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  • il y a 3 jours
Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, était l'invitée de BFM Politique ce dimanche 16 novembre.

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00:00Générique
00:00Vous êtes bien sur BFM Politique, notre invité ce matin, la porte-parole du gouvernement de vos régions.
00:10Merci d'être avec nous à mes côtés pour vous interroger Amandine Attalaïa, éditorialiste politique BFM TV,
00:16et Ludovic Vigon de La Tribune dimanche, partenaire de notre émission BFM Politique.
00:21Dans un instant, on va bien sûr revenir sur cette bataille du budget qui se joue à l'Assemblée,
00:25qui se joue désormais aussi au Sénat pour ce qui est de la sécurité sociale.
00:28Mais Fanny le disait il y a un instant, ce drame, une nouvelle fois, cette nuit à Grenoble,
00:33où un adolescent de 12 ans a été grièvement blessé de plusieurs balles sur un point de deal de drogue.
00:38Ses agresseurs ont pris la fuite, il est atteint au dos, au membre inférieur, il était en Ardèque cardio-respiratoire,
00:44quand les secours l'ont transporté à l'hôpital.
00:47Son pronostic vital est engagé.
00:5012 ans, c'est à peine un adolescent, c'est un enfant.
00:54Comment vous réagissez à cette information qui, malheureusement, est presque quotidienne ?
01:00C'est insupportable.
01:01Je commencerai évidemment par avoir un mot pour sa famille, pour ses proches,
01:05et plus globalement pour tous les Français qui, dans leur famille ou dans leur entourage,
01:10ont eu à vivre ce type d'événement.
01:12Il y en a malheureusement trop.
01:14Et c'est pour ça que, depuis plusieurs années, avec le président de la République
01:17et avec les différents ministres de l'Intérieur,
01:19nous avons fait de la lutte contre les points de deal,
01:22de la lutte contre le narcotrafic, une priorité.
01:24On se rappelle de ce qu'avait initié Gérald Darmanin,
01:27avec les opérations Place Net, exactement.
01:30Cette volonté d'aller harceler les points de deal de façon permanente
01:34et de les démanteler, quand bien même ils se reforment après.
01:37C'est un combat de tous les jours.
01:39Et donc, on continue à le porter.
01:41Bruno Rotaillot l'avait fait.
01:42Et Laurent Nunez, évidemment, continuera.
01:45Il en a parlé ce matin, pardonnez-moi, dans les colonnes de la tribune du dimanche.
01:49Mais ce qui est décourageant, Maud Bréjean,
01:50c'est que jamais vous n'avez défait autant de points de deal,
01:53jamais il y a eu autant d'arrestations.
01:54Et néanmoins, jamais le narcotrafic ne s'est autant étendu en France,
01:58avec, par ailleurs, beaucoup de problèmes de meurtres comme celui-ci.
02:02Qu'est-ce que vous pouvez faire de plus ?
02:04Est-ce que vous êtes maintenant confronté à votre propre impuissance ?
02:06C'est un combat quotidien, pied à pied,
02:08avec un budget du ministère de l'Intérieur qui va continuer à augmenter,
02:12avec différents projets de loi qui ont été votés ces dernières années,
02:14avec un combat qui est porté à l'échelle de l'Union Européenne,
02:17parce qu'on sait bien que ça dépasse les frontières de la France
02:19et que c'est à ce niveau-là qu'il faut être capable aussi de mener,
02:23encore une fois, de mener cette guerre.
02:25Et donc, ce n'est pas facile.
02:26C'est une guerre.
02:27C'est pas facile.
02:27C'est une guerre.
02:28Ce n'est pas facile.
02:29Ça prend du temps.
02:30Mais derrière, il y a des vies fauchées
02:32et il y a une volonté politique qui est la nôtre
02:33et qui n'a pas faibli et qui ne faiblira pas.
02:35Cette question de la sécurité,
02:36est-ce que ce n'est pas quand même l'échec des 8 ans de présidence d'Emmanuel Macron ?
02:40Vous reprenez la rhétorique du Rassemblement National.
02:44Je pose la question.
02:44Vous reprenez la rhétorique du Rassemblement National.
02:46Non, il suffit de regarder les chiffres sur ce que constatent aujourd'hui les Français,
02:50qui sont très insatisfaits de l'Emmanuel Macron sur la sécurité.
02:53La sécurité, c'est la première des libertés.
02:57Nous avons mis des moyens considérables depuis plusieurs années
03:01avec le projet de loi d'orientation du ministère de l'Intérieur
03:04qu'a porté Gérald Darmanin,
03:05avec la création de 10 000 postes de forces de l'ordre,
03:08de policiers et de gendarmes.
03:11Avec, voilà, encore une fois, tout ce qui a été fait sur le narcotrafic,
03:13le projet de loi immigration,
03:15bientôt un projet pour renforcer les compétences de la police municipale
03:18qui a été présentée par Laurent Nunez
03:20et qui arrivera dans les semaines à venir à l'Assemblée nationale et au Sénat,
03:23on l'espère, avant les élections municipales de mars prochain.
03:26Donc c'est une priorité.
03:28On sait que c'est difficile.
03:29C'est facile, par ailleurs, d'avoir des discours un peu incantatoires
03:32quand on est dans l'opposition,
03:33parce que c'est des sujets qui sont complexes,
03:36parce que ça touche le quotidien de bon nombre de nos concitoyens
03:39dans des formes qui sont parfois un peu différentes,
03:42en fonction de où l'on vit.
03:43Mais nous, nous sommes, encore une fois, je le redis,
03:46dans l'action et dans une volonté
03:47qui est la même depuis plusieurs années.
03:50Et le président de la République n'a pas à rougir.
03:52N'a pas à rougir de ce qu'il a fait.
03:53Parce qu'encore une fois, les hausses budgétaires,
03:55les créations de postes, les projets de loi votées,
03:57sur tous les sujets que je viens de mentionner,
03:59c'est nous qui l'avons fait.
04:00En tout cas, on a vu, Ludovic ce matin,
04:02en lisant très précisément à la tribune dimanche,
04:05que cette question de la lutte contre l'insécurité
04:07et du narcotrafic, ça va être au cœur des prochaines municipales.
04:10Oui, selon un sondage que nous publions ce matin,
04:12réalisé par IFOP,
04:1476% des Français placent la sécurité
04:17comme principale préoccupation,
04:18comme première préoccupation,
04:20en vue des élections de mars prochain.
04:22Alors aujourd'hui, il y a une question très concrète,
04:2354% des policiers municipaux sont équipés d'armes létales.
04:27Est-ce que vous, vous souhaitez
04:28que tous les policiers municipaux soient désormais armés ?
04:32Alors, vous savez que c'est la libre administration des communes.
04:34Mais pour ma part, comme Laurent Nunez,
04:37j'y suis favorable.
04:38Et en tout cas, il faut donner aux maires les moyens de le faire
04:41et les moyens de renforcer leur police municipale.
04:44C'est le cas du projet de loi qui sera déposé,
04:45enfin qui a été déposé et qui sera examiné dans quelques semaines,
04:48qui va permettre de renforcer les compétences
04:50de la police municipale,
04:52qui va leur permettre de combattre certains délits,
04:55d'avoir de nouvelles prérogatives.
04:56Je pense par exemple à la conduite sans permis,
04:59à la vente d'alcool aux mineurs,
05:01à l'occupation illicite de Haules d'immeubles.
05:04Donc on avance.
05:06Et ensuite, encore une fois, c'est du ressort des maires.
05:08Mais je constate que dans 4 500 communes,
05:11les maires de France ont fait le choix
05:13d'avoir une police municipale
05:15et que dans bon nombre d'entre elles,
05:17cette police municipale est armée.
05:18Et 100%, ça pourrait être un objectif,
05:21même si ça relève...
05:22Quel serait votre souhait, disons ?
05:24C'est le choix des maires.
05:25Encore une fois, on nous reprocherait d'ailleurs
05:28de leur dire ce qu'ils ont à faire
05:30et d'entraver, encore une fois, cette libre-administration.
05:34Ma conviction, comme celle du ministre de l'Intérieur,
05:37c'est que les policiers municipaux aujourd'hui
05:39qui travaillent en uniforme dans nos villes
05:42peuvent être des cibles.
05:43Et que de ce fait,
05:45rien que d'ailleurs pour cet argument-là,
05:49il est légitime et de bon sens, je pense,
05:53de pouvoir les armer.
05:54C'est pas l'avis de tout le monde, ici même,
05:56à votre place, juste avant les vacances d'été.
05:58Mathilde Panot me disait, répondant à ma question,
06:01que dans les communes où des maires LFI seraient élus,
06:04les policiers municipaux seraient désarmés
06:06et les caméras de vidéosurveillance démontées.
06:09C'est très grave.
06:09C'est très grave d'une part parce que la France Insoumise
06:12assume de faire de la police municipale des cibles
06:14pour d'éventuels délinquants et criminels.
06:18Ses propos sont insupportables.
06:19Et par ailleurs, parce qu'en enlevant les caméras
06:21de vidéosurveillance, je le dis bien,
06:24c'est pas des caméras de vidéosurveillance,
06:25c'est des caméras de vidéos protection.
06:28Elles mettent en risque toute la population
06:30des villes concernées.
06:31Donc, les Français feront leur choix,
06:34mais ils savent désormais que voter la France Insoumise
06:36aux prochaines élections municipales,
06:38c'est voter pour moins de sécurité
06:39et c'est voter pour des policiers municipaux en danger.
06:42Alors, venons-en à la question budgétaire.
06:44On le disait, le débat se poursuit à l'Assemblée.
06:46Ce sera au Sénat, déjà en commission depuis ce week-end
06:48pour ce qui est du projet de financement
06:49de la sécurité sociale.
06:51Et rapidement, dans l'hémicycle,
06:53les députés n'ont pas travaillé ce week-end
06:55pour examiner le projet de loi de finances.
06:57Les oppositions jugent que vous faites exprès
07:00pour gagner du temps et faire durer les débats.
07:02Est-ce que vous avez tout simplement,
07:03permettez-moi ce terme, la trouille qui est un vote ?
07:05Alors, d'abord, stop à tous ces propos
07:08qui véhiculent une forme d'anti-parlementarisme.
07:12Les députés ont travaillé plus de 150 heures
07:14sur les deux projets de budget,
07:17le projet de loi de finances
07:17et le projet de loi de finances de la sécurité sociale.
07:19Ils ont examiné environ 2000 amendements
07:22pour chacun des deux textes.
07:24Et ils restent la semaine prochaine
07:25sur le projet de loi de finances,
07:27voilà, peu ou prou 60 heures.
07:29L'Assemblée nationale a fait un travail considérable
07:32avec des débats qui ont été longs,
07:34qui ont été exigeants,
07:35qui ont été techniques,
07:36qui ont été difficiles.
07:37Mais ce temps sera suffisant pour un vote ?
07:39Je le dis, pardonnez-moi,
07:40et après je vais vous répondre.
07:42Les Français peuvent être fiers
07:43de leur représentation nationale
07:44et de ce qui s'est passé
07:45depuis plusieurs semaines au Parlement.
07:47Et c'est leur job de siéger pour débats.
07:48Pourquoi je vous le dis ?
07:49Parce que quand j'ai été élue députée en 2022,
07:51pendant les deux premières années,
07:52en circonscription,
07:53j'ai beaucoup entendu de Français me dire
07:55« ça doit être terrible l'Assemblée nationale,
07:57quelle image vous renvoyez ? »
07:58Et je pense qu'on en a tous individuellement
08:00un peu souffert
08:01et que la politique, de façon plus large,
08:04en a aussi souffert.
08:04Et bien aujourd'hui,
08:05on a une Assemblée nationale
08:06qui, dans des circonstances difficiles,
08:09avec des divergences qui sont très fortes,
08:11travaille et arrive parfois,
08:14pas tout le temps,
08:14mais parfois à nouer des compromis.
08:16Et non, nous n'avons pas peur d'aller au vote.
08:18Il y a eu un vote sur la deuxième partie
08:20du projet de loi de finances
08:21de la Sécurité sociale
08:22le week-end dernier,
08:24vote qui a eu lieu 149.3.
08:26C'est absolument inédit.
08:27Moi, je n'ai jamais vécu ça
08:28depuis que j'ai été élue députée.
08:29Et ça, c'est le résultat, encore une fois,
08:31du sérieux des parlementaires
08:33et de ce qui a été produit
08:34à l'Assemblée nationale,
08:35de la volonté de poursuivre le débat.
08:37Et pardonnez-moi,
08:37de la méthode du Premier ministre
08:42qui, aujourd'hui, fait confiance aux parlementaires
08:45et qui a fait ce choix
08:47de faciliter les débats.
08:49Ce budget peut être voté ?
08:50Ça dépend des parlementaires.
08:51Il reste encore du temps.
08:53Vous savez, je fais une petite pause
08:55pour vous donner une anecdote.
08:57Encore une fois, pardonnez-moi,
08:58mais quand je rentre en circonscription,
08:59j'entends beaucoup de Français
09:01qui pensent que la taxe
09:02ou une taxe votée le lundi
09:04est appliquée le mardi.
09:06En réalité, c'est beaucoup plus compliqué que ça.
09:09Le processus parlementaire,
09:10ça prend du temps.
09:11Il reste encore 5 à 6 semaines environ.
09:15On a fait une première lecture
09:16à l'Assemblée nationale
09:17qui n'est pas terminée.
09:19Le Sénat va commencer à travailler.
09:21Il y aura potentiellement
09:21une deuxième lecture.
09:22Le Premier ministre appelle ça
09:23le filtre à café.
09:25Ça veut dire que ça décante
09:26et qu'il reste encore du temps.
09:28Un certain nombre de compromis
09:29commencent à ressortir, à trouver.
09:32Parfois, la machine à café
09:33peut s'encrasser.
09:33Et en même temps, ça prend du temps.
09:35Je peux vous donner un exemple.
09:38Je pense que c'est un bon exemple.
09:39On proposait dans le projet initial
09:41un gel des retraites
09:43dans le cadre de l'année blanche.
09:45L'Assemblée nationale a voté
09:46le dégel de l'ensemble des retraites
09:48indépendamment des conditions
09:51de ressources, si je puis dire.
09:52Le Sénat plaidait à la base
09:54pour un gel total.
09:55Donc on avait deux positions
09:56qui étaient complètement antagonistes.
09:58en commission au Sénat,
10:01hier ou avant-hier, pardonnez-moi,
10:03je ne sais plus.
10:04Le Sénat a voté pour un gel des retraites,
10:06sauf pour les petites retraites,
10:08en dessous de 1 400 euros.
10:09Ça, ça convient au gouvernement.
10:11Et pour l'allocation adultes handicapés.
10:13Ce que je veux dire,
10:13c'est qu'entre tout gelé et rien gelé,
10:16on a aujourd'hui des positions,
10:18d'équilibre, de consensus
10:20qui commencent à se dégager
10:21et qui, voilà,
10:23sont plutôt de bonne augure
10:24pour la suite des débats et du vote.
10:25Sur cette question très concrète
10:26des retraités,
10:27qui concerne beaucoup de gens
10:29qui nous regardent,
10:30vous dites,
10:30la position du gouvernement,
10:31c'est dire,
10:32OK, jusqu'à 1 700, 1 800 euros
10:34de pension de retraite,
10:35on peut indexer sur l'inflation ?
10:37En tout cas,
10:37la philosophie de ce qui a été voté
10:38au Sénat nous va bien.
10:40Parce que c'est une philosophie
10:41qui permet, encore une fois,
10:42de faire des économies,
10:44de partager l'effort.
10:45Il n'y a pas que les actifs
10:46qui doivent supporter ces efforts-là.
10:48Et en même temps,
10:49de protéger les retraites
10:51et les Français les plus modestes.
10:53Alors, au Sénat,
10:53la barre a été mise à 1 400 euros.
10:56Et concernant les prestations,
10:57ils n'ont ciblé
10:58que l'allocation adulte handicapé.
11:00On peut discuter, voilà,
11:01de comment est-ce qu'on peut
11:02encore faire évoluer cela.
11:03Mais ça veut dire que,
11:04petit à petit,
11:05malgré tout,
11:05des ponts se créent.
11:06Et c'est une autre chose.
11:07Alors, il y en a un
11:07qui n'est pas d'accord avec ça,
11:08c'est Éric Coquerel,
11:09député de la France Insoumise,
11:11président de la Commission des Finances
11:12à l'Assemblée nationale.
11:13Ce matin,
11:14il cogne fort
11:15et il vous met en garde.
11:16La France Insoumise
11:17déposera, dit-il,
11:18déposera une motion de censure
11:20entre début et mi-décembre
11:22pour stopper la course
11:24aux ordonnances.
11:25S'il a le sentiment,
11:26si la France Insoumise,
11:27on a le sentiment
11:28et ils disent qu'ils en sont convaincus,
11:29que vous allez finir
11:29par faire passer ce budget
11:30par ordonnance.
11:31Qu'est-ce que vous répondez
11:32à cette menace
11:33d'une nouvelle motion de censure ?
11:34Que la France Insoumise
11:35est dans un cynisme
11:37sans limite.
11:39C'est-à-dire que
11:39le groupe parlementaire
11:40qui a refusé d'entrer
11:41dans le débat,
11:42qui a tout fait
11:43pour entraver
11:43l'avancée de ce débat,
11:46menace de censurer
11:48un gouvernement
11:49qui a lui-même
11:50posé le 49-3
11:51et s'est engagé
11:52à ne pas l'utiliser.
11:53Enfin, vous voyez bien
11:53que c'est incompréhensible.
11:55Ce qui se passe, en réalité,
11:56c'est l'échec
11:57de la méthode
11:58de la France Insoumise.
11:59Pourquoi ?
11:59La France Insoumise
12:00s'est rendue elle-même
12:01inutile au débat
12:03en voulant entraver,
12:04encore une fois,
12:05le début
12:05des discussions parlementaires
12:07et en se réveillant
12:08chaque matin,
12:09on va se dire les choses,
12:10en essayant de gêner
12:12les discussions en cours
12:13à l'Assemblée nationale.
12:14Le fond de ma pensée,
12:16c'est que, encore une fois,
12:17la France Insoumise
12:18est aujourd'hui
12:19dans une méthode
12:20qui ne fonctionne plus,
12:21de même que
12:21le Rassemblement national,
12:22d'ailleurs.
12:23Et cette façon
12:24de conflictualiser
12:25le débat en permanence
12:26n'apporte aucun gain
12:30pour le français.
12:30Oui, mais sur le fond,
12:31Maude Bréjean,
12:32sur les ordonnances,
12:32ils sont quand même
12:33toujours nombreux aujourd'hui
12:34à ne pas croire
12:35que le gouvernement
12:35ne les utilisera pas.
12:36Donc, vous êtes
12:37la porte-parole du gouvernement.
12:38Votre parole est d'or
12:40sur ce sujet.
12:41Est-ce que vous excluez
12:42formellement
12:43le recours aux ordonnances ?
12:44Nous ne voulons pas
12:44utiliser les ordonnances.
12:45Je ne peux pas le dire.
12:46Nous ne voulons pas,
12:47c'est pas pareil,
12:47que nous ne l'utiliserons pas.
12:48Est-ce que vous vous engagez
12:50aujourd'hui
12:51à dire que les ordonnances
12:52ne seront pas utilisées ?
12:53Nous ne voulons pas
12:54utiliser les ordonnances.
12:55Il n'y a aucune raison
12:57d'utiliser les ordonnances.
12:58Vous pensez qu'on a posé
12:59le 49.3 sur la table
13:01pour ensuite utiliser
13:01les ordonnances ?
13:02Mais est-ce que vous
13:03l'excluez ?
13:04C'est absolument insensé.
13:05C'est absolument insensé.
13:06Est-ce que vous l'excluez ?
13:07Ce n'est absolument pas
13:08notre volonté ?
13:09Et je ne crois pas
13:10aux ordonnances.
13:11Très simplement.
13:12Je ne peux pas le dire autrement.
13:14Mais si vous y êtes contraint,
13:15il y a néanmoins une option
13:16où vous pourrez le faire ?
13:17Nous n'y serons pas contraints.
13:18D'abord parce que le vote,
13:20enfin le projet de loi
13:21va dérouler
13:21et nous irons jusqu'au vote.
13:23Et parce que
13:24un gouvernement
13:25qui ne souhaite pas
13:26utiliser le 49.3
13:27n'utilisera pas
13:29des ordonnances
13:29qui sont une forme
13:31de super 49.3.
13:32Ça n'aurait pas de sens.
13:33Et si finalement
13:34les socialistes vous demandaient
13:35d'avoir recours
13:36au 49.3
13:37pour faire adopter
13:38ce gouvernement de compromis,
13:40vous diriez non
13:40pour respecter
13:41l'engagement initial
13:42que Sébastien Lecornu
13:43avait pris ?
13:44Avec Décis et Démet,
13:45on pourrait mettre
13:46Paris en bouteille.
13:47Moi, je ne me projette pas
13:48dans cette hypothèse-là.
13:50Encore une fois,
13:50aujourd'hui,
13:51il reste cinq semaines
13:51de débat.
13:52On voit que des compromis
13:53arrivent à se nouer
13:54ici ou là.
13:55On a des groupes parlementaires
13:56qui ont envie
13:57de continuer à avancer
13:58et qui veulent aller au vote.
14:00C'est le cas du Parti Socialiste,
14:01c'est le cas des Républicains,
14:02c'est le cas de Renaissance,
14:03du Modem et d'Horizon.
14:03Et donc,
14:04on avance comme ça.
14:05Moi, je refuse
14:06d'être dans cette fuite en avant
14:07qui consisterait
14:09à anticiper
14:10l'échec
14:11du débat parlementaire.
14:12Je sais que
14:12beaucoup de commentateurs,
14:14de politiques,
14:16certains journalistes
14:17spéculent
14:17sur cet échec.
14:19Nous,
14:19on pense qu'il faut
14:20faire confiance,
14:21encore une fois,
14:21au débat parlementaire.
14:23Et puis,
14:23il reste cinq semaines.
14:24On verra bien.
14:25On a aujourd'hui,
14:26encore une fois,
14:27une Assemblée nationale
14:27avec une majorité
14:29absolue
14:30de parlementaires
14:30qui veulent aller au vote,
14:32qui refusent le 49-3,
14:33qui refusent les ordonnances,
14:34qui refusent la dissolution
14:35et c'est avec eux
14:36que l'on travaille.
14:37On verra bien,
14:37vous dites,
14:38je me permets d'y revenir,
14:39vous dites que vous ne souhaitez pas
14:40utiliser les ordonnances
14:41mais vous ne l'excluz pas.
14:44Pourquoi voudriez-vous
14:45qu'on utilise les ordonnances ?
14:47Vous pourriez nous dire
14:48nous l'excluons.
14:49Vous demanderez,
14:50encore une fois,
14:51je pourrais vous redire ça.
14:52Il n'y aura pas d'ordonnances.
14:53Nous ne voulons pas
14:54utiliser les ordonnances.
14:55Pourquoi ne pas dire
14:55que vous excluez
14:57de les utiliser ?
14:57Je sais bien
14:58que vous avez envie
14:58de me faire dire une phrase.
14:59Non, mais ça veut dire
15:00quelque chose.
15:01Je vous dis
15:01que nous ne voulons pas
15:03utiliser les ordonnances,
15:04de même que nous n'avons pas
15:05voulu utiliser le 49-3.
15:08C'est une rhétorique,
15:09encore une fois,
15:09qui est aujourd'hui
15:10celle de la France insoumise
15:11pour gêner le gouvernement,
15:13les parlementaires
15:13qui veulent travailler
15:14et notamment les socialistes.
15:19et notamment les socialistes.
15:22Nous laissons ce budget avancer
15:24et l'Assemblée nationale,
15:26comme le Sénat,
15:27iront au vote.
15:28Et nous voulons faire confiance
15:29dans les parlementaires.
15:30Arrêtons de spéculer en permanence
15:32sur l'échec
15:33de la discussion parlementaire.
15:34C'est ce que fait le RN,
15:35c'est ce que fait la France insoumise,
15:36ce n'est pas ce que fait le gouvernement.
15:38Vous nous disiez
15:38que vous travaillez en priorité
15:39avec les socialistes.
15:40Qu'est-ce que vous répondez
15:41à ceux qui vous accusent,
15:43y compris dans votre camp,
15:44de tout leur céder,
15:45de tout céder aux socialistes ?
15:46Est-ce que parfois
15:46vous n'avez pas mal au ventre
15:48de revenir sur des pans entiers
15:49de votre politique économique
15:50que vous aviez défendu
15:52depuis 2017 ?
15:53Si on avait tous aidé
15:53aux socialistes,
15:55il y aurait aujourd'hui
15:55la taxe Zuckman,
15:57par exemple,
15:57dans ce budget.
15:58Ce n'est pas le cas.
15:59Nous, nous avons tenu
16:00une position claire,
16:01notamment sur la question
16:02de la fiscalité.
16:03D'abord, on ne peut pas taxer
16:04une richesse qu'on ne produit pas.
16:07Deuxièmement,
16:07le vrai enjeu,
16:08c'est de produire de la richesse
16:10et pas de produire de l'impôt.
16:12Et nous avons mis
16:13une forme de ligne rouge.
16:14Je sais que l'expression
16:14est un peu contestée aujourd'hui,
16:16mais à toute taxe et impôt
16:17qui viendraient toucher
16:18les entreprises,
16:19l'appareil productif,
16:20l'emploi et l'innovation.
16:21Donc là-dessus,
16:21nous avons été très clairs.
16:23Et ensuite, nous regardons
16:24ce qu'est la réalité
16:25de l'Assemblée nationale.
16:26Je le redis,
16:27il y a une majorité de députés
16:28dont les socialistes font partie
16:30qui acceptent d'entrer
16:31dans le débat
16:32et qui font des propositions.
16:34Et donc,
16:34on nous décompromit
16:35avec ces différents groupes.
16:36Mais on l'a fait aussi,
16:37par exemple,
16:38avec les Républicains.
16:40M. Wauquiez a vu
16:41un certain nombre
16:41de ses amendements
16:42adoptés dans l'hémicycle.
16:43Je pense à la défiscalisation
16:44des heures supplémentaires
16:45sur lesquelles on est prêt
16:46à travailler.
16:47On voit bien que sur la question
16:48de l'année blanche,
16:51j'en parlais,
16:51on commence à trouver
16:52des compromis
16:52qui se font aussi
16:53avec la droite sénatoriale.
16:55Et quant au groupe Renaissance
16:57auquel j'appartiens,
16:58ils ont des convictions
16:59très fortes,
16:59notamment sur les exonérations
17:01de charges relatives
17:02aux entreprises,
17:03qu'on écoute attentivement.
17:05Donc, nous ne sommes
17:06l'otage de personne.
17:07Nous sommes dans les mains
17:08des 577 députés
17:10de l'Assemblée nationale.
17:11Et nous travaillons
17:12avec ceux qui ont envie
17:13de discuter.
17:13Quand Bruno Retailleau
17:14dit que vous capitulez
17:15devant les socialistes,
17:16votre ancien collègue
17:17du gouvernement,
17:18en ment.
17:19Je ne comprends pas bien
17:21cette rhétorique.
17:21Vous savez,
17:22moi j'ai travaillé
17:22avec Bruno Retailleau
17:23pendant plusieurs mois
17:24au sein du gouvernement
17:25de Michel Barnier.
17:27Il a été ensuite
17:27dans le gouvernement
17:28de François Bayrou.
17:29François Bayrou discutait
17:30lui-même avec
17:31le Parti socialiste.
17:33Il avait notamment lancé
17:33ce fameux conclave
17:34sur les retraites
17:35qui je crois était
17:35en partie à leur demande.
17:37Donc, ne rentrons pas
17:39dans des outrances
17:39ici ou là.
17:41Nous travaillons
17:41encore une fois
17:42avec les députés
17:43qui ont envie
17:43de faire des propositions
17:44avec les sénateurs.
17:46Nous allons travailler
17:46avec la droite sénatoriale
17:48de M. D'Arnaud,
17:49d'Hervé Marseille,
17:50avec François Patria.
17:53Et il n'y a pas
17:54encore une fois
17:55de tutelle
17:56d'un parti
17:56ou de l'autre.
17:57Il y a aujourd'hui
17:58une assemblée
17:59qui est fragmentée.
17:59Il y a un pays
18:00qui a envie
18:00que les forces politiques
18:01s'entendent.
18:03Et c'est comme ça
18:03encore une fois,
18:04je le redis,
18:04qu'on essaie d'avancer.
18:05Madame la porte-parole,
18:06quel message vous a dressé
18:07solennellement ce matin
18:08à Gérard Larcher,
18:09président du Sénat,
18:10qui avait déjà dit
18:11de toute façon
18:11le Sénat va rétablir
18:13la réforme des retraites
18:14et il y en a certains
18:14qui disent,
18:15je les cite,
18:15on va passer au Karcher
18:16toutes les taxes
18:17qui ont été votées
18:18à l'Assemblée.
18:18Vous dites quoi
18:19ce matin à Gérard Larcher ?
18:20On a du respect
18:21à nous pour les deux chambres.
18:22Vous savez,
18:22le Premier ministre
18:23a réuni son gouvernement
18:24il y a dix jours
18:25et il a explicitement
18:27demandé à l'ensemble
18:28de ses ministres
18:29de respecter
18:29l'Assemblée nationale
18:30et le Sénat
18:31et de respecter
18:32le Sénat
18:32tout autant
18:33que l'Assemblée nationale.
18:35On sait que
18:35les premières lectures
18:36c'est des moments
18:37où on se compte,
18:39où chacun défend
18:40ses positions.
18:41Ça a été le cas
18:41à l'Assemblée nationale,
18:42ça va être le cas
18:43au Sénat,
18:43la droite sénatoriale
18:44qui est majoritaire
18:45dans la Chambre haute
18:46défendra ses positions
18:47et pour autant
18:49on voit bien
18:49que sur un certain
18:50nombre de sujets,
18:50je reprends l'exemple
18:51des retraites,
18:52on commence à arriver
18:53à converger,
18:54on commence à arriver
18:55à discuter.
18:56Gérard Larcher
18:56c'est un homme
18:56de consensus,
18:58c'est un homme
19:00qui a des convictions
19:02très fortes
19:02qui sont les siennes
19:03mais qui,
19:04je pense,
19:05est quelqu'un
19:06sur qui on peut compter
19:07pour essayer
19:08de travailler
19:10pas dans l'intérêt
19:11du gouvernement
19:11mais dans l'intérêt
19:12du pays.
19:13Beaucoup de sénateurs
19:14déplorent quand même
19:14une forme d'hystérie
19:15fiscale aujourd'hui,
19:16de sorcellerie fiscale.
19:17Est-ce que ça vous choque
19:18ce qui s'est passé
19:19sur cet empilement
19:20de taxes aujourd'hui ?
19:21Ce qui est certain,
19:22c'est que...
19:22Il faut nettoyer quand même.
19:24Il y a un certain
19:24nombre de taxes
19:25qui aujourd'hui
19:26d'une part
19:27ne sont pas opérantes.
19:28Je pense à la taxe
19:29sur les multinationales
19:3026 milliards
19:31qui est complètement
19:32inapplicable
19:33et qui,
19:33en fait,
19:34sur le papier,
19:35rapporte 26 milliards
19:35et en rapporte zéro
19:37dans la réalité.
19:38Et puis,
19:38il y a un certain nombre
19:39d'autres taxes
19:40et de création
19:41de nouveaux impôts.
19:41Je pense à
19:42les fameux impôts
19:43sur le patrimoine
19:44productif.
19:44Sur la fortune productive.
19:46La fortune productive
19:47qui a été adoptée
19:48il y a une semaine de ça.
19:50Le gouvernement
19:50y est opposé.
19:51Bon,
19:51une fois qu'on a dit ça,
19:52le Sénat va faire son travail.
19:53On connaît les sensibilités
19:55des uns et des autres.
19:56Je le redis,
19:56c'est une première lecture
19:57et ensuite,
19:58il va falloir converger.
19:59Mais c'est normal
19:59que chacun porte ses positions.
20:00Vous savez,
20:01nous,
20:01on ne demande pas
20:02aux socialistes
20:02de devenir macronistes
20:03et on ne demande pas
20:04aux républicains
20:04de devenir socialistes.
20:05Deux questions
20:06très concrètes
20:06sur des taxes
20:07qui pourront peut-être
20:08demain concerner
20:09tous les Français.
20:10Question courte,
20:10réponse courte.
20:11Les écologistes
20:12souhaitent par exemple
20:12instaurer une taxe
20:14sur les fast-foods
20:16qui sont franchisés.
20:17Double taxe,
20:18il y aurait une taxe
20:19juste au moment
20:19au moment de la création
20:20à l'ouverture
20:2150 000 euros
20:22puis 10 000 chaque année.
20:23Une taxe qui serait même
20:24doublée pour les fast-foods
20:25qui s'implante à moins de 300 mètres
20:26d'un établissement scolaire.
20:28Est-ce que,
20:28si j'ose dire,
20:29ce qui est qualifié
20:29de taxe contre la malbouffe,
20:30est-ce que le gouvernement
20:31y est favorable ?
20:32C'est bête et méchant.
20:33Je n'ai rien d'autre à dire,
20:34vous vouliez une réponse courte.
20:35C'est bête et méchant,
20:36c'est très difficilement applicable.
20:39Qui va décider
20:40de ce qui est taxé ?
20:41J'entendais, je crois,
20:42des boulangers
20:42sur votre antenne hier
20:44se demander
20:46si les burgers
20:47qu'ils vendaient
20:47dans leur boulangerie
20:48allaient être taxés ou pas.
20:50Est-ce que les kebabs
20:51le sont aussi ou pas ?
20:52Est-ce que c'est que McDo ?
20:53On voit bien
20:54que dans la réalité,
20:55on ne va pas demander
20:55aux fonctionnaires de Bercy
20:57d'aller dire
20:58ce qui est fast-food
20:59ou pas fast-food
21:00dans tout ce qui est à emporter
21:01en matière de restauration.
21:03Puis encore une fois,
21:04je pense que,
21:04voilà,
21:05j'entends qu'il y a un sujet
21:07de santé
21:08et d'alimentation derrière.
21:11Mais les taxes comportementales
21:12ne peuvent pas être
21:12une réponse à tout.
21:13Il y a un côté
21:14très moralisateur
21:15vis-à-vis des Français
21:15et dont je pense
21:17qu'ils ne peuvent plus.
21:17Amandine ?
21:18Est-ce qu'il y a
21:20une autre taxe par ailleurs
21:21qui est la taxe
21:22sur les petits colis
21:23d'une valeur
21:23de moins de 150 euros
21:25qui pourrait être taxée
21:25à hauteur de 2 euros
21:27pour viser
21:28les importations chinoises ?
21:30Ça, pour vous,
21:30ça a du sens ou pas ?
21:31Ça a du sens.
21:32Nous avons proposé
21:33la fameuse taxe
21:34de 2 euros sur les colis.
21:35Ça, c'est ce qui est fait
21:36à l'échelle française.
21:36On va continuer
21:37à en discuter à l'Assemblée.
21:38Il y a aussi ce qui est fait
21:38à l'échelle européenne.
21:40Et là,
21:40on a une vraie victoire française
21:42puisqu'on va avoir
21:43cette exonération
21:44qui va tomber,
21:46qui devait tomber en 2028
21:47sur les colis inférieurs
21:48à 150 euros.
21:49Et donc,
21:50ça va être avancé.
21:51C'est une vraie victoire,
21:52encore une fois,
21:52portée par la France.
21:53Et puis,
21:53un renforcement des contrôles
21:54de la législation.
21:55C'est une taxe morale
21:55un peu facile aussi
21:56parce qu'il y a des gens
21:57qui n'ont pas forcément
21:58les moyens
21:58et qui se disent
21:58c'est sur moi
21:59que ça va retomber
22:00à la fin ces 2 euros.
22:01C'est moi qui vais devoir les payer ?
22:02À la fin,
22:03si on est inondé
22:04de ces petits colis
22:05avec une fiscalité
22:07qui est trop avantageuse,
22:09ça va surtout retomber
22:10sur nos emplois,
22:11ça va retomber
22:12sur nos centres-villes,
22:13ça va retomber
22:13sur nos commerçants.
22:14Je ne compte plus
22:15le nombre de reportages
22:17que vous faites
22:17à juste titre
22:18en montrant
22:19que dans les centres-villes,
22:20petit à petit,
22:20les boutiques fermes,
22:21les commerces fermes
22:22et notamment
22:22les commerces de vêtements.
22:24Et donc,
22:24il faut que nos commerçants
22:26puissent se battre
22:27à armes égales
22:27avec ce qui est importé
22:29en France.
22:30Il faut le faire intelligemment,
22:31encore une fois,
22:32échelle française,
22:33échelle européenne,
22:33mais il faut le faire,
22:34c'est normal.
22:34Dans un instant,
22:35on évoquera évidemment
22:36les élections municipales
22:37dont on disait
22:38il y a quelques minutes
22:39que la sécurité
22:40était la priorité
22:41numéro 1 des Français.
22:41Vous restez sur BFM.
22:43On se retrouve
22:43dans quelques secondes.
23:08Nous sommes humains.
23:11Choisissons de rendre
23:13la route plus sûre
23:14en adoptant
23:14une conduite plus responsable.
23:19GMF,
23:20assurément humain.
23:21Renault Cadritech électrique,
23:47à partir de 210 euros par mois.
23:48Un imprévu ?
23:53Pas de problème.
23:54Commandez votre nouveau matelas
23:55en un clic.
23:56Pendant le Black Friday,
23:57profitez du confort
23:58des produits Emma
23:59avec jusqu'à moins 50%
24:00de réduction
24:01sur Emma.fr.
24:03Franchement, Sophie,
24:04je t'admire.
24:04Avec l'éducation
24:05de tes trois enfants,
24:05ton boulot,
24:06je ne sais pas comment tu fais,
24:07tu es une extraterrestre.
24:11Tout ça avec un seul salaire,
24:13moi je dis,
24:13tu es une reine.
24:14Et demain,
24:16je vous emmène
24:16tous au ciné.
24:19Laissez votre Altesse.
24:20Pour aider les parents
24:21solo à faire des économies,
24:22Caisse d'épargne
24:23propose un forfait bancaire
24:24adapté à leurs besoins.
24:26Caisse d'épargne
24:26vous êtes utile.
24:27Jusqu'ici,
24:28le slip français
24:29n'était pas accessible
24:30à tout le monde.
24:30Et aujourd'hui,
24:31c'est la révolution.
24:3213 ans d'engagement,
24:3313 ans de conviction
24:33et aujourd'hui,
24:34un sous-vêtement
24:35accessible au plus grand nombre.
24:36Le slip français,
24:37c'est 300 emplois,
24:3880 entreprises.
24:39Alors quand on baisse
24:39les prix par deux,
24:40on compte sur vous.
24:41Si vous voulez changer
24:41les choses,
24:42il faut commencer
24:43par changer de slip.
24:43Délise le prix par deux
24:44pour Noël.
24:46Mettez le paquet
24:46sur le slip français.fr.
24:48Peugeot 208,
25:09le fun monte à bord.
25:10Pendant le Black Freak
25:11des Peugeot,
25:12profitez d'offres sans apport.
25:13La 208 hybride
25:14démarre à 230 euros par mois
25:16et jusqu'à 8 ans
25:16de garantie offerte.
25:18La salade César.
25:21Sans salade,
25:22c'est possible.
25:23Et la sauce à part,
25:25évidemment.
25:26Je veux quelque chose
25:27de plus court,
25:28mais en gardant
25:29toute ma longueur.
25:32Ok.
25:33Finalement,
25:33la cuisine serait née
25:34sur l'autre droite.
25:37Donc à gauche.
25:38Les pros répondent toujours
25:38à l'exigence de leurs clients.
25:40Bien sûr.
25:40Alors chez SFR Pro,
25:42on s'engage à répondre
25:43à leurs exigences
25:44avec nos conseillers pros
25:45en magasin.
25:46SFR Pro,
25:47on s'engage pour vous.
25:53C'est pour qui ?
25:54C'est pour toi.
25:55Qu'est-ce que j'ai d'autre ?
25:56La guitare.
25:58Et ça, c'est pour toi.
25:59Hop là !
26:00Ok, donc le mec
26:01a dévalisé le Mexique.
26:02Lui, tu lui dis
26:03qu'il ne passera à l'étranger.
26:04Il croit qu'il est le mineur.
26:05C'est pour toi.
26:06C'est pour toi.
26:08C'est pour toi.
26:09...
26:09Sans marque,
26:15ni logo,
26:16sans nom
26:17et peut-être même
26:18sans pub,
26:19cette voiture
26:19touche le cœur de tous.
26:21Iconique et populaire,
26:23Podiaourta dorée
26:24ou Dolce Vita incarnée.
26:25Pour chacun, cette voiture respire l'optimisme.
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26:34On joue au roi du silence.
26:46Avec le Happy Mila 4 euros, le roi du silence est de retour chez McDo.
26:50Ça fait du bien quand ça...
26:51Roi du silence.
26:55Et, monsieur...
26:58Il est pas là ?
26:59Pas là.
27:00Il vous a envoyé un mail avec son oui, je le veux signé.
27:05Enfin, madame, ça m'arrive pas par mail.
27:07On peut pas tout faire en ligne.
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28:50Vous êtes bien sur BFM Politique, notre invité ce matin, Maude Bréjon, la porte-parole du gouvernement.
29:09Maude Bréjon, c'était l'une des images du week-end qui a marqué et choqué beaucoup de Français.
29:15Une messe d'hommage au maréchal Pétain qui s'est donc tenu hier dans une église de Verdun.
29:20Une messe finalement autorisée par la justice.
29:22Dans un premier temps, le maire avait pris un arrêté pour l'interdire.
29:27Il en avait appelé au gouvernement.
29:29Il y a eu des désapprobations, mais il n'y a pas eu de mesure forte.
29:32Est-ce que ça vous a choqué, cette messe d'hommage au maréchal Pétain ?
29:36Oui, c'est un événement qui est révoltant et qui a révolté, je pense, beaucoup de Français.
29:41Moi, je voudrais saluer l'action du maire, des habitants de la ville qui se sont mobilisés.
29:45Et saluer aussi l'action du préfet qui a porté plainte suite à des propos,
29:50révisionnistes, qui ont été tenus en marge de cette manifestation.
29:54Cette plainte qui devrait d'ailleurs permettre à l'avenir, je pense,
29:59de faire interdire ce type de manifestation,
30:01puisque en tout état de cause, on a désormais des éléments suffisants
30:06pour démontrer qu'il y a réellement un trouble à l'ordre public.
30:09Je rappelle juste que le tribunal administratif avait effectivement autorisé,
30:14en tout cas n'avait pas interdit cette manifestation, je mets des guillemets,
30:18parce qu'il n'avait pas réussi à démontrer le risque de trouble à l'ordre public.
30:23Désormais, c'est chaud de fait et je pense que ça fera jurisprudence pour la suite.
30:26Le gouvernement souhaite désormais que toute cérémonie ou hommage autour du maréchal Pétain
30:31soit purement et formellement interdit.
30:33Nous ne parlons pas à la place de la justice, mais je le dis, cet événement est révoltant
30:39et par ailleurs, on voit bien que ça cause des troubles à l'ordre public.
30:41Personne ne comprend ce qui s'est passé.
30:43Personne ne comprend ce qui s'est passé.
30:45On parle de Boilem sans ça ?
30:46Allez, on y va.
30:47Est-ce que vous savez quand l'écrivain français qui a été libéré mercredi par Alger
30:52sera de retour dans notre pays ?
30:54Non, il a bien sûr vocation à revenir en France, mais ce sera à lui de le dire.
30:59Vous savez que pour le moment, il est en Allemagne,
31:01il a des soins, notamment médicaux, donc soyons encore un peu patients, ça viendra.
31:07En tout cas, cet écrivain franco-algérien a été gracié.
31:10Emmanuel Macron a dit, je cite, sa profonde gratitude au président Allemagne Steinmeier.
31:15Est-ce que derrière ce message de gratitude, ce n'est pas néanmoins la France qui a été humiliée ?
31:20C'est une coopération européenne.
31:22J'entends la polémique qui monte ici ou là, chez certains responsables élus,
31:27chez certains journalistes aussi.
31:28Moi, je suis assez choquée de ça, d'abord parce qu'on devrait tous être dans une forme de concorde nationale,
31:34à se réjouir qu'après avoir passé presque un an détenu en Algérie,
31:39notre compatriote puisse revenir en France.
31:41Et parce que face à des situations si difficiles,
31:44agir avec nos amis européens,
31:46que l'Allemagne ait pu être un tiers de confiance,
31:49c'est une très bonne chose.
31:50Et donc, pardonnez-moi, mais quand je vois que quelques heures après l'annonce de sa libération,
31:55certains s'engouffrent déjà dans cette polémique,
31:58ça m'écœure un peu.
31:59Il y a une question aujourd'hui sur la façon dont on doit se comporter avec l'Algérie.
32:04Est-ce que vous êtes pour une méthode où il faut continuer de leur parler ?
32:07Est-ce que cette libération de Boilem Sansa ne signe pas en fait un échec total
32:12de la méthode de Bruno Retailleau,
32:13qui lui était pour couper les ponts, méthode de fermeté absolue,
32:17et depuis, il n'y a plus de laissé-passer consulaires qui sont délivrés,
32:20et Boilem Sansa n'avait jusque-là pas été libéré ?
32:22Ce qu'on voit, c'est que la politique de non-contact avec l'Algérie,
32:26entre Paris et Alger,
32:28est à la fois inefficace,
32:30et à certains égards met en risque notre pays.
32:33Pourquoi ?
32:34Ce que portait Bruno Retailleau jusque-là était inefficace.
32:38Il y a un certain nombre d'enjeux
32:39qu'on n'arrive pas à relever,
32:41auxquels on n'arrive pas à répondre
32:43quand on est dans cette politique de non-contact.
32:44Je pense à la question de la sécurité,
32:46je pense à la question du renseignement,
32:48et notamment de la lutte anti-terrorisme.
32:50Je pense évidemment à la question de l'immigration.
32:53Pour renvoyer dans son pays d'origine
32:56un Algérien qui serait sur le sol français de manière illégale,
33:00il faut, vous le savez, que l'Algérie nous délivre un laissez-passer consulaire,
33:03de telle sorte qu'on puisse appliquer l'obligation à quitter le territoire français,
33:07sans contact avec l'Algérie,
33:09le nombre d'obtentions, pardonnez-moi, c'est un peu technique,
33:12mais de ces laissés-passer consulaires
33:14a été divisé par deux.
33:16Alors justement...
33:17Donc on voit bien que,
33:18sans être dans une position de faiblesse,
33:20et la France n'est pas dans une position de faiblesse,
33:23contrairement à ce que j'ai pu entendre...
33:23La France n'est pas dans une position de faiblesse ?
33:25Bien sûr que non.
33:26Bien sûr que non.
33:27Mais pour autant...
33:28De servitude, dit Jordan Bardella, il y a quelques instants.
33:31C'est honteux.
33:32C'est honteux.
33:32C'est honteux.
33:33C'est honteux.
33:34On a un compatriote qui a été libéré il y a quelques jours.
33:37On a besoin de pouvoir renvoyer au pays les Algériens
33:40qui sont sur le sol français en situation irrégulière.
33:42On a besoin d'avoir des informations en matière de renseignement
33:45pour lutter contre le terrorisme.
33:46On a fêté les 10 ans,
33:48on a commémoré les 10 ans, pardonnez-moi,
33:49des attentats de 2015 cette semaine.
33:52Et ça nécessite d'avoir des contacts,
33:54d'avoir un dialogue avec Alger.
33:56Et un dialogue, ce n'est pas forcément condescendant.
33:57Et quand vous entendez Jordan Bardella qui disent
33:58la France se couche devant l'Algérie,
34:00Laurent Nunez se couche devant l'Algérie.
34:03À quel égard ?
34:05À quel égard ?
34:06C'est-à-dire qu'ils considèrent que la méthode de la diplomatie
34:09ne fonctionne pas puisqu'il n'y a plus aujourd'hui...
34:10Oui, on l'a vu d'ailleurs la semaine dernière.
34:12...de laisser passer consulaires délivrés.
34:14C'est pour ça que Wallem Sansal a été libéré.
34:16Non, eux parlent des laisser passer consulaires
34:17qui ne sont plus délivrés aujourd'hui.
34:18Jordan Bardella qui dit si l'Algérie refuse de récupérer
34:20des ressortissants, aucun titre de séjour
34:22ne devra être délivré.
34:25Dès lors qu'on a arrêté et qu'on a coupé
34:27les ponts avec Alger, le nombre de laisser passer consulaires
34:29a été divisé par deux.
34:31Je ne peux pas apporter d'informations plus factuelles.
34:34Par ailleurs, la diplomatie, effectivement,
34:37c'est un peu plus compliqué, un peu plus complexe
34:40que les déclarations à l'emporte-pièce
34:41qu'on peut faire dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale
34:44ou en plateau le dimanche chez vos confrères.
34:47C'est plus difficile.
34:47Ça prend du temps, mais c'est ce qui porte ses fruits à la fin.
34:50Pour finir sur ce point, le journaliste Christophe Glaze
34:52est toujours, lui, détenu en Algérie.
34:56Est-ce que vous avez des nouvelles et un espoir
34:58peut-être plus concret d'une libération proche et réaliste ?
35:03C'est délié du cas de Boalem Sansal.
35:05Pour autant, comme ça a été le cas pour Boalem Sansal
35:08et comme c'est le cas pour l'ensemble de nos compatriotes
35:10qui sont retenus dans des pays étrangers,
35:13la France fait évidemment tout et quotidiennement
35:17pour obtenir sa libération de façon discrète
35:20parce qu'encore une fois, la diplomatie, ça ne se fait pas sur les plateaux télé.
35:24– Maude Bréjean, on le disait il y a quelques instants
35:26qu'un sondage publié ce matin dans le journal de Ludovic,
35:29pas seulement à Ludovic, on les lit tous.
35:30La tribune dimanche révèle que donc,
35:32en tête des préoccupations des Français pour les municipales,
35:35il y a la question de la sécurité.
35:37La bataille des municipales en tout cas qui se lance,
35:38ça y est désormais à peu près dans toutes les villes
35:40et notamment à Paris.
35:41Votre collègue Rachida Dati qui est donc ministre de la Culture
35:45est candidate à la mairie de Paris.
35:47Votre parti Renaissance, lui, a choisi de soutenir
35:49Pierre-Yves Bournazel qui appartient au parti d'Edouard Philippe,
35:52le parti Horizon.
35:54Vous, qui est-ce que vous souhaitez voir gagner ?
35:56Rachida Dati, Pierre-Yves Bournazel ?
35:58– Alors deux choses, l'affaire des municipales,
36:00ce n'est pas l'affaire du gouvernement
36:01et ni le Premier ministre ni le gouvernement
36:03que je représente devant vous aujourd'hui ne prendra position.
36:07Et pour ma part, pardonnez-moi,
36:08mais je ne suis pas élue à Paris, je ne vis pas à Paris
36:11et je soutiens Jean-Yves Senan,
36:13qui est maire d'Anthony dans ma circonscription,
36:15et qui va réunir, j'espère brillamment,
36:17la droite et le centre
36:17et qui fait un travail formidable
36:19depuis qu'il a succédé à Patrick Devet-Jean
36:21il y a environ 20 ans de ça.
36:22– Rachida Dati n'est pas la candidate du gouvernement ?
36:24– Rachida Dati est la candidate des partis qui la soutiennent,
36:27c'est aussi le cas pour Pierre-Yves Bournazel.
36:29Encore une fois, nous ne nous immissons pas
36:31dans ces affaires de politique municipale.
36:34– Mais vous avez bien une préférence ?
36:34– Mais ma préférence, les Français, pardonnez-moi,
36:36et les Parisiens s'en fichent,
36:38on est un gouvernement qui a une mission.
36:41D'ailleurs, Sébastien Lecordi l'a dit,
36:43on a un gouvernement de mission,
36:44on doit faire passer un budget.
36:46Et ensuite, nous verrons.
36:47Mais notre objectif, c'est de faire passer un budget.
36:49Et puis, de façon générale,
36:51moi j'espère que cette grande famille politique
36:54auquel je crois,
36:55qui est celle au fond de la droite et du centre,
36:57dans les différentes villes de France,
36:59comme pour les prochaines échéances,
37:01arrivera, tant que faire se peut,
37:03le moment venu à se retrouver.
37:05– Une précision, Maude Bréjean,
37:07Rachida Dati est au gouvernement,
37:09elle est ministre de la Culture.
37:10Quelle est la règle ?
37:11Est-ce que les ministres qui sont tête de liste
37:13aux municipales devront démissionner
37:14pour faire campagne ?
37:15– Pour le moment, la question ne se pose pas.
37:17Rachida Dati fait son travail,
37:19est au travail,
37:20elle fait un travail remarquable
37:21au ministère de la Culture.
37:23Et c'est une question qui se posera
37:24au début de la campagne officielle,
37:27en tout état de cause,
37:27pas avant le début de l'année prochaine,
37:29en 2026.
37:30– Alors là, derrière les municipales,
37:33viendront évidemment très vite
37:34les candidatures de ceux qui vont se lancer
37:36vers la prochaine élection présidentielle
37:38de 2027, on en connaît certains.
37:41Alors dans votre camp,
37:43j'allais dire même plus largement,
37:44au-delà de Renaissance,
37:45on sait qu'il y a un certain nombre
37:46déjà de prétendants.
37:47Gabriel Attal qui cache à peine
37:49qu'il sera candidat,
37:50Édouard Philippe lui qui l'est déjà,
37:52Gérald Darmanien qui a dit il y a un temps
37:54qu'il se préparait lui aussi éventuellement
37:56à cette échéance-là.
37:58Vous êtes membre de Renaissance,
37:59est-ce que le candidat naturel
38:02que vous soutiendrez
38:02pour la prochaine élection présidentielle
38:04s'appelle Gabriel Attal ?
38:05– Moi je dis une chose,
38:06si la droite et le centre
38:07ont plus d'un candidat,
38:10nous regarderons tous
38:12le débat du second tour
38:13depuis notre canapé
38:14et nous pourrons aller jouer au tennis
38:15le jour du second tour
38:16parce que nous n'y serons pas.
38:19Tous ceux que vous avez cités,
38:20et il y en a d'autres,
38:21on pourrait faire une liste
38:22de dix candidats putatifs
38:23entre LR, Renaissance, Horizon,
38:25dont le modem,
38:26bon,
38:26ils ont une responsabilité
38:28historique
38:29et ils auront une responsabilité
38:30historique devant nos électeurs,
38:33plus globalement devant les Français.
38:34Nous sommes à ça,
38:36à ça de laisser au pays
38:37le choix entre Jordan Bardella
38:40et Jean-Luc Mélenchon
38:41au second tour.
38:43Et je leur dis,
38:44et je continuerai à leur dire,
38:45entendez-vous,
38:46entendez-vous,
38:47et je suis certaine
38:47que nous serons nombreux
38:48au sein de nos partis politiques
38:50respectifs
38:50à leur faire passer ce message.
38:52– Parce que vous pensez
38:53qu'ils peuvent s'entendre,
38:54vous n'êtes pas plutôt
38:54pour une primaire
38:55pour qu'ils soient de fait
38:56départagés ?
38:57– Je pense qu'on est d'accord
38:58pour dire que sur le plan économique,
39:00il faut soutenir les entreprises
39:02et rapprocher le salaire net
39:03du salaire brut.
39:04Je pense qu'on est d'accord
39:05pour dire qu'il faut
39:07une reprise de contrôle
39:08sur le plan migratoire,
39:09qu'il faut travailler
39:09à plus de sécurité.
39:11– Alors ce sont quoi ?
39:11Ce sont les fondages
39:12qui déterminent le candidat
39:13du centre et de la droite ?
39:14– Qu'il faut réparer l'école,
39:15qu'il faut soutenir le nucléaire.
39:16Pourquoi je vous dis ça ?
39:17Je vous dis ça parce que sur le fond,
39:18nous avons plus de points
39:19de convergence
39:20que de points de divergence.
39:21– Mais qu'est-ce qui vous gênerait
39:22dans une primaire ?
39:23– Alors, je ne vous ai pas répondu,
39:24je n'ai pas dit
39:25que j'étais contre la primaire.
39:26À l'heure où la gauche
39:27et notamment la France insoumise
39:30est extrêmement structurée
39:31et quand le Rassemblement national
39:32est aussi puissant,
39:34nous ne devons pas nous résoudre
39:36à avoir ce bal des égaux
39:37qui amènerait à une forme
39:39de division dès le premier tour.
39:44Sur la primaire, nous verrons,
39:45c'est aussi au parti politique
39:46de se parler.
39:47– Mais vous, vous êtes favorable
39:48à une primaire ?
39:49– Je n'y suis pas
39:50par principe opposé,
39:51tout simplement.
39:52– Une primaire qui va
39:53de qui à qui pour vous ?
39:54– Non mais c'est important
39:55qu'on sache.
39:57Ça va de Gabriel Attal
39:58à Bruno Retailleau ?
40:00– Vous anticipez
40:00sur ce que je viens de vous dire.
40:02Je ne suis pas fervent
40:04de partisans d'une primaire.
40:06Mais je n'exclus pas
40:07cette hypothèse par principe
40:08parce que je dis,
40:09encore une fois,
40:10qu'il faudra un candidat unique
40:12et un candidat commun
40:13sans quoi nous ne serons pas
40:14au second tour.
40:15Si la meilleure façon
40:16d'arriver à le départager
40:17c'est une primaire,
40:18pourquoi pas ?
40:19Si c'est autre chose,
40:20faisons autre chose.
40:20– Est-ce qu'il y a aujourd'hui
40:21à vos yeux un candidat naturel
40:23dans ce bloc central ou pas ?
40:24– Je suis porte-parole
40:24d'un gouvernement
40:25qui a pour mission
40:26de faire passer un budget.
40:27Ce n'est pas de mon ressort
40:28de dire aujourd'hui
40:28s'il faut une primaire
40:29ou s'il ne faut pas de primaire.
40:30Ce que je souhaite,
40:31c'est que ces différents partis politiques
40:33et ces différents candidats
40:35déclarés au potentiel
40:36arrivent à se parler
40:38et le fassent rapidement
40:39parce qu'à force de dire
40:40la présidentielle,
40:41c'est dans longtemps,
40:41ça se rapproche.
40:42– Est-ce qu'il y a
40:43un candidat naturel
40:44dans ce bloc central
40:44pour l'instant ?
40:45– C'est à eux d'en discuter.
40:46– Vous, est-ce qu'il y a
40:48un candidat naturel ou pas ?
40:49– Je ne me prononcerai pas
40:50sur ce sujet-là
40:51étant encore une fois
40:51porte-parole du gouvernement.
40:53– Vous voyez,
40:53il n'y a pas de candidat naturel
40:54aujourd'hui ?
40:55– Vous savez que
40:55Sébastien Lecornu
40:56a très clairement explicité
40:59que ce gouvernement
41:00devait être détaché
41:02des présidentielles.
41:03Je fais déjà une forme d'écart
41:04en en parlant
41:05chez vous ce matin
41:05et je le fais
41:07parce qu'encore une fois
41:08je pense qu'au-delà
41:08de nos responsabilités
41:10respectives,
41:10dire qu'on doit refuser
41:11le second tour
41:12Mélenchon-Bardella
41:13c'est d'intérêt national.
41:16Mais je ne me prononcerai pas
41:17ce matin pour un candidat
41:18ou un autre.
41:19Je leur dis en revanche
41:19entendez-vous
41:20et malheur au diviseur.
41:21– Alors il y a un responsable
41:22et l'air qui me dit
41:23pour une primaire
41:24c'est Laurent Wauquiez.
41:24Il voudrait qu'elle ait lieu
41:25de Gérald Darmanin
41:27à Saracnafo.
41:29Est-ce que ce périmètre vous irait ?
41:30Est-ce que vous souhaiteriez
41:31que Renaissance y participe ?
41:33Gérald Darmanin
41:33ça me va très bien.
41:35– Et Saracnafo ?
41:36– Et Saracnafo
41:37elle est membre du parti
41:38reconquête d'Éric Zemmour.
41:41Rappelez-vous les propos
41:42d'Éric Zemmour
41:42sur le compatriote
41:44d'origine étrangère,
41:46sur la place des femmes.
41:48C'est pour moi inenvisageable.
41:50Voilà.
41:50Et pas parce que
41:51je n'aime pas la personne
41:52de Saracnafo
41:53mais simplement parce que
41:54je ne suis pas d'accord avec elle.
41:55– Vous disiez
41:55on est à ça
41:56d'un second tour
41:58de la présidentielle
41:59qui opposerait
42:00Jean-Luc Mélenchon
42:01à Jordan Bardella.
42:02Si ça devait arriver
42:04cette option
42:04vous jugez réaliste
42:05vous faites quoi ?
42:07– Je me bats
42:07pour que ça n'arrive pas.
42:08– Oui mais vous votez
42:09pour qui si ça arrive ?
42:10– Je ne me ferai pas
42:10mettre dans la seringue
42:11de cette question
42:11de pour qui vous allez voter
42:12dans un second tour
42:13entre Jordan Bardella
42:14et Jean-Luc Mélenchon
42:15alors qu'on est à 18 mois
42:17de la présidentielle.
42:19À mon petit niveau
42:21à mon modeste niveau
42:22j'estime que ma responsabilité
42:24c'est de tout faire
42:25pour arriver à créer
42:25une dynamique unitaire
42:27et une dynamique d'union.
42:29Toutes les personnalités
42:31que vous avez citées
42:32Edouard Philippe
42:33bien sûr
42:34Gabriel Attal
42:35Gérald Darmanin
42:36pourquoi pas
42:37Bruno Rotaillot
42:37Bruno Rotaillot
42:38évidemment
42:39j'en suis convaincue
42:41ce sont des hommes
42:41qui ont un profond
42:43attachement au pays
42:44et qui feront passer
42:45l'intérêt du pays
42:47l'intérêt national
42:48avant des ambitions
42:50présidentielles particulières.
42:52Mais je le redis
42:53ça prend du temps
42:54de créer de l'union
42:55on a déjà beaucoup avancé
42:57vous savez avant la dissolution
42:59si on nous avait dit
43:00qu'on serait dans un même gouvernement
43:01avec les républicains
43:03qu'on applaudirait
43:04les mêmes premiers ministres
43:05et qu'on serait ensemble
43:07assis au banc
43:08de l'Assemblée nationale
43:08on n'y aurait pas forcément cru.
43:10Donc on a avancé
43:12avec Sébastien Lecornu
43:13on continue à avancer
43:15et il faudra encore une fois
43:17faire le bout de chemin nécessaire
43:19d'ici à l'élection présidentielle.
43:21Est-ce que vous mettez néanmoins
43:22ces deux partis d'opposition
43:24sur le même plan aujourd'hui
43:25la France Insoumise
43:26et le Rassemblement National
43:27pour vous
43:27ce sont deux dangers équivalents ?
43:30Je considère que
43:30la France Insoumise
43:31et le Rassemblement National
43:32sont aussi dangereux
43:33l'un que l'autre
43:34pour la France
43:35pour des raisons différentes
43:37parce qu'ils ont
43:37des positions différentes
43:38des histoires politiques
43:40différentes
43:40mais je considère
43:42qu'ils sont oui
43:43tous deux aussi dangereux
43:44l'un que l'autre.
43:44Mais est-ce que le Front Républicain
43:46il y a un peu plus d'un an
43:46a été une erreur à vos yeux ?
43:47Il y a beaucoup de Français
43:48qui disent
43:48je cite on s'est fait voler l'élection
43:50est-ce que le Front Républicain
43:51c'était une erreur ?
43:52Alors
43:52les Français ne se sont pas
43:53fait voler l'élection
43:54puisque les Français
43:56sont allés massivement voter
43:57et ont fait leur choix
43:58je crois
43:58plus de 75% de participation.
44:01Ce n'est pas
44:02les partis politiques
44:03qui ont voté.
44:04Il faut être extrêmement clair
44:05là-dessus
44:05et ne pas colporter
44:06certaines accusations
44:08que je peux entendre
44:09ici ou là.
44:11Ma position
44:12elle a toujours été claire
44:13ni le Rassemblement National
44:14ni la France Insoumise
44:15mais j'ai eu l'occasion
44:16de le dire
44:16au lendemain
44:17du premier tour
44:18de l'élection législative.
44:20Je pense en revanche
44:21je pense en revanche
44:22que refuser
44:23d'appeler par exemple
44:24à voter pour le Parti Socialiste
44:26quand il est face
44:27à un candidat
44:27du Rassemblement National
44:28est une erreur.
44:29Comme Bruno Retailleau l'a fait
44:30lors du Partiel
44:31récemment
44:32en Tarnay-Garonne.
44:32Tout à fait
44:33et je le dis
44:34avec forme d'amitié
44:36que j'ai pour Bruno Retailleau
44:36qui a été mon ancien collègue
44:37moi je ne serai pas
44:38de ceux qui lui tirent dessus
44:39à boulet rouge
44:39mais refuser d'appeler
44:40à voter socialiste
44:41face au Rassemblement National
44:43c'est une erreur.
44:44Il n'y a pas de signe égal
44:45entre le Parti Socialiste
44:46et la France Insoumise
44:47et ce qui est en train
44:48de se passer aujourd'hui
44:49dans le cadre
44:50notamment des débats parlementaires
44:51le montre
44:51on ne peut pas
44:52fustiger une alliance
44:54des gauches
44:54autour de Jean-Luc Mélenchon
44:55et en même temps
44:57refuser de voir
44:57qu'il y a aujourd'hui
44:58une forme de divorce
45:00qui s'est opéré
45:01et qui est une bonne chose
45:03non pas pour le gouvernement
45:04mais pour la démocratie française
45:05et pour la gauche
45:06de façon plus générale.
45:07Vous parlez de Front Républicain
45:08est-ce que vous considérez
45:09que la France Insoumise
45:10et le Rassemblement National
45:11sont dans l'arc républicain ?
45:14C'est un débat
45:15qu'on a beaucoup eu
45:15depuis trois ans
45:16moi j'ai toujours refusé
45:18de donner des brevets
45:19de républicanisme
45:20aux uns et aux autres
45:21ce sont quoi qu'on en dise
45:23tous des députés
45:24qui ont été élus
45:25démocratiquement
45:26par les français
45:27ils appartiennent
45:28à des partis
45:28qui peuvent légitimement
45:30concourir
45:31au suffrage universel
45:32et je n'ai pas à dire
45:34qui appartient
45:35à l'arc républicain
45:36ou pas
45:37ils ont été élus
45:38par des français
45:38un élu vote un élu
45:39et moi je les combats
45:41je combats leur programme
45:42encore une fois
45:43tant la France Insoumise
45:44que le Rassemblement National
45:45mais cette espèce de débat
45:47qu'on traîne
45:48nous-mêmes
45:48au sein de Renaissance
45:50depuis trois ans
45:50à savoir qui est dans l'arc républicain
45:52et qui n'est pas dans l'arc républicain
45:53fatigue les français
45:55en tout cas
45:56ils sont élus
45:56ils sont élus
45:57de la République
45:58comme le sont
45:59les 577 députés
46:01de l'Assemblée Nationale
46:02et je ne peux pas dire
46:03autre chose
46:04Est-ce que vous aimez la musique ?
46:06Oui j'aime bien
46:07Est-ce que vous aimez ce chanteur ?
46:09Alors Souchon
46:12vous me voyez venir
46:13qui a annoncé
46:15que si jamais le RN
46:16était élu
46:16il partirait en Suisse
46:18vous partez à l'étranger
46:18si le RN est élu ?
46:19Non certainement pas
46:20je me représente aux élections
46:21et j'essaie d'aller
46:22défendre ce que je pense
46:24à l'Assemblée Nationale
46:24dans l'opposition
46:25Je pense qu'on ne combat pas
46:28le RN
46:29par des postures morales
46:31on a longtemps essayé de le faire
46:34c'est un on un peu général
46:35de toute évidence
46:36ça ne fonctionne pas
46:37et c'est en décalage
46:39avec ce que pensent les français
46:40on combat le RN
46:42en expliquant pourquoi
46:43leur programme économique
46:44est mauvais pour la France
46:45pourquoi est-ce qu'ils
46:45attirent le pays
46:48vers une position
46:48d'isolation
46:50notamment au sein
46:51de l'Union Européenne
46:52pourquoi est-ce qu'ils ont
46:53des positions démagogiques
46:54en matière d'immigration
46:55et de sécurité
46:56voilà
46:56mais je pense qu'il est temps
46:57d'aller sur le fond
46:59mais beaucoup d'ailleurs
46:59excusez-moi
47:00dans ma famille politique
47:01le disent depuis longtemps
47:02on parlait de Gérald Darmanin
47:03lui qui est élu
47:05dans une terre
47:06où le Rassemblement National
47:07ah pourquoi
47:08voilà
47:08et fait des scores importants
47:11aux élections nationales
47:12il l'a toujours dit
47:13Ludovic
47:13justement une question
47:15sur quelqu'un
47:16qui s'est montré très sévère
47:17avec Emmanuel Macron
47:17oui lors d'une interview
47:19accordée à nos confrères
47:20de Radio-J
47:20Emmanuel Valls
47:21a considéré que le second
47:23quinquennat d'Emmanuel Macron
47:24était un naufrage
47:25je le sais
47:25qu'est-ce que vous lui répondez ?
47:27pourquoi est-ce qu'il a accepté
47:29de participer au gouvernement
47:30de François Bayrou du coup ?
47:32voilà
47:33il a été ministre
47:34d'Emmanuel Macron
47:35c'est la déception
47:37le dépit
47:37de ne plus être ministre
47:38je n'en sais rien
47:39mais il a accepté
47:40d'être ministre
47:41du président de la République
47:42pendant 8 mois
47:43nos postes ministériels
47:47ne nous appartiennent pas
47:48un autre choix a été fait
47:50et donc j'entends
47:51voilà aujourd'hui
47:51une parole très offensive
47:54à l'encontre du président
47:55je remarque
47:56qu'il ne tenait pas la même
47:58quand il était au gouvernement
47:59je n'ai pas d'autres commentaires
48:00à faire
48:00que restera-t-il du macronisme
48:02Maud Bréjon ?
48:04trois choses à mon sens
48:05c'est une question
48:07on pourrait débattre longtemps
48:09de cette question
48:09ça pourrait être un sujet
48:10de baccalauréat
48:11oui ça pourrait être
48:12un sujet de baccalauréat
48:13c'est un sujet
48:14que les journalistes
48:15aiment beaucoup
48:15le préalable
48:16c'est est-ce que le macronisme
48:17survit pas ?
48:17en tout état de cause
48:18il y a trois marqueurs
48:20à mes yeux
48:21importants
48:22qui resteront
48:23après les deux quinquennats
48:26du président de la République
48:27c'est malgré tout
48:27la réussite de la politique
48:28de l'offre
48:29et la fin du chômage de masse
48:31on peut dire
48:32qu'aujourd'hui
48:33sur certaines parties
48:35elle est un peu mise à mal
48:36c'est mise à mal
48:37moi je ne crois pas
48:37je crois qu'encore une fois
48:38le soutien aux entreprises
48:39plus de 80 milliards
48:40d'exonération de charges
48:41encore l'année prochaine
48:42ça perdure
48:43la France
48:44le pays le plus attractif
48:45de l'Union Européenne
48:46depuis 5 ans
48:46on est à la veille
48:47du lancement
48:48de Choose France
48:48ça c'est quelque chose
48:49qui va continuer
48:50je l'espère
48:52en tout cas
48:52qu'il sera préservé
48:53ce qui a été fait
48:55à l'échelle de l'Union Européenne
48:56Emmanuel Macron
48:56a été
48:57la locomotive
48:59de la construction européenne
49:01face aux crises
49:02face à ce qui se passe
49:03en Ukraine
49:04donc ça restera
49:05un marqueur très fort
49:06et puis enfin
49:07je ne vais pas parler
49:09en même temps
49:10mais
49:10des dépassements politiques
49:12mais quand même
49:13l'idée
49:13qu'on peut discuter
49:14avec des gens
49:15qui sont un peu différents
49:16de nous
49:16j'espère que c'est quelque chose
49:18qui va perdurer
49:19dans la vie politique française
49:20parce que c'est sain
49:20mais est-ce qu'on va pas disparaître
49:21avec le départ d'Emmanuel Macron
49:22de l'Elysée ?
49:23je pense qu'en tout cas
49:24il y a des grands marqueurs
49:24de ces deux quinquennats
49:25je le disais
49:26sur l'attractivité
49:27sur l'Europe
49:27sur le dépassement en politique
49:29qui ont fortement imprégné
49:31qui ont fortement imprégné
49:32la vie politique française
49:33et puis ensuite
49:35l'histoire continue
49:36les époques changent
49:37on ne se demande pas
49:38aujourd'hui
49:38ce qui reste
49:39du hollandisme
49:41ou du sarcosisme
49:42il faut répondre
49:43au défi de son temps
49:44au moment où on est au gouvernement
49:45d'Emmanuel Macron
49:46pour finir
49:47mot de bréjean
49:47si vous êtes sincère
49:48ce fut ?
49:49je ne sais pas
49:49je n'ai pas à répondre
49:50à cette question
49:51je n'ai pas à répondre
49:51à cette question
49:52la dissolution encore une fois
49:53je ne l'ai pas défendu
49:55mais on est retourné aux urnes
49:56et je pense que
49:56quand on aime la politique
49:57on n'a pas peur
49:58encore une fois
49:59du suffrage universel
50:00petite question courte
50:01pour terminer
50:01Jordan Bardella
50:02s'est indigné
50:02qu'aucun des représentants
50:03du RN
50:04n'a été invité
50:05aux commémorations
50:06des attentats du 13 novembre
50:08il a jugé ça
50:08inélégant
50:09regrettable
50:10il estime qu'on lui a fait payer
50:11leur combat contre l'islamisme
50:13ça ne relevait pas du gouvernement
50:14c'était la mairie de Paris
50:14qui organisait cela
50:15mais est-ce qu'à vos yeux
50:16c'était une erreur
50:16pas à les inviter ?
50:17on leur fait payer
50:18leur combat contre l'islamisme
50:19ce sont ces mots
50:20alors même qu'on commémore
50:22les 10 ans
50:23des attentats de 2015
50:24mais vous vous rendez compte
50:25de l'indignité
50:26qu'il faut pour prononcer
50:27ces mots-là
50:28Guillaume Daré
50:29et par ailleurs
50:30si vous voulez que je réponde
50:31sur le fond
50:32aucun chef de parti
50:33n'était invité
50:34et l'immense majorité
50:35des places
50:36était réservée
50:37aux familles
50:37aux proches
50:38à ceux qui ont été touchés
50:39par ces terribles attentats
50:41ce type de polémique
50:43n'est pas à la hauteur
50:44et particulièrement
50:46quand on prétend être
50:47candidat à la présidentielle
50:49Merci Maude Bréjean
50:51porte-parole du gouvernement
50:52d'avoir été l'invité
50:52de BFM Politique ce matin
50:53Merci Ludovic
50:54Merci Amandine
50:55Merci Amandine
50:56Merci Amandine
50:57Merci Amandine
50:58Merci Amandine
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