Jordan Bardella : «Je suis convaincu que les idées et le camp que je porte arriveront au pouvoir, et je le souhaite le plus vite possible. La sécurité est la première des libertés et si j'arrive à la tête d'un gouvernement, elle sera mon obsession.»
00:00Je suis convaincu que les idées que je porte et que le camp que je porte aujourd'hui avec Marine Le Pen arrivera au pouvoir et je le souhaite le plus vite possible.
00:08Et donc j'essaie dans ce livre de présenter aux Français les mesures que je prendrai pour la sécurité,
00:13en leur rappelant que la sécurité est non seulement la première des libertés, mais que si j'arrive demain à la tête d'un gouvernement, elle sera mon obsession.
00:20Parce que, encore une fois, j'ai grandi en Seine-Saint-Denis, je sais ce que c'est que de vivre au milieu du trafic de drogue,
00:25que de vivre au milieu de l'islamisation de son quartier, que d'être tous les jours inquiet lorsqu'on rentre tard le soir,
00:32parce qu'on a peur de se faire agresser, qu'on est en train de changer de trottoir, encore plus lorsqu'on est une femme
00:36et qu'on se déplace dans les transports en commun et pas seulement en région parisienne,
00:40ou d'être, encore une fois, un policier en première ligne qui, bien souvent, se sent seul, abandonné.
00:45Et effectivement, vous avez rappelé ces mots parfois jusqu'au sommet de l'État,
00:48quand le président de la République, M. Macron, se permet de reprendre les mots de l'extrême-gauche et de M. Mélenchon
00:54en jetant l'opprobre sur l'intégralité d'une profession, je trouve ça profondément indigne.
00:58Le boulot d'un homme d'État, la responsabilité d'un chef de gouvernement,
01:02c'est d'être du côté de ceux qui servent l'ordre public et de ceux qui protègent la sécurité de nos compatriotes.
01:07Donc demain, c'est vrai que si on a la tête du pays, on fera un sursaut sécuritaire
01:11qui nous amènera à apporter un soutien juridique par une présomption de légitime défense pour les forces de l'ordre.
01:15Deuxièmement, à mettre en place une politique pénale qui soit beaucoup plus ferme et beaucoup plus efficace.
01:20Je considère que lorsqu'on touche à un policier, on doit dormir en prison.
01:22Il y a des peines maximales dans le droit français, il doit exister des peines minimales, des peines planchées.
01:27Nous mettrons fin aux remises automatiques de peine, nous expulserons les délinquants et criminels étrangers
01:31et nous construirons 40 000 places de prison.
01:34Vous n'allez pas me faire croire et les policiers ne le comprennent pas que dans un pays
01:37qui a les plus grands groupes de BTP au monde, qui a été capable de faire le plus grand chantier
01:41des 30 dernières années avec la restauration de Notre-Dame de Paris,
01:45n'est pas capable de construire 40 000 places de prison.
01:48Et ce bon sens-là, vous voyez, les acteurs de terrain ne le comprennent pas.
01:52Et je vais vous dire, moi l'enseignement que je tire de ce livre,
01:56c'est que le bon sens populaire, ça existe encore.
01:59Et dans la bouche, dans le cœur de nos compatriotes, il y a tout.
02:02Il y a les problèmes du pays, mais il y a aussi bien souvent des solutions
02:06qui me font dire que notre peuple, pour paraphraser Marc Bloch,
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