Il y a dix ans, la France vivait l’un de ses pires drames modernes. Les attaques du 13 novembre 2015 ont frappé des terrasses parisiennes, les abords du Stade de France et le Bataclan, faisant 130 morts et 413 blessés. Un traumatisme national dont les traces restent vives pour des milliers de personnes qui ont perdu un proche ou survécu à l’horreur.
La question revient chaque année : doit-on jouer au football le 13 novembre ? Pour certains, programmer un match ce jour-là manque de respect. Pour d’autres, dont je fais partie, c’est au contraire une manière de faire vivre le devoir de mémoire. Se souvenir ne signifie pas paralyser la vie du pays, ni renoncer à ce qui rassemble.
Continuer à jouer, à organiser des concerts, à rouvrir les lieux frappés par la violence, c’est affirmer que ceux qui ont voulu installer la peur n’ont pas gagné. Le Bataclan en est l’exemple le plus symbolique : un lieu meurtri mais debout, qui rappelle chaque année ce qui s’y est passé sans jamais s’y réduire.
Le devoir de mémoire ne se limite pas à une minute de silence. Il consiste à comprendre, à transmettre, à respecter les victimes tout en poursuivant la vie qu’on a voulu nous arracher. Céder à la peur reviendrait à laisser les auteurs des attaques définir nos habitudes, nos dates, nos gestes les plus simples.
Libre à chacun de vivre ce jour comme il le souhaite. Mais le 13 novembre doit être à la fois un moment de recueillement et un rappel que la société continue d’avancer. Dans une France souvent divisée, se souvenir ensemble reste un acte essentiel.
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