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  • il y a 15 heures
A la une de cette édition : Sansal libéré, Macron humilié. La libération de l’écrivain dans un ballet germano-algérien laisse le président sur le carreau !

Un point budget ensuite avec l’Assemblée nationale toujours en ébullition !

Nous reviendrons enfin sur le colloque conservateur qui s’est tenu il y a quelques jours à Bratislava en Slovaquie.

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Transcription
00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir.
00:15A la une de cette édition, sans salles libérées,
00:17Macron, humilier la libération de l'écrivain dans un balai germano-algérien,
00:22laisse le président français sur le carreau.
00:25Un point budget ensuite avec l'Assemblée nationale toujours en ébullition.
00:28Et enfin, nous reviendrons sur le colloque conservateur
00:31qui s'est tenu il y a quelques jours à Bratislava, en Slovaquie.
00:39Boilem sans salles libérées et envoyées à Berlin.
00:42Un nouveau camouflet pour Emmanuel Macron
00:43qui prouve une nouvelle fois la vacuité de sa diplomatie.
00:47Un mot pour vous dire que je viens à l'instant de m'entretenir
00:49avec le président Steinmeier au téléphone
00:52pour lui exprimer ma profonde gratitude
00:55pour les bons offices de l'Allemagne
00:58et notre coopération fructueuse depuis plusieurs mois
01:01sur le dossier de la libération de notre compatriote Boilem sans salles.
01:07Nous avons travaillé en transparence avec nos amis allemands
01:10comme tiers de confiance.
01:11Et je remercie sincèrement le président Steinmeier
01:13de cette rendue disponible.
01:15Notre souci a toujours été d'être efficace
01:17pour permettre la libération de monsieur sans salles
01:20un peu plus d'un an après son emprisonnement en Algérie.
01:27Et la médiation allemande y a contribué de manière décisive.
01:30De manière décisive et pas décisif.
01:33Ça valait bien la peine de se taper la prof de lettre.
01:36À Toulouse, Emmanuel Macron était tout en retenue
01:39pour annoncer la libération de l'écrivain de nationalité algérienne
01:42et française Boilem sans salles.
01:44Le chef de l'État n'est pas parvenu à cacher une certaine gêne
01:48alors qu'il a tenté d'alterner fermeté et soumission avec Alger
01:51sans jamais rien obtenir.
01:54Cette libération répond en revanche directement
01:56à la demande du président allemand Frank-Walter Steinmeier
01:59formulé lundi 10 novembre.
02:01En quelques heures, Berlin a fait ce que Paris n'a pas su faire en un an.
02:05Seulement 7 heures après l'annonce,
02:07un avion militaire allemand a rapatrié son salles d'Alger vers Berlin
02:10où il a atterri vers 21 heures.
02:12Le chef d'État allemand a d'ailleurs invoqué ses liens personnels
02:15avec le président Tebboune, soigné en Allemagne en 2020-2021
02:19pour le Covid-19, l'Algérie n'étant pas assez développée
02:23pour soigner un septuagénaire d'une grippe.
02:26Cet épisode met en lumière les limites de la diplomatie française
02:29sous Emmanuel Macron, contraint de s'appuyer sur un tiers
02:32de confiance extérieure pour résoudre une crise avec l'Algérie.
02:37L'ambassadeur français en Algérie, Stéphane Romater,
02:40rappelé à Paris en avril 2025, a admis que cette affaire a cassé le dialogue
02:44entre les deux pays, rompant même les canaux de coopération sécuritaire
02:48contre le terrorisme.
02:50Perdante au niveau sécuritaire, perdante au niveau diplomatique,
02:53le président est une fois de plus humilié et nous emporte dans sa chute.
02:57Le député RN Julien Audoul a évoqué ce camouflet chez France Info.
03:02Mais pour le coup, c'est un camouflet puisque depuis le début de cette crise,
03:05le gouvernement français était incapable d'engager un rapport de force
03:08et de faire libérer un compatriote.
03:10Nous sommes la septième puissance du monde, on s'est fait dicter notre conduite
03:13par la soixante-septième puissance du monde.
03:15Mais en fait, ils ne comprennent que le rapport de force.
03:17On a toujours été dans le dialogue, on a toujours été dans la réponse graduée,
03:21on a toujours été dans les courbettes et dans la soumission.
03:23Voilà le résultat.
03:24Un échec sur toute la ligne et un président français qui a poursuivi la politique
03:28du paillasson de Paris vis-à-vis d'Alger.
03:31A gauche et au centre, c'est la politique menée durant quelques mois
03:34par Bruno Retailleau qui est pointée du doigt car jugée
03:37trop intransigeante avec Alger.
03:39Un bouc émissaire bien opportun alors qu'Emmanuel Macron
03:42aurait pu refuser sa nomination.
03:45Au niveau européen, la France est encore un peu plus déconsidérée
03:48tandis que l'Allemagne sort auréolée de ce micro-événement
03:51tandis qu'un journaliste français, Christophe Glez,
03:54est toujours incarcéré en Algérie.
03:57Son appel est prévu le 3 décembre
03:58et la libération de Boilem Sansal
04:00donne un motif d'espoir pour celui-ci.
04:04Cette affaire Sansal est un condensé du déclin français
04:06de la perte de puissance au casse-tête des binationaux
04:09en passant par un narratif historique contemporain
04:12réécrit par le FLN et les porteurs de valises.
04:15Empêtrés dans un conflit larvé avec l'Algérie,
04:18incapables d'être craints par ses voisins
04:20et donc d'être respectés,
04:22Paris est relégué au second plan,
04:24obligé de se contenter d'une victoire obtenue par procuration.
04:28Les députés s'agitent pour le vote du budget,
04:34mais alors que la loi de financement de la sécurité sociale est passée sans vote,
04:38le gouvernement reste en place.
04:40Renaud de Bourleuf.
04:41Sébastien Lecornu et ses ministres se frottent les mains.
04:56Mercredi, l'Assemblée nationale a approuvé largement
04:58la suspension de la réforme des retraites.
05:00Le gouvernement Lecornu reste donc en place
05:02avec la collaboration des socialistes
05:05qui en avait fait une condition sine qua non
05:07pour ne pas voter la censure.
05:09Nous sommes très fiers de ce qui vient de se passer à l'instant
05:12dans les murs de ce Parlement.
05:15Cela faisait déjà longtemps que nous nous battions
05:17pour que cette réforme soit suspendue et même abrogée.
05:21Ce que chacun doit comprendre,
05:23c'est que c'est une victoire d'étape
05:24et que désormais le totem
05:26qui était un totem absolu pour la Macronie
05:30a été ébranlé.
05:31En attendant, le gouvernement macroniste
05:33n'a pas été ébranlé et reste debout.
05:35Le PS, les écologistes et le RN
05:37ont voté pour cette suspension.
05:39Les députés Renaissance se sont abstenus.
05:41LFI et les communistes ont voté contre,
05:43dénonçant un simple décalage
05:45de l'application de la réforme
05:46du second quinquennat d'Emmanuel Macron.
05:49De manière plus large,
05:50l'examen du projet de loi de financement
05:51de la sécurité sociale s'est achevé
05:52mercredi soir à minuit,
05:54alors qu'il restait 200 amendements à examiner.
05:57Mais cette interruption des débats
05:58est rendue possible par le recours
05:59du gouvernement à l'article 47.1
06:01de la Constitution.
06:02Ce texte dispose que l'Assemblée nationale
06:04a 20 jours pour se prononcer
06:06en première lecture,
06:07délai à l'issue duquel
06:08le gouvernement saisit le Sénat.
06:10Sébastien Lecornu promettait
06:11de ne pas utiliser l'article 49.3.
06:13Il a tenu parole à sa manière.
06:15Car nous avons bien compris
06:16que vous allez activer le 47.1
06:18qui est un 49.3 déguisé
06:20pour empêcher l'Assemblée nationale de voter.
06:23La piqûre a fait son appel
06:24lors du budget.
06:25Pas d'injection de Covid,
06:26rassurez-vous.
06:27Mais le gouvernement a tenté
06:28de faire passer
06:29de nouvelles obligations vaccinales,
06:31en imposant notamment
06:31celles contre la grippe saisonnière
06:33aux résidents des EHPAD
06:34et à certains professionnels de santé.
06:36Il était aussi prévu
06:37de créer une obligation vaccinale
06:38contre la rougeole
06:39pour les soignants,
06:39les étudiants en santé
06:40et les professionnels
06:41de la petite enfance.
06:42L'amendement a été rejeté
06:44par les députés RN,
06:45UDR
06:46et une part importante de LFI.
06:48D'autres volets
06:49ont rencontré moins d'oppositions.
06:50Une très large majorité
06:51a voté en faveur
06:52du maintien
06:53des exonérations
06:54de cotisations
06:54pour les apprentis.
06:56La taxe de 2,5%
06:57que le gouvernement
06:58comptait imposer
06:59sur les complémentaires santé
07:00en 2026
07:01a été largement rejetée
07:02par la droite
07:03et par la gauche.
07:04Une hausse de la CSG
07:06sur les revenus du patrimoine
07:07a été adoptée
07:08par la gauche
07:08et le centre.
07:09Cette mesure relève
07:10le taux de 9,2%
07:11à 10,6%,
07:12portant le taux global
07:14des prélèvements sociaux
07:14sur le patrimoine
07:15de 17,2%
07:16à 18,6%.
07:18Le prélèvement forfaitaire unique
07:20à 31,4%.
07:21La création d'un réseau
07:23de maisons France Santé
07:24a été approuvée
07:24malgré l'opposition
07:25de la gauche
07:26mais aussi de certains élus
07:27liottes et droites républicaines.
07:30L'idée est d'établir
07:31un réseau de soins
07:32de proximité
07:32assurant à minima
07:34une offre
07:35à environ 30 minutes
07:36autour de chez soi.
07:37Un projet critiqué
07:38car difficile à mettre en œuvre
07:40en raison du manque
07:41de moyens financiers
07:42et du manque de praticiens.
07:43Ce jeudi,
07:44les députés
07:44sont retournés
07:45dans l'hémicycle
07:45pour débattre
07:46du projet de loi de finances
07:47au programme.
07:48Plus de 2100 amendements
07:49restent à examiner
07:50pour la seule première partie
07:51consacrée aux recettes.
07:53Un vote est prévu
07:54le 17 novembre
07:55sur cette partie.
07:56Ainsi,
07:56l'amendement prévoyant
07:57la suppression
07:58de l'abattement fiscal
07:59sur les pensions de retraite
08:00a été largement rejeté.
08:01Les députés
08:02se penchent aussi
08:02sur la taxe
08:03sur les petits colis
08:04qui suscite une polémique
08:05avec le succès
08:05de la boutique ouverte à Paris
08:07par le géant
08:07de la fast fashion Chine
08:09malgré le scandale
08:10des poupées pédopornographiques.
08:11Au programme aussi,
08:12la hausse et droits de timbre
08:13pour obtenir un titre de séjour,
08:15un sujet qui fait bondir la gauche
08:16reste à savoir
08:17si certains sujets
08:17seront assez polémiques
08:19pour remettre en question
08:20le gouvernement.
08:21Rappelons que l'ensemble du texte
08:22doit être transmis au Sénat
08:23le 23 novembre à minuit
08:25selon les délais constitutionnels.
08:30Pour sa cinquième édition déjà,
08:32un colloque conservateur
08:34et européen
08:34avait lieu samedi et dimanche
08:36dernier à Bratislava.
08:37De nombreuses figures
08:38de la droite française
08:39et européenne s'y trouvaient.
08:41Un reportage sur place
08:42de Lucas Chancerelle
08:43avec Nicolas de Lamberterie
08:44et Yann Valery.
08:46La petite Slovaquie
08:47est-elle en train
08:48de trouver sa place
08:49sur la scène conservatrice européenne ?
08:52Il reste encore du chemin
08:53à parcourir,
08:54mais l'Institut conservateur
08:56Ladislav Hanus
08:57y apporte sa contribution
08:58puisqu'il a organisé
09:00le week-end dernier
09:01la cinquième édition
09:02de son Conservative Summit
09:04ou Sommet conservateur.
09:06Au total,
09:07des intervenants
09:07de 14 pays européens,
09:09élus,
09:10responsables associatifs,
09:12universitaires
09:13ou journalistes
09:14s'y sont retrouvés
09:15pour une journée
09:16de francs débats
09:17souvent marqués
09:18par des retours
09:18d'expériences nationaux
09:20ou des opinions
09:20parfois franchement divergentes,
09:22mais dans le cadre
09:23de débats
09:24très enrichissants.
09:25À la différence
09:25de ses voisins
09:26hongrois et polonais,
09:28la Slovaquie
09:29est traversée
09:29par des tendances
09:30politiques
09:31quelque peu différentes,
09:32étant donné que
09:33c'est souvent
09:34chez les sociodémocrates
09:35que l'on retrouve
09:36les orientations
09:37les plus souverainistes
09:39et patriotiques.
09:40À ce titre,
09:41la Slovaquie,
09:42plus petite
09:42et plus jeune nation
09:44d'Europe centrale,
09:45se rapproche davantage
09:46par sa culture politique
09:47de la Roumanie
09:48que de ses voisins
09:50centres européens.
09:51Mais cela n'empêche pas
09:52un vrai dynamisme
09:53intellectuel slovaque
09:54dans le contexte
09:55d'un certain renouveau
09:57du groupe
09:57dit de Vichégrade,
09:59dix ans après son émergence
10:00suite à la crise
10:01migratoire de 2015.
10:03Le Conservatif
10:04Summit,
10:05c'est aujourd'hui
10:06la cinquième année.
10:09Nous pensons
10:10que c'est important
10:11de réunir
10:12les différentes
10:14perspectives
10:15conservateurs,
10:16pas seulement
10:17dans le contexte
10:18slovaque,
10:19mais dans le contexte
10:21à travers
10:21toute l'Europe,
10:22parce que ce sont
10:23des questions
10:25qui sont importantes
10:27pour tous
10:29les pays
10:30du continent.
10:31mais il y a
10:32des problèmes
10:34qui sont
10:36en France
10:37aujourd'hui
10:38et qui vont
10:40venir
10:40chez la Slovaquie
10:42ou la Hongrie
10:43dans les prochaines
10:46cinq années
10:47et au contraire
10:49aussi.
10:50Alors,
10:52ici,
10:53nous pouvons
10:53trouver
10:54des solutions,
10:56nous pouvons
10:56comparer
10:58les solutions
10:59lesquelles
11:00nous avons
11:01trouvées
11:01et lesquelles
11:03vous cherchez,
11:05par exemple.
11:06Mais il y a
11:06beaucoup d'initiatives
11:07aujourd'hui,
11:07de réunions,
11:09des conservateurs
11:09un peu partout
11:10en Europe.
11:11Ça montre
11:11à la fois
11:12une volonté
11:13des populations,
11:15des responsables
11:15politiques,
11:16des responsables
11:16d'associations,
11:17des responsables
11:17d'écoles,
11:18de prendre
11:19des initiatives
11:19en commun,
11:20parce que nous avons
11:20conscience
11:21que nous avons
11:22des défis
11:22à relever,
11:23nous avons
11:23une histoire
11:24commune,
11:24l'histoire
11:25de la civilisation
11:26européenne
11:27et chrétienne
11:27et nous avons
11:28des défis
11:28immenses à relever,
11:30celui de la
11:30dénatalité,
11:32celui de la
11:32préservation
11:33de notre identité,
11:35celui aussi
11:35de la lutte
11:36contre le walkisme
11:37et toute l'entreprise
11:38de déconstruction
11:39de ce qui a fait
11:40justement la grandeur,
11:40la beauté,
11:41le rayonnement
11:41de la civilisation
11:42européenne.
11:43Donc c'est des sujets
11:43très importants
11:44qui nécessitent
11:45des réponses
11:45politiques,
11:46bien sûr,
11:46mais aussi des réponses
11:47de différentes formes
11:48qui ne passent pas
11:50toutes par l'action
11:51électorale.
11:52Alors je suis venu
11:52pour leur parler
11:53de la situation
11:53catastrophique
11:54des universités françaises,
11:55notamment au niveau
11:56de la liberté d'expression,
11:57pour les avertir
11:57sur le danger
11:58du walkisme
11:59dans les universités,
12:00de l'intolérance
12:01de l'extrême gauche
12:01et les prévenir
12:02qu'ils doivent agir
12:03aujourd'hui et maintenant.
12:05On voit aussi
12:05qu'ils ont certaines
12:06problématiques
12:07qu'ils partagent
12:07avec la France périphérique,
12:09notamment le départ
12:09des jeunes,
12:10l'incapacité pour certains
12:11d'entre eux
12:11d'arriver à se construire
12:12un futur,
12:13l'exil des ingénieurs,
12:14des médecins.
12:15Ce sont des problématiques
12:16qui s'appliquent à la France
12:17comme aux pays
12:18d'Europe de l'Est.
12:19Je pense que c'est
12:20toujours utile
12:20en tout cas pour nous
12:22les patriotes
12:23de se rencontrer,
12:24de discuter,
12:25d'échanger,
12:25de voir les combats
12:26dans les différents pays.
12:28C'est un des thèmes
12:29de ce sommet,
12:30c'est que chacun parle
12:31des problématiques
12:32propres à son pays,
12:33de comment il agit
12:34pour essayer de faire face.
12:35Il y a ici
12:36un certain nombre
12:37de leaders,
12:38comme on dit,
12:39de responsables
12:40qui exercent
12:41dans la vie politique,
12:42dans la vie associative
12:43et qui convergent
12:47sur leur analyse
12:49de la situation,
12:50j'allais dire,
12:51en fait,
12:51philosophique
12:52de l'Europe.
12:54Autrement dit,
12:56tous ici sont conscients
12:57du fait que nous sommes
12:58confrontés à des idéologies,
13:00pour faire court,
13:00je dirais,
13:01au wauquisme,
13:02que cette idéologie déferle,
13:04alors plus particulièrement
13:05en Europe occidentale,
13:06mais en fait aussi
13:07en Europe centrale.
13:08Et donc,
13:09c'est intéressant
13:09de les voir
13:11ou de les revoir,
13:12d'échanger avec eux,
13:14de partager notre analyse
13:15de la situation.
13:16C'est vraiment important
13:17parce que ces questions,
13:18ce combat,
13:19se joue au niveau national,
13:21mais donc aussi
13:21au niveau européen
13:23et même au-delà,
13:24au niveau international.
13:25Selon Yann Valery,
13:26qui était présent
13:27à l'événement
13:27et a couvert
13:28plusieurs colloques similaires
13:30dans différents pays
13:31d'Europe centrale
13:32et orientale,
13:33cet événement
13:34est révélateur
13:34d'un déplacement
13:35du centre de gravité
13:37intellectuelle
13:38sur le continent.
13:39Je pense que
13:40ce qui s'est passé
13:41à Bratislava,
13:41ce n'est pas un simple
13:42colloque,
13:43c'est un signe des temps.
13:44C'est la preuve
13:44qu'en Europe,
13:45il y a un centre
13:46de gravité intellectuelle,
13:47politique, spirituelle
13:48qui est en train
13:49de glisser doucement
13:50mais sûrement
13:50de l'Ouest
13:51vers l'Europe centrale.
13:52Avant,
13:53par le passé,
13:54l'Europe centrale,
13:54l'Europe de l'Est,
13:55regarder avec appétit
13:57et avec envie
13:58l'Europe de l'Ouest
13:59et je pense que,
14:00notamment chez les Blancs
14:01d'Europe de l'Ouest,
14:02c'est l'inverse
14:03qui est en train
14:03de se produire
14:04parce que,
14:05tous les mots
14:06qu'on connaît
14:06en Europe de l'Ouest
14:07et parce que,
14:08la vision de l'Europe centrale,
14:09de l'Europe de Vichgrad
14:10qu'on voit,
14:11après,
14:11ça ne veut pas dire
14:12que tout est idyllique
14:13non plus en Europe centrale.
14:14On voit bien
14:15que ça se dépeuple,
14:16que les gens
14:17ne font pas d'enfants
14:18ou très peu,
14:19qu'il y a quand même
14:19une grande pauvreté.
14:21Donc,
14:21ce n'est pas non plus idyllique
14:22mais,
14:22en tout cas,
14:22en termes de sécurité,
14:24en termes d'identité,
14:24en termes de religion,
14:25on sent bien
14:26que c'est largement
14:28plus acceptable,
14:29on va dire,
14:30qu'en Europe de l'Ouest.
14:31Et,
14:31en fait,
14:31c'est à Bratislava,
14:32à Budapest,
14:33à Varsovie,
14:34à Prague,
14:34aujourd'hui,
14:35que s'opère désormais
14:36une respiration intellectuelle
14:38du continent,
14:39une Europe qui assume
14:40son héritage chrétien,
14:41sa souveraineté,
14:42sa cohérence culturelle.
14:43C'est pour ça que,
14:44d'ailleurs,
14:45dans ce congrès de Bratislava,
14:47mais comme dans tant d'autres,
14:48parce que ça fleurit
14:49les congrès,
14:50les conférences,
14:51les manifestations,
14:52que ce soit en Slovaquie,
14:53en Hongrie,
14:54notamment le MCC
14:55qui fait un gros travail également,
14:57en Autriche,
14:57en République Tchèque,
14:58en Pologne,
14:59les penseurs,
15:00les éditeurs,
15:00les journalistes,
15:01les responsables
15:02qui se réunissent
15:02dans ces forums,
15:03ils rappellent qu'il existe
15:04encore des nations
15:05qui ne subissent pas le monde
15:06mais qui veulent penser
15:07leur destin
15:08à moyen et long terme.
15:10L'Ouest a produit
15:11des doctrines abstraites,
15:12désincarnées,
15:13déshumanisées.
15:15L'Est,
15:15où l'Europe centrale,
15:16offre aujourd'hui
15:17une pensée incarnée,
15:18enracinée,
15:19les peuples d'Europe centrale
15:20ont connu l'oppression,
15:21la guerre,
15:22le communisme
15:22et ils savent mieux
15:24quiconque que la civilisation
15:25ne tient pas sans courage,
15:27sans mémoire
15:27et sans foi.
15:28C'est pourquoi
15:29le discours conservateur
15:30ici n'est pas une nostalgie,
15:32ce n'est pas un folklore,
15:33c'est une résistance
15:34en fait au nihilisme global.
15:36Alors que Paris,
15:37Berlin ou Bruxelles
15:38se débattent
15:39dans leurs contradictions,
15:40l'Europe centrale
15:41devient un laboratoire d'idées,
15:43un refuge
15:43pour la liberté de penser,
15:45un lieu où l'on ose
15:46encore nommer le réel.
15:49Passons à présent
15:51à l'actualité,
15:52en bref,
15:52en France.
15:53La mémoire vive
15:57et l'hommage ridicule
15:58alors que la presse
15:59a fait grand bruit
15:59des dix ans
16:00de l'attaque du Bataclan,
16:01les responsables politiques
16:02y sont allés de leur hommage
16:04un peu partout en France.
16:05On pouvait ainsi
16:06admirer Nidalgo
16:07avec une petite bougie
16:09mercredi soir à Paris.
16:10Au sommet de l'indécence
16:12ou de la bêtise,
16:13selon chacun,
16:14on retrouvera
16:15l'ancien ministre des Sports
16:16Oudea Castera,
16:18celle qui n'assumait pas
16:19de mettre ses enfants
16:20dans le privé.
16:21Celle-ci s'est recyclée
16:22comme présidente
16:23du comité national
16:24olympique et sportif
16:26et a fait la promotion
16:27d'une course
16:27comme sorte de catharsis
16:29face à l'islamisme.
16:31C'est temps pour moi
16:32d'être aux côtés
16:32de l'association
16:33des victimes françaises
16:35du terrorisme
16:36et de toutes ces personnes
16:38ici qui sont là
16:39au départ de cette course
16:40à la fois pour se souvenir,
16:42pour honorer
16:43la mémoire des victimes
16:45et en même temps
16:47pour être là
16:47avec les survivants,
16:48pour être avec
16:49tous ceux
16:50qui sont encore là ici
16:52et essayer tout le monde
16:54d'être plus fort que ça,
16:55plus fort que la peur,
16:56plus fort que le danger,
16:57plus fort que l'angoisse
16:58que tout ça a pu générer,
16:59d'évacuer la partie
17:01négative du souvenir
17:02et d'essayer d'être là,
17:04de faire corps
17:05tous ensemble.
17:06Nouvelle sonnette d'alarme
17:07sur l'euthanasie.
17:09Début novembre,
17:09le Conseil national
17:10de l'ordre des médecins
17:11a réuni des professionnels
17:12de santé
17:13mais aussi des responsables
17:14politiques, bénévoles
17:15et philosophes.
17:16Pour des débats éthiques,
17:18ils ont mis en avant
17:18le manque de clarté
17:20de la proposition de loi
17:21adoptée en mai
17:22par l'Assemblée nationale
17:23et la difficulté
17:24pour les médecins
17:25de l'appliquer.
17:26Ils ont aussi discuté
17:27de l'exemple belge
17:28et des nombreux médecins
17:29qui ont revu leur copie
17:30après plusieurs années
17:31de légalisation
17:32et des cas de personnes
17:33euthanasie
17:34et parfois très jeunes
17:35pour dépression.
17:36Un sujet délicat
17:37qui laisse pourtant
17:38peu de place
17:39au débat contradictoire
17:40en France.
17:41En effet, ce jeudi,
17:42l'ancien député
17:43Jean-Frédéric Poisson
17:44devait se rendre
17:44à l'Université de Toulouse
17:46pour un débat
17:46sur l'euthanasie,
17:47une confrontation organisée
17:48par une association
17:49apartisane.
17:51Mais le débat
17:51a été annulé,
17:52la personne pro-euthanasie
17:53s'étant désistée
17:54sans proposer
17:55de remplaçant.
17:56D'autre part,
17:57l'Université de Toulouse
17:58n'a pas permis
17:58à Jean-Frédéric Poisson
17:59une conférence
18:00au motif
18:00qu'il n'y avait pas
18:01de salle disponible.
18:04La Nouvelle-France,
18:05sa musique
18:05et ses festivités.
18:06Mardi soir,
18:07des policiers parisiens
18:08ont été visés
18:09par des tirs
18:09de mortiers d'artifices
18:10lors d'un tournage
18:11sauvage de clips
18:12dans le 12e arrondissement.
18:14Intervenant pour disperser
18:15une foule hostile,
18:16les agents ont riposté
18:18avec une grenade MP7,
18:19lacrymogène et fumigène.
18:21Aucun blessé
18:22ni ligan a été signalé
18:23mais 11 suspects
18:25au profil
18:26qui n'étonnera pas
18:27ont été interpellés
18:28dont 6 mineurs.
18:29Tous ont été placés
18:30en garde à vue
18:31et l'enquête
18:31est confiée
18:31à la police judiciaire
18:32de Paris.
18:33Trois jours plus tôt,
18:34c'est à Rioulapap
18:35près de Lyon
18:35qu'un incident similaire
18:36avait eu cours
18:37lors d'un autre tournage
18:38non déclaré
18:39qui avait embrasé
18:40un immeuble
18:41de 5 étages
18:42contraignant à évacuer
18:4340 habitants
18:44tandis que les policiers
18:45mais surtout les pompiers
18:46ont été pris pour cible.
18:49Le PR de Flamanville
18:50bientôt à l'arrêt.
18:51Le dernier réacteur
18:52nucléaire français
18:53a atteint 80%
18:54de puissance
18:55mercredi
18:55après reconnexion
18:56au réseau
18:57mi-octobre.
18:58EDF vise 100%
18:59avant la fin de l'automne.
19:01La première visite complète
19:02dite VC1
19:03est fixée
19:04au 26 septembre 2026
19:05pour 350 jours d'arrêt.
19:07obligatoire dans les 30 mois
19:09suivant le chargement
19:10du combustible.
19:10Cette opération
19:11inclut des vérifications
19:12poussées,
19:13le remplacement
19:14du couvercle de cuve
19:15exigé par la SNR
19:16depuis 2017
19:17et le renouvellement
19:18du combustible
19:19mobilisant 2500 personnes
19:21et 200 partenaires.
19:22Cet arrêt s'explique donc
19:23par des raisons
19:23de sécurité
19:24et de modernisation.
19:25L'actualité internationale
19:31en bref.
19:35Nouvelle précision
19:36sur l'anéantissement
19:37des frontières
19:38par la Commission européenne.
19:39Mardi,
19:40Bruxelles a précisé
19:41les contours
19:41du pacte
19:42sur la migration
19:42et l'asile
19:43qui doit être appliqué
19:44d'ici à mi-juin 2026
19:46et qui va répartir
19:47les clandestins
19:47entre différents pays.
19:48Le commissaire Magnus Bruner
19:50a dévoilé
19:50ce qui est appelé
19:51le degré de pression
19:52migratoire
19:53de chaque pays
19:53et ce que cela entraînera.
19:55Ainsi,
19:566 pays,
19:58la Bulgarie,
19:58la République tchèque,
19:59l'Estonie,
20:00la Croatie,
20:01l'Autriche
20:02et la Pologne
20:02pourront être exemptés
20:04de leur devoir
20:05de solidarité.
20:06D'autre part,
20:074 pays sont considérés
20:09comme étant
20:09en première ligne
20:10la Chypre,
20:11l'Espagne,
20:11la Grèce
20:12et l'Italie.
20:13Ils recevront de l'aide
20:14pour répartir
20:15les clandestins
20:16dans les autres pays.
20:17Quant à la France,
20:18elle est dans une
20:18troisième catégorie,
20:19celle des pays
20:20à risque migratoire
20:22à l'instar
20:22de l'Allemagne,
20:23la Belgique
20:24ou la Finlande par exemple.
20:25De quoi bénéficier
20:26d'un soutien,
20:27mais pas question
20:28pour Bruxelles
20:29de laisser échapper
20:30à la dite
20:31solidarité.
20:33Les opérations
20:33de la CIA
20:34en Afghanistan
20:35sans grande efficacité.
20:36Selon une enquête
20:37publiée mercredi
20:37par le journal américain
20:39Washington Post,
20:40les services de renseignement
20:41états-uniens
20:41auraient mené
20:42un programme ultra secret
20:43visant à saboter
20:44la culture
20:45du pavot à opium
20:46en Afghanistan.
20:48Entre 2004 et 2015,
20:49des graines de pavot
20:50génétiquement modifiées
20:51ont été semées
20:52dans les champs afghans.
20:53Elles avaient été sélectionnées
20:54pour produire une plante
20:55contenant moins d'alcaloïdes,
20:57ces substances chimiques
20:58utilisées
20:58pour fabriquer l'héroïne.
21:00Aujourd'hui,
21:01les acteurs
21:01de cette opération
21:02seraient en désaccord
21:03sur son efficacité.
21:05Notons qu'en 2021,
21:07l'Office des Nations Unies
21:08contre la drogue
21:08et le crime
21:09avançait
21:10que le commerce
21:10de l'opium
21:11représentait
21:12entre 9 et 14%
21:13du PIB
21:14de l'Afghanistan.
21:16Le gouvernement américain
21:17retrouve un budget.
21:18Mercredi,
21:19à Washington,
21:19le Congrès
21:20a voté une loi
21:21mettant fin
21:21au blocage budgétaire
21:22communément appelé
21:23« shutdown ».
21:24Après 43 jours
21:25de paralysie budgétaire,
21:26c'était le shutdown
21:27le plus long
21:28de l'histoire américaine.
21:29Au cours de ces six semaines,
21:30de nombreux fonctionnaires
21:31étaient mis au chômage technique
21:32et certains services fédéraux
21:34étaient suspendus.
21:35Une situation provoquée
21:36par le refus
21:36de l'opposition démocrate
21:38de valider le budget.
21:39Mais six parlementaires démocrates
21:41ont fini par faire
21:41pencher la balance
21:42mettant ainsi fin
21:43au shutdown.
21:45L'affaire Epstein
21:46rattrape encore
21:47Donald Trump.
21:48Des emails attribués
21:49aux criminels sexuels
21:50révélés mercredi
21:51par des parlementaires démocrates
21:52affirment que le président
21:53savait à propos des filles
21:55lesquelles étaient
21:56souvent mineures.
21:57Dans un courrier électronique
21:58de 2019,
21:59Epstein écrit que
22:00Trump a passé
22:01plusieurs heures
22:02avec une victime
22:02chez lui,
22:03contredisant
22:04les démentis de Trump
22:05qui nie toute connaissance
22:05des crimes.
22:06Ces documents obtenus
22:07via les légataires
22:08d'Epstein soulèvent
22:09deux graves questions
22:10selon les élus de l'opposition
22:11tandis que des trumpistes
22:13accusent une manipulation
22:14démocrate.
22:16La Maison Blanche
22:16dénonce une divulgation
22:17sélective
22:18pour salir Trump
22:19rappelant
22:20son expulsion
22:21d'Epstein
22:22de Mar-a-Lago.
22:23Ce scandale
22:23ravive les théories
22:24de toutes sortes
22:25après la mort
22:25suspecte d'Epstein
22:26en 2019.
22:31Vous pouvez dès maintenant
22:33retrouver immédiat
22:34demain dès 7h
22:35vous pourrez découvrir
22:36un zoom
22:36sur la ruralité.
22:38Voilà, c'est la fin
22:38de cette édition.
22:39Merci de votre fidélité.
22:40à vendredi.
22:41Sous-titrage Société Radio-Canada
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