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00:00La Belgique, un petit royaume au cœur de l'Europe, une voisine discrète de la France.
00:06On la cite pour ses artistes, sa gastronomie, ou pour rire gentiment avec elle.
00:11Mais jamais parce qu'on s'inquiète pour elle.
00:13On a toujours quelque chose à dire sur l'Amérique, la Chine, la Russie ou l'Allemagne.
00:17Mais sur la Belgique, silence radio.
00:19Tout va bien là-bas ?
00:20Eh ben non, tout ne va pas bien.
00:22L'ambiance était exécrable, les mauvaises nouvelles s'enchaînent.
00:26Record de faillite, blocage dans les rues et les aéroports,
00:28procédure pour déficit excessif, dette souveraine dégradée par Fitch,
00:32en même temps que celle de la France.
00:34Derrière l'image tranquille d'un pays de BD, de gaufres et de bonnes bières à consommer avec des frites,
00:39notre voisine du Nord connaît des hauts et des bas.
00:41Et cet automne, elle est plutôt en bas.
00:43Pendant près d'un siècle, la Belgique a été la deuxième puissance industrielle mondiale.
00:46Le premier exportateur de fonds et d'acier devant le Royaume-Uni.
00:50Trois régions, trois langues, presque trois nations sous un même drapeau.
00:53Aux yeux du monde, un territoire de paix.
00:55Un carrefour entre l'Europe germanique et l'Europe romane.
00:57Si l'Union Européenne et l'OTAN se sont installés là, c'est pour sa neutralité, sa stabilité
01:02et la réputation d'un peuple éduqué et accueillant.
01:05Mais aujourd'hui, rien ne va plus.
01:07Les tensions entre Wallon et Flamand n'ont jamais été aussi fortes.
01:10Le mot sécession a été lâché.
01:12Les Belges descendent dans la rue, le gouvernement n'a plus d'argent.
01:15La Belgique traverse une tempête politique, économique, identitaire et sociale.
01:19Et ça secoue fort.
01:21Alors, aujourd'hui, je vous révèle comment on en est arrivé là,
01:23pourquoi ça devrait tous nous inquiéter et ce qui pourrait se passer dans les prochains mois.
01:27On va faire un tour chez nos amis belges, parce qu'ils traversent quelque chose de grave
01:31et que ça nous concerne tous.
01:32On prend la N6 depuis Maubeuge, direction Bruxelles.
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02:42En Europe, il existe un petit territoire où règne la convivialité
02:54et où tout le monde se tutoie.
02:56Il faut dire qu'on y parle plusieurs langues,
02:57l'essentiel est donc de pouvoir dire bonjour à tout le monde sans vexer personne.
03:01La Belgique, c'est trois pays en un seul.
03:03La Flandre au nord, la Wallonie au sud-est
03:05et Bruxelles capitale toute petite, ici, en bleu.
03:07C'est une fédération, plus précisément une monarchie constitutionnelle fédérale à régime parlementaire.
03:12Il y a un roi, mais il ne gouverne pas.
03:14Il signe les lois et nomme des ministres,
03:16mais c'est le premier ministre qui porte la responsabilité politique.
03:20Aujourd'hui, le roi s'appelle Philippe, sixième du nom,
03:22un homme discret, souvent décrit comme le plus français des Belges,
03:25l'arrogance en moins.
03:27Géographiquement et historiquement, la Belgique, c'est un carrefour
03:29entre l'Europe germanique et l'Europe romane,
03:32entre la bière et le vin, entre le vélo et la voiture.
03:35En son cœur, Bruxelles, symbole du compromis,
03:38capitale de l'Union européenne et siège de l'OTAN.
03:40C'est à elle qu'ont été confiées les avoirs russes gelés depuis le début de la guerre.
03:44Au nord, il y a Anvers, deuxième port d'Europe,
03:47un monstre logistique qui voit passer plus de conteneurs
03:49que le périphérique parisien ne compte de voiture en trois semaines.
03:53Historiquement, la Belgique a toujours été disputée.
03:55La Gallia Belgica, de Jules César, était espagnole jusqu'en 1714,
03:59autrichienne jusqu'en 1794,
04:02française jusqu'en 1815,
04:03et enfin néerlandaise,
04:05jusqu'à ce que les Belges en aient marre et fassent la révolution en 1830.
04:08Et là, naît la Belgique moderne.
04:10Au XIXe siècle, son industrie explose.
04:13Grâce au charbonnage, la Belgique devient la deuxième puissance industrielle mondiale
04:16et le premier exportateur de fonds et d'acier devant le Royaume-Uni.
04:20Elle le restera pendant près de 100 ans.
04:22Aujourd'hui encore, la Belgique abrite des champions mondiaux
04:24et je ne parle pas seulement de Jean-Claude Van Damme.
04:26La plus grosse société belge est aussi le plus gros brasseur de bières au monde,
04:30c'est AB InBev,
04:31véritable référence universelle en matière d'orge et de houblon,
04:35capable de vous faire prendre une vraie bière belge pour une fausse bière mexicaine.
04:4056 milliards d'euros de bonne bière de toutes les couleurs vendues l'année dernière
04:42et une valorisation de près de 100 milliards d'euros.
04:46Autre vedette belge, moins connue que Van Damme,
04:48le laboratoire UCB,
04:50un spécialiste mondial des traitements contre l'épilepsie
04:52et les maladies auto-immunes ou inflammatoires.
04:54Enfin, le chimiste Solvay pèse 3 milliards d'euros,
04:58c'est un acteur clé de la chimie de performance.
05:01Le tissu économique belge compte 2500 groupes d'envergure,
05:04le reste se compose de PME et TPE,
05:06et le reste, c'est 99%.
05:08En termes de richesse moyenne par adulte,
05:10la Belgique se situe au niveau des pays d'Europe du Nord,
05:13avec un patrimoine médian supérieur à celui de la France ou de l'Allemagne.
05:16On y vit bien.
05:17On y recense 163 000 millionnaires,
05:20son Altesse le roi Philippe inclut,
05:22ça fait 1,37% des Belges,
05:24c'est encore loin de la France ou des Etats-Unis,
05:26et c'est aussi deux fois moins qu'en Allemagne.
05:28Le Belge le plus riche, vous le connaissez ?
05:30Non, hein ?
05:31Mais c'est normal.
05:32C'est lui, Eric Vitouk.
05:3410 milliards d'euros,
05:35héritier d'une vieille dynastie industrielle
05:37et investisseur discret à la tête du fonds Hartal.
05:40C'est un peu le Warren Buffett belge,
05:42beaucoup moins médiatisé que Bernard Arnault.
05:44L'argent profite,
05:45vous savez comment on appelle un Belge qui a gagné au loto ?
05:48Un futur résident de Monaco.
05:50Et devinez où habite Eric ?
05:52Économiquement, la Belgique est un pays qui pense local.
05:55Elle commerce avant tout avec ses voisins,
05:56la France, l'Allemagne et les Pays-Bas.
05:59L'Asie et les Etats-Unis,
06:00c'est à peine 13% des importations.
06:02C'est dire à quel point son avenir dépend du vieux continent.
06:05C'est un pays très intégré
06:06qui a toujours pu compter sur ses échanges
06:07avec ses voisins européens
06:08pour maintenir sa croissance
06:09et tracer son petit bonhomme de chemin.
06:12Et en ce moment,
06:13elle affiche encore une croissance positive
06:14autour de 1,3%
06:16et un taux de chômage historiquement bas,
06:18ce qui sur le papier pourrait laisser penser que tout va bien.
06:20Mais comme je l'ai dit,
06:22non, tout ne va pas bien.
06:23En Europe, les crises se multiplient.
06:25Crise de la dette, crise politique,
06:27crise énergétique, tarifs douaniers.
06:29Les clients étrangers, français et allemands,
06:30pour l'essentiel, achètent moins.
06:32La croissance ne repose plus que sur la demande intérieure.
06:35Autrement dit,
06:35ce sont les Belges qui font tourner l'économie en consommant,
06:38mais ils ne produisent pas plus.
06:40Pendant ce temps,
06:40des milliers de petites entreprises ferment,
06:42étranglées par des coûts trop élevés,
06:44une fiscalité trop lourde
06:45et une énergie encore beaucoup trop chère.
06:47Le pays enregistre un record de faillite,
06:49du jamais vu depuis 5 ans.
06:51L'inflation continue d'éroder le pouvoir d'achat.
06:53Les salaires ont été indexés,
06:55comme le vaut la tradition belge,
06:56mais ça a pour effet d'augmenter le coût du travail.
06:59Résultat,
06:59les entreprises exportatrices déjà fragilisées
07:01perdent en compétitivité
07:02face à leurs voisins allemands ou néerlandais.
07:05La dépendance énergétique,
07:06elle, reste massive.
07:0762% de la consommation d'énergie
07:09repose encore sur les énergies fossiles,
07:11une vulnérabilité majeure,
07:12surtout en période d'instabilité géopolitique.
07:14Ajoutez à cela un retard chronique
07:16dans les investissements publics,
07:18les infrastructures vieillissent,
07:19les transports saturent
07:20et les chantiers stratégiques
07:21prennent du retard.
07:22Et ça, ce n'est pas un problème économique ou financier,
07:24mais un problème politique.
07:26Sur ce plan,
07:27la Belgique ressemble de plus en plus
07:28à une colocation
07:29où personne ne veut faire la vaisselle.
07:31Trois régions,
07:31trois gouvernements,
07:32ou presque.
07:33Bruxelles attend toujours le sien
07:34depuis plus d'un an.
07:36La Flandre,
07:36économiquement plus forte
07:38et majoritairement néerlandophone,
07:39réclame toujours plus d'autonomie.
07:41Elle compte sur le premier ministre
07:42élu l'année dernière,
07:43Barth de Wever,
07:45un flamand indépendantiste.
07:46La Wallonie,
07:47francophone et moins prospère,
07:49plaide pour la solidarité nationale.
07:51Et entre les deux,
07:51Bruxelles joue les arbitres
07:52ou les otages,
07:53selon le point de vue.
07:55Le résultat n'est pas beau à voir.
07:57Les discours identitaires se durcissent
07:58et certains n'hésitent plus
07:59à prononcer le mot tabou
08:00« sécession ».
08:02Une sécession provoquerait
08:03une reconfiguration politique,
08:04économique et juridique
08:05d'une ampleur inédite
08:07en Europe occidentale.
08:08Elle impliquerait la disparition
08:09de l'État fédéral belge
08:11et la naissance
08:12de nouveaux États indépendants.
08:14Le scénario le plus souvent envisagé
08:15serait une sécession flamande
08:16unilatérale,
08:18suivie de la création
08:18de deux États,
08:19une Flandre indépendante
08:20et une Wallonie résiduelle,
08:22éventuellement accompagnée
08:23d'un statut à part pour Bruxelles,
08:24majoritairement francophone,
08:26mais enclavée
08:26en territoire flamand.
08:28Plusieurs options pour Bruxelles
08:29ont été discutées,
08:31comme le rattachement
08:31à la Flandre,
08:32avec des garanties linguistiques
08:33pour les francophones,
08:34une union avec la Wallonie
08:35dans un ensemble appelé
08:36Wallou-Brux,
08:37ou création
08:38d'un district européen
08:39comparable à Washington D.C.
08:41ou Canberra,
08:42administré par l'Union européenne.
08:43La séparation entraînerait
08:44une redistribution
08:45des ressources
08:46et de la dette publique.
08:47La Flandre
08:48cesserait de contribuer
08:49financièrement à la Wallonie,
08:50plus dépendante
08:50du transfert fédéral.
08:52Elle gagnerait
08:53en autonomie fiscale
08:54mais devrait subir
08:55instabilité monétaire
08:56et diplomatique au départ.
08:58La Wallonie,
08:59privée de transfert,
08:59serait immédiatement
09:00confrontée à un choc
09:01budgétaire et social
09:02comparable à ceux
09:03des pays post-Yougoslavie
09:05et post-Tchécoslovaquie.
09:07La sécession
09:07impliquerait aussi
09:08la disparition
09:08du roi des Belges
09:09en tant que chef
09:10d'État fédéral.
09:11La monarchie,
09:12symbole d'unité nationale,
09:13serait éclatée
09:14ou abolie
09:15et les constitutions
09:16flamandes et wallonnes
09:17devraient être réécrites
09:18pour définir
09:18leurs régimes respectifs.
09:20Un éclatement
09:21serait perçu
09:21comme une crise européenne
09:22de gouvernance majeure.
09:24Un État fondateur
09:25de l'UE
09:25qui se désintègre,
09:26c'est la stabilité
09:27du Benelux
09:27et de ses institutions,
09:28qui sont nombreuses
09:29à Bruxelles,
09:30qui sont menacées.
09:31Le pays n'a jamais
09:32paru aussi divisé.
09:33Et à sa tête,
09:34il en résulte
09:34un vide politique
09:35dont, hélas,
09:37la Belgique est familière.
09:38En 2010,
09:39elle avait battu
09:40un record mondial
09:40avec 541 jours
09:42sans gouvernement fédéral.
09:4315 ans plus tard,
09:44elle s'est dotée
09:45d'un millefeuille institutionnel
09:47composé de deux gouvernements
09:48qui ne s'entendent pas
09:49et un qui joue les arbitres
09:50et sans coordination politique,
09:52impossible de mener
09:53des réformes de fond.
09:54Résultat,
09:55un déficit
09:55qui dérape
09:56à 5,2% du PIB
09:57en 2024,
09:58comme la France,
10:00et une dette
10:00qui flirte
10:01avec les 106% du PIB
10:02juste derrière la France.
10:04Bruxelles est sous procédure
10:05de déficit excessif
10:06depuis juin 2024
10:07et la Commission européenne
10:09attend des comptes,
10:10littéralement.
10:11Pour redresser la situation,
10:12le gouvernement fédéral
10:13planche sur plusieurs mesures
10:14dont un relèvement
10:15progressif
10:16de l'âge de la retraite
10:16et un nouvel impôt
10:17sur les plus-values
10:18à 10%
10:19au-delà de 10 000 euros.
10:20Il faut ramener
10:21le déficit
10:21de 3,6% du PIB
10:23en 2025
10:24à 2,5%
10:25en 2026.
10:27Si pour l'instant
10:27rien n'est voté,
10:28la loi de finances 2026
10:29s'est attendue
10:30d'un jour à l'autre,
10:31le projet a fait descendre
10:32la Belgique dans la rue
10:33pour une journée d'action
10:34qui s'est déroulée
10:35le 14 octobre
10:36émaillée de violents affrontements
10:37entre police et manifestants.
10:40En question,
10:40protester contre une autre
10:41des mesures phares
10:42de cette loi de finances,
10:43la suppression
10:44des allocations chômage
10:45à vie.
10:46Oui,
10:47en Belgique,
10:47c'est une exception historique,
10:48les allocations chômage
10:49peuvent être versées
10:50jusqu'à l'âge de la retraite.
10:52Des dizaines de milliers
10:52de belles sont au chômage
10:54depuis plus de 20 ans.
10:55Mais l'État-providence
10:56s'est terminé.
10:57Le gouvernement a décidé
10:58de laisser 2 ans aux chômeurs
10:59et 12 mois aux jeunes diplômés
11:00pour se trouver un job.
11:02Au-delà,
11:02il faudra réclamer
11:03des aides sociales
11:04qui seront moins élevées
11:05ou trouver un travail.
11:06Mais avant,
11:07il faudra se former.
11:08Les observateurs craignent
11:09un effet néfaste
11:10sur la consommation
11:11et donc sur la croissance.
11:12L'engorgement des administrations
11:14et une hausse
11:14du taux de pauvreté
11:15et forcément,
11:16les Belges,
11:17ça les met en colère.
11:19Alors,
11:19à quoi faut-il s'attendre maintenant ?
11:21C'est l'automne
11:21sur la Belgique,
11:22le ciel est gris,
11:23il y a du vent,
11:24les routes saturent,
11:25les trains arrivent en retard,
11:28l'énergie restent élevées.
11:29Et en haut,
11:30à la direction du pays,
11:31rien n'avance.
11:32Les propositions de Bruxelles
11:33pour traiter la question
11:34des finances publiques
11:35déclenchent des manifestations
11:36et la fracture se creuse
11:37entre la Flandre et la Wallonie.
11:39Leurs affrontements
11:39politiques réguliers
11:40s'opposent
11:41à la mise en place
11:41d'un programme stable.
11:43C'est ce qui explique
11:44que les agences de notation
11:45regardent désormais
11:45les finances publiques belges
11:46avec un oeil plus scrupuleux.
11:49Alors,
11:49si je fais le bilan,
11:49la Belgique est une économie
11:50en croissance et en plein chaos,
11:52un pays riche
11:53mais criblée de dettes
11:54et une seule nation
11:55met deux peuples désunis
11:56et elle est pleine de paradoxes.
11:58Mais elle n'a pas dit
11:59son dernier mot
11:59et elle a de la ressource.
12:01Elle a déjà survécu à tout,
12:02aux occupations,
12:03aux bombardements,
12:04aux crises économiques
12:04et sanitaires.
12:05Et sa position géographique
12:07au cœur de l'Europe
12:07reste stratégique.
12:09Son tissu industriel
12:10est solide
12:10et compte toujours
12:11des entreprises
12:12capables de rivaliser
12:13avec les leaders
12:14des marchés mondiaux.
12:15Ses infrastructures,
12:16ses universités,
12:17ses cerveaux,
12:17tout ça continue
12:18à produire de la valeur
12:19même dans la tempête.
12:21Mais le pays a besoin
12:22d'énergie et de clients
12:23ou d'investisseurs
12:24et cet automne,
12:25elle est au moins
12:25aussi peu sexy
12:26que la France.
12:27Elle emprunte
12:28à 3,17% sur 10 ans,
12:30pas très loin derrière nous.
12:32Au moment où je prépare
12:33cette vidéo,
12:34la nouvelle loi de finances
12:35de 2026
12:35n'a pas encore été votée,
12:37elle le sera
12:37d'un jour à l'autre.
12:38C'est sur elle
12:38que reposent tous les espoirs
12:39de redressement
12:40des finances publiques
12:41mais elle est très impopulaire
12:42et a déjà provoqué
12:43beaucoup de dégâts.
12:45Comptez sur moi
12:45pour surveiller la suite
12:46des événements
12:46et pensez à nous rejoindre
12:47sur votre réseau social préféré
12:49pour rester connecté.
12:50Amis belges
12:51qui venaient de regarder
12:52cette vidéo,
12:52j'ai hâte d'avoir
12:53votre témoignage
12:54et de connaître
12:54votre sentiment
12:55sur l'avenir de la Belgique.
12:57Et à tous les autres,
12:58en particulier les Français
12:59qui vivent à moins
12:59de 2 heures de la frontière,
13:01si vous n'avez pas d'idées
13:02pour le prochain week-end
13:03et si vous ne voulez pas
13:04aller trop loin,
13:04tentez le séjour
13:05à Bruges ou à Bruxelles.
13:06Il y a plein de trucs à faire,
13:08c'est pas cher,
13:08il y a des quartiers super jolis
13:09et les Belges sont vraiment sympas.
13:11Ça leur fait plaisir
13:12d'avoir de la visite
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13:33Merci à toutes et à tous
13:34pour votre fidélité,
13:35restez curieux
13:36et je vous dis à très bientôt
13:37sur MONIRADAR.
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