Valentine avait 9 ans le soir des attentats du 13 Novembre. Elle était présente au Stade de France pour assister au match France-Allemagne. 10 ans après, le souvenir de la peur ressentie par la fillette qu'elle était reste encore très présent. "Je me souviens, je regardais mon amie et je lui disais que je n'avais envie de mourir", relate la jeune étudiante en droit, des sanglots dans la voix, avant de déposer une fleur place de la République (Xe). #shorts
00:00Je regardais mon ami et je lui disais mais j'ai pas envie de mourir parce qu'on ne sait pas qu'il y a autour.
00:04On s'est regardé droit dans les yeux en pleurant en se disant j'ai pas envie de mourir, on est trop jeunes pour ça.
00:08Le soir du 13 novembre, j'étais avec ma meilleure amie au Stade de France et mes parents.
00:14Et donc on assistait au match.
00:16Donc c'est un lien, je sais que j'ai perdu personne et vraiment je suis en super reconnaissante.
00:23Mais c'est vrai que c'est le sentiment de voir sa vie un peu défiler et de prendre conscience que bon,
00:28à tout moment il y a quelqu'un qui pouvait nous tirer dessus dans une rue annexe, etc.
00:31Je l'ai eu à 9 ans. Parfois j'y pense, notamment les 13 novembre et notamment quand c'est l'anniversaire de mon ami parce que c'était son cadeau.
00:40Et d'ailleurs j'ai perdu contact avec elle.
00:42D'ailleurs Johanna, si elle passe par là, si j'arrive à retrouver contact avec elle, j'y pense tous les 13 novembre, j'ai pas oublié cette personne.
00:49La haine de la France, c'est une terminative.
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