- il y a 4 heures
Retrouvez "Champions !" du sport au business avec Frédéric Brindelle et Thomas Binet, tous les samedis à 20h sur Sud Radio.
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, le magazine des champions, Frédéric Brindel, Thomas Binet.
00:06Bonsoir à tous, une version spéciale de champion du sport au business.
00:11Ce samedi, nous recevons un président de fédération sportive, une fédé qui collectionne les performances,
00:17des titres, des licenciés, des distinctions, Gilles Herbe, président de la fédération française de tennis de table.
00:24C'est une première pour la ville de Montpellier, mais c'est aussi un événement très rare en Europe,
00:30puisque pour le moment, il n'y a eu qu'une seule compétition de ce niveau-là en Europe pour le tennis de table, c'était à Francfort.
00:36Et donc aujourd'hui, on replace la France dans une dimension mondiale.
00:41Allez, ouais, ouais, c'est fait, Félix Lebrun, merci, merci, t'es un champion.
00:49Oh là là, quelle est belle cette victoire, 4 manches arrière, le petit prince du pink tricolore vient de décrocher la médaille de bronze.
00:5724 ans après, c'est le petit chien.
01:00Ils l'ont fait, ils l'ont fait, ils succèdent au mousquetaire.
01:0527 ans que la France attendait ça.
01:07Les frères Lebrun, Simon Gauzy pour la gagne, 3-0 face à la Roumanie.
01:11Hier, la finale de l'équipe de France par équipe a été suivie sur notre antenne par un million de téléspectateurs en moyenne.
01:17Il y a eu un pic à 1,4 million, ça dit aussi énormément, je trouve, Hugo, de la notoriété des frères Lebrun.
01:24Des gens qui aiment le sport aujourd'hui sont captivés par ce magnifique parcours de l'équipe de France de Pink et de cette fratrie des Lebrun.
01:32Bonsoir Gilles Herbe.
01:34Bonsoir Frédéric.
01:36Tout vous sourit en ce moment, le pink français, mais quel dynamisme !
01:40C'est extraordinaire, cette période est vraiment fantastique à vivre.
01:43C'est une opportunité incroyable pour notre sport de rejoindre les grands sports.
01:48Les frères Lebrun, après Gauzy, Le Besson, Gassien, Chila, Secrétin, Jacques pour les plus jeunes, je précise.
01:55Après des années de vaches maigres, de tennis de table devient enfin médiatique en France.
02:00Vous êtes un président heureux, je le disais, récemment champion d'Europe par équipe.
02:04Vous avez lancé le projet d'une fédération à mission.
02:07De quoi motiver notre expert entrepreneurial à prendre sa raquette ?
02:11Bonsoir Thomas Binet.
02:12Bonsoir Frédéric, bonsoir Gilles.
02:13Bonsoir à toutes et à tous.
02:14Vous mettez un petit peu d'effet dans la raquette ?
02:16J'ai des revers lifter, vous voyez ça.
02:18Lifter, d'accord, un top spin...
02:20Un complet.
02:21Très bien.
02:21On va voir ça d'ailleurs tout à l'heure.
02:22On va voir ça, Gilles Herbe, président d'un sport qui gagne à la tête d'une fédération qui innove.
02:28Vous venez d'être sacré personnalité de l'année par le Think Sport.
02:32Vous êtes notre champion du sport au business.
02:35Sud Radio, le magazine des champions.
02:38Gilles, c'est le premier rendez-vous de l'émission.
02:40Le relais, c'est une série de questions sur le lien entre votre carrière dans le sport
02:44et vos actions entrepreneuriales pour votre fédération.
02:47Gilles Herbe, depuis les frères Lebrun, plus rien ne se passe comme avant en France pour le ping-pong.
02:52On l'appelle aussi comme ça.
02:54Comment le président que vous êtes a su développer l'activité fédérale autour des deux frangins ?
02:58C'est que ça autour des deux frangins ?
03:00Non, pas du tout.
03:02La fédération s'est beaucoup modernisée, a cherché à travailler sur son positionnement dans ce marché des offreurs de pratiques sportives.
03:11C'est un marché concurrentiel.
03:13Et donc, tout le travail qui est le mien, c'est de trouver le meilleur moyen pour donner la valeur à cette fédération,
03:20pour qu'elle soit attractive pour les médias, mais aussi les partenaires et tout l'écosystème du sport français.
03:28Président, les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont-ils été l'événement providentiel, plus généralement pour le sport français ?
03:34Absolument. Je crois qu'on parle souvent d'héritage.
03:39Moi, je crois que les Jeux de Paris 2024 ont eu un héritage très positif, même si on l'a beaucoup critiqué.
03:46Mais il faut aussi, je dirais, la comparer avec le succès extraordinaire qu'ont eu les Jeux de Paris.
03:54Donc, l'héritage, on attendait peut-être un héritage extraordinaire à la hauteur du succès.
03:59Le problème, c'est qu'on n'a pas de budget, donc c'est là qu'est l'os.
04:02Absolument.
04:03Bon, Gilles Herbe, vous avez été un bon pongiste amateur, je tiens à le préciser.
04:07Comment aujourd'hui arrivez-vous encore à faire de l'effet à vos licenciés ?
04:12Écoutez, on est en très beau projet, mais plus tellement avec la raquette en main, je dois le dire.
04:17Bon, enfin, vous êtes du genre, si on joue contre vous, vous dites, tu la sors à droite, on joue tout à gauche, mais elle sort quand même à droite, c'est ça ?
04:25J'en suis là, effectivement, encore.
04:27C'est terrible, c'est Thomas Binet. Vous avez déjà eu cette expérience. Ils sont terribles, ces pongistes.
04:33Du coup, vous dites rien, Thomas Binet.
04:35Non, non, mais j'inquiète déjà. C'est bien, en radio, ça se voit bien.
04:40Gilles Herbe, place à votre parcours de président de fédération à Mission.
04:45Le tennis de table est à l'honneur sur Sud Radio avec notre expert entrepreneurial qui tape spin d'impatience, Thomas Binet.
04:53Oui, Gilles, vous n'êtes pas un entrepreneur comme un autre parce que vous êtes président d'une fédération.
04:58Vous n'êtes pas un de nos champions qui se reconvertit.
05:02En revanche, vous avez un projet, effectivement.
05:03C'est celui d'avoir mis, justement, votre fédération à Mission.
05:07On va vous demander, en une minute, un peu de nous expliquer ce que c'est et ce vers quoi vous tendez aujourd'hui.
05:13Quelles sont vos quêtes, quelles sont vos recherches sur lesquelles je pourrais peut-être vous apporter quelques conseils derrière ?
05:19Si vous êtes prêts, notre réalisateur va lancer un chrono.
05:21Ça, ça va durer une minute.
05:23Vous êtes prêts ?
05:24Allez.
05:25Allez, c'est à vous.
05:26Bon, une fédération à Mission, c'est quoi ?
05:28C'est une fédération qui veut renforcer sa contribution à la société parce qu'on est dans une société qui souffre un petit peu avec de multiples crises.
05:36Et je crois que la question qu'on s'est posée, c'est à quoi sert une fédération ?
05:42Est-ce qu'elle peut se contenter uniquement que de produire des champions ou est-ce qu'elle a d'autres vertus ?
05:47Et moi, aujourd'hui, je crois qu'au-delà du spectacle sportif, au-delà de la fabrique à champions,
05:53eh bien, on est aussi peut-être une fabrique du bonheur pour les citoyens français.
05:58Et je souhaite que notre fédération puisse avoir un impact social et porte un sport de transformation, de levier, de transformation de la société.
06:12Donc, je crois que c'est ça.
06:13Et pour aider ça, il faut développer, rechercher de la finance, des accompagnants.
06:19Il faut d'abord avoir cette belle idée, en tout cas ce beau positionnement, parce que c'est lui qui va créer de la valeur et de l'attractivité.
06:26Et puis, comme vous le dites, il faut des moyens.
06:29C'est le gong un peu chinois, vous connaissez, ils vous font souffrir encore en tennis de table.
06:33Absolument, mais on se rapproche.
06:35Bon, c'est clair, allez, ouvrons la feuille de match.
06:38C'est parti.
06:39La feuille de match avec Thomas Binet.
06:41Gilles Herbe, président de la Fédération française de tennis de table, a récemment été élu personnalité sportive de l'année
06:46grâce à l'engagement collectif de ses équipes pour faire de son sport un véritable levier de transformation sociale.
06:53Comment surfer sur ce concept de plus en plus utilisé par les entreprises, déjà, Thomas Binet ?
06:58Ça vous parle, ça ?
06:59Oui, parce que c'est la politique et la fameuse RSE, responsabilité sociétale des entreprises.
07:05On en parle de plus en plus.
07:07Ça fait déjà des années qu'on en parle.
07:08Alors après, il y a ceux qui en parlent et ceux qui le font.
07:10Là, nous avons un invité qui le fait.
07:12Ça, c'est déjà une vraie différence.
07:13D'autant plus que dans son domaine, vous êtes le seul, aujourd'hui, réellement, à avoir mis en place,
07:17Gilles Herbein, je me tourne vers vous, une fédération en mission.
07:20Oui, c'est la première initiative de cette nature.
07:26Et je dis toujours, c'était très important d'être les premiers,
07:29mais c'est surtout encore plus important de ne pas être le dernier.
07:33Mais ceci dit, ça donne envie à certains de le faire, puisque vous nous le dites, vous l'évoquez,
07:39certaines fédérations vous consulent pour savoir comment vous y êtes pris.
07:41Il y a sept projets, je crois, sept autres fédérations-là qui se passent.
07:44Oui, voilà, en tout cas, il y a un certain nombre de projets qui naissent,
07:49avec des très grandes fédérations, des très grandes fédérations collectives, de sports collectifs.
07:54Et je crois, et j'espère en tout cas, tracer une voie qui permet justement d'enrichir la proposition des fédérations
08:04pour finalement porter un message qui existe depuis longtemps, mais qui souffre encore un petit peu de notoriété.
08:12C'est de dire que le sport, c'est plus que du sport.
08:15Quand on fait du sport, quand on anime un club, eh bien, on sert la société, on est utile à cette société.
08:23Et aujourd'hui, mon idée, c'est de le dire plus fort, plus haut, plus souvent,
08:28et d'associer les actes à ce beau discours.
08:32Alors, Thomas Binet, là, vous allez vraiment nous éclairer peut-être encore plus que d'habitude.
08:36C'est dire, on va avoir des voiles sur les yeux, quoi.
08:39Mais est-ce qu'une fédération peut fonctionner comme une entreprise ?
08:44Je pense que c'est une entreprise, il faut être cohérent.
08:48C'est d'ailleurs, généralement, quand on oublie qu'on est une entreprise, que ça va mal.
08:51On a aussi un bilan, on a aussi un cahier des charges, on a aussi un compte d'exploitation prévisionnel,
08:57on a des recettes, on a des dépenses.
08:59Quelle est la différence dans les mots que je viens d'utiliser avec une entreprise, Frédéric ?
09:03Je ne les vois pas, en tout cas, pour ce qui me concerne.
09:05Et je pense que tout président de fédération gère aussi un budget.
09:08Donc, par définition, il doit se rapprocher au plus près, évidemment, d'une entreprise.
09:12Et là, on est sur un cas peut-être un petit peu différent.
09:15C'est le fameux pas de côté, il pivote vers un modèle à mission.
09:17Donc, ça veut dire quoi ?
09:18Ça veut dire que ce n'est pas que l'argent, évidemment.
09:20L'argent n'est plus une finalité, comme certains peuvent le voir,
09:23mais comme un moyen qui permet d'autres choses.
09:26On va faire rentrer nos auditeurs dans les coulisses de notre émission.
09:30On l'a préparé avec Gilles.
09:31On s'est parlé au téléphone, pour tout vous dire, Frédéric.
09:34Et dans les éléments qui composent, justement, son entreprise à mission,
09:38il m'a évoqué qu'il y a l'éducation, la santé, l'insertion.
09:41Je ne vous parle pas d'argent, là.
09:42Mais en revanche, l'argent va permettre de nourrir l'éducation, la santé, l'insertion.
09:46C'est ça, parce qu'évidemment, l'insertion, c'est travailler pour permettre à certains sportifs
09:53de mieux s'insérer dans la société.
09:54Et je ne parle pas, pardon, pour terminer ma phrase,
09:57que de sportifs, mais de l'environnement aussi.
09:59Gilles Herbe, l'idée vous est venue de quoi ?
10:02En observant, justement, les entreprises fonctionner ?
10:06Comme toujours, c'est souvent des rencontres.
10:09Et je rencontre un jour quelqu'un dans une société qui était société à mission
10:20et qui me raconte un peu le parcours de son parcours dans cette société
10:24et qui m'évoque cette question d'une entreprise à mission.
10:29Et comme je suis un peu curieux, je me suis dit, tiens, qu'est-ce que c'est que ça ?
10:33Et j'ai fait le parallèle avec toutes les actions sociales que nous menions déjà dans ma fédération.
10:41Le sport en milieu carcéral, l'inclusion par le sport.
10:46Et je me suis dit, mais écoute, finalement, je dis la même chose que cette entreprise.
10:51Et donc, assez rapidement, et de par ma formation,
10:56j'ai une vraie conscience qu'on est sur un marché concurrentiel d'offreurs de pratiques sportives.
11:01Vous avez été formé en marketing aussi, vous, c'est ça ?
11:03Oui, absolument, oui.
11:05C'est un point commun avec Thomas Binet, vous voyez.
11:07Absolument.
11:08On fait une bête.
11:10Alors, voilà le son du buzzer, celui qui annonce la mi-temps, donc, de champion du sport au business.
11:14Dans un instant, Thomas Binet conseillera notre invité Gilles Herbe
11:17où quand le président du tennis de table français et des frères Lebrun
11:22s'engagent dans la transition du fédéral vers le développement économique.
11:27C'est sur Sud Radio.
11:28A tout de suite.
11:29Sud Radio, le magazine des champions.
11:32Frédéric Brindel, Thomas Binet.
11:35De retour dans Champion du sport au business avec un invité original cette semaine.
11:41Pas un sportif, mais un président, ancien sportif quand même,
11:45de la Fédération française de tennis de table.
11:47Son équipe nationale vient de gagner le championnat d'Europe
11:49et lui a été distingué par Think Sport, personnalité de l'année.
11:53La raison ? Gilles Herbe a créé la première fédération sportive à mission.
11:59Rappelons les contours du concept et de ses axes de développement.
12:02Thomas Binet.
12:03Oui, Frédéric.
12:04Alors, effectivement, vous l'avez dit, Gilles vient de mettre en place une fédération à mission
12:09il y a quelque temps déjà.
12:10Et cette fédération à mission, elle a pour vocation de ne pas simplement parler du tennis de table
12:15mais d'ouvrir sur d'autres niveaux.
12:17Et je les ai évoqués en première partie.
12:19Pour ceux qui nous rejoignent, je le rappelle, c'est l'éducation, c'est sur la santé, c'est sur l'insertion.
12:24Mais le problème qu'ils rencontrent au moment où nous parlons,
12:27c'est qu'au moment même où nous parlons de budget au niveau de l'État,
12:31les coûts budgétaires sont de plus en plus fréquents et vous n'y échappez pas.
12:34Et du coup, c'est bien d'avoir des idées, mais il faut pouvoir les financer.
12:38Donc on va s'attacher dans cette deuxième partie à savoir comment on peut trouver des idées
12:41pour justement entraîner et développer cette fédération à mission.
12:44– Mais avant Gilles Herbe, on en parlait tout à l'heure, il y a un phénomène,
12:48les frères Lebrun, Alexis et Félix, qui sont rentrés dans une sphère médiatique en France.
12:56Vous nous avez dit que vous ne construisiez pas tout autour d'eux quand même.
12:59Mais pour vous, il s'agit quand même de faire fructifier les retombées de ce phénomène, on est d'accord ?
13:05– Absolument, et puis il faut le dire, les frères Lebrun, entre autres,
13:09j'associe aussi Simon Gauzy évidemment.
13:11– Évidemment, celui qui a donné la victoire pour le championnat d'Europe par équipe, hein Simon ?
13:16– Absolument, ce sont de véritables ambassadeurs du tennis au table, des vraies personnalités,
13:23ils sont adorés de tous en France et encore plus dans les pays asiatiques.
13:28Ce sont des véritables phénomènes et vraiment, je ne saurais jamais suffisamment les remercier
13:34pour le travail qu'ils font et l'engouement qu'ils suscitent.
13:39Mais tout ceci ne sert à rien, entre guillemets, si derrière on n'est pas capable de soutenir cette croissance,
13:48de transformer notre sport, de réfléchir à quelle est la place du sport et du tennis au table demain et après-demain.
13:56Et c'est là où on a besoin d'innover, c'est là où on a besoin de porter de très bonnes idées.
14:02Et moi je crois que ces grands champions sont capables de mettre vraiment de la lumière
14:07sur des dispositifs sociaux et environnementaux sans lesquels personne n'aurait envie d'en parler.
14:17– Alors creusons justement, c'est l'heure du coach.
14:19– Thomas Binet, Gilles Herbe vous invite à répondre à cette question.
14:26Comment sa fédération française de tennis de table peut-être poursuivre son développement
14:30en valorisant l'utilité du sport comme levier de transformation sociale ?
14:34C'est le principe de la fédération de mission à mission.
14:37– Absolument, Frédéric. Il faut le financer, on vient de commencer à le dire.
14:41On voit bien que les coûts budgétaires sont dans tous les sens et qu'à un moment donné,
14:45malheureusement, il faut compter sur soi-même.
14:47Alors, compter sur soi-même, c'est autrement que par l'État, autrement que par les subventions.
14:53Concrètement, c'est se tourner vers le privé principalement parce qu'il n'y a pas 36 solutions.
14:57Alors le privé, il peut pour moi se dérouler de deux manières.
15:00Il y a les entreprises, bien sûr, mais aussi le particulier parce que, pour être très concret,
15:05puisque c'est aussi ce que vous attendez de ma part, Gilles,
15:08on peut lancer des opérations, évidemment, des campagnes de dons,
15:11du financement participatif, un peu comme le crowdfunding.
15:14En plus, ce n'est pas si intéressant que ça parce qu'en grande partie, c'est aussi défiscalisable.
15:19Donc ça aussi, il faut l'entendre pour le particulier, c'est pas mal aussi.
15:22Donc, il faut aller chercher de l'argent.
15:24Alors évidemment, on s'est nourris par un contenu parce qu'on l'a, le contenu.
15:27Entreprise à mission.
15:28Donc, sur tous les aspects récurrents comme l'éducation, la santé et l'insertion,
15:32il faut se rapprocher des entreprises.
15:34Alors là, il faut peut-être organiser aussi des choses pour le permettre.
15:38J'entends par là, et pourquoi on ne ferait pas des projets concrets du type
15:421000 tables de ping-pong pour l'inclusion, le ping santé pour les hôpitaux,
15:46l'école de la deuxième chance avec le ping-pong.
15:48Vous voyez, qui viennent nourrir chacun des items que j'ai évoqués.
15:53C'est important de donner du contenu.
15:54Ça donne de la vraie mission, justement.
15:56Alors, par rapport à ce que dit Thomas, Gilles Herbe, il y a aussi le lien avec les licenciés.
16:00Vous êtes en train de faire jackpot avec les licenciés.
16:03Est-ce que vous avez fait le lien entre le coût de la licence et éventuellement ce soutien crofondique ?
16:10Enfin, je t'âtonne.
16:12Oui, oui.
16:13Je crois qu'aujourd'hui, on envisage toutes les solutions.
16:18Quand on prend sa licence, aujourd'hui ou demain, en tout cas,
16:21on pourra peut-être faire une donation à la fédération pour soutenir un projet particulier.
16:27Mais aujourd'hui, une des pistes qui nous semblent très encourageantes,
16:33c'est de travailler avec la fondation que nous avons créée, la fondation Jacques Secrétin.
16:40L'ancien grand champion.
16:41J'y faisais référence tout à l'heure.
16:43On a créé cette fondation pour soutenir le ping citoyen
16:46et donc toutes les actions citoyennes que nous mettons en place.
16:49Et aujourd'hui, on a déjà quelques mécènes qui viennent nous aider sur des opérations très concrètes.
16:55Par exemple, une école, une table, qui est un dispositif qui est très concret
16:59et qui a beaucoup de succès aujourd'hui dans notre sport.
17:04Bon, c'est lancé.
17:05Alors, il y a un service de communication.
17:06Je crois que vous avez recruté un nouveau responsable communication, Gilles Herbe.
17:11Par rapport à ça, il y a le lien.
17:14Il bénéficie bien sûr des victoires, des frères Lebrun, Simon Gauzy, tout ça.
17:18De l'afflux de licenciés.
17:21Alors ça, c'est de l'or en barre.
17:22C'est de l'or en barre.
17:23C'est du matériau, comme on dit vulgairement dans notre jargon.
17:27Il faut savoir l'utiliser.
17:28Il faut peut-être le compléter, se raconter des histoires.
17:32Parce que sans raconter n'importe quelle histoire,
17:34c'est effectivement l'histoire de la réalité de ce que vous vivez.
17:37Donc, ça peut être des témoignages aussi vidéo,
17:39des bénéficiaires de ce que vous avez mis en place.
17:40Parce qu'on parle des sportifs et les mettre en scène.
17:43Mais aussi, vous faites tout ça pour des gens qui sont des anonymes.
17:46Et c'est ces anonymes qu'il faut savoir mettre dans la lumière aussi.
17:49Donc, ces fameux témoignages vidéo que vous allez pouvoir relayer sur les réseaux sociaux.
17:53Et puis, peut-être, moi j'ai pensé à ça.
17:55Créer un label partenaire à mission pour votre fédération
17:57que vos partenaires pourraient utiliser dans leur communication.
18:00C'est associer le côté vertueux de la démarche.
18:03Je pense que c'est important à un moment donné aussi de savoir le mettre en avant.
18:05Ça pour les entreprises, on est bien d'accord.
18:06Oui, oui, tout à fait.
18:07Parce que les entreprises ont besoin aussi de matériaux pour eux-mêmes
18:11pour savoir comment jouer le jeu de la fédération.
18:14Ce n'est pas le tout de dire, oui, on l'est, il faut pouvoir le montrer.
18:17Et puis, dans la même logique, peut-être créer un rapport d'impact annuel
18:20sur ce qui a été fait, dans lequel on donne la parole aussi à nos partenaires.
18:25Alors, question qui me vient comme ça.
18:27Mais tout à l'heure, j'ai parlé, Gilles Herbe, des avantages d'avoir les frères Lebrun.
18:31Bon, aujourd'hui, ils mobilisent pas mal de sponsors.
18:36On les voit partout en publicité, tout ça.
18:37Aujourd'hui, le sponsor, il se dit quoi ?
18:39Je vais vers les frères Lebrun ou vers la fédération ou les deux en même temps ?
18:42C'est ça l'objectif ?
18:43Et bien sûr, je leur conseille à tous d'aller vers les deux.
18:47Non, mais je crois que l'idée, c'est de créer une sorte de co-branding.
18:52Parce qu'aujourd'hui, la fédération ou les frères Lebrun ont de la valeur.
18:57Les sociétés ont elles aussi de la valeur.
19:00Et si on ajoute nos deux marques, je crois qu'on peut créer encore plus de valeur.
19:05Et je crois que c'est ça, aujourd'hui, qu'il faut trouver.
19:07Parce qu'un bon partenariat, c'est un partenariat qui fait gagnant-gagnant.
19:11L'entreprise, il faut qu'elle s'y retrouve, qu'elle aille aussi conquérir d'autres clients.
19:16Et nous, nos clients, ce sont nos licenciés, bien sûr.
19:20Mais c'est aussi les entreprises pour lesquelles, en tout cas, on va offrir des services.
19:26Thomas Binet vient de dire que vous pouviez aussi inciter ceux qui, éventuellement, peuvent prendre une licence, les gens individuellement.
19:36Mais concrètement, vous leur proposez quoi ?
19:37Alors, on a dit une école, une table, etc.
19:39Mais c'est quoi votre moteur affectif ?
19:43Eh bien, ce sont ces dispositifs sociaux, par exemple.
19:50C'est l'accompagnement social.
19:52Oui, parce que c'est celui-là qui va, aujourd'hui, dans un moment où l'argent public se fait rare, il faut mieux le dépenser.
20:00Donc, mieux le dépenser, qu'est-ce que ça veut dire ?
20:02Ça veut dire le dépenser pour qu'il y ait des retombées positives sur les citoyens.
20:09Donc, il y a un impact fort et aujourd'hui, ou jusqu'à présent, en tout cas, les clubs et la fédération n'étaient pas en capacité de suffisamment mettre ça en avant.
20:20Par exemple, quand on fait les devoirs le mercredi après-midi avec les enfants, quand je questionne les clubs, est-ce que vous en parlez de ça ?
20:28Non, on n'en parlait pas, ça semblait naturel.
20:31Je dis, mais non, ça c'est de la valeur que vous créez, de la valeur ajoutée, et c'est en partie ça qu'il faut, entre guillemets, vendre aux élus locaux, parce que c'est utile aux enfants de la cité.
20:44Thomas Binet, c'est un sport spectacle, aussi, le tennis de table. Alors, des idées ?
20:49Des idées, je vois rebondir, si vous me l'autorisez, sur ce que vous avez dit, quand vous dites qu'il vaut mieux dépenser.
20:54J'aurais même tendance à vous taquiner en vous disant, il ne faut plus dépenser, il faut investir. En fait, les entreprises, le vocabulaire a aussi son importance, il nomme les choses.
21:03Il faut qu'ils investissent, parce qu'ils ne sont pas ennemis de leurs intérêts. C'est très bien, si vous voulez, de vouloir participer, je parle au nom des entreprises, mais il faut qu'elles aient un retour sur investissement.
21:13D'ailleurs, vous voyez, l'expression est là aussi pour le dire. Ça veut dire que ça rentre dans un plan et dans une stratégie, donc il faut qu'on les associe plus.
21:19Peut-être qu'il vaut donner une autre dimension dans cette fédération à mission, en créant un club des partenaires à mission, qui d'abord peut obtenir aussi un principe de ruissellement vers les clubs.
21:31Pas que la fédération, les clubs, parce qu'ils ont besoin, les clubs aussi, d'argent. Et peut-être que grâce à ça, vous avez des sponsors, des annonceurs, qui vont aussi avoir des représentations locales et qui peuvent aider les clubs localement.
21:42C'est aussi, je crois, sauf à faire de ma part, le rôle d'une fédération, d'aider les clubs sur le terrain.
21:46Et puis, Gilles Herbe, vous allez organiser des spectacles aussi qui vont faire résonance pour tout ça.
21:51Absolument. C'est cette volonté de construire une stratégie événementielle. Alors événementielle, c'est quoi ? C'est des grandes compétitions mondiales, mais c'est aussi aujourd'hui un événementiel pour le grand public.
22:06Donc nous, par exemple, aujourd'hui, on revisite un dispositif historique dans notre fédération, le Pink Tour.
22:12Ah, j'étais fan. Ce crétin, Birochon, Burkart, tout ça. Ils montaient sur la table. C'était magnifique. Je passais des heures à regarder.
22:20Exactement. Où il peut y avoir des exhibitions, où il peut y avoir un échange avec le public très direct, où on fait la fête. Voilà, c'est ça aussi le thème de table. C'est un sport hyper convivial autour duquel on peut faire la fête.
22:32Ça fraquesse de résonance. La photo finiche. Bip, bip, bip. Alors, Gilles R multiplie les médailles, les licenciés, les actions sociales et économiques pour faire du ping-pong, un sport majeur en France.
22:44Thomas Binet nous rappelle ses préconisations pour développer encore plus la fédération française de tennis de table à mission.
22:50Oui, Frédéric. Parce qu'effectivement, dans cette fédération, cette belle fédération à mission, c'est l'éducation, la santé, l'insertion, je me permets de le rappeler, qui sont importants.
22:59Eh bien, il faut se rapprocher des entreprises et aussi des particuliers auprès desquelles on peut obtenir également des campagnes de dons.
23:06Au niveau des entreprises, il faut fédérer. Alors, allez les chercher pour leur proposer, évidemment, de vivre quelque chose collectivement.
23:14Parce que, comme je le disais, c'est un investissement, c'est plus une dépense, c'est de participer à une mission. Et une mission, c'est avoir une technique de ruissellement aussi auprès des clubs locaux.
23:24Donc, évidemment, créer une histoire, savoir utiliser les réseaux sociaux pour raconter, obtenir des témoignages de ceux qui ont été bénéficiaires de l'ensemble de ces missions.
23:33Voilà, c'est une stratégie qui doit se décliner au long cours, mais qui doit commencer à un moment donné, effectivement, de façon très concrète.
23:39Thomas Binet, ruissellons ensemble. On se retrouve la semaine prochaine, même heure.
23:42Avec plaisir, Frédéric.
23:42Merci, Gilles Herbe. Continuez votre quête vers le succès pour faire de cet effet tourbillonnant, injouable, une vraie fête.
23:52C'était champion du sport au business sur Sud Radio. Merci, Gilles Herbe.
23:55Vous avez encore gagné plein de médailles avec les frères et puis Simon, Gauzy et tout ça.
23:59Eh bien, je l'espère du fond de mon cœur.
24:02Voilà, remerciements Elvin de Fazio, Quentin Cabanis, Anthony Urvoix, toute l'équipe de champions du sport au business.
24:08Tout de suite, il faut que ça change. Anthony Martin-Smith.
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