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  • il y a 21 heures
Sophie Davant se souvient hilare du moment où son actuel compagnon était son producteur.

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Transcription
00:00Vous vouliez nous parler de votre chatte Isis, qui est restée coincée pendant deux semaines.
00:06Non, non, quatre semaines.
00:07Quatre semaines ? Dans un coup ?
00:08Oui, un mois pile.
00:10Dans quoi ?
00:10Dans quoi ?
00:12Dans un canapé lit.
00:13Oh mon Dieu !
00:15Ce n'est pas vrai.
00:17Oui, et je vous jure qu'au bout d'un mois, j'ai sorti de là une vieille fourrure redditée de deux centimètres d'épaisseur.
00:26Ce n'est pas possible, vous vous jurez que ce n'est pas un canular ?
00:28Ce n'est pas un canular.
00:30Alors, ce qui est marrant, c'est que William, quand on était le producteur,
00:33il n'était pas toujours très rassuré, parce qu'il avait un grand concept, une punchline.
00:41Attention au syndrome de la salle de bain.
00:44Qu'est-ce que c'est que le syndrome ?
00:45Vous n'êtes pas dans votre salle de bain, vous faites de la télé en direct.
00:49Donc, il craignait toujours qu'on dépasse ses limites et qu'il y a un drame suite à un fourrir ou un truc comme ça.
00:58Et donc, il était dans son bureau au moment où l'émission passait en direct, il avait la télé comme ça au fond de la pièce, tout en préparant son émission du lendemain, recevant ses chroniqueurs.
01:08Il avait toujours un oeil sur la télé et dès qu'il me voyait avoir un fourrir, il mettait le son.
01:13Totalement inquiet, en disant, oh là là, qu'est-ce qu'il va nous faire encore aujourd'hui ?
01:17Il descend d'un régi parfois pour parler dans l'oreillette ?
01:19Oui, bien sûr, parfois, c'était terrible.
01:22Je me souviens, les premières fois où j'ai eu des invités culturels, il était là tous les jours, surtout quand il les aimait bien.
01:31Mon premier invité était Claude Lelouch, je me souviens.
01:33Et puis, une fois où j'ai eu Fabrice Uchini, où je ne sais plus ce que j'avais dit, je lui avais dû dire à Fabrice, oh là, vous nous faites votre numéro traditionnel de Fabrice Uchini.
01:43Et là, il me hurlait dans l'oreillette.
01:45On ne bouge pas comme ça, un gros texteur !
01:48Et donc, ça m'a fait tellement trembler.
01:50Vous n'êtes pas rancunière parce qu'il est devenu votre mec.
01:53Bon, bah...
01:53Ah ouais, mais on continue, hein !
01:55Ah, ça continue, t'as un peu punché comme ça !
01:57Il y a de l'ambiance !
01:58On l'est dans l'oreillette !
01:59Vous lui rappelez parfois tout ce qu'il a pu vous dire ?
02:01Oui, tout le temps, oui, bien sûr, on a quand même quelques souvenirs communs.
02:06Mais bon, on continue, on n'a jamais cessé d'avoir un dialogue professionnel et amical.
02:13Donc, à l'époque, on faisait le show devant tout le monde, donc un coup, c'était des fourrures, un coup, c'était des disputes.
02:19Et donc, ils étaient tous au spectacle.
02:20Il y avait un marqueur déjà, d'un attachement, voilà, c'était intense !
02:23Et ça continue aujourd'hui.
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