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00:0113h-14h, Europe 1 Info.
00:03Avec Lélie Mathias sur Europe 1 et à 2h moins 10, en cette journée mondiale pour la sensibilisation de la pneumonie,
00:08vous recevez Emmanuelle Blanc, directrice médicale vaccin chez Pfizer.
00:12Bonjour Emmanuelle Blanc.
00:13Bonjour, merci de votre invitation.
00:15Eh bien soyez la bienvenue. On va commencer par un rappel.
00:18Une pneumonie, qu'est-ce que c'est exactement ?
00:20Une pneumonie, c'est une infection du poumon.
00:23Je ne rentre pas dans les détails, mais c'est une infection qui peut être sévère,
00:25avec des symptômes qui vont de la toux, une extrême fatigue, une douleur thoracique, la fièvre,
00:32qui conduit souvent à l'hôpital,
00:34et qui peut avoir aussi des symptômes un petit peu différents si l'on est très âgé.
00:38Chez les personnes très âgées par exemple, c'est plus...
00:41La fièvre n'est pas toujours si présente, il peut y avoir de la confusion.
00:46En tout état de cause, c'est une infection qui est quand même...
00:48Les pneumonies, on connaît, mais le fardeau, on le connaît peut-être moins.
00:51Et on compte quand même entre 300 et 500 000 hospitalisations en France, par an, pour des pneumonies.
00:59J'ai quelques chiffres également, vous allez me dire, je parle sous votre contrôle,
01:03chaque année en France, environ 130 000 cas de pneumonies recensées,
01:06une mortalité pouvant entendre 30% chez les populations vulnérables.
01:10C'est ça ? D'où l'importance donc quand même de cette journée de sensibilisation.
01:13C'est extrêmement important de parler de ces pathologies,
01:16d'autant qu'il existe des solutions de prévention, donc on va en parler.
01:20Mais c'est important parce que le fardeau lui-même est vraiment conséquent.
01:25On parle aussi de...
01:26On n'est pas là pour parler de coûts, mais ces hospitalisations ont un coût.
01:30Évidemment, on estime environ 7 000 euros en moyenne.
01:33Alors que les députés sont en ce moment en train d'examiner les budgets.
01:36Exactement.
01:37Ça vente de la sécu.
01:38Donc 7 000 euros en moyenne, une hospitalisation pour une pneumonie.
01:41Je ne vais pas faire la multiplication, mais c'est un fardeau conséquent aussi d'un point de vue économique.
01:46Du coup, il y a bien sûr des risques pour la santé, et vous l'avez rappelé.
01:50Face à ces infections...
01:52Bon alors déjà, une fois qu'on est à temps, j'imagine qu'on va consulter et qu'on le prend le plus souvent.
01:57Ça peut être, je parle sous votre contrôle des antibiotiques.
02:00Oui, le traitement classique quand le germe n'est pas résistant, ce sont des antibiotiques pour une pneumonie bactérienne.
02:05Mais il y a aussi, et on le sait peut-être moins, une offre, une stratégie vaccinale quand même qui existe.
02:11Alors, cette stratégie, elle existe depuis de nombreuses années en réalité, mais depuis début, il y a deux ans, cette stratégie a été simplifiée et il y a un an, étendue, un peu moins d'un an, étendue aux personnes de 65 ans et plus.
02:28Parce que ce sont les plus vulnérables encore une fois.
02:29Ce sont les plus vulnérables avec d'autres facteurs de risque dont je parlerai, mais avec l'âge, le système immunitaire vieillit également.
02:38Et donc, on n'est plus vulnérable aux infections, on se défend moins bien et quand on contracte une infection et notamment une pneumonie, elle peut être également plus sévère.
02:47Et d'ailleurs, les trois quarts des cas hospitalisés aujourd'hui en France sont des personnes de 65 ans.
02:54Alors, je voulais juste compléter.
02:56Et à 65 ans, on peut être très actif, se sentir en pleine forme, ne pas se sentir à risque.
03:02Et d'ailleurs, il y a un sondage Ipsos pour Pfizer qui montre que 10% des personnes de 65 ans ne se sentent pas à risque d'infection.
03:10Oui, c'est jeune encore 65 ans.
03:11Mais le fardeau est bien là.
03:13Donc, c'est important de prévenir, justement.
03:15Emmanuel Blanc, vous êtes directrice médicale vaccin chez Pfizer et Pfizer a développé un vaccin contre ces infections.
03:22Expliquez-nous comment il fonctionne, quelle est la particularité de ce vaccin ?
03:25Alors, en effet, nous sommes chez Pfizer toujours, nous avons à cœur d'adapter nos offres vaccinales aux vrais problèmes de santé publique et la pneumonie en fait partie.
03:35Ce vaccin, c'est ce qu'on appelle un vaccin conjugué.
03:38Donc, c'est un vaccin qui va induire une immunité à long terme.
03:41Et quand je parlais de simplification, la Haute Autorité de Santé le recommande, justement, aux personnes à risque et aux personnes de plus de 65 ans, en une seule dose, une seule fois.
03:52D'accord. Une seule dose, une seule fois.
03:54Exactement. Ce sont les recommandations de la Haute Autorité de Santé.
03:57Donc, ce n'est pas trop contraignant.
03:59Ce n'est pas tous les ans.
04:00Exactement. On peut profiter alors de toutes les opportunités pour se faire vacciner.
04:03Mais là, on est dans la saison grippe, vaccination grippe.
04:07Donc, on peut très facilement se faire vacciner contre les infections à pneumocoque.
04:12Il est remboursé ? Désolée d'en venir là à cette question.
04:15Mais elles sont importantes aussi, parce qu'un vaccin peut être cher.
04:18Il est remboursé dans toutes ses indications, notamment la prévention chez les 65 ans et plus, depuis peu de temps d'ailleurs, depuis début octobre.
04:28D'accord. Non, mais c'est bon à savoir quand même.
04:30Quel est l'état de la couverture vaccinale aujourd'hui ?
04:32Alors, nous avons mené une étude, justement, qui suit l'état de la couverture vaccinale chez l'adulte en France.
04:38Et malheureusement, ce sont des infections qui ne sont pas très connues.
04:41Le vaccin ne l'était pas non plus.
04:43Et jusqu'à cette simplification dont j'ai parlé, la couverture vaccinale est très faible.
04:47C'est-à-dire qu'on ne dépasse pas 19% de la population qui, pourtant, est fragile et qui a besoin d'être vaccinée.
04:54Donc, c'est totalement insuffisant, selon vous ?
04:56C'est totalement insuffisant. Alors, il n'y a pas d'objectif établi, fixe, pour cette couverture.
05:02Mais on sait que, par exemple, pour la grippe, les objectifs de l'Organisation mondiale de la santé, c'est 75%.
05:08Donc, quand on parle de moins de 19% pour le pneumococque, on en est loin.
05:12Mais, il faut avouer que c'est un peu difficile, quand même, de s'y retrouver chez les 65 ans et plus,
05:17qui sont les personnes vulnérables. Vous nous l'avez rappelé, vous nous avez expliqué pourquoi.
05:21Il y a plusieurs vaccins. Covid, grippe, zona, pneumococque, des rappels DTP, parfois, qui sont recommandés.
05:29Bon.
05:30Alors, je vais juste rappeler quelque chose.
05:32Comment on s'y retrouve ? Comment on simplifie ? Comment on y pense ?
05:35Déjà, en préambule, les vaccins, c'est une chance.
05:37Parce qu'il n'y a pas des vaccins pour toutes les maladies.
05:39Quand il y a des vaccins pour un certain nombre de maladies, il faut considérer que c'est une opportunité pour les éviter.
05:45Ces vaccins sont sur le marché, ils sont recommandés, ils sont efficaces.
05:49Donc, évitons, prévenons les maladies avant qu'elles n'arrivent.
05:52Ça, c'est une première chose.
05:53Et vous avez raison de le rappeler.
05:54On peut considérer que c'est aussi un bouclier que de préserver sa santé, justement,
05:59préserver toutes les décompensations qui peuvent arriver quand on a une pathologie.
06:03On parle de pneumonie, mais les conséquences d'une pneumonie sont très importantes.
06:10On peut avoir, quand on a une pathologie sous-jacente, une insuffisance cardiaque ou respiratoire,
06:15on peut avoir une décompensation de cette pathologie.
06:17On peut avoir, quand on a une pathologie sous-jacente, une autre chose.
06:22On peut avoir, quand on a une pathologie sous-jacente, une autre chose.
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