Frédéric Péchenard : «Il y a des difficultés liées à la surpopulation carcérale.

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Frédéric Péchenard : «Dans l'ensemble, le travail de l'administration est assez bien fait. Après, il y a des difficultés liées à la surpopulation carcérale.»

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00:00Évoquons donc la menace terroriste. On a été très surpris d'apprendre que Salah Abdeslam,

00:05le détenu qui devait être le plus surveillé de France, a eu accès à une clé USB sur son ordinateur.

00:12Est-ce que vous aussi vous avez été surpris ? Est-ce que les Français peuvent se demander si vraiment on surveille ces terroristes ?

00:18Dans l'ensemble, il faut bien reconnaître que le travail de l'administration pénitentiaire est quand même assez bien fait,

00:23et notamment depuis qu'il y a un service de renseignement pénitentiaire.

00:26Après, il y a des difficultés qui sont notamment liées à la surpopulation carcérale.

00:30Nous n'avons pas assez de places de prison. Nous avons 60 000 places de prison pour plus de 80 000 détenus.

00:34De comparaison, les Anglais ont 96 000 places de prison, les Espagnols 77 000.

00:40Mais ce n'est pas la première fois que je suis surpris.

00:45Je ne sais pas si vous n'avez pas été étonné, mais il y a quelques mois, on a appris que M. Nordan Lelandais,

00:51qui est un assassin de petite fille, qui a été condamné à réclusion criminelle à perpétuité,

00:55et va devenir père.

00:57Donc, ça veut dire qu'il a eu des rapports sexuels à l'intérieur de la prison, lors d'un parloir.

01:01Je ne suis pas hostile, bien sûr, aux parloirs familiaux.

01:04De là, à permettre à quelqu'un qui a été condamné pour pédo-criminalité,

01:09ou pour un terroriste, condamné à réclusion criminelle à perpétuité comme aide d'eslam,

01:14c'est un petit peu curieux.

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