Après avoir violemment agressé sa mère, Margaret, 35 ans, doit respecter une mesure d'éloignement, dans l'attente de son jugement. Interdite d'entrer en contact avec cette dernière et de s'approcher à moins de cent mètres de la maison où elle vit, Margaret subit cette décision comme une totale injustice, mais tente tant bien que mal de la respecter. La jeune femme finit pourtant par céder à ses démons, incapable de rester plus longtemps éloignée des siens. Chaque jour, elle se rapproche un peu plus de cette barrière qui, une fois franchie, pourrait l'envoyer derrière les barreaux...
00:00« Attendu que vous avez été impliqué en qualité d'auteur dans une agression violente à l'encontre de Mme Christina Celestini, qui se trouve être votre mère,
00:13je décide de prendre contre vous des dispositions exceptionnelles.
00:18Il vous sera dorénavant rigoureusement interdit de vous approcher à moins de 100 mètres du domicile de votre mère.
00:30« T'es trop près de chez nous, là, ça va pas ! »
00:31« Mais tu veux que je fasse comment, alors ? »
00:33« Tu jures que tu ne passeras jamais cette... »
00:34« Mais c'est ridicule, je vais chercher un... »
00:35« Non, t'as pas le droit. T'as pas le droit. »
00:38« J'entends plus rien du tout. Elle m'a rendue sourde, Marion. Tu te rends compte ? »
00:40« J'avais une carrière qui s'ouvrait devant moi. »
00:42« Elle est arrivée. »
00:44« Si tu reviens encore en cet état, tu passerais pas la porte. »
00:46« Enfin, comment, maman ? »
00:48« Elle s'en rafle. »
00:48« Elle s'est remise, là. »
00:51« Elle avait tout, Margaret. »
00:53« C'est une musicienne, elle a hérité de moi. »
00:55« Qu'est-ce qu'elle en a fait ? »
00:58« Marion, elle est astrogée ! »
00:59« Non, elle n'ose pas passer la ligne ! »
01:02« Madame, c'est Margaret. »
01:03« Je ne savais pas que tu venais encore dans le quartier. »
01:10« Ah oui, je continue les cours de chant avec Marion. »
01:13« Vous sentez ? »
01:14« C'est mon premier Noël sans piano. »
01:17« On m'a retiré ce que j'avais de plus cher au monde. »
01:20« Mais l'amour est venu combler ce grand vide. »
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