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  • il y a 2 jours
La politologue et journaliste Céline Pina a réagi la non-saisie du Pnat dans l'affaire de l'attaque de l'île d'Oléron. 

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Transcription
00:00C'est simple, il y a une question très simple que les gens pourraient se poser.
00:03C'est finalement, quand vous voyez la façon dont le PNAT refuse de réagir,
00:09qu'est-ce qui est le plus inquiétant ?
00:10Est-ce que c'est le fait que des gens puissent tout seuls,
00:14par la force de ce qu'ils regardent sur Internet,
00:16ou de prêches d'imam, se radicaliser comme ça ?
00:24Est-ce que ça, ça ne fait pas plus peur que le fait d'appartenir à une organisation
00:29qui est définie, qui existe, que l'on peut donc repérer, que l'on peut suivre,
00:34et dont on peut prévenir les actes terroristes ?
00:37Mais ce qu'il a fait ce monsieur, c'est la définition même du dynamisme d'atmosphère de Gilles Kepel.
00:40Mais c'est exactement ça, on sait qu'aujourd'hui, on sait lutter contre les actes terrorisme
00:44émanant d'organisations, ce qu'on ne sait pas faire, c'est protéger les gens
00:48de ces actes de terrorisme, du voisinage, du quotidien, etc.
00:53Donc ce qui fait peur à une population, c'est exactement des gens
00:57comme le gars de l'île de Léron, et c'est ce que nie le PNAT aujourd'hui.
01:02Il nie le fait que la terreur, ça commence justement quand le poisson
01:07ne pourrit pas par la tête, mais il pourrit à la fois par la tête et par la queue,
01:11et que la progression de la pourriture va finir par dévorer le contenu tout entier.
01:15Encore une fois.
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