- il y a 8 heures
Les Bleus balayés par les Springboks... Le debrief de France - Afrique du Sud
Avec François Trillo, Daniel Herrero et toute l'équipe Sud Radio Rugby autour d'Alexandre Priam
Avec François Trillo, Daniel Herrero et toute l'équipe Sud Radio Rugby autour d'Alexandre Priam
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00:00Qui va dégager son pan, victoire des Sud-Africains
00:04et qui continue à nous faire souffrir sur notre pelouse du Stade de France.
00:12La victoire a mérité, il n'y a rien à dire.
00:1430-2017, les Français avaient fait une grosse première mi-temps.
00:18Ensuite, l'épreuve de la deuxième période est toujours un souci par cette équipe
00:22qui a une densité d'effectifs, qui a une robustesse, une résistance
00:27et qui a surtout des convictions dans ce jeu.
00:30On l'a vu notamment sur les ballons portés.
00:32François, c'est absolument ça.
00:33Pour ce qui me concerne, j'ai rejoint cette analyse.
00:36A savoir que la première mi-temps française est quand même intéressante,
00:39un peu dominante.
00:40Les Français avec beaucoup d'appétit, beaucoup de générosité
00:43commencent ce match avec de la volonté de construire à gauche et à droite.
00:48Déjà au milieu de la première mi-temps, on sent que ça baisse.
00:51Les Français ont marqué deux essais magnifiques dans le premier quart d'heure.
00:53Ça nous donne de la joie, ça nous donne de l'espérance.
00:56Mais on sent quand même que lentement, à partir du milieu de la première mi-temps,
00:59la pression, la compression, l'oppression, le monter dessus de cette équipe sud-africaine
01:03s'exerce dans tous les secteurs du jeu.
01:05Un peu sur le jeu de boue, un peu sur le molle, un peu sur la pression de chandelle.
01:09Oui, il y en aura énormément.
01:11Un peu quasiment dans toutes les pressions, même sur la défense individuelle.
01:14Et cette pression fait qu'à l'habitant, ils ne sont pas largués,
01:18les Français ne sont pas devant,
01:20et que quasiment toute la seconde mi-temps, elle est sud-africaine.
01:22Ils en font un peu plus, ils maintiennent la pression, ils nous étouffent, de fait.
01:26Ils nous mettent dans des conditions de construction assez basses.
01:29Les Français se sauvent quand même sur deux ou trois petits trucs en seconde mi-temps,
01:33mais peu, on ne voit quasiment jamais la ligne.
01:35En seconde mi-temps, la ligne adverse, je parle.
01:38On n'a pas de situation marquante de part de construction.
01:43On l'a dit 20 fois, on sort peu de ballons rapides.
01:45On n'a pas de perforants dans cette défense sud-africaine.
01:48On n'a pas de situation où il y a des breaks, tu vois, c'est-à-dire que tu casses la défense,
01:52où tu avances de quelques mètres, tu libères vite.
01:54Et même à 15 contre 14.
01:55Et même à 15 contre 14.
01:56Mais bien sûr, les gars.
01:58Je peux vous donner quelques statistiques ?
02:00Oui, pardon, Daniel.
02:02Non, juste pour le dernier truc.
02:04Mais malgré tout, derrière l'allure générale de la pression,
02:07qui fait qu'on dit qu'ils n'ont pas volé, c'est mérité,
02:09ils vont conclure deux ou trois fois par des exploits, par des libertés de jeu,
02:14par des fautes françaises un peu grossières,
02:17ce qui fait quand même qu'ils sont incontestablement supérieurs.
02:20La pression amène de l'essence.
02:22La pression et la compression amènent de la qualité de la construction maîtrisée.
02:26Et elle amène leur niveau en seconde mi-temps et assez nettement au-dessus de nous.
02:30Vas-y.
02:30Alors on est rentrés 9 fois dans les 22 mètres des Sud-Africains
02:35pour 1,5 point marqué par rentrée.
02:39Ils sont rentrés 5 fois dans nos 22 mètres pour 5 points marqués.
02:42C'est-à-dire que littéralement à chaque fois qu'ils sont rentrés, ils ont marqué.
02:45Un essai. Ça a été immédiat. À chaque fois.
02:48On a terminé avec...
02:50Oui, vas-y, Daniel.
02:51Vas-y, vas-y, vas-y, vas-y, Alexandrie.
02:53Sur les 20 dernières minutes, 90% de possession pour la feuille du Sud.
02:57Voilà, les 20 dernières minutes, c'est considérable.
03:00François, tu l'as dit souvent, dans leurs statistiques,
03:02on sait qu'en seconde mi-temps, ils sont difficiles à bouger.
03:04Dans leurs statistiques, on sait que dans le dernier quart d'heure,
03:07jamais personne ne leur montre des points.
03:08Et là, on a vu ce qui est à la fois très spectaculaire,
03:13mais qui atteste une force collective,
03:15c'est la pugnacité et la régularité de l'effort.
03:19Tu vois, jusqu'au bout, ils ont été en place.
03:21Le rouleau compresseur.
03:22Voilà, c'est la bonne image.
03:24Le rouleau compresseur.
03:25Ils t'ont marqué 2 essais sur molle.
03:27Ils en ont manqué un ou deux qui auraient pu y arriver derrière.
03:29Ils ont appris des molles dominants,
03:31ils ont réussi des contournements de qualité.
03:33Et cette allure générale qui atteste une confiance en son projet de jeu,
03:41qui atteste une compréhension collective féroce, minutieuse,
03:45appliquée jusqu'au bout, ils sont tous ensemble.
03:47Et ça nous donne une sensation.
03:49On n'est pas certain qu'il y a deux ou trois mecs qui sont ressortis.
03:51Mais alors tous ensemble, ils ont quand même fait un gros match à ceux-là.
03:54Et les Français de la seconde mi-temps,
03:56on n'a pas le drapeau blanc de l'abandon, tu vois,
03:59mais on a quand même la souffrance constante.
04:03On rejoint tout de suite nos auditeurs, François et Daniel,
04:08ce que ça appelle.
04:09Il y a beaucoup de réactions au 0826 300 300.
04:15On vous encourage d'ailleurs à venir nous contacter.
04:17On en a jusqu'à 23h30 pour réagir avec nous.
04:21Je rappelle quand même les marqueurs d'essais
04:22pour qu'on attaque ce débrief dans la meilleure des manières
04:26avec deux essais côté bleu, deux par penaud,
04:29à la troisième, à la 26e,
04:31et puis quatre essais côté sud-africain.
04:33Pour Comus Reynard, Esther Usain,
04:37Williams, Grand Williams,
04:38et Sacha Feinberg-Gomezoulou
04:40pour les sud-africains qui a tracé à deux
04:42dans cette rencontre
04:44avec cette équipe de France
04:46qui commence ses tests de novembre
04:48par une défaite à domicile
04:50au Stade de France.
04:52On va tout de suite au 0826 300 300
04:56avec une première réaction contre un Kébanis.
04:59C'est Pierre qui est avec nous, Alexandre.
05:01On est avec Pierre.
05:02Bonsoir, Pierre.
05:02Bonsoir, messieurs, bonsoir.
05:05Bonsoir, Pierre.
05:06Alors, comment tu te sens, Pierre ?
05:08Qu'est-ce que tu as noté de ce match ?
05:09Écoutez, un peu déçu.
05:12On attendait un peu, voilà,
05:15de penser un peu la plaie
05:16qui reste ouverte
05:17depuis la Coupe du Monde 2023.
05:20Et on fait un bon match quand même
05:22pendant 60 minutes.
05:24Et puis, on craque un petit peu.
05:26Ça fait très, très grosses
05:27l'équipe d'Afrique du Sud.
05:28Je trouve qu'on craque beaucoup.
05:30Oui, on craque beaucoup.
05:31Mais après, c'est vrai qu'ils sont durs.
05:34Nous les remplaçons pas forcément.
05:36On réussit à assumer le combat
05:38qu'ils nous ont imposé
05:40quand ils sont rentrés.
05:41Et on craque à la fin,
05:42un peu comme il y a deux ans.
05:44Donc, voilà, une nouvelle déception.
05:46Et ça fait beaucoup maintenant
05:48contre les Sud-Africains, quoi.
05:50Est-ce que c'est vraiment comparable
05:51à il y a deux ans, François, Daniel ?
05:54Moi, je ne suis pas certain de la comparaison.
05:56Je trouve qu'il y avait la réalité du score.
05:59Je la trouve plutôt fidèle, moi.
06:01Oui, alors, je suis assez de cet avis.
06:05Le score au final,
06:06qui a quand même paré assez lourd,
06:08mais si on analyse objectivement,
06:10point par point,
06:11l'ensemble des indicateurs de ce match,
06:14ce n'est pas volé, quoi.
06:15À la sortie, ils marquent 4 essais,
06:17on n'en marque que 2.
06:18À la sortie, ils occupent plus de terrain.
06:20À la sortie, ils font tous un peu mieux que nous.
06:23À part nos 20 premières minutes
06:24où nous avons été vraiment des rivaux de qualité, quoi.
06:27Mais ensuite, nous avons pris la pression d'ensemble.
06:30La seconde demi-temps atteste leur domination jusqu'au bout.
06:33Le dernier quart d'heure,
06:33il atteste aussi notre effondrement,
06:35quasiment la décadence entamée
06:39par la souffrance en les 20 premières minutes
06:41de la seconde demi-temps.
06:42Ça se prolonge et ça va vers la glissade
06:44de cette peine de match.
06:46Là, ils nous dominent de la tête et des épaules.
06:48Non, ce n'est pas comparable.
06:48Parce que le quart de finale,
06:50sur le déroulement du match,
06:53nous avions la sensation
06:54que les deux équipes étaient extrêmement proches.
06:57Et que donc, une ou deux petites tergiversations d'arbitres,
07:00un ou deux petits trucs délicats sur le plan technique
07:02faisaient la différence
07:03et faisaient même l'égrer ou la réussite, quoi.
07:05Là, non, là, non.
07:06Là, ils sont au courrier.
07:08Ils ont présenté de belles équipes, les Sud-Africains.
07:10Les Français ont présenté une équipe motivée,
07:12vaillante,
07:13imprécise quand même un peu sur son contenu.
07:16Tu vois, les Français,
07:18on sentait que devant,
07:20on ne pouvait pas prendre de l'ascendant
07:21et par la qualité de notre jeu derrière,
07:23on n'était quand même pas encore de ce bon niveau-là.
07:25On a bien vu d'autres trois sélections intéressantes.
07:28C'est vrai que ce début de match français,
07:30ce premier quart d'heure,
07:31ces deux essais magnifiques,
07:33toi, signature France,
07:35culturelle et historique,
07:36et en un temps très bien construit,
07:37ces deux essais,
07:38ils nous devaient te décevoir.
07:39Mais, François, je reprends ton image,
07:41le rouleau compresseur,
07:42lentement mais sûrement en marche,
07:44à la fin, il m'croît.
07:46Le dernier quart d'heure,
07:47tu veux que je te dise,
07:48on est broyé.
07:49On est broyé.
07:50Mais, on va dire que,
07:52pour la comparaison, Alex,
07:54entre le quart d'il y a deux ans et ce soir,
07:57on va dire que,
07:58sur le scénario, c'est différent,
08:00mais sur les conclusions,
08:01il y a beaucoup de similitudes.
08:02parce qu'on a un problème quand même,
08:04c'est l'impact du banc.
08:07Ça, c'est vrai,
08:08je suis d'accord.
08:09Ça, c'est juste.
08:11Et malgré tout,
08:12ça, ça fait mal à la tête.
08:14Parce que,
08:15je pense que le staff,
08:16ils ont hyper bien préparé.
08:18Il y avait cette entrée,
08:19des cinq avant,
08:20il y avait un banc à 6-2.
08:21Il y avait beaucoup d'atouts,
08:23même s'il y avait quand même
08:24l'absence de certains joueurs clés.
08:26Dupont, Atonio, Tatafou,
08:28les joueurs de gros tonnages.
08:30Dupont, Atonio, surtout.
08:31Oui, bien sûr,
08:32mais Tatafou en potentiel,
08:34tu vois,
08:34sur ce qu'on avait vu l'an dernier,
08:37face aux...
08:37Oui, capable de faire des brèches.
08:39Il y a un mec qui rentre dans la défense
08:40et qui te met la flamèche en route.
08:43Mais là, sur ça,
08:45on a quand même le même symptôme,
08:46la densité défective,
08:48la profondeur des bancs.
08:50Eh bien, on n'a pas trouvé la solution,
08:52ce soir.
08:54Et ça se construit comment, ça ?
08:56Ah oui, alors, juste,
08:57ça se construit, je me dirais,
08:59sur le temps et la distance.
09:01On s'interrogeait
09:02sur une sensation que nous avions.
09:05Est-ce que le Caisse de France,
09:06qui a changé du monde
09:07pour des raisons
09:08sur lesquelles on ne reviendra pas,
09:10est-ce qu'il est quand même
09:10dans une évolution du jeu ?
09:11Est-ce qu'il est dans un moment
09:13de son développement
09:14où tu vois arriver des améliorations ?
09:16Non, et non, et non.
09:17Bon, et les Sud-Africains,
09:18eh bien, est-ce qu'ils sont
09:19dans un processus ?
09:20Oui, ils sont sur la route.
09:23La route de la confiance,
09:24la route de la gaillardise,
09:25la route des choses en place,
09:26la route des choses maîtrisées,
09:28tu vois, qui donne comme ça
09:29un statut qui ne souffre pas
09:31des variations de l'adversaire.
09:33Ils ont quand même,
09:34ils se sont imposés.
09:35Aujourd'hui, ils nous ont présenté
09:36une belle équipe,
09:36la France du Sud.
09:38Une belle équipe
09:38et même un bon rubis.
09:39Honnêtement,
09:40un rubis assez volumineux,
09:41il a du déchet, bien sûr.
09:43Et nous, nous avons présenté
09:44une équipe vaillante,
09:45une équipe appliquée,
09:46enfin, appliquée,
09:47c'est pas radical,
09:47vaillante, motivée,
09:49enthousiaste et même générale.
09:51Il y a la sortie
09:51de la construction
09:52et alors,
09:53on ne reviendra pas
09:54sur la puissance
09:56et la maîtrise.
09:58Tu vois,
09:58qui va donner,
09:59qui va donner lentement
10:01mais sûrement
10:02la fissure,
10:03puis après la fracture,
10:04puis après la déchirure
10:05et à la fin,
10:05la bande d'eau.
10:06Parce que, rappelle-toi quand même,
10:07on avait souffert
10:08en nous émettant
10:08il y a deux ans
10:09mais on avait essayé
10:10de produire des choses.
10:12Dernière action,
10:12il y avait une attaque
10:15partie des 22,
10:16Damien Penaud qui débordait.
10:17Là, il n'y a pas eu
10:18cette flamme
10:19du dernier quart d'heure.
10:20Alors, il y a eu
10:20le carton jaune
10:21qui a fait mal.
10:22C'est le scénario
10:23qui est différent
10:24mais quand même,
10:25le constat est le même,
10:26voire un peu plus inquiétant.
10:28Oui, à la limite,
10:29on n'a jamais senti
10:31une équipe sud-africaine
10:32qui a quand même joué
10:33une trentaine de minutes
10:34à 14,
10:35on n'a jamais senti
10:36une faiblesse numérique
10:39quoi, tu vois.
10:40Non, on ne l'a pas senti.
10:41Non, mais même
10:41on les a sentis
10:42notamment dans le dernier
10:44quart d'heure
10:44mais presque,
10:46surtout dans la seconde
10:46de l'hériture,
10:47les mains en mots
10:48du guidon,
10:48les mains en mots
10:49du guidon
10:50de la sérénité.
10:53Merci François,
10:54merci Daniel.
10:55Merci beaucoup.
10:56On se retrouve
10:57samedi prochain,
10:58préparez-vous bien.
10:59Avec grand plaisir Daniel
11:00et François,
11:00on te retrouve demain.
11:01Bien sûr qu'on est déçus.
11:02On est déçus Pierre.
11:04La déception est là.
11:06Forcément,
11:06je l'ai ressenti
11:07tout à l'heure
11:07sur ta prise de palole.
11:08de parole Pierre,
11:10cette déception
11:11qui est quand même
11:12assez palpable.
11:13Tiens,
11:13reste avec nous Pierre.
11:14On invite sur
11:15ce radio Jérémy
11:16qui nous appelle aussi.
11:17Salut Jérémy.
11:19Salut Alex,
11:20salut l'équipe.
11:22Déception aussi.
11:24C'est une défaite
11:24ou ça a une défaite
11:25qui veut dire
11:26plus que ça,
11:27selon toi ?
11:29Ouais,
11:29en plus je crois
11:30qu'on oublie un peu
11:31dans le débrief
11:32qu'on a joué
11:33à N2+,
11:34pendant une bonne partie
11:36du match.
11:37à 40 minutes.
11:38Et au final,
11:38t'as l'impression
11:40que c'est nous
11:40qui sommes en infériorité
11:41numérique.
11:42On se fait broyer
11:43dans tous les sens.
11:44En mai,
11:45c'est la faillite totale
11:46alors que c'était
11:47quand même un secteur
11:48où d'habitude
11:49on était plutôt bon.
11:51Et là...
11:52passé en deux ans
11:53dans cet affrontement
11:54face aux Sud-Africains
11:56parce qu'on était
11:57très proche
11:57à la Coupe du Monde.
11:58Évidemment,
11:59la donnée est différente.
12:00Ce n'est pas un match
12:00de phase finale.
12:01Ce n'est pas un match
12:02de quart de finale
12:03de Coupe du Monde
12:03à domicile.
12:04Les données sont différentes.
12:06Mais est-ce que
12:08l'équipe de France
12:08a autant progressé
12:10que l'équipe sud-africaine ?
12:12Moi, j'ai cette sensation
12:14que presque même
12:15un écart de profondeur
12:17d'effectifs s'est creusé.
12:17Clairement.
12:20Là, tu étais obligé
12:21de rappeler
12:22des gars
12:23qui avaient fait
12:25une croix
12:25sur les bleus
12:26après le quart de finale.
12:28Je te rappelle
12:29que Taouchi Fénois
12:30avait dit
12:30pourquoi il arrêtait
12:32sa carrière.
12:33Et là, tu les retrouves.
12:35Je ne sais pas
12:35si il doit manquer
12:36quelque chose
12:36parce que je ne comprends
12:38pas la stratégie
12:39de Fabien Galtier.
12:40C'était quoi le plan de jeu ?
12:41Pierre, Jérémy,
12:42c'était quoi le plan de jeu ?
12:43Est-ce que vous avez
12:44une idée ?
12:44Pierre ?
12:46J'ai trouvé
12:47malgré tout ce qu'on dit,
12:48j'ai trouvé quand même
12:49que jusqu'à la soixantième,
12:51le rapport de force
12:52avait été assumé.
12:53Ils ont essayé de...
12:54Oui, mais c'était quoi
12:55le fil conducteur
12:56du plan de jeu
12:57concocté par le staff
12:58de Fabien Galtier ?
12:59C'est difficile.
13:00Je pense que c'était
13:01surtout essayer
13:02de contrer
13:03le jeu des Sud-Africains.
13:04Ils se sont beaucoup
13:05concentrés
13:05pour essayer de courir
13:06sur tous les rideaux
13:07pour ne pas subir
13:08le jeu aux pieds.
13:10Et bon,
13:11c'était quand même
13:11pas la panacée,
13:12mais c'était quand même
13:13un peu mieux
13:13qu'en quart de finale
13:15il y a deux ans.
13:15Moi, j'ai trouvé
13:16qu'en défense
13:16pendant une partie du match
13:18on a assumé aussi.
13:19Mais c'est vrai
13:20qu'en attaque,
13:21ils sont tellement durs
13:22en défense.
13:22En fait,
13:22ils sont très durs
13:23à déborder.
13:24Les seuls moments
13:24où on a réussi
13:25à passer un peu
13:25sur l'extérieur,
13:26c'est quand on était
13:27un de plus.
13:28Et malgré ça,
13:28on n'a pas réussi
13:28à marquer.
13:29On a marqué 3 points,
13:30je crois.
13:31À partir où ils prennent
13:32le carton jaune,
13:33on marque 3 points.
13:33On a mis 3 points
13:34en seconde période,
13:34c'est tout.
13:36C'est très compliqué.
13:37Il y avait 14 à 13.
13:38C'est ça,
13:39on termine sur un...
13:40C'est donc un 17 à 3.
13:41C'est surtout un 17...
13:43Je pense qu'ils nous mettent
13:4417-0 quasiment
13:45en 20 minutes.
13:47À la fin,
13:48ils nous ont dessus.
13:48Il y a 17-13.
13:49Il y a 17-13 à un moment,
13:50effectivement.
13:50Ce que vous disiez
13:51sur la profondeur
13:52des équipes,
13:53autant à la Coupe du Monde,
13:54on arrive avec une équipe
13:56avec des certitudes.
13:57Une équipe qui avait
13:58beaucoup joué ensemble.
13:59Il y avait des certitudes
14:00dans toutes les lignes.
14:00Là, on commence
14:01avec deux piliers
14:02qui font leur première sélection
14:04contre la meilleure équipe du monde.
14:05Contre la plus grosse
14:06mêlée du monde,
14:06on s'est fait enfoncer.
14:07Ça, c'est une erreur ou pas ?
14:09Moi, a posteriori,
14:10je me dis
14:11mais qu'est-ce qui s'est passé ?
14:12Pourquoi ?
14:13Oui, mais après,
14:14peut-être qu'il n'y a pas non plus
14:15des piliers droits sélectionnables.
14:18Non, mais d'accord.
14:18Mais à gauche,
14:19Jean-Baptiste Gros...
14:20Aldégueri,
14:21quand il rentre,
14:21il se fait marcher dessus.
14:22Oui, oui.
14:24Mais à gauche,
14:24il y avait effectivement
14:25d'autres possibilités.
14:27Mais voilà.
14:28Tactiquement,
14:29tactiquement,
14:29tactiquement,
14:30on n'a pas su proposer
14:32grand-chose
14:33parce qu'on a été dominé,
14:34tout simplement.
14:35Et je pense que,
14:36à mon avis,
14:37on montrera notre visage
14:38la semaine prochaine
14:39contre l'Australie
14:39parce que ça va être
14:40beaucoup moins dur.
14:40Non, c'est les Fidji
14:41la semaine prochaine.
14:43Effectivement,
14:43j'ai l'impression,
14:43j'espère qu'on va montrer
14:44notre visage.
14:47Jérémy,
14:47là,
14:48tu as une feuille de papier.
14:49Je t'invite à prendre un stylo.
14:51Vas-y,
14:51écripe-moi le plan de jeu
14:52de Fabien Gaptier.
14:54Je ne sais pas,
14:55mais bon,
14:55en première mi-temps,
14:56en tout cas,
14:57on a réussi à s'adapter
14:58un peu à leur montée défensive
14:59très agressive.
15:01Notamment,
15:01on marque sur les deux essais.
15:03D'ailleurs,
15:03c'est des bonnes lectures
15:06sur les montées
15:06de Sudaf.
15:08Mais après,
15:08je ne sais pas.
15:09Justement,
15:09ils ont arrêté
15:09de faire ces montées
15:10agressives
15:11et nous,
15:12on s'est entêtés
15:13à taper devant,
15:14taper devant,
15:14taper devant.
15:15Je ne comprends pas.
15:17Je ne comprends pas.
15:17Après,
15:18quand tu fais rejouer
15:19Ficou qui est bientôt
15:21à la retraite,
15:22c'est sûr que
15:22qu'est-ce que tu veux
15:23qu'il fasse ?
15:23Il ne va pas déployer du jeu.
15:24Il n'en a jamais fait.
15:25On a des mecs
15:26en top 14
15:27qui t'envoient du gaz
15:28dans tous les sens.
15:29Gaëtan,
15:30il fait l'échauffement
15:31avec les gars.
15:32Et là,
15:33tu ne les retrouves pas
15:33sur la feuille
15:34pour mettre Ficou.
15:35Je ne comprends pas.
15:39Petite question.
15:41Innocent,
15:41vraiment.
15:43Ce genre de match
15:45marque quelle étape
15:46de l'équipe de France ?
15:48Parce qu'à l'instant,
15:48Thomas Ramos
15:49sur TF1
15:49qui dit
15:49qu'on est en reconstruction
15:50mais on a fait le match
15:54pour les battre
15:54à la 60e,
15:55on doit le plier.
15:59Désolé,
16:00j'adore Thomas Ramos
16:00mais je n'ai pas vu
16:01le même match.
16:03Je n'ai pas vu
16:04le même match.
16:05Je pense que
16:05eux,
16:06de leur ressenti de terrain,
16:08eux,
16:08ils sont dans le score
16:09mine de rien,
16:10ils sont devant
16:11plus qu'à la 60e
16:13et je pense
16:15qu'ils ont l'impression
16:16de se le perdre
16:16en 20 minutes
16:17mais ils ne se rendent pas compte
16:18qu'en fait,
16:18ils ont été dominés
16:20même en infériorité numérique
16:21et je pense que
16:23eux,
16:23quand tu ne sors pas
16:24et ils sortent du match,
16:26ils s'y sont quand même filés
16:27et puis en face,
16:27ce n'est pas rigolo.
16:28Ils ont mené
16:29pendant 60 minutes
16:30et je ne sais plus
16:31à quelle minute
16:32ils repassent devant
16:33et je pense que
16:33c'est pour ça qu'ils disent ça.
16:34Mais c'est vrai que la réalité,
16:35nous,
16:35quand on regarde à la télé,
16:36il n'y a pas photo
16:37sur la fin,
16:39on se fait plier en quatre
16:40parce qu'ils sont bien plus forts
16:42que nous
16:42et qu'ils nous communent.
16:44Et tu posais la question
16:46d'où on en est,
16:47qu'est-ce qui marque ce match,
16:49il fait quand même mal
16:50parce que là,
16:52tu arrives à deux ans
16:52de l'acte du monde,
16:55tu te rends compte
16:56qu'en termes d'effectifs,
16:58c'est quand même compliqué
17:00sur des postes clés
17:01et en reconstruction,
17:03mais bon,
17:05il ne reste que deux ans
17:06et on n'a pas beaucoup
17:07de certitudes
17:08donc ça fait un peu peur
17:09je trouve.
17:11Alex,
17:12je t'écoute.
17:13Rappelle-toi
17:14les années précédentes,
17:17des fois,
17:17quand on avait des matchs
17:18un peu serrés
17:19jusqu'à la fin,
17:20je me rappelle d'un match
17:20où l'Australie nous remonte
17:21et tout,
17:22on arrive à scorer à la fin,
17:24il y avait une âme
17:24dans l'équipe,
17:25il y avait quelque chose.
17:26Là,
17:26les 20 dernières minutes,
17:28c'est un désastre complet.
17:31Est-ce qu'il n'y a pas
17:31quelque chose
17:32dans l'effectif France
17:33avec aussi
17:34ce qu'on a appris
17:34ces derniers jours,
17:36Greg,
17:36Audrey qui manque d'amour,
17:38de machin et tout ça,
17:39est-ce que tu ne commences
17:40pas à ressentir quelque chose
17:41dans cet effectif ?
17:42C'est toi qui poses
17:44les questions,
17:44Jérémy.
17:45Oui,
17:46c'est mon émission.
17:47Je vais répondre,
17:48on est là ensemble
17:49jusqu'à 23h30,
17:51on se parle vrai.
17:53Je sens les Sud-Africains
17:55habités par un truc commun
17:56qui est très fort
17:58et c'est incontestable
17:59la façon dont ils s'encouragent
18:01au bord du terrain,
18:02la façon dont ils ont existé
18:03et exulté à la fin du match.
18:06Après aussi,
18:07il faut bien se rendre compte
18:07qu'ils sont ensemble
18:08depuis cinq mois,
18:09les Sud-Africains,
18:10ce qui n'est pas notre cas.
18:12Et voilà,
18:13l'équipe de France,
18:13aujourd'hui,
18:14dans le calendrier
18:15du top 14,
18:17elle est réduite
18:17à des plages très courtes
18:20et encore,
18:22c'est mieux qu'avant
18:22avec cinq entraînements
18:23dans les pattes.
18:24mais ça,
18:26c'est sur le point négatif.
18:27Mais il y a un autre point négatif
18:28et pour le coup,
18:29c'est dans l'autre sens.
18:30Si tu fais venir
18:3142 gars,
18:33allez,
18:3343,
18:3344,
18:3445,
18:3446 avec les blessures,
18:35ceux qui reviennent,
18:36ceux qui repartent,
18:37comment tu crées
18:37une osmose
18:38en faisant repartir
18:38des mecs dans tous les sens
18:39tout le temps
18:40et en changeant la liste
18:42tous les trois jours ?
18:44Faut-il pas faire un squad
18:45face aux Coupes du Monde,
18:4642 joueurs
18:47pour les tests
18:47et puis on n'y touche plus,
18:48quoi ?
18:50Ça,
18:51c'est l'éternelle question
18:51du rugby français
18:54avec le top 14
18:55où il y a beaucoup de matchs,
18:56que des matchs en jeu,
18:58encore plus...
18:58C'est l'éternelle question
18:59mais c'est ce qui fait
19:00qu'on ne gagne pas de Coupe du Monde,
19:01les gars,
19:01je pense,
19:01honnêtement.
19:03Probablement que ça participe.
19:04Tu parlais des Sud-Africains,
19:07de l'ORAM et tout ça,
19:08mais ils ont des collectifs.
19:10J'aimerais bien savoir
19:10combien il y a de doubles champions
19:11du monde sur la feuille.
19:12Ils étaient quasiment tous là
19:14en finale de la Coupe du Monde,
19:15ils étaient quasiment tous là
19:16en finale de la Coupe du Monde.
19:17Donc en fait,
19:17les mecs,
19:18ils ont vécu monstrueux,
19:19ils n'ont peur de rien.
19:20Là,
19:20ils jouent à 14 contre 15
19:22mais ils sentent qu'ils dominent
19:23et ils savent qu'à la fin,
19:24on va lâcher.
19:26Et un peu,
19:27même si ce n'est pas du tout
19:29le même match
19:29et qu'on fait un match
19:30beaucoup plus solide
19:33en quart de finale,
19:34il y avait la même sérénité
19:35où au final,
19:35ils ne s'affolaient pas
19:37même si on jouait très bien en face
19:38et ils ont fini par nous...
19:39Alors,
19:39il y a eu d'autres...
19:41Pierre,
19:42je vous propose un truc.
19:43Écoutons Fabien Galtier
19:44quelques instants.
19:46C'est notre début de deuxième mi-temps.
19:48On a jusqu'à trois occasions
19:49où on a des temps très forts
19:51où on reste avec un point d'avance
19:53puis avec quatre points d'avance,
19:55là,
19:55il aurait fallu scorer.
19:56Mais ils sont même en grande difficulté.
19:59Ils ont réussi à nous empêcher
20:00de scorer.
20:02Donc ils nous ont gardés au score,
20:03enfin,
20:03ils nous ont gardés dans la partie
20:04et après,
20:05ils ont su,
20:07comme ils le font très bien,
20:08reprendre la main sur le jeu
20:09de manière très puissante,
20:12très habile
20:13et la fin de match,
20:15elle est pour eux.
20:16Ce qu'on n'a pas su faire
20:18parce que quand on a ce cadeau
20:19d'être 15 contre 14
20:20une mi-temps entière,
20:21on se dit
20:21que ça fait beaucoup de regrets.
20:24La première mi-temps,
20:25on est à 15 contre 15
20:25et donc on la gagne,
20:28il me semble-t-il.
20:28Oui.
20:29Mais ce début de deuxième mi-temps,
20:32on ne va pas chercher
20:32d'excuses non plus.
20:34On se crée des opportunités,
20:36on se crée trois.
20:37Il faut les revoir,
20:38je ne sais pas si vous avez des images.
20:39On les a revues,
20:40mais on vous les remontre à vous.
20:41Quand tu repars avec zéro point,
20:43c'est embêtant.
20:44Par contre,
20:44eux,
20:44ils sont chirurgicals
20:47et ils savent bien faire.
20:48Chirurgical en l'occurrence,
20:49Fabien,
20:49mais merci beaucoup à TF1
20:51qui nous permet d'avoir
20:52cette réaction directe
20:54de Fabien Galtier.
20:55Ce début de seconde période,
20:56c'est un élément charnière.
20:58Déjà utilisé par Fabien Galtier
20:59dès l'issue du match,
21:00c'est à chaud,
21:01c'est ce qu'il retient.
21:02Jérémy,
21:02toi aussi ?
21:04Oui,
21:05carrément.
21:05De toute façon,
21:06ça c'est du Fabien,
21:07ils ont refait le match.
21:08Je vous rappelle la stat,
21:109 entrées dans les 22 Sud-Africains,
21:131,5 point marqué pour les Bleus.
21:15Ils ont fait 5 rentrées,
21:16ils ont mis 5,2 points par rentrée.
21:19Même si on marque
21:20sur ces points-là,
21:21c'est toute la différence.
21:22Le banc,
21:22ça serait passé la même chose.
21:24Je suis désolé.
21:25T'as pas les gars,
21:26t'as pas les gars,
21:27c'est tout.
21:28Tu veux dire quoi,
21:28Fabien Galtier,
21:29ce soir, Jérémy ?
21:31Revois la copie,
21:33Fabien,
21:33remets-toi en question.
21:34Ça change un peu d'attitude.
21:41Pierre,
21:42t'aurais quelque chose à dire ?
21:43Mon salaud.
21:45Est-ce que j'aurais quelque chose
21:46à lui dire ?
21:46J'aurais quelque chose à lui dire.
21:48Oui,
21:48à lui dire,
21:49bon courage,
21:51va chercher
21:51des jeunes piliers
21:54qui en veulent.
21:56Et puis,
21:56après,
21:57je pense que,
21:58enfin,
21:59là,
21:59ça fait mal à la tête
22:00sur l'issue du match.
22:01Le scénario,
22:02tout est très dur,
22:03surtout qu'on attendait
22:04beaucoup et tout ça.
22:05Après,
22:05je pense que tout n'est pas acheté.
22:06Il y a Dupont qui va revenir.
22:08Il y a quand même
22:08pas mal de joueurs blessés.
22:09Moé Fana,
22:10enfin,
22:10c'est pas,
22:11voilà,
22:12ça fait mal sur le match.
22:14Mais moi,
22:15je lui dirais
22:15de rester concentré
22:16et de garder les mecs
22:19bien motivés
22:20parce qu'on sent
22:20que ça peut vite
22:22quand même partir
22:23dans un mauvais truc
22:25en équipe de France.
22:26Et voilà,
22:27il faut que les mecs
22:28restent plus.
22:29Et voilà,
22:29moi,
22:29je dirais ça.
22:30Mais j'imagine
22:30que ce n'est pas facile
22:31pour lui aussi.
22:31Merci beaucoup,
22:33Pierre.
22:34Merci beaucoup,
22:34Jérôme.
22:35Toujours un plaisir
22:36de vous avoir
22:36sur Sud Radio,
22:37auditeurs amoureux de rugby.
22:38Merci beaucoup.
22:39Les gars,
22:40on clôture,
22:40évidemment,
22:41cette retransmission
22:41avec Quentin Cabanis
22:43et Quentin Barbaza.
22:44Quentin Barbaza,
22:44c'est notre premier match
22:45équipe de France
22:45pour nous à Sud Radio.
22:47Et tu ne reviendras pas.
22:49Petite claque dans les gueules.
22:50Ça fait quelque chose,
22:52tu as vu ?
22:53Je m'y attendais un peu.
22:56À ce moment-là ?
22:57Oui,
22:57je m'y attendais.
22:58Je l'avais un peu annoncé
23:00qu'ils étaient plus expérimentés.
23:01Tu n'avais pas annoncé
23:01une claque ?
23:02Non,
23:02pas une claque.
23:02Je m'attendais à plus serrer
23:03que ça,
23:03mais on a explosé
23:04en plein vol,
23:04c'est tout.
23:06Le banc,
23:06l'impact physique,
23:09ça nous a coûté très cher
23:10et puis on n'a pas su
23:10faire la différence
23:11quand on était à 15
23:12contre 14
23:13et voilà,
23:13on le payait à la fin.
23:14On a explosé en plein vol,
23:16je suis totalement d'accord
23:17avec toi,
23:18Quentin Kémanis,
23:18pour clôturer,
23:19il ne nous reste qu'à 30 secondes.
23:20Je suis totalement d'accord
23:21avec Quentin,
23:22on a explosé en plein vol
23:24et puis il faut espérer
23:25qu'Atonio fasse un fils
23:26qui grandisse très vite
23:27pour avoir un pilier droit.
23:31A priori,
23:32vu que quand il va naître,
23:33il fera 1m20,
23:34on part d'une gueule.
23:35À 10 ans,
23:36après l'Atonio,
23:37il fera 1m96.
23:38Donc bon,
23:38voilà.
23:40Donc voilà.
23:41Bon,
23:41merci de nous avoir suivis demain.
23:42On continue le débrief,
23:43évidemment,
23:43au cœur de la mêlade
23:44avec Jean-Baptiste Elisade,
23:45Félix Ponguero,
23:45Cyprien Béthou,
23:46et François Trieu,
23:47et Quentin Kémanis,
23:47et Quentin Barbaza.
23:49Demain.
23:50Et puis demain matin,
23:51les réactions au micro
23:53de Sud Radio de Cyprien Béthou.
23:54Belle soirée à tous.
23:55de cette série,
23:56je l'ai monté en P'll呢,
23:58plus en LA Club de Cyprien Béthoud,
23:59on va musけど le profonde,
24:00c'est très sur,
24:00et en un moment donné,
24:01on va naître pour leur
24:02amour et bien,
24:02ben prisoner.
24:03Merci pour laвойe,
24:04et j' title pour voir ce départ.
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