- il y a 5 jours
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Bienvenue au Cœur du Crime, un podcast issu des archives d'Europe 1.
00:11Savez-vous que plus d'un tiers des crimes et délits commis en France sont traités par la Gendarmerie Nationale ?
00:19Je m'appelle Yann Kermadek, je suis commandant de Gendarmerie.
00:25Je dirige une section de recherche dont la mission essentielle est une mission de police judiciaire.
00:41L'histoire que je vais vous raconter est une histoire vraie.
00:46Tous les faits sont réels et se sont déroulés en France.
00:50Seuls, les noms des personnes et des lieux ont été changés.
00:55N'importe quel entrepreneur de pompe funèbre vous le dira, la plus grande difficulté dans la profession consiste à se procurer une main d'œuvre compétente.
01:11Amos Duff, propriétaire et directeur des pompes funèbres aux portes éternelles, ne faisait pas exception à la règle.
01:19Le dernier employé qu'il avait engagé, un jeune homme d'une gaieté déprimante nommé Bucky,
01:26était non seulement empoté, fainéant et indifférent à tout,
01:31mais il avait en outre la fâcheuse habitude de vaquer à ses occupations en sifflotant entre ses dents.
01:38Amos, lui, serrait les siennes et s'efforçait de se faire une raison.
01:42La modeste entreprise qu'il dirigeait réalisait de trop faibles bénéfices pour se permettre plus que le maigre salaire hebdomadaire de Bucky.
01:53Ce mardi matin, où il pénétra pour faire l'inventaire dans la pièce du fond servant de dépôt mortuaire,
02:00Amos Duff, petit homme, propret aux yeux tristes, semblait plus petit et plus triste encore qu'à l'ordinaire.
02:10Il n'y avait pour le moment qu'un seul article exposé.
02:15Un cadavre jaunâtre à l'estomac protubérant, dont le visage était encore emprunt d'une expression à la fois indignée et boudeuse.
02:23Le cadavre portait l'étiquette « Cérémonie bon marché », correspondant sur la liste des prix à un enterrement de cinquième classe.
02:34La personne qui s'était entendue avec Amos au sujet des obsèques et qui se trouvait être l'associé du défunt,
02:41n'avait carrément refusé quoi que ce fût de supérieur à cette catégorie.
02:47Amos se retourna avec un léger tressaillement au son aigu du sifflotement de Bucky.
02:52« Hé, M. Duff, comment vous le trouvez, M. Kessler ? C'est un gros père, non ? »
02:58« Un peu de respect, Bucky. Combien de fois faudra-t-il vous le répéter ? »
03:02« Dites, qu'est-ce qui lui est arrivé à ce pauvre vieux ? La tête, ça va encore, mais alors le corps, il est drôlement écrabouillé, hein ? »
03:09« C'est un accident d'auto. C'est une triste histoire. »
03:13« Fichtre ! Un beau gâchis, en effet. Tous ses os démantibulés. Et ce trou. »
03:20« Quel trou, Bucky ? »
03:23« On dirait une perforation de la cage thoracique. Mais je me trompe peut-être. Dites, M. Duff, est-ce que je pourrais prendre une demi-heure de liberté ? J'ai une course à faire pour ma mère. »
03:34« C'est d'accord, Bucky. Mais une demi-heure seulement, vous m'entendez ? »
03:38« Oui, oui, bien sûr, M. Duff ! »
03:40Bucky sortit en sifflotant les mains dans ses poches.
03:46Amos s'approcha du cadavre, souleva le drap qui le recouvrait et l'examina.
03:52Il y avait bien une perforation.
03:58Bucky avait beaucoup de défauts, mais il avait très bons yeux.
04:02La perforation intriguait Amos.
04:05Par curiosité, il se livra à un examen plus poussé.
04:11Il décida d'explorer la plaie à la sonde pour voir si un corps étranger n'était pas resté dans la cage thoracique.
04:18Au bout de quelques minutes, il fut renseigné.
04:24Profondément logé dans la plaie, il y avait bel et bien un corps étranger.
04:31Ce n'était pas la première fois qu'Amos voyait ce genre de blessures.
04:35Seul le grand nombre de lésions dont était recouvert le misérable corps de M. Kessler l'avait, jusqu'à présent, laissé passer inaperçu.
04:44Mais maintenant, Amos savait que la blessure mortelle était là.
04:52Elle avait été causée par une balle.
04:56La première pensée d'Amos fut d'extraire la balle, mais il se ravisa.
05:01Le certificat de décès du malheureux M. Kessler attribuait la mort à des blessures reçues au cours d'un accident d'automobile.
05:09Or, il y avait évidemment là beaucoup plus que ce qu'avait constaté le médecin légiste.
05:16N'y avait-il pas lieu d'avertir la police ?
05:19Ou du moins, M.… M.…
05:22Amos chercha à se rappeler le nom du client.
05:27M.… Ah ! M. Follet !
05:30Oui, c'était bien ça.
05:32C'est M. Follet lui avait déplu dès le premier abord.
05:38Amos se précipita dans son bureau et trouva le dossier Kessler sur la table de travail.
05:44Le peu de détails qu'il eut ne lui donnèrent guère satisfaction.
05:49Bucky revint une demi-heure plus tard, en sifflotant.
05:56Bucky, allez au bureau du Times, regardez les journaux du 9 et du 10 mars pour voir si vous trouvez dressé de l'accident dont M. Kessler a été victime.
06:07Ah, pourquoi faire, M. Duff ?
06:08Bien, ce que je demande, pourquoi vous respirez ?
06:11Prenez le Times, trouvez l'article, recopiez chaque mot et apportez-moi ça. Dépêchez-vous, Bucky !
06:17Bucky fit volte-face et quitta le bureau.
06:22Resté seul, Amos carra plus profondément dans son fauteuil et se mit à mordiller un crayon, passant en revue dans son esprit toutes les éventualités.
06:36Deux heures s'écoulèrent avant que Bucky ne lui apportât ce qu'il avait demandé.
06:40L'article de journal consacré à l'accident était bref, mais racontait les faits d'une manière qui les rendait plus clairs.
06:49Kessler, un veuve sans enfant, rentrait en voiture d'une partie de chasse avec son associé, Marvin Follet, qui, comme lui, habitait Scorsdale.
06:58Follet, qui tenait le volant, soutenait avoir été ébloui par les phares d'un camion venant en sens inverse et que sa voiture avait quitté la route.
07:07Heureusement pour lui, il avait été éjecté sur la chaussée, mais Kessler était resté dans l'auto tandis que celle-ci franchissait le parapet d'un pont.
07:18Une série d'hypothèses plus savoureuses les unes que les autres se croisaient dans l'esprit d'Amos.
07:25Follet avait évidemment menti à la police.
07:28On ne tire pas sur un homme mort.
07:31L'accident s'était-il produit seulement après que Follet, dans un accès de colère, eut tué son associé d'un coup de revolver ?
07:39Follet avait-il fabriqué l'accident de toute pièce pour dissimuler la véritable cause de la mort ?
07:47Ou bien avait-il soigneusement prémédité son acte ?
07:55C'est ce que vous saurez dans quelques instants.
07:57Amos Duff est entrepreneur de pompes funèbres.
08:10Quelle n'est pas sa stupéfaction lorsqu'il découvre que le cadavre d'un certain Kessler, dont il doit organiser les obsèques,
08:17comporte une perforation due à l'impact d'une balle de fusil et non pas à un accident de voiture.
08:25Duff soupçonne fortement l'associé de M. Kessler, un certain M. Follet
08:34Oui, pense à Amos, se rappelant l'attitude nerveuse de l'homme.
08:43Oui, Follet avait dressé des plans à l'avance afin de profiter seul de la bonne réussite de leur société.
08:53Amos Duff ne pensait plus du tout à prévenir la police.
08:57Il préférait d'abord parler à ce M. Follet.
09:02Il alla consulter l'annuaire téléphonique et revint avec le renseignement cherché.
09:08Kessler et Follet, fabricants de jeux et jouets.
09:13Lentement, il composa le numéro de téléphone sur le cadran.
09:19Lorsqu'Amos Duff pénétra dans le bureau de M. Follet,
09:25celui-ci, qui était assis dans son fauteuil de cuir à haut dossier,
09:29ne se leva même pas pour l'accueillir.
09:32Il portait une écharpe de laine autour du cou et semblait transi,
09:36malgré la température élevée qui régnait dans la pièce.
09:39Venez-en tout de suite aux fêtes, je vous prie, M. Duff.
09:44Je vous ai expliqué que M. Kessler n'avait aucune famille
09:46et que je ne voulais pas de cérémonie compliquée.
09:49Faites simplement ce que vous avez à faire et finissez-en.
09:52Oui, mais je ne suis pas venu pour parler des obsèques, M. Follet.
09:57Pas exactement, tout au moins.
09:59C'est seulement que j'ai découvert quelque chose d'insolite.
10:05Quelque chose d'insolite, M. Duff ? Que voulez-vous dire ?
10:08Eh bien, vous vous rappelez sans doute que vous m'avez recommandé
10:12de n'effectuer aucun, comment dirais-je,
10:16aucun replâtrage esthétique sur la personne de ce pauvre M. Kessler.
10:21Mais j'ai découvert une blessure que je qualifierais de vilaine à voir.
10:28Mais peut-être n'ai-je pas besoin d'être plus explicite ?
10:34Je crois que si, au contraire, M. Duff.
10:37Amos fut soudain pris de doute.
10:42Était-il possible que Follet ignora l'existence de la balle logée dans le corps de son associé ?
10:50Il décida de risquer le tout pour le tout afin de découvrir la vérité.
10:54Il se leva et dit
10:56« Ah, je regrette, M. Follet. J'ai dû me tromper. Je vais faire un rapport à la police, comme l'exigent les circonstances. »
11:05« Asseyez-vous, M. Duff. Pourquoi un rapport à la police s'imposerait-il ? »
11:12« Simple formalité, M. Follet. D'ailleurs, je peux me tromper au sujet de la blessure. La police procédera à une autopsie et nous serons fixés sur ce point. »
11:23« Asseyez-vous, M. Duff. Est-ce que vous fumez ? Aimez-vous le cigare ? »
11:29« Je ne suis pas fumeur, mais j'ai toujours dans mon bureau d'excellents coroniaques que je réserve à mes meilleurs clients. »
11:38Follet souleva le couvercle d'un coffret qu'il présenta à Amos. Celui-ci alima un corona dont il tira une bouffée en connaisseur.
11:48« Voyez-vous, M. Follet, pour ce qui concerne ce pauvre M. Kessler, j'ai l'impression qu'il s'agit d'une balle provenant d'un fusil de chasse, probablement d'une balle blindée. Mais je peux me tromper, bien entendu. »
12:05« On imagine mal comment une balle blindée aurait pu pénétrer dans le corps de Kessler. Il doit y avoir une explication logique. »
12:15« Certainement, M. Follet. »
12:18« Détendant les affaires, je ne puis tolérer aucun racontard, n'est-ce pas, de quelque nature qu'il soit. Je suis sûr que vous me comprenez, M. Duff. »
12:27« Parfaitement, M. Follet. »
12:30« Ce cigare vous plaît-il, M. Duff ? »
12:33« Il est délicieux, M. Follet. »
12:37« Je vous en enverrai une boîte, M. Duff. J'ai été très heureux de vous voir. Ne manquez pas de me faire savoir quand auront lieu les obsèques de ce pauvre Georges.
12:45Je n'y assisterai pas moi-même. Je trouve cela morbide. Mais je voudrais envoyer quelques fleurs. »
12:52« M. Follet, je crains de m'être mal fait comprendre. Ce n'est pas que je veuille propager des racontards de quelque sorte que ce soit. Mais, eh bien, pour dire les choses carrément, M. Follet, il me semble assez malséant qu'un homme du rang social de M. Kessler disparaisse ainsi sans aucune cérémonie.
13:16« C'est un peu une insulte à sa mémoire. Vous ne trouvez pas. »
13:21« Et que préconisez-vous au juste, M. Duff ? »
13:26« Eh bien, je suggérerais quelque chose de plus approprié à la personne du défunt. »
13:36« M. Kessler était vain. Vous le savez, il ne laisse aucune famille. »
13:39« Mais c'est le geste envers lui qui compte, M. Follet. »
13:44« Oui. Et quel genre de geste avez-vous en tête, M. Duff ? »
13:51« Eh bien, je verrais très bien quelque chose d'imposant, vous voyez. Un entièrement en grande pompe avec tout le cérémonial possible. C'est ce que notre catalogue désigne sous le nom de première classe.
14:06Je suis certain que M. Kessler le mérite. Ce n'est pas votre avis, M. Follet ? »
14:13« Non. Si vous voulez connaître la vérité, Kessler était un pauvre type. Dites-moi, M. Duff, quelle est au juste la différence entre un enterrement de première classe et un enterrement ordinaire ? »
14:29« Eh bien, pour commencer, la dépôt immortelle... »
14:33« Non, je ne parle pas de cela, M. Duff. Je pense à la différence de prix. Le prix du service funèbre que j'avais choisi était de 350 dollars.
14:42« Que me coûterait exactement la première classe ? »
14:47« 1800 dollars, M. Follet. »
14:52« 1800 dollars ! »
14:55« Bon. Eh bien, d'accord pour la première classe, M. Duff. »
15:01« Follet sortit du tiroir de son bureau un carnet de chèques. »
15:05« Voici un accompte de 600 dollars, M. Duff. Le complément vous sera payé dès que M. Kessler sera enterré en bonne et due forme. Et alors, je n'entendrai plus jamais parler de vous, n'est-ce pas ? N'est-ce pas ? »
15:18« Mais bien sûr, M. Follet. Plus jamais. Au revoir, M. Follet. Merci, M. Follet. »
15:28« Trois jours plus tard, la cérémonie funèbre terminée, Amos Duff expédia par la poste sa facture du solde de 1200 dollars. »
15:40« Si il n'a perçu aucun chèque à la fin de la semaine, il appela au téléphone la maison Kessler et Follet et s'entendit répondre que M. Follet avait dû s'absenter pour affaire. »
15:51Il attendit patiemment jusqu'au jeudi suivant, mais aucune somme ne lui parvint. Le vendredi, il appela de nouveau le bureau de M. Follet. Celui-ci était en conférence et il lui fit dire qu'il le rappellerait. Mais Follet ne le rappela pas.
16:08La semaine suivante, toujours pas de chèque. Nouvel appel téléphonique, nouvelles excuses. Amos commença à mettre en doute la sincérité des intentions de ce M. Follet.
16:25Le mardi matin, il lui fut enfin permis de parler à Follet en personne.
16:29« Ah, Dieu merci, je vous ai enfin au bout du fil, M. Follet. Je commençais à désespérer. Mon sujet de la facture, M. Follet. »
16:39« Quelle facture, M. Doff ? »
16:42« Eh bien, la facture que je vous ai envoyée pour les obsèques de première classe. »
16:50« Je crois que vous avez fait une erreur, M. Doff. J'ai payé intégralement les frais de la cérémonie, si vous en doutez. Je vous conseille de consulter votre propre liste des prix. »
17:00« Mais, M. Follet... »
17:01« Je suis très au courant de vos tarifs, M. Doff. Je les ai soigneusement contrôlés. Vous n'avez aucune cérémonie au-dessus de 600 dollars. Et j'ai ici un talon de chèque de ce montant. »
17:12« Mais les circonstances étaient tout à fait différentes, M. Follet. Vous savez bien qu'elles étaient différentes. Vous savez peut-être aussi ce que je vais faire si vous ne m'envoyez pas ce chèque de 1200 dollars. »
17:26« Mais qu'allez-vous faire, M. Doff ? Hein ? Révenir la police ? »
17:31« Vous ne m'en croyez pas capable, M. Follet ? »
17:34« Bien sûr que non, M. Doff. Rappelez-vous que c'est vous qui avez enterré ce pauvre M. Kessler. Si vous demandez à la police de l'exhumer, il vous faudra expliquer d'ailleurs pourquoi vous n'avez pas signalé plus tôt cette prétendue blessure par balle.
17:47Vous ne pouvez me compromettre sans vous, compromettre vous-même, M. Doff. Aussi, je crois que le mieux que vous ayez à faire est de laisser tomber. Je sais très bien que si je paie aujourd'hui, je continuerai de payer éternellement. Je n'ai donc pas l'intention de commencer.
18:03« Sur ce, adieu, M. Doff. »
18:07Amos Doff trouva au commissariat de police un aspect plus lugubre encore que celui de son entreprise de pompe funèbre. Assis dans le bureau du lieutenant Morgan, il attendait impatiemment qu'il se passât quelque chose.
18:22Enfin, l'officier de police fit son entrée précédé de M. Follet. Le visage de celui-ci était rouge d'indignation.
18:30« Je veux savoir ce que tout cela signifie, lieutenant. Vous n'avez pas le droit de m'amener ici. »
18:35« Asseyez-vous, M. Follet. »
18:38« Il s'agit d'une accusation grave. C'est pourquoi nous avons estimé être en droit de lancer un mandat d'amener. »
18:43« Mais cet homme est un menteur, lieutenant. Un menteur et un voleur. Si vous saviez comme il a essayé de me faire chanter, M. Follet. »
19:21« Duff n'est qu'un tissu de mensonge. Kessler a été tué dans l'accident. J'ai le certificat de décès. Comment pouvez-vous croire que c'est cet entrepreneur de pompe funèbre sans le saut ? »
19:33« M. Duff semble avoir des preuves, M. Follet. C'est pourquoi nous vous avons amené ici. »
19:38« Mais des preuves, des preuves. Quelles preuves ? Kessler est mort et enterré. Vous ne pouvez pas creuser maintenant pour aller le chercher ? »
19:44« Nous le ferions si c'était nécessaire, M. Follet. »
19:48Follet se leva d'un bond.
19:50« Demandez-lui comment il est au courant, lieutenant. Demandez-lui comment il sait qu'il y avait une balle. »
19:56Le lieutenant Morgane fit signe à Amos Duff qu'il pouvait répondre.
20:01« Eh bien, je ne savais pas proprement parler, lieutenant. Je ne l'ai su vraiment qu'après la cérémonie funèbre. À ce moment-là, c'est devenu parfaitement évident.
20:14Non seulement pour moi, mais pour tous les assistants, voyez-vous. La balle n'a pas voulu fondre. »
20:22« Fondre ? » hurla Follet.
20:25« Que voulez-vous dire par fondre ? »
20:28« Mais ce que je veux dire, M. Follet, c'est que la cérémonie de première classe est une incinération. »
20:38« C'est l'idéal, à mon avis, M. Follet. Surtout quand le défunt ne laisse pas de famille. »
20:43« Cependant, nous remettons une urne contenant les cendres du défunt aux plus proches parents ou à l'ami le plus intime, ayant assisté à la cérémonie. »
20:54Le lieutenant Morgane alla à son bureau, ouvrit le dernier tiroir et en sortit une urne en fine porcelaine qu'il posa sur le bureau.
21:06« Comprenez-vous, M. Follet, quand les amis de M. Kessler ont découvert la balle parmi les cendres, ils l'ont placée dans l'urne.
21:15C'est pourquoi j'ai dû avertir la police. Comprenez, M. Follet ? »
21:24Amos Doeuf prit l'urne dans sa main et la secoua doucement.
21:30Très doucement.
21:31Alors, on entendit comme un bruit de grelots.
21:37Vous venez d'écouter « Au cœur du crime », un podcast issu des archives d'Europe 1.
21:49Réalisation, Julien Tarot.
21:51Production, Estelle Laffont.
21:53Patrimoine sonore, Sylvaine Denis, Laetitia Casanova et Antoine Reclut.
22:00« Au cœur du crime » est disponible sur le site et l'appli Europe 1.
22:04Écoutez aussi l'épisode suivant en vous abonnant gratuitement sur votre plateforme d'écoute.
22:09« Au cœur du crime » est disponible sur le site « tier 1.
22:23Le crime ».
Recommandations
17:34
|
À suivre
5:00
22:05
1:04
2:09
2:00
2:13
1:01
3:59
0:42
25:24
21:52
0:51
2:10
0:58
1:00
17:36
1:09
26:17
1:48
2:20
0:43
2:26
1:51
2:26:50
Écris le tout premier commentaire