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00:00Il est 7h47, journée spéciale santé sur ICI ce mercredi.
00:03Une consultation pour ICI et Odoxa, à laquelle près de 23 500 personnes ont répondu.
00:09Figurez-vous que dans les Pyrénées-Atlantiques, 76% des habitants se disent satisfaits de l'accès aux soins dans leur territoire.
00:15Il est plus simple dans le département de trouver un rendez-vous chez un généraliste ou un spécialiste.
00:19Ces 76% c'est Pays Basque et Béarnes.
00:21Chez nous, au Pays Basque, la densité de soignants est au-dessus de la moyenne nationale, essentiellement sur la côte.
00:26Pour en discuter, ce matin, notre invité Alain Guinamant, c'est le directeur de la délégation départementale de l'ARS Nouvelle-Aquitaine.
00:32Alain Guinamant, bonjour.
00:33Bonjour.
00:33Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:35206 médecins pour 100 000 habitants dans les Pyrénées-Atlantiques.
00:39Quand la moyenne nationale est à 117, le département est tout sauf un désert médical.
00:45Le département, oui, effectivement.
00:47Le département des Pyrénées-Atlantiques arrive très largement dans le palmarès des départements
00:54dans lesquels l'accès aux soins est le plus facile sur le territoire national.
00:59Sur le podium, avec les Alpes-Maritimes également.
01:02Avec les Alpes-Maritimes.
01:03Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas, à l'intérieur du département lui-même,
01:08des endroits où il est plus difficile d'avoir accès à un médecin traitant ou à un professionnel de santé.
01:13Alors, il peut y avoir la partie est du Béarnes vers le Gers,
01:17mais si on se relocalise sur le Pays-Basque, il y a deux domaines.
01:22La Côte-Basque et l'intérieur du Pays-Basque.
01:25La Côte-Basque est l'endroit du territoire qui est le mieux doté, en généraliste et en spécialiste.
01:29Oui, c'est effectivement assez clair.
01:32Alors, ce que le sondage nous amène, c'est une confirmation de ce qu'on savait déjà.
01:39Mais c'est effectivement très intéressant de constater cette possibilité d'accès.
01:48La densité médicale que l'on peut retrouver sur la Côte,
01:51qui est liée très certainement à la population, au volume de population,
01:55et puis aux particularités de la population, qui est une population plus âgée peut-être.
01:59Oui, je pense que c'est aussi très largement lié à l'attractivité du territoire
02:04pour les professionnels et pour la population elle-même,
02:06et puis les conditions qui sont proposées aux professionnels de santé pour exercer.
02:11Alors, si on est en Soule ou en Basse-Navarre, là, la réalité, la musique est différente ?
02:15Alors, vous évoquez la situation de la Soule.
02:18C'est vrai que si on devait identifier un territoire sur lequel on doit mettre particulièrement l'accent aujourd'hui
02:23pour favoriser l'accès aux soins et favoriser l'installation de professionnels,
02:28c'est peut-être effectivement la vallée de la Soule.
02:30Avec des médecins sur place qui sont, entre guillemets, vieillissants,
02:34qui vont partir à la retraite, qu'il va falloir impérativement remplacer.
02:38Le challenge le plus important en matière de santé, c'est ça ?
02:42Alors, c'est un challenge auquel on travaille,
02:45et auquel on travaille en particulier avec la communauté d'agglomération du Pays Basque,
02:48qui a fait beaucoup ces dernières années pour favoriser,
02:54non seulement le travail des médecins dans la vallée de la Soule,
02:57mais de l'ensemble des professionnels de santé,
02:58et en particulier autour de ce qu'on appelle les maisons de santé pluriprofessionnelles.
03:02Il y en a trois dans la vallée de la Soule, à Molléon, à Tardetz et à Barcus.
03:07Ça, ça permet d'attirer l'ensemble des professions médicales, paramédicales, d'équilibrer ?
03:14Alors, je pense que ça permet d'une part de fournir aux professionnels de santé
03:19des conditions de travail tout à fait satisfaisantes,
03:22et ça permet aussi de rassembler dans une unité de lieu
03:25des professionnels qui travaillent les uns avec les autres
03:28pour prendre en charge l'ensemble des patients.
03:32C'est une condition certainement nécessaire,
03:34malheureusement, ça n'est pas une condition suffisante.
03:36Confort de travail, entre guillemets,
03:37mais est-ce qu'il faut une incitation financière
03:40qui soit plus conséquente, plus importante ?
03:42Alors, il y a des incitations financières, déjà, qui existent.
03:45Il y a, je le disais tout à l'heure,
03:47des bâtiments qui ont été inaugurés il n'y a pas si longtemps que ça.
03:49Molléon, Tardesse, des maisons de santé qui ont été inaugurées
03:52il y a à peu près un an,
03:54avec des investissements conséquents, des investissements publics,
03:57des investissements de la part de la communauté d'Aglo,
04:00je le disais tout à l'heure.
04:01C'est donc certainement nécessaire,
04:03c'est une condition pour demain attirer de jeunes médecins
04:06qui viendront remplacer les médecins qui sont actuellement en activité
04:09et qui partiront dans quelques années à la retraite.
04:11Ici Béibas, il est 7h51,
04:13notre invité ce matin à Linguinament,
04:14le directeur de la délégation départementale de l'ARS Nouvelle-Aquitaine.
04:18Entre tous les ministres de la Santé qui se sont succédés
04:20ces dernières années et ces derniers mois,
04:22j'ai cru entendre parler d'incitation pour les jeunes
04:25qui sortent de leur période de formation, d'études,
04:28à aller sur les territoires ruraux.
04:30Ça fonctionne ? Ça marche ?
04:32Alors, ça marche, je pense que vous faites référence
04:34à plusieurs types d'incitations qui existent.
04:39Certaines d'entre elles existent depuis déjà quelques années.
04:42C'est ce qu'on appelle le zonage médecin.
04:44C'est ce qui permet à un médecin qui est installé sur un territoire
04:47de bénéficier davantage, davantage fiscaux en particulier.
04:50Et puis, puisque vous évoquez les jeunes médecins,
04:53il y a une mesure, pour le coup, qui n'est pas encore rentrée en vigueur,
04:56qui est destinée à permettre aux futures quatrièmes années
05:01de médecine générale, ce qu'on appelle les docteurs juniors,
05:05qui démarreront leur quatrième année de formation
05:08dans à peu près un an, en novembre 2026.
05:10Et là aussi, on travaille, en particulier avec des communautés
05:14d'agglomération et de communes, pour faciliter au maximum leurs installations.
05:18Un dernier mot, Alain Guédamant, sur la Côte-Basque.
05:20Il y a un gros dossier, c'est la reprise du service d'urgence
05:22de la polyclinique de Saint-Jean-de-Luz par le centre hospitalier de la Côte-Basque.
05:26Convention doit être signée début 2026.
05:28Ce dossier doit être réglé. Ce sera fait ?
05:30Certainement. Alors là, on accompagne...
05:33C'est vrai que c'est un feuilleton qui dure maintenant
05:35depuis à peu près un an, sur lequel vous m'aviez déjà invité à intervenir.
05:41On accompagne effectivement l'hôpital de Bayonne avec la polyclinique
05:45pour permettre l'installation du service d'urgence
05:48et l'intervention de médecins urgentistes,
05:51qui seraient des médecins bayonnais, dans des locaux,
05:53dans les meilleures conditions possibles.
05:55Et je pense que ce sera effectif en début d'année prochaine.
05:58Les moyens financiers sont disponibles et sur la table ?
06:01Les moyens financiers, on est en train d'y travailler.
06:03Je le répète, je pense qu'aujourd'hui,
06:05on fait confiance à l'hôpital de Bayonne et à la polyclinique
06:08pour travailler et nous proposer un schéma d'organisation
06:13des futures urgences pour permettre la meilleure prise en charge possible des patients.
06:19Merci. Merci Alain Guinamant. Bonne journée à vous.
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