30:52de drogue douce
30:53mais il n'y a pas de drogue douce
30:53ou de drogue dure
30:54une drogue
30:54c'est une drogue
30:55je veux dire
30:55il y a un moment aussi
30:56on a glissé ce glissement
30:57sémantique
30:58une drogue douce
30:59une drogue dure
30:59non
31:00il y a une drogue
31:00il revient tout juste
31:04de Londres
31:04Philippe de Gestas
31:06ça tombe bien
31:06puisqu'on va parler
31:07du Royaume-Uni
31:08figurez-vous
31:08qui accélère la cadence
31:10pour réduire
31:11le nombre de migrants
31:12il y a tout juste
31:13une semaine
31:14d'ailleurs
31:14nous en parlions
31:15les médias britanniques
31:17annonçaient
31:17que des mesures
31:18contre l'immigration
31:19allaient être dévoilées
31:20dans les prochaines semaines
31:21seulement 6 jours après
31:22voilà
31:23ça a été rapide
31:24c'est fait
31:24et ce qui est assez désespérant
31:26pour nous français
31:27c'est pour ça
31:27que ce type d'informations
31:28elle résonne particulièrement
31:29pour nous
31:30parce que sur la question
31:31de l'immigration
31:32et bien
31:33en France
31:34rien n'est entrepris
31:36absolument rien
31:37alors que dans
31:38un tas d'autres pays
31:40effectivement
31:40la question est sur la table
31:42et il y a des mesures
31:43alors
31:43quelles mesures phares
31:45annoncées au Royaume-Uni
31:46on fait le point
31:46avec Corentin Alonso
31:47et on en parle
31:48dans un instant
31:49devancées dans les sondages
31:51par le parti réforme
31:52de Nigel Farage
31:53le gouvernement britannique
31:55travailliste
31:56veut réduire l'immigration
31:57ce pays a une fière tradition
31:59d'accueil des personnes
32:00fuyant le danger
32:01mais notre générosité
32:02attire les migrants
32:03illégaux à travers la Manche
32:05grâce à des conditions
32:06bien plus généreuses
32:07au Royaume-Uni
32:08les réfugiés
32:09peuvent actuellement
32:09demander à s'installer
32:10définitivement
32:11sans frais
32:12après 5 ans
32:13au Royaume-Uni
32:14les nouvelles règles
32:15d'accueil des réfugiés
32:16réduiront la durée
32:17de leur séjour
32:18de 5 ans
32:19à 2 ans et demi
32:20et multiplieront
32:21par 4
32:22de 5 à 20 ans
32:23le délai nécessaire
32:24pour demander
32:25à devenir résident
32:26permanent dans le pays
32:27l'autre mesure phare
32:29est la suppression
32:30de l'accès automatique
32:31aux aides sociales
32:32aux logements
32:33aux allocations financières
32:34pour les demandeurs d'asile
32:35ces aides seront supprimées
32:37pour ceux qui ont le droit
32:38de travailler
32:38et qui peuvent subvenir
32:39à leurs besoins
32:40mais choisissent
32:41de ne pas le faire
32:42ou pour ceux
32:42qui enfreignent la loi
32:43depuis le 1er janvier
32:45et malgré la volonté
32:46de fermeté
32:47affichée par le gouvernement
32:48travailliste
32:4939 292 personnes
32:52ont traversé la Manche
32:53et débarqué
32:54sur les côtes anglaises
32:55soit 2000 personnes
32:56de plus
32:57qu'en 2024
32:58on va y revenir
33:00peut-être pour démarrer
33:01cette réaction d'humeur
33:02si je puis dire
33:02peut-être que certains
33:04téléspectateurs
33:04Hélène se disent
33:05bon bah
33:05cette fois je vais voter à gauche
33:07puisque visiblement
33:08ce sont des gouvernements
33:09de gauche
33:09qui agissent pour lutter
33:10contre les immigrations
33:11mais peut-être rappeler
33:12que le logiciel
33:13travailliste
33:14et le logiciel
33:15de la gauche
33:16au Royaume-Uni
33:17n'est pas celui
33:18de la France
33:19et le logiciel
33:20de la gauche
33:21dadoise
33:22n'est pas celui
33:22de la France
33:23non plus
33:23il y a plusieurs choses
33:25Kirstarmer en réalité
33:26il est très malin
33:27est-ce que
33:27là dans cette situation-là
33:29donc pour dire
33:30la ministre de l'Intérieur
33:31locale
33:31donc c'est une femme
33:32qui s'appelle
33:32Shabana Mahmoud
33:33elle est d'origine pakistanaise
33:34elle est musulmane
33:35et elle est anti-immigration
33:36on vient de le voir
33:37effectivement
33:37on avait pu en parler
33:38la semaine dernière
33:39elle a été très efficace
33:40effectivement en 6 jours
33:41les mesures ont déjà
33:42commencé à tomber
33:43en réalité
33:44Kirstarmer
33:44il y a une forme
33:46de stratégie
33:47aussi là-dedans
33:47non seulement
33:48il voit son peuple
33:48qui effectivement
33:49demande
33:50il y a eu la manifestation
33:50qui avait été organisée
33:51avec Tommy Robinson
33:52où même Eric Zemmour
33:53s'était rendu
33:54qui avait attiré
33:54plus de 100 000 personnes
33:55la manifestation anti-immigration
33:56il y a une véritable volonté
33:58du peuple britannique
33:59mais il y a également
34:00je pense aussi autre chose
34:01Kirstarmer il regarde
34:02des sondages
34:03un de popularité
34:04deux de ses adversaires
34:05il faut savoir que
34:06Nigel Farage
34:07le candidat conservateur
34:08au Royaume-Uni
34:09il est en train de rafler
34:11dans les intentions de vote
34:12l'intégralité de la Chambre
34:14des communes
34:14qui est leur parlement local
34:15c'est-à-dire que pour l'instant
34:16lui il a 5 députés
34:18dont lui-même
34:18il faut une majorité
34:20de 326
34:21il y a des sondages
34:21qu'il donne à 373
34:23donc en fait
34:23Kirstarmer se dit
34:24d'accord
34:25donc là il y a un vrai
34:26besoin si vous voulez
34:27de loi anti-immigration
34:28dans mon pays
34:29on n'a pas de soucis
34:30je vais aller sur ce créneau-là
34:31et puis comme ça
34:31vous allez être contents
34:33c'est aussi simple que ça
34:34c'est aussi simple que ça
34:35mais ça a l'air pas
34:36c'est pas aussi simple que ça
34:37parce qu'en France
34:37ça se passe pas comme ça
34:38en France visiblement
34:38ça se passe pas comme ça
34:39en Angleterre
34:40il n'y a pas de conseil constitutionnel
34:41c'est les députés
34:43qui décident
34:44alors après
34:44la proposition du gouvernement
34:47doit être étudiée
34:47et débattue
34:48ce qui est fou
34:49ce qui est fou en plus
34:50en France
34:51c'est se dire
34:51on peut prendre l'exemple
34:53de Najat Vallaud-Belkacem
34:54effectivement figure du Parti Socialiste
34:56qui veut régulariser
34:57les 250 000 clandestins
34:58mais ce qui est fou
34:59c'est quand on regarde
35:00qu'aujourd'hui
35:0079% des Français
35:02veulent durcir la politique migratoire
35:03à l'intérieur de ces 79%
35:0552% aux partis socialistes
35:08veulent durcir la politique migratoire
35:09donc visiblement
35:10Najat Vallaud-Belkacem
35:11elle va être contre-courant
35:11de la majorité
35:12c'était dans les colonnes
35:13de l'humanité
35:14et si les téléspectateurs
35:15se demandent
35:15pourquoi nous montrons l'humanité
35:1764% des partisans LFI
35:18veulent durcir la politique migratoire
35:20ça me paraît fou
35:20Philippe de Gestas
35:22vous intéressez particulièrement
35:23à cette question
35:24des flux migratoires
35:25je me tourne vers vous
35:26ce n'est pas seulement
35:27parce que vous revenez de Londres
35:28effectivement
35:28vous avez d'ailleurs vu
35:30cette réalité
35:31aujourd'hui
35:32les conséquences de l'immigration
35:33très concrètes
35:34il suffit de descendre dans la rue
35:35mais c'est comme en France
35:35pour voir les conséquences
35:36de l'immigration
35:37le gouvernement britannique
35:39qui s'inspire des Danois
35:40avec des mesures très concrètes
35:42réduire la protection
35:44accordée aux réfugiés
35:45qui seront forcés
35:46de rentrer dans leur pays d'origine
35:47dès qu'il sera jugé
35:48c'est un asile temporaire
35:50donc
35:50le nouveau système
35:52qui réduit la durée
35:53de leur séjour
35:54de 5 ans
35:54à 30 mois
35:55ça a marché au Danemark
35:57c'est factuel
35:58voilà
35:59il y a des solutions
35:59donc effectivement
36:00on est toujours en train
36:01de s'interroger
36:02en se disant
36:02est-ce que c'est foutu ou pas
36:03non il y a des solutions
36:04pour réguler aujourd'hui
36:05très concrètement
36:06ces flux migratoires
36:07en fait on revient
36:08à un point qu'on a abordé
36:09tout à l'heure
36:09il faut avoir une volonté politique
36:11il faut que le gouvernement
36:12écoute son peuple
36:13c'était rappelé à l'instant
36:14je crois que le peuple français
36:15qui est consulté
36:16très régulièrement
36:17par un certain nombre
36:18de sondages
36:19s'exprime de manière
36:20je dirais
36:21plus que claire
36:23de manière très ferme
36:25et
36:25pour une raison
36:26que j'ai du mal
36:26à m'expliquer encore
36:28les gouvernements
36:30la classe politique
36:31une partie de la classe politique
36:32refusent d'entendre le peuple
36:34et
36:34vous savez
36:35il faut bien mesurer les chiffres
36:36par exemple
36:37la France
36:38en matière de droit d'asile
36:40a une politique
36:41tellement généreuse
36:42qu'une étude récente
36:44de l'OID
36:44nous apprend que
36:45580 millions
36:46d'habitants
36:47de la planète Terre
36:48peuvent demander
36:49à bénéficier en France
36:50du droit d'asile
36:51vous voyez
36:51580 millions
36:53est-ce que
36:54alors on va nous objecter
36:56les droits de l'homme
36:57la déclaration
36:57mais le sujet
36:58n'est absolument pas là
36:59est-ce que les Anglais
37:00ne respectent pas
37:01les droits de l'homme
37:01est-ce que les Danoans
37:02ne respectent pas
37:03non simplement
37:03ils respectent
37:04un droit
37:05de tout peuple
37:06à la continuité historique
37:08sur son propre territoire
37:09et de décider
37:10qui il veut accueillir
37:12et comment
37:13c'est un droit
37:14je dirais absolument
37:15vital
37:17sinon un peuple
37:18disparaît
37:18et le peuple français
37:19il a compris
37:20qu'il allait disparaître
37:22tel qu'il est
37:23s'il n'y avait pas
37:24enfin une volonté politique
37:26capable de traduire
37:27il faut entendre Jean-Luc Mélenchon
37:28dans un instant
37:28lui il a acté
37:29que la France avait disparu
37:30mais peut-être
37:31cette réaction de Jean-Noël Barraud
37:32ministre des affaires étrangères
37:33à ces mesures annoncées
37:35par le Royaume-Uni
37:35voilà ce qu'il déclare
37:37je ne suis pas étonné
37:37que le gouvernement britannique
37:39prenne des mesures
37:40pour durcir les conditions d'accueil
37:41parce que c'est aussi
37:42ce que les pays européens
37:43avaient exprimé
37:44comme attente
37:44vis-à-vis du gouvernement
37:45alors écoutez
37:46moi je tombe un peu
37:46de ma chaise Olivier
37:47je me dis
37:47mais Jean-Noël Barraud
37:49Jean-Noël Barraud
37:49il n'écoute pas son peuple
37:50parce que c'est aussi
37:51ce que demande le peuple français
37:52à longueur de sondage
37:53à longueur de sondage
37:55Jean-Noël Barraud
37:55qui fait le tour du monde
37:56il fait le tour du monde
37:57que les pays européens
37:58il sait exactement
37:59il entend exactement
38:00ce que disent
38:00tous les peuples en Europe
38:02qui ont les mêmes préoccupations
38:04partout
38:04tout le monde
38:05a la même préoccupation
38:06il y a des pays qui agissent
38:09et il y a des pays
38:09qui attendent
38:11attendent quoi ?
38:12mais on attend quoi ?
38:13mais en tout cas
38:14quand l'Allemagne
38:15entreprend effectivement
38:17des mesures
38:17quand vous avez 19 pays européens
38:19qui disent
38:19même la Grèce
38:21à un moment donné
38:22cette été
38:22la Grèce a été submergée
38:24par des migrants
38:26qui me semble-t-il
38:27arrivaient de Libye
38:28à un moment donné
38:29ils ont dit
38:29stop ça suffit
38:30on peut plus
38:31on arrête
38:31on arrête
38:32donc il y a des moments
38:33où on peut arrêter
38:34l'Italie
38:35on l'a bien vu
38:35le meilleur des exemples
38:38c'est l'Italie
38:39on arrête
38:39alors le problème
38:40c'est que les routes
38:41les migrants
38:42les flux de migrants
38:43continuent à arriver
38:43vous avez des pays
38:44qui sont plus ouverts
38:45que d'autres
38:46l'Italie ça s'arrête
38:47l'Espagne
38:47c'est la nouvelle autoroute
38:49des migrants
38:51bon voilà
38:51donc ça bouge
38:52quand même comme ça
38:53la Belgique
38:54ferme un peu
38:54les choses
38:55en restant
38:56dans les traités
38:57évidemment
38:57mais les migrants
38:59et les réfugiés
39:00les demandeurs d'asile
39:02qui arrivent en Belgique
39:02hop
39:02ils passent
39:03immédiatement en France
39:04il y a des
39:05et il y a aussi
39:07l'impuissance du politique
39:08on a le conseil
39:09conseil constitutionnel
39:11qui censure
39:12toutes les mesures
39:13possibles et imaginables
39:14conseil d'état
39:15idem
39:15l'impossibilité totale
39:16de faire un projet de loi
39:17un peu
39:18un temps soit peu
39:18conséquent sur le sujet
39:19dans l'année à venir
39:20vous financez des ONG
39:22qui ne sont pas des ONG
39:24qui viennent en aide
39:25comme on dirait
39:25de matière purement médicale
39:27mais ça reste un tabou
39:29c'est-à-dire qu'aujourd'hui
39:30vous n'êtes pas capable
39:31d'avoir un débat
39:31serein à l'Assemblée
39:32enfin il n'y a pas
39:33beaucoup de débats
39:33qui sont sereins à l'Assemblée
39:34vous me direz
39:35mais vous ne pouvez pas
39:37avoir ce débat à l'Assemblée
39:38pas constitutionnel
39:39vous ne pouvez pas parler
39:40de quotas
39:40vous ne pouvez pas parler
39:41d'immigration
39:42non seulement c'est un tabou
39:43pour un certain nombre d'élus
39:44mais ce n'est pas possible
39:46donc il y a un moment
39:47regardons ce qui se passe ailleurs
39:49et pour en revenir
39:51à la campagne
39:52c'est peut-être
39:53celle des municipales
39:53plus celle des prochaines
39:55législatives
39:55en tout cas de la prochaine présidentielle
39:57c'est le sujet
39:58et c'est le rôle du politique
40:01c'est-à-dire que c'est au politique
40:02Magali Vicente
40:03justement de protéger
40:04sa population
40:05d'écouter la demande du peuple
40:07c'est le rôle du politique
40:08c'est la base finalement
40:10il y a déjà la définition même
40:12je veux dire
40:12quand on est élu
40:13on porte la voix du peuple
40:14et aujourd'hui
40:15on a malheureusement
40:16à la tête de notre pays
40:18des élus
40:19qui plutôt que de la porter
40:20en ont peur
40:21et tout le problème vient de là
40:23c'est-à-dire
40:23pourquoi à tel point
40:25ils ont peur
40:26de cette voix du peuple
40:27aujourd'hui
40:27parce qu'il faut avoir
40:29le courage de dire
40:30qu'on a des élus
40:31qui ne sont pas là
40:32et qui ne sont plus là
40:33pour défendre l'intérêt général
40:35mais plutôt
40:35des intérêts personnels
40:36et donc
40:37ils s'accrochent
40:38à ce que eux
40:39ils ont vu
40:40ils ont eu
40:41comme ambition politique
40:42et ils ne sont plus là
40:43pour porter la voix
40:44et pour porter les voix aussi
40:46et vous avez des politiques
40:47pour qui la France
40:48n'est plus un sujet
40:49aujourd'hui
40:49c'est la défense
40:50de l'Union Européenne
40:51finalement
40:51il y a ça aussi
40:52c'est-à-dire que la souveraineté
40:53d'un pays pour certains
40:54n'existe plus
40:55c'est terminé
40:56on est passé à autre chose
40:57me semble-t-il
40:57en termes d'écouter
40:58la voix du peuple
40:59on attend toujours
41:00les référendums sous-entendus
41:01par Emmanuel Macron
41:02au début de l'année
41:02là regardez
41:04on voit des speedbots
41:05ce qu'on appelle
41:06les speedbots
41:06donc la loi
41:08qui doit être promulguée
41:09en tout cas discutée
41:10par les Anglais
41:11c'est une loi
41:12contre les speedbots
41:13la question c'est
41:14moi je suis sûr que
41:15Philippe a un avis
41:16et une analyse
41:17c'est-à-dire que
41:18si on ferme
41:19la possibilité
41:21à un certain nombre
41:22de réfugiés
41:22de migrants
41:23d'aller en Angleterre
41:24vous savez d'où ils partent
41:26de France
41:27de Calais
41:27notamment
41:28ils font quoi ?
41:30ils font quoi ?
41:30leur volonté aujourd'hui
41:31c'est de passer
41:32ils sont très présents
41:33à Calais
41:34et dans le Nord-Pas-de-Calais
41:35pour cette raison-là
41:37maintenant
41:37si on ferme
41:38cette nouvelle porte
41:39ils font quoi ?
41:40et bien la France aussi
41:41peut-être
41:41de prendre sa part
41:42de responsabilité
41:43il y a sans doute
41:44des conséquences
41:44pour la France
41:45on sait que
41:47vous parlez de Calais
41:49c'est pas juste
41:50une zone d'attente
41:51pour migrants sympathiques
41:52qui attendent
41:53qu'un bateau se présente
41:53il faut savoir
41:55quelle est la violence
41:56à laquelle
41:57font face
41:58les forces de l'ordre
41:59précisément
41:59dont on parlait tout à l'heure
42:00et les habitants
42:01et naturellement
42:02les habitants
42:03qui sont obligés
42:04de subir cela
42:05on attend d'ailleurs
42:07je sais pas
42:08la voix de la
42:09madame le maire
42:10de Calais
42:11je sais pas
42:12ce qu'elle en pense
42:12exactement
42:13ce qui est sûr
42:14ça revient aussi
42:15à ce même sujet
42:15c'est que ces migrants
42:16ils arrivent
42:16par des filières
42:18encore une fois
42:19et donc
42:20ça revient au même sujet
42:21c'est-à-dire qu'en fait
42:21aujourd'hui
42:22ils butent sur la manche
42:23enfin ils butent plus ou moins
42:24puisqu'ils arrivent finalement
42:25à traverser
42:26il y a un accord
42:28qui a été signé récemment
42:29entre la France
42:29et la Grande-Bretagne
42:30je suis pas d'ailleurs
42:31convaincu
42:31que nos voisins britanniques
42:34soient très heureux
42:34de la façon
42:35dont ils s'appliquent
42:35côté français
42:36mais là aussi
42:37on a des véritables filières
42:38moi je repose la question
42:39des frontières
42:40ça revient toujours
42:41quelles sont les frontières
42:42y a-t-il des frontières
42:43qui nous protègent
42:44ou y a-t-il des frontières
42:45qui nous contraignent
42:46mais qui en revanche
42:47sont totalement
42:48perméables
42:48et en fait on voit
42:49la conséquence
42:49effectivement
42:50d'ouverture de ces frontières
42:51totalement incontrôlées
42:52et pour tous les flux
42:53et finalement
42:54c'est du bon sens
42:54que ce soit la drogue
42:55que ce soit les trafics d'armes
42:57et bien évidemment
42:57également les trafics
42:59de migrants
43:00et les trafics humains
43:01en tout cas Jean-Luc Mélenchon
43:03a défendu aujourd'hui
43:04en meeting à Saint-Pierre-des-Corses
43:05ce qu'il appelle
43:05la nouvelle France
43:07c'est intéressant
43:07écoutez-le
43:08pour chacun d'entre vous
43:12sur trois
43:12un, deux, trois
43:13toi
43:14un, deux, trois
43:15toi
43:16un, deux, trois
43:17trois
43:17un, deux, trois
43:18trois
43:19chacun d'entre nous
43:21un sur trois
43:23à un ancêtre étranger
43:25et si vous montez
43:26une génération d'avant
43:27ce sera davantage
43:29et bien telle est la nouvelle France
43:32peuplée
43:34de ce jeune peuple français
43:37je veux dire nouveau
43:38qui pousse
43:40pour prendre sa part
43:42au soleil
43:43du bien commun
43:45cette nouvelle France
43:46et celle des femmes
43:47qui n'avaient pas les droits
43:50auxquels
43:51dorénavant
43:52elles peuvent prétendre
43:54pour en préparer d'autres
43:55de nouveaux
43:56qui nous conduisent
43:57vers l'égalité
43:59il y avait la créolisation
44:00nous sommes à l'étape d'après
44:02finalement
44:02d'après ce que je comprends
44:03c'est donc cette nouvelle France
44:05alors beaucoup dénonçaient
44:06jadis
44:07comme complotiste
44:08le concept de grand remplacement
44:10notamment à gauche
44:12mais là finalement
44:13il l'acte
44:13me semble-t-il
44:14Jean-Luc Mélenchon
44:14la nouvelle France
44:16s'oppose
44:16à l'ancienne France
44:17la France-Rance
44:18la France de souche
44:20si vous voulez
44:21c'est ça
44:21il dit
44:22on a un, deux, trois
44:23toi
44:23la question
44:25c'est pas d'avoir
44:25des ancêtres
44:26qui viennent de l'étranger
44:28d'avoir des gens
44:30qui veulent s'intégrer
44:31veulent vivre
44:32et pas dans une contre-culture
44:33ni dans une contre-France
44:34et là
44:35ce qu'il acte
44:36c'est pas tout à fait
44:37exactement la même chose
44:38il y a quand même
44:39une interrogation
44:39sur le droit des femmes
44:40je suis sûr que c'est ce que vous voulez dire
44:41non
44:41ce que je voulais dire
44:42ce que je trouve très cynique
44:43c'est qu'en réalité
44:44en plus dans ce genre de meeting
44:45et précisément les meetings
44:46à la fille
44:47c'est probablement des endroits
44:48où il y a le moins
44:48de diversité en France
44:50alors ça c'est clair
44:50je m'étais fait la réflexion
44:52en voyant un meeting
44:53de Jean-Luc Mélenchon
44:54meeting de Jean-Luc Mélenchon
44:56à Brest
44:56c'était extraordinaire
44:57vous regardiez
44:58les français
45:00qui assistaient
45:00qui assistaient
45:01bien sûr
45:02qui assistaient
45:02à ce meeting
45:03il n'y avait absolument
45:04que des cheveux blancs
45:06mais Jean-Luc Mélenchon
45:08insulte nos ancêtres étrangers
45:09comme le dit Olivier
45:11parce que ces ancêtres étrangers
45:12que nous sommes censés avoir
45:13les uns les autres
45:14pourquoi est-ce que ça ?
45:15parce qu'ils sont devenus
45:16français
45:17parce qu'ils ont aimé
45:18cette vieille France
45:19justement
45:19alors je suis heureux d'ailleurs
45:20de remarquer que monsieur Mélenchon
45:21se rappelle qu'il y a un pays
45:22qui s'appelle la France
45:23c'est peut-être une des rares fois
45:24où je l'entends parler
45:25du pays par son nom
45:26en attendant
45:26d'une part
45:28c'est une insulte
45:28à tous justement
45:29ces étrangers
45:30qui sont venus
45:30construire la France
45:32avec les gens
45:32qui étaient déjà là
45:33et qui sont devenus français
45:35premièrement
45:36hommage aux français de désir
45:37disait Philippe de Villiers
45:38exactement
45:38français de désir
45:39français par le sang versé aussi
45:41si on se rappelle
45:42exactement
45:42tous ceux qui ont donné leur vie
45:43pour défendre la liberté
45:44et justement
45:45puisqu'on parle de liberté
45:46je trouve quand même
45:46vous avez parlé de cynisme
45:48je ne sais pas si le mot
45:48est même encore assez fort
45:49vous avez parlé de droit des femmes
45:51du droit des femmes
45:52mais qui menace
45:53le droit des femmes
45:54en France aujourd'hui
45:54exactement
45:55exactement
45:56on a eu toutes ces polémiques
45:58à propos de cette soumission
45:59au port du voile
46:01dans certains quartiers
46:02on sait que c'est une réalité aussi
46:03et effectivement
46:04ça m'a heurté
46:05Magali Vicente
46:06peut-être un mot
46:07il nous reste un peu plus
46:08trois minutes
46:08je voulais vous entendre
46:09sur Manuel Valls aussi
46:10juste pour dire que
46:12d'imposer comme ça
46:14la Nouvelle-France
46:15rien que moi
46:15Nouvelle-France
46:17ça me choque
46:17parce que
46:17il n'y a pas de Nouvelle-France
46:18il y a une France
46:19il y a une seule France
46:20le moment où vous posez en amont
46:23le terme Nouveau
46:26c'est que vous ne considérez pas
46:27déjà que la France
46:28telle qu'elle est
46:29elle existe
46:30et en tout cas
46:31vous ne la considérez pas
46:32vous ne la respectez pas
46:33en deux mots
46:35on dit déjà beaucoup de choses
46:36et en tout cas
46:37rien que de les avoir prononcées
46:38Jean-Luc Mélenchon
46:39a donné un indicateur
46:40très fort
46:40sur ce qu'il sait
46:41sur ce qu'il veut
46:43et sur ce qu'il voit
46:44de cette France-là
46:45et puis après
46:50vous prenez
46:51comment il a prononcé
46:52son discours
46:53je veux dire
46:53pardon
46:53mais qui a envie
46:55d'être dirigé
46:56par Jean-Luc Mélenchon
46:57dans la façon
46:57vous avez vu
46:58comment il a point
46:59c'est un tribun
47:00c'est dictatorial
47:01le fond est là
47:03c'est ça la gauche
47:03c'est divisé
47:04toujours divisé
47:05et encore
47:06et encore
47:07donc il y a l'ancienne France
47:08il y a la nouvelle France
47:09et c'est une rhétorique permanente
47:11toi tu appartiens à l'ancienne
47:12toi tu appartiens à la nouvelle
47:13donc nous appartions à la France
47:15on sépare
47:15on oppose
47:16on oppose les jeunes et les vies
47:18on oppose les anciens français
47:19avec les nouveaux français
47:19c'est la gauche
47:20dans toute sa splendeur
47:22qui veut être dirigée
47:23en effet
47:23par quelqu'un
47:24qui n'a qu'une chose
47:25c'est créer la division
47:26et donc qui dit division
47:28dit haine
47:28et qui dit haine
47:29dit violence
47:30c'est exactement ça
47:31et nous reste un peu plus de 2 minutes
47:32on a le temps d'écouter Manuel Valls
47:33c'est intéressant
47:34on pourrait avoir
47:34un petit tour de table
47:35je m'adresse à Coralie
47:37en régie
47:38on va écouter Manuel Valls
47:39il reste 2 minutes
47:39est-ce que le son de Manuel Valls
47:41on peut l'écouter
47:42et bien allons-y
47:42on lance
47:43je suis un républicain
47:45patriote
47:45j'aime mon pays
47:46je suis tellement préoccupé
47:47pour l'avenir
47:48enfin écoutez
47:48la situation économique
47:50les finances publiques
47:51et sociales
47:51sont dans un état épouvantable
47:53je pense que nous allons avoir
47:54un problème pour notre démocratie
47:55pas seulement en France
47:56donc il faut participer au débat
47:58s'investir intellectuellement
48:01essayer de rapprocher des gens
48:03en termes de méthode
48:04pour former des coalitions
48:05on aura l'occasion d'en parler
48:06mais ça nécessite un travail titanesque
48:08mais quand on aime son pays
48:09on s'engage
48:10comment vous voyez la fin de ce quinquennat
48:12ça va être Emmanuel Macron
48:13pour aller jusqu'au bout de son mandat
48:14il faut le souhaiter
48:15pour nos institutions
48:16bien évidemment
48:17mais ce deuxième quinquennat
48:20est difficile
48:21c'est le moins qu'on puisse dire
48:23c'est même un naufrage
48:24voilà un naufrage
48:26ce deuxième quinquennat
48:27c'est l'une des phrases
48:29qu'on va retenir
48:30en ce dimanche
48:31c'est exceptionnel
48:32Emmanuel Valls
48:35ça a été viré du gouvernement
48:36il a peut-être des comptes à régler
48:38et il ne sait pas
48:39pour moi d'ailleurs
48:39il continue à dire
48:41il s'est exprimé
48:42dans plusieurs médias
48:43il dit
48:44c'est toujours pas
48:44il y a de la jalousie
48:45etc
48:46donc il a un constat
48:48de lui
48:49de l'intérêt
48:49c'est la première fois
48:50que je l'entends parler comme ça
48:51il est toujours très respectueux
48:54et des institutions
48:55et du président
48:56Emmanuel Macron
48:58un naufrage
48:59il a toujours fait très attention
49:00c'est vrai
49:00dans sa sémantique
49:01envers Emmanuel Macron
49:02on ne peut pas lui donner tort
49:04en même temps
49:04sur le terme
49:06non mais effectivement
49:06on ne peut pas forcément
49:07lui donner tort sur le fond
49:08mais s'il était si persuadé
49:09que ce second quinquennat
49:10était un naufrage
49:11alors pourquoi a-t-il accepté
49:13de rentrer au ministère
49:14des Outre-mer
49:15sans aucun problème
49:16il y a de moins
49:17c'est avec cette imprérogation
49:18que nous allons laisser
49:19nos téléspectateurs
49:20vous avez une nuit
49:21pour répondre
49:22chers amis qui nous regardez
49:23et qui dit naufrage
49:24du naufragé
49:25et naufrageur
49:26et qui a fait un trou
49:28dans la coque
49:28et qui a enlevé les voiles
49:29et qui a
49:30pété la
49:31il a eu certaines responsabilités
49:32quand même à un moment donné
49:33Emmanuel Valls
49:33c'est pas les événements
49:34qui sont nombreux
49:35à avoir naufragé la France
49:36tout n'est pas de la faute
49:37Emmanuel Macron
49:38c'est sur ces paroles
49:39que nous vous quittons
49:40chers amis
49:40un grand merci
49:41de votre fidélité
49:42vous êtes de plus en plus nombreux
49:44à regarder 100% politique week-end
49:45alors sincèrement
49:46un grand merci
49:47merci à tous les quatre
49:48merci à Coralie Deleplace
49:49qui m'a aidé
49:50à préparer cette émission
49:51on va se retrouver
49:52vendredi prochain à 21h
49:54demain ce sera
49:54Romain Desartes
49:55pour la matinale
49:56tout de suite
49:57Isabelle Piboulot
49:58pour l'édition de la nuit
49:59à très vite
50:00sur CNews
50:01Sous-titrage Société Radio-Canada
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