L’assassinat du jeune frère du militant écologiste marseillais Amine Kessaci renforce la question de la pression du narcotrafic sur les politiques, à l’approche des élections municipales. Mehdi Kessaci avait 20 ans. Il rêvait de devenir gardien de la paix. Il a été tué de plusieurs balles dans le thorax par un commando à moto, ce jeudi aux alentours de 14h30. Le procureur a évoqué l’hypothèse de l’assassinat d’avertissement.
00:00Des techniques d'intimidation qui ont pris une autre dimension.
00:05A quatre mois du scrutin municipal, l'assassinat du frère du militant marseillais Amine Kessassi
00:10relance l'inquiétude sur l'essor des narcotrafiquants dans la vie politique locale.
00:15Il n'y a pas de criminalité organisée qui peut prospérer si l'entrave administrative, judiciaire, policière produit ses résultats.
00:24Donc ils ont intérêt à empêcher la puissance publique d'agir.
00:27Donc ils essayent de faire ça par la corruption ou obtenir des informations qui leur permettent de passer entre les mailles du filet.
00:34Les élus municipaux, impuissants, sont confrontés à cette violence qui s'immisce dans leur vie politique.
00:39Il y a aussi cette pression qui s'exerce à l'endroit des élus de gré ou de force.
00:44Si tu veux mes voix et si tu veux avoir la paix pendant tes élections municipales, eh bien tu vas composer avec nous.
00:49Voilà le message comme il est envoyé finalement à beaucoup de représentants.
00:55En 2024, l'affaire Mélanie Boulanger avait replacé cette inquiétude au centre des discussions.
01:01L'adjoint au commerce de la mairie de Canteleux en Seine-Maritime a été condamné à un an de prison avec sursis pour avoir prêté sa camionnette pour une transaction de cocaïne.
01:11La mère, elle, avait été placée en garde à vue puis relaxée.
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