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00:00Europe 1 Soir Weekend, 19h21, Stéphanie Demureux.
00:05Merci de nous rejoindre en direct sur Europe 1 et j'accueille mes débatteurs de la première heure.
00:10Jules Thorez, journaliste politique au JDD. Bonsoir Jules.
00:12Bonsoir Madame.
00:14Raphaël Stainville, beaucoup de JDD ce soir, directeur adjoint de la rédaction du JDD. Bonsoir Raphaël.
00:18Bonsoir Stéphanie.
00:19Bon.
00:20C'est vous qui le dites.
00:20Débat maison.
00:23Il y a beaucoup de débats entre nous.
00:24Oui, je sais bien.
00:25Deux jours, neuf jours plutôt, après l'attaque à la voiture Bélier qui a fait cinq blessés sur l'île d'Oléron.
00:32Emma Vallin, l'une des victimes, sort du silence.
00:36La collaboratrice parlementaire RN fait un communiqué dans lequel elle remercie les nombreux soutiens reçus
00:43et reproche surtout au parquet national antiterroriste de ne pas s'être saisie du dossier.
00:48Elle s'en prend à l'état, Emma Vallin.
00:51Bonsoir Philippe Ballard.
00:53Bonsoir.
00:54Bonsoir, vous êtes député Rassemblement National de l'Oise.
00:57Philippe Ballard, vous avez eu des nouvelles d'Emma Vallin par la voix de son député,
01:02Pascal Markowski, issu de votre parti.
01:05Tout d'abord, première question, comment va-t-elle ?
01:07Oui, effectivement, j'ai parlé avec Pascal Markowski hier d'Emma Vallin.
01:12Elle a une force de caractère absolument remarquable.
01:16Elle se bat.
01:17Elle est optimiste.
01:18Elle le dit dans son courrier.
01:22Son état de santé s'améliore progressivement.
01:24Il faut rappeler quand même qu'elle a été très grièvement blessée, ainsi que plusieurs autres personnes.
01:29D'ailleurs, on a une pensée pour tous ces blessés.
01:32Et puis pour les gendarmes et les pompiers qui les ont pris en charge extrêmement rapidement.
01:36Elle espère qu'elle n'aura pas de séquelles.
01:40Mais voilà, elle a une force de caractère absolument remarquable, me disait Pascal Markowski.
01:47Je précise d'ailleurs qu'Emma Vallin, qui a 22 ans, c'est une jeune personne qui a été très grèvement baissée,
01:53est notre candidate aux élections municipales dans la commune où s'est déroulé ce drame épouvantable.
02:00Elle fait une superbe candidate et on est sûr qu'elle fera une superbe élue de la République.
02:04– Alors, elle réagit aussi, elle remercie évidemment ses soutiens,
02:09mais elle réagit, Emma Vallin, et elle s'étonne que le parquet national antiterroriste
02:13ne se soit pas saisi des faits.
02:16Est-ce qu'elle fait un petit peu de politique ?
02:18– Non, mais bon, déjà, il faut se mettre un peu dans sa...
02:22Pardon pour l'expression, dans sa peau, dans sa tête.
02:24Je veux dire, ce qu'elle a vécu, personne ne l'a vécu.
02:27Enfin, ni vous, ni moi.
02:29Donc oui, elle le dit dans son courrier,
02:32quelqu'un qui a agi soi-disant, le poissis vient soi-disant au nom de son prophète.
02:37Il y a une enquête en cours, mais enfin, quand l'individu est interpellé,
02:40il crée à l'Akbar, il y a des bouteilles de gaz dans son véhicule, un couteau.
02:44On retrouve chez lui des textes religieux.
02:47Il s'est très visiblement radicalisé,
02:50auto-radicalisé en quelque sorte.
02:53Ce n'est pas un fait divers.
02:54Elle l'écrit d'ailleurs.
02:55Emma a dit que ce n'est pas un fait divers, c'est un fait de société.
02:58Oui, c'est le moins qu'on puisse dire, ce n'est pas des faits divers.
03:02Comme on a trop souvent tendance à le dire,
03:04notamment une certaine presse et plusieurs parties politiques.
03:08Oui, à ce stade, le parquet antiterroriste n'est pas saisi.
03:11Ça peut effectivement surprendre.
03:14Alors, c'était un individu, effectivement,
03:16qui vivait en marge de la société.
03:18D'accord, dans une caravane, il consommait de l'alcool,
03:21il consommait des stupéfiants.
03:22Ce qui est d'ailleurs le cas de beaucoup, malheureusement,
03:25de terroristes qui agissent.
03:27Mais à ce stade, l'enquête est en cours.
03:29Laissons faire les enquêteurs
03:30et peut-être que le parquet antiterroriste sera saisi.
03:34Ce qu'elle dit est intéressant, Philippe Ballard,
03:36ce qu'elle dit Emma Vallin,
03:37tellement pas de vagues que le gouvernement français
03:39fait presque semblant de nier l'existence de cette folie
03:43du mercredi 5 novembre.
03:45Vous partagez cette analyse.
03:46On en a effectivement souvent parlé.
03:47Déjà, on peut quand même saluer aussi le travail
03:51des services de renseignement
03:53qui, on le sait très très bien,
03:54arrivent à déjouer des tentatives d'attentat dans notre pays.
03:59Après, à l'autre extrémité de la chaîne,
04:02si je puis dire,
04:03il y a eu une question qui avait été posée au gouvernement,
04:05une QAG,
04:06le mardi après-midi à l'Assemblée nationale.
04:09Et effectivement, le ministre de l'Intérieur
04:11était un petit peu, M. Nunez,
04:12était un petit peu sur la réserve.
04:15Bon, voilà.
04:18Oui.
04:19Vous voulez dire,
04:20ce silence explique beaucoup de choses, c'est ça ?
04:23Cette réserve ?
04:26Oui, cette réserve.
04:27Encore une fois,
04:28on était à quelques heures
04:29après ce terrible drame.
04:32Il y a une enquête en cours,
04:33mais quand on met tous les faits
04:34que j'ai énumérés,
04:35enfin voilà,
04:35quelqu'un qui se fait interpeller
04:37en criant à l'Akbar,
04:38qui a une bouteille de gaz,
04:40des bouteilles de gaz dans sa voiture,
04:41un couteau,
04:41qui a des textes religieux,
04:43on pourrait peut-être effectivement
04:45saisir le parquet anti-terroriste.
04:48Mais il y a des éléments
04:49que vous n'avez pas,
04:50que je n'ai pas en ma possession.
04:53Raphaël Stainville.
04:54Oui, moi, il y a quelque chose
04:55qui m'intrigue,
04:56qui m'interroge,
04:57c'est qu'effectivement,
04:58le parquet national anti-terroriste
04:59ne s'est pas saisi
05:00de cette affaire dans l'immédiat.
05:03Et on pourrait presque se dire
05:06que tout va bien,
05:07sauf qu'en lisant
05:08un certain nombre de livres
05:10sur le sujet consacré
05:12au terrorisme islamiste,
05:14on s'aperçoit que le nombre
05:15de jours d'audience
05:16au sein du parquet national
05:19anti-terroriste
05:19a explosé ces dernières années.
05:22D'une certaine manière,
05:23lorsque le parquet
05:24met de côté
05:26parfois ce genre d'affaires,
05:29comme c'est le cas
05:30pour Emma Vallin,
05:31ne considérons pas
05:32en l'état actuel
05:33des investigations
05:34que c'est du terrorisme,
05:37est-ce que ça ne signifie pas
05:38finalement que la situation
05:39est encore plus apocalyptique
05:41qu'elle nous apparaît déjà ?
05:43Alors, il y a deux choses.
05:44Déjà, je pense que les enquêteurs
05:45doivent examiner les ordinateurs,
05:47les téléphones portables,
05:48etc., etc.,
05:49pour voir s'il n'y a pas des liens
05:50avec des filières terroristes.
05:52Par exemple, encore une fois,
05:54on n'est pas enquêteur,
05:55on n'a pas accès
05:55à toutes ces sources.
05:57Mais oui, il y a incontestablement
05:59et le Rassemblement national.
06:01Moi, je m'en rappelle,
06:02j'étais journaliste avant,
06:03Marine Le Pen, en 2012,
06:05lors de la campagne
06:05des présidentielles,
06:06tirait déjà la sonnette d'alarme
06:08sur ce danger,
06:10ce cancer de l'islamisme.
06:12Ça fait plus de 10 ans,
06:13ça fait 13 ans maintenant.
06:15Donc oui,
06:16il y a un cancer
06:17qui ronge nos sociétés.
06:18Alors, il y a les menaces
06:19qui peuvent venir
06:19comme en 2015
06:20de l'extérieur
06:21et puis malheureusement,
06:22maintenant,
06:23c'est aussi le fruit
06:24d'une immigration
06:25complètement incontrôlée
06:26qui fait le lit
06:27du communautarisme,
06:28qui fait le lit
06:29du séparatisme
06:30et qui, parfois,
06:31malheureusement,
06:32peut faire le lit
06:34de l'islamisme.
06:35Donc oui,
06:36combien d'individus
06:37comparables
06:37à celui qui a agi
06:39à Oléron
06:40sont actuellement
06:41dans la nature ?
06:42Lui, on peut rappeler
06:42qu'il n'était pas
06:43fiché S,
06:45il n'était pas au FSPRT,
06:46c'est le fichier
06:46des personnes radicalisées
06:49qui peuvent potentiellement
06:50passer à l'acte.
06:51Donc oui,
06:52potentiellement,
06:52on le sait très très bien
06:53et les services
06:54de renseignement
06:54déjouent des attentats,
06:55il y a des individus
06:57dans la nature
06:57qui sont des véritables
06:58bombes ambulantes.
06:59Jules Torres.
07:01Bonsoir Philippe Ballard,
07:02moi j'ai une question
07:02sur le PNAT
07:03stricto sensu,
07:04c'est-à-dire qu'on voit
07:05qu'il y a une multiplication
07:06depuis maintenant 10 ans
07:07des actes islamistes,
07:09qu'ils soient terroristes,
07:10islamistes ou seulement islamistes,
07:12et je me suis intéressé
07:12à la question
07:13et j'ai découvert
07:14que le PNAT
07:15n'avait que 29 magistrats,
07:16ce qui peut quand même
07:17paraître ridicule,
07:18risible,
07:19au vu du nombre
07:20d'actes islamistes
07:21qu'il y a.
07:21Est-ce que vous plaidez-vous
07:22pour un doublement,
07:24voire un triplement
07:24des effectifs du PNAT
07:25parce qu'en réalité,
07:27on voit bien
07:28que l'argument
07:28qui nous est donné,
07:29en l'occurrence
07:30dans le cas
07:30de l'affaire Doléron,
07:31c'est que ce monsieur
07:33n'était affilié
07:33à aucune cellule
07:35djihadiste,
07:36mais il y a aussi
07:37peut-être derrière
07:38une raison
07:38qui est absolument
07:39inavouable,
07:40c'est qu'il n'y a pas
07:40assez de mains
07:41au PNAT
07:42pour gérer
07:42ce genre d'affaires.
07:43Philippe Ballard.
07:44Vous avez entièrement raison.
07:47Il faut mettre
07:47le paquet
07:49pour lutter
07:50contre le danger
07:52terroriste,
07:53notamment l'islamiste.
07:54On pourrait rajouter
07:55à la démonstration
07:56que vous venez de faire
07:56en concernant les magistrats
07:57qu'il y a des personnes
07:59radicalisées
08:00qui sortent de prison
08:01et qui ne peuvent pas
08:02être suivies
08:03parce que pour suivre
08:04un individu
08:05H24,
08:06365 jours par an,
08:08ça demande
08:09des moyens
08:09colossaux
08:10que l'on n'a pas.
08:11Mais ils en mettent,
08:12Philippe Ballard,
08:13ces programmes
08:13de déradicalisation.
08:15D'ailleurs,
08:15il y a un programme
08:15comme ça
08:16avant d'un le vieil
08:17mais vous voyez
08:17avec quel résultat
08:18quand on voit
08:19Salah Abdeslam
08:21qui a des clés USB
08:22qui consultent
08:23des contenus
08:24djihadistes.
08:27Bon,
08:27c'est un échec,
08:28on n'y arrive pas.
08:30C'est clair,
08:30même Gérald Darmanin
08:31s'est étonné
08:32depuis le garde des Sceaux
08:33que Salah Abdeslam
08:34puisse avoir
08:34un ordinateur déjà
08:35et un ordinateur
08:37avec des clés USB
08:38qui arrivent de l'extérieur.
08:40L'ordinateur,
08:40c'était légal.
08:41Oui,
08:42c'était légal,
08:43parce qu'il prenait
08:44des cours
08:44pour se réinsérer.
08:46D'ailleurs,
08:47comme il y a une peine
08:48de mémoire
08:48à peu près de 30 ans,
08:50bon,
08:51voilà,
08:52donc,
08:52tac,
08:53OK,
08:54il peut y avoir
08:54un ordinateur
08:55et dans lequel
08:57on peut enclencher
08:58une clé USB
08:58qui provient
08:59de l'extérieur.
09:01Donc,
09:02voilà,
09:02nous,
09:03pour lutter
09:03contre cette
09:04banderaine islamiste,
09:06il y a des moyens
09:07qui sont mis en œuvre.
09:09On en a voté,
09:10nous,
09:10à l'Assemblée nationale.
09:10On estime
09:11que ça ne va pas
09:12à ces lois.
09:12Marine Le Pen
09:13avait déposé
09:13en février 2021
09:14une proposition
09:15de loi
09:16pour lutter
09:16contre l'islamisme.
09:18Il y a tout dedans,
09:18le mode d'emploi.
09:20Il n'y a qu'à
09:20mettre ça en pratique.
09:22Alors,
09:22on fait ça par
09:22petite touche
09:23depuis quelques années
09:25parce qu'on n'arrive pas,
09:27on n'ose pas,
09:27on n'a pas
09:27la volonté politique
09:28de s'attaquer
09:30directement
09:30à ce cancer
09:32de l'islamisme.
09:32Philippe Ballard,
09:34je voudrais avancer
09:34et puis vous parlez
09:35aussi de politique,
09:37politicienne,
09:38puisque le RN
09:38pourrait présenter
09:39plus de 700 listes
09:41aux prochaines municipales
09:42en mars 2026.
09:44C'est un nombre
09:44inédit de listes
09:46prêtes à entrer
09:46en compagne.
09:47On sait que vous avez
09:48le vent en poupe
09:49dans les sondages,
09:49notamment pour la présidentielle.
09:52C'est une élection
09:53que vous ne comptez pas
09:54louper manifestement
09:55qui vous a un petit peu
09:56résisté par le passé.
09:58Je pense que
09:59c'est en mars prochain,
10:00les élections municipales.
10:01c'est sans doute
10:03le début du redressement,
10:05le début de la reconquête
10:06de notre beau pays.
10:08J'en profite pour dire
10:09à tous nos militants,
10:10nous sommes 150 000
10:11encartés
10:12au Rassemblement national.
10:14Il est encore temps.
10:15Engagez-vous
10:15dans vos communes
10:16pour porter
10:18nos couleurs
10:19et les couleurs
10:19de la France.
10:20Alors effectivement,
10:21Julien Sanchez,
10:22qui est l'ancien maire
10:22de Boquer,
10:23qui est en haut député
10:24maintenant,
10:24a avancé le chiffre
10:25de 600,
10:26peut-être 700,
10:27mais en précisant bien
10:28que ce n'était pas
10:28une fin en soi.
10:29Nous, ce que l'on veut,
10:30c'est présenter
10:31des candidats
10:31et surtout des listes
10:32parce que derrière
10:32une tête de liste,
10:33il y a une liste complète
10:35pour conquérir
10:36des municipalités,
10:37garder celles que l'on a.
10:38Moi, je pense
10:39à Lio à Perpillan,
10:40à Steve Rio à Hénin-Beaumont
10:42et puis il y a des communes
10:43qui pourraient être conquises
10:45par le Rassemblement national.
10:47On peut penser à Marseille
10:48avec Franck Alizio.
10:49Un dernier sondage
10:50le donnait
10:50au coude-à-coude.
10:51Je pense à Toulon,
10:52par exemple,
10:53avec Laure Lavalette
10:54qui pourrait gagner
10:55cette belle ville.
10:57On peut penser à Nîmes.
10:58Enfin voilà,
10:59on a des candidats,
11:00Mathieu Vallée
11:00que vous connaissez,
11:01qui va se présenter
11:02à Lille.
11:03Il va faire une belle campagne.
11:05Enfin, il y a des villes
11:06qui peuvent être...
11:07Imaginez que Marseille
11:08devienne une municipalité
11:11avec Franck Alizio,
11:12Rassemblement national.
11:13Oui, en effet.
11:14C'est un grand changement.
11:17Ça serait un grand changement.
11:18Philippe Ballard...
11:19Je voudrais juste avoir un mot
11:20pour nos alliés UDR,
11:22notamment je pense à Nice
11:23avec Éric Ciotti.
11:26Alors c'est vrai que là,
11:27vous nous parlez
11:27des candidats les plus connus.
11:29On sait que vous avez eu
11:30quelques petits déboires
11:31lors des dernières législatives
11:33avec des candidats
11:34peut-être qui étaient
11:35moins connus
11:36et qui posaient
11:37certains problèmes.
11:38Cette fois-ci,
11:39vous serez plus vigilant,
11:42mais préparé
11:44de meilleure façon ?
11:45Oui, je peux vous dire
11:46que Julien Sanchez,
11:47qui est en charge
11:48de ces élections municipales,
11:50et toute son équipe,
11:51qui fait un travail
11:52absolument remarquable,
11:56passe tout au pain de toi.
11:57auditionne les candidats,
12:00on regarde effectivement
12:01ceux qui sont sur la liste,
12:03comme on peut le faire
12:04pour...
12:05On ne soit pas toujours
12:06à une dissolution
12:07pour les élections législatives.
12:10Mais vous savez,
12:11nous, on sait très bien
12:11qu'on ne nous pardonnera
12:12absolument rien.
12:14Il y avait...
12:14Enfin, vous l'avez rappelé,
12:15Jordan Bardella,
12:16Marine Le Pen,
12:16on dit qu'on a eu
12:17quelques brebis galeuses.
12:18Oui, dont acte,
12:20très bien.
12:20Mais ça se compte
12:21sur les doigts d'une main.
12:22Par contre,
12:22à l'Assemblée nationale,
12:23si vous voulez,
12:23on a des députés
12:24fichés S
12:25qui siègent
12:26à la France Insoumise
12:27et là,
12:28ça passe crème.
12:28Donc, on sait très bien
12:29qu'on ne nous pardonne rien.
12:31Donc, on est
12:32d'une vigilance
12:33totale et extrême.
12:34Philippe Ballard,
12:35vous êtes en repos là.
12:36C'est bien mérité.
12:38C'était indispensable
12:39cette pause là ?
12:40Puisqu'il faut voter
12:42le 23 novembre.
12:44Vous allez être prêts
12:44là, les députés ?
12:45Parce que ça m'a l'air
12:47mal engagé, non ?
12:48Pour être prêts
12:49pour ce projet
12:50de loi de finances
12:50le 23.
12:51Je pense que c'est
12:53quasiment mission impossible.
12:55Il restait, je crois,
12:56hier soir,
12:56quand on a terminé
12:57à minuit,
12:571520,
12:59enfin, voilà,
13:00dans ces eaux-là.
13:02Amendement,
13:02il nous reste 7 jours.
13:04Donc, la partie recette,
13:06oui, visiblement,
13:07on n'ira pas au bout.
13:08Et la partie dépense,
13:09et c'est dommage
13:09parce que
13:10s'il y a un effort,
13:12ben oui,
13:12parce que c'est là
13:13qu'il y a un effort à faire.
13:14C'est taper dans les dépenses
13:16et le faire
13:16de façon structurelle.
13:18Je renvoie
13:18à notre contre-budget
13:19qui avait été présenté
13:20par Jean-Philippe Tanguy
13:21et nos 100 milliards
13:24sur 5 ans d'économie,
13:25mais structurelle.
13:26Et là,
13:27on est dans les recettes.
13:28Alors là,
13:29c'est un feu d'artifice,
13:30notamment,
13:31qui vient de la gauche.
13:32Vous avez un petit peu
13:34voté aussi,
13:34quand même,
13:35Philippe Ballard,
13:35certaines taxes,
13:36quand même.
13:37Non,
13:37alors là,
13:38je vais vous dire
13:38un petit exemple.
13:41Je parlais de la gauche.
13:41Il y a un amendement,
13:43quand je l'ai vu,
13:43je n'en ai pas cru mes yeux,
13:44c'était LFI
13:45qui a déposé
13:45un crédit d'impôt
13:46pour l'intégration
13:48des clandestins.
13:49Là,
13:49je ne pensais même pas
13:50qu'ils oseraient faire
13:50un truc comme ça.
13:51Bon,
13:51ça a été repoussé heureusement.
13:53Nous,
13:53notre ligne de conduite,
13:54elle est très claire.
13:54On défend les classes moyennes,
13:56les classes populaires
13:56et la France
13:57qui entreprend.
13:59Alors,
13:59les trois mesures
14:00que nous avons votées,
14:01ça concerne
14:02les multinationales
14:03pour faire en sorte
14:04que les multinationales
14:05payent,
14:06soient alignées
14:07sur la fiscalité
14:08de nos TPE,
14:10de nos PME
14:11et de nos API.
14:13C'est juste
14:13de la justice fiscale.
14:15Très bien,
14:15donc c'est pas antinomique.
14:16Pourquoi est-ce qu'elle peut faire
14:19de l'optimisation fiscale
14:20et puis les rachats d'actions ?
14:22Oui,
14:22parce que ça n'a aucun intérêt économique
14:23et puis taxer les GAFAM,
14:25on l'a voté,
14:25mais attention,
14:26c'est un amendement
14:26qui avait été déposé
14:27par le gouvernement quand même.
14:28Très bien,
14:29en tout cas,
14:30on va suivre ce vote
14:31qui manifestement
14:32n'aura peut-être pas lieu
14:34puisque vous n'allez pas être prêts,
14:35vous les députés.
14:36Merci Philippe Ballard
14:38d'avoir été avec nous
14:39sur l'antenne d'Europe 1.
14:40On se retrouve dans quelques instants
14:41avec Jules Torres
14:42et Raphaël Stinville.
14:43On parlera de ces propos
14:44absolument inacceptables,
14:46d'un pseudo-humoriste.
14:47Il s'appelle
14:47Pierre-Emmanuel Barré
14:48sur Radio Nova,
14:50la radio de Mathieu Pigaz.
14:52Il traite les policiers
14:53et les gendarmes
14:54de violeurs
14:54et de meurtriers.
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