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En cette journée de lutte nationale contre le harcèlement, l'ancien Premier ministre qui en a fait son combat et qui a créé l'association « faire face au harcèlement » Gabriel Attal est l'invité de RTL Soir.
Regardez L'invité d'Anne-Sophie Lapix du 06 novembre 2025.

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Transcription
00:00Anne-Sophie Lapix, RTL Soir.
00:03Notre grand invité de RTL Soir est l'ancien Premier ministre, Gabriel Attal, patron du Parti Renaissance et de ses députés.
00:10Mais c'est de lutte contre le harcèlement scolaire qu'il vient nous parler.
00:13Bonsoir Gabriel Attal.
00:14Bonsoir Anne-Sophie Lapix.
00:15Il y a un an, vous lanciez votre association, Faire face au harcèlement,
00:19ce qui était une démarche un peu étonnante en tant qu'ancien ministre de l'éducation nationale,
00:24comme s'il fallait que la société civile se substitue à une autorité qui serait défaillante ?
00:30Je pense que c'est complémentaire.
00:32Je dis souvent que le harcèlement c'est un poison dont l'antidote étant chacune et chacun d'entre nous.
00:38C'est un combat presque de civilisation qu'on doit mener.
00:40C'est un combat qui m'anime depuis longtemps.
00:42J'ai beaucoup agi au gouvernement, notamment en tant que ministre de l'éducation nationale et Premier ministre sur le sujet.
00:47Puis j'ai quitté le gouvernement et j'ai envie de continuer à m'engager sur ce combat.
00:52Et donc j'ai créé cette association avec Elian Potier, un jeune qui a été harcelé, qui a décidé de s'engager.
00:58Et puis avec Béatrice Leblay, la maman de Nicolas, qui s'était suicidée après avoir été harcelée.
01:06J'étais ministre de l'éducation nationale à l'époque.
01:08On s'est rencontré avec Béatrice à ce moment-là.
01:10C'est une femme d'un très grand courage, d'une très grande résilience,
01:13et qui a décidé de créer cette association avec moi.
01:15Alors, lorsque vous étiez ministre, effectivement, vous aviez porté ce combat avec des décrets,
01:19puis avec un plan interministériel.
01:20Il avait notamment la possibilité de changer d'établissement les harceleurs, et non plus seulement les harcelés.
01:26Hier, Édouard Jeffrey, le ministre de l'éducation nationale, a assuré que des centaines d'élèves auteurs de harcèlement ont connu ce sort.
01:33Est-ce que c'est le début d'un changement de mentalité ?
01:35Oui, je le crois profondément.
01:37Il faut agir sur tous les leviers.
01:38Et quand j'étais ministre de l'éducation nationale, j'avais pris un certain nombre de mesures.
01:42D'abord pour mieux prévenir, mieux prévenir avec plus de formation pour les enseignants, la communauté éducative.
01:48On a déployé le programme phare dans les établissements scolaires pour mieux détecter.
01:53J'avais décidé que désormais, chaque année, tous les élèves du CE2 à la terminale rempliraient une grille d'auto-évaluation du harcèlement.
02:01Ça a lieu chaque année, et c'est en ce moment d'ailleurs dans les établissements scolaires.
02:04Ça nous permet d'avoir des chiffres au niveau national, de savoir combien d'élèves sont harcelés.
02:08Et ça permet d'identifier des cas qu'on n'identifie pas forcément, parce que ce qui est frappant avec le harcèlement,
02:15c'est que bien souvent, malheureusement, des élèves qui sont harcelés, élèvent leur seuil de tolérance.
02:20C'est un réflexe psychologique.
02:21En fait, ils sont harcelés et ils finissent par accepter des choses qui sont totalement inacceptables,
02:25et parfois même à ne pas se dire « je suis harcelé ».
02:27Et donc, avec ce questionnaire qu'on avait fait avec le professeur Ruffeau, on peut détecter des cas supplémentaires.
02:32Et puis enfin, mieux réagir, et c'est là où j'ai effectivement changé la règle avec un décret,
02:36ça n'est plus à l'élève harcelé de quitter l'établissement, ça doit être l'élève harceleur.
02:40Et effectivement, plusieurs centaines ont été concernées.
02:43Un détail près, c'est que les écoles privées sous contrat ne le font pas.
02:45Ces règles ne s'appliquent pas dans ces écoles-là ?
02:47Alors, ça dépend lesquelles. Il y en a beaucoup qui s'engagent, heureusement.
02:50Mais évidemment, moi je l'ai toujours dit dans mes fonctions gouvernementales,
02:53dans les exigences qu'on a vis-à-vis des établissements privés,
02:56évidemment que la lutte contre le harcèlement en fait partie,
02:58et qu'il faut garantir que toutes ces mesures soient appliquées.
03:0037% des jeunes déclarent avoir été victimes de harcèlement ou de cyberharcèlement.
03:04En 2022, on relevait 530 signalements. L'an dernier, 6100.
03:09C'est la parole qui se libère, ou alors c'est un phénomène qui augmente ?
03:14Je pense que c'est un peu des deux.
03:16Le harcèlement, il est aussi vieux que l'école.
03:18Il y a toujours eu ces phénomènes de meute, etc.
03:21Pendant très longtemps, on ne parlait pas de harcèlement.
03:24Le mot, c'était chamaillerie, brimade, etc.
03:27Ça fait qu'une quinzaine d'années que le mot harcèlement est employé s'agissant de l'école.
03:32Mais la vraie bascule, c'est que le harcèlement n'a plus de frontières.
03:35Avant, quand un enfant était harcelé, il rentrait chez lui le soir,
03:38ou il allait en week-end ou en vacances.
03:40C'était une respiration parce que le harcèlement s'arrêtait temporairement.
03:43Maintenant, avec les réseaux sociaux, c'est tout le temps.
03:45Et quand vous êtes harcelé à l'école, ça continue sur les réseaux sociaux le soir, le week-end et pendant les vacances.
03:50Alors justement, plus des deux tiers des enfants du primaire utilisent les réseaux sociaux,
03:56pourtant interdits aux moins de 13 ans.
03:58Ceux-ci expliquent cela ?
03:59Oui, bien sûr.
04:01Mais donc, on a la solution ?
04:02Il faut quoi ? Interdire les réseaux sociaux aux enfants ?
04:04Moi, je défends...
04:05Vous savez, en début d'année, j'ai publié un texte avec le professeur Marcel Ruffeau
04:09pour défendre l'interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 15 ans.
04:12Un couvre-feu numérique pour les 15-18 ans à partir de 22h.
04:15Donc, pas d'accès aux réseaux sociaux.
04:17Et le passage en noir et blanc des vidéos à partir de 30 secondes de consultation...
04:21Pardon, 30 minutes de consultation sur un même réseau social.
04:25Voilà.
04:26Maintenant, il faut faire avancer ça.
04:27Par ailleurs, il faut aussi rappeler un certain nombre de choses.
04:30Un, on a changé la loi en mai 2024.
04:32J'étais Premier ministre à l'époque.
04:35Et maintenant, les juges peuvent prononcer une peine complémentaire de bannissement des réseaux sociaux.
04:40Et ça, c'est possible.
04:41Ça existe.
04:42Il y en a qui ont été prononcés.
04:43Et deux, le réflexe toujours à avoir quand on est cyberharcelé.
04:46Le 30-18, c'est un numéro qui est devenu numéro national unique quand j'étais ministre de l'Éducation nationale
04:51qui permet, quand vous êtes cyberharcelé, vous leur envoyez les liens vers les postes, le contenu qui vous cyberharcèle.
05:00Ils peuvent faire retirer le contenu en moins de 20 minutes.
05:04Parce qu'on en a fait le signaleur de confiance pour les plateformes de réseaux sociaux.
05:07C'est-à-dire qu'ils ont un lien direct avec les réseaux sociaux.
05:10Et ils peuvent faire retirer des contenus très vite.
05:11Mais malheureusement, tout le monde ne le sait pas.
05:13Mais vous savez que maintenant, dans les écoles, dans les lycées, on utilise des groupes WhatsApp pour communiquer au sein des classes.
05:19Or, dans ces groupes WhatsApp, c'est là qu'on constate 41% des insultes, des moqueries.
05:25Il n'y a pas de moyen de modérer ces groupes-là, qui sont parfois initiés par des professeurs.
05:30Et c'est très compliqué parce que là, ce n'est pas officiellement un réseau social, c'est une messagerie.
05:34Et donc là, il y a des questions de données privées, etc.
05:38Et donc là, c'est vrai qu'il faut à la fois que les associations de parents d'élèves, les parents d'élèves et les établissements scolaires puissent encadrer et modérer les choses.
05:46Ce qu'on constate quand même, c'est que quand il y a du harcèlement sur des boucles WhatsApp, il y a souvent des, il faut qu'il y en ait plus d'ailleurs, des signalements qui sont faits.
05:54Et par l'intervention de l'établissement scolaire, on peut arriver à les faire supprimer.
05:58Ou à minima, à exiger qu'il y ait un adulte présent sur la boucle WhatsApp.
06:02Vous prenez la parole en ce jour spécial, en cette journée de lutte contre le harcèlement scolaire.
06:09Mais vous vous faites un peu oublier dans les médias en ce moment. Pourquoi cette discrétion ?
06:14Non, mais d'abord, vous savez, moi, je pense qu'il faut s'exprimer quand on a des choses importantes à dire.
06:19Oui, bien sûr. Je ne suis pas ailleurs député, donc je suis à l'Assemblée nationale.
06:23Je m'exprimais encore dans l'hémicycle en fin de semaine dernière.
06:27Voilà, on est dans un moment qui est un moment d'instabilité.
06:31Je pense qu'il y a beaucoup, à la fois, d'inquiétude et de colère chez les Français.
06:36Qu'ils attendent de nous qu'on ne rajoute pas de la petite phrase à la petite phrase.
06:40Qu'ils attendent qu'on soit dans nos fonctions.
06:42Je le suis en tant que député et président de groupe pour permettre au pays d'avoir un budget.
06:45Alors justement, sans aller dans la petite phrase, justement.
06:49Votre groupe a voté hier pour une hausse de la CSG sur l'épargne.
06:53Notamment proposée par l'épargne en partie, pas seulement, mais proposée par le socialiste Jérôme Gage.
06:59C'est une hausse d'impôt de 2,8 milliards.
07:02Vous ne l'avez pas votée ?
07:03Alors, moi je ne l'ai pas votée et la plupart de mes députés ne l'ont pas votée.
07:07C'était une demande du gouvernement.
07:10Mais le gouvernement qui a dit, on souhaite que cette mesure soit adoptée,
07:15non pas pour qu'elle s'applique, mais c'est un peu technique parlementaire,
07:18mais pour qu'elle puisse faire l'objet d'un débat au Sénat.
07:20Et ensuite, quand le texte reviendra à l'Assemblée nationale.
07:22Et donc, dans ces conditions-là, moi évidemment, je ne suis pas pour les augmentations d'impôts,
07:26mon groupe non plus, on ne l'a pas votée.
07:28Certains l'ont votée en tendant l'argument du gouvernement.
07:31Mais vous savez que le texte, il va revenir à l'Assemblée nationale.
07:34Et donc, ce n'est pas une mesure définitive.
07:38Et vous voterez mercredi prochain la suspension de la réforme des retraites ?
07:42Alors, elle est passée en commission.
07:44Notre groupe s'est abstenu.
07:45Moi, je vais vous dire, l'important, c'est plutôt de proposer un nouveau système de retraite.
07:50Il faut se dire les choses. Notre système, il est à bout de souffle.
07:53Mais vous allez la voter, cette suspension de la réforme des retraites ?
07:56Moi, je vais proposer un autre système de retraite.
07:57Mais à l'Assemblée, parce que vous êtes à l'Assemblée quand même.
07:59Je vous ai dit, notre groupe s'est abstenue.
08:01Oui, mais là, mercredi...
08:02Probablement qu'on fera aussi une position d'abstention.
08:04On va en discuter entre nous d'ici à...
08:05En tout cas, vous vous appellerez votre groupe à vous actionnir.
08:08On va acter les choses ensemble d'ici à mercredi.
08:10On va se réunir pour acter les choses.
08:11Donc, rien n'est acté.
08:12Mais surtout, nous, on propose un autre système de retraite.
08:14Parce que, de réforme en réforme, tous les deux ans, tous les cinq ans,
08:18on explique que c'est la dernière réforme qui va sauver le système.
08:20Et ce n'est jamais le cas.
08:20Parce qu'il faut changer de système.
08:22Et moi, je propose un nouveau système de retraite,
08:24sans âge légal de départ, uniquement la durée de cotisation.
08:27Vous partez très tôt, vous avez très peu.
08:30Vous partez plus tard, vous avez plus.
08:31Et puis, une retraite à points, comme c'était déjà le projet...
08:34Un système universel.
08:35Oui, bien sûr.
08:36Le même régime pour tout le monde, avec les mêmes règles.
08:38Et puis, un vrai pilier de capitalisation.
08:40Et j'aurai l'occasion, mercredi, de présenter les détails de ce nouveau système.
08:43Je pense que c'est ça, le plus important.
08:45À la fin, mettre ou retirer un pansement sur le système actuel,
08:48ça peut peut-être faire gagner quelques mois ou quelques années.
08:52Mais l'important, c'est d'en changer.
08:53Et puis, c'est un crève-cœur pour beaucoup de députés
08:54de voter la suspension de cette réforme des retraites.
08:57Oui, mais même si, vous savez, nous, on s'est engagés en 2017
08:59pour le changement du système.
09:01Pour le système par points, à l'époque.
09:03Cette réforme, elle a été votée en 2023, évidemment, par responsabilité.
09:06Parce qu'on doit avoir un système, quand même, qui tend vers l'équilibre.
09:09Mais notre ambition, je le dis,
09:11c'est de changer le système pour un système universel libre,
09:14sans âge légal de départ, et avec un pilier de capitalisation.
09:18Vous dirigez le parti présidentiel,
09:21même si vous ne comprenez plus trop ce que décide le président.
09:24Vous l'avez dit.
09:24D'ailleurs, ça vous a fait un petit peu de mal dans les sondages.
09:27Ça a fait chuter votre popularité.
09:28Ça vous a étonné ?
09:29Vous savez, je prends ça avec beaucoup de distance.
09:32Quand on vous dit les sondages sont bons,
09:34les sondages sont moins bons.
09:35On peut avoir une réaction, se dire, tiens, pourquoi ?
09:37Non, mais moi, je pense que l'essentiel, c'est de dire les choses telles que je les pense.
09:41C'est-à-dire ce que je crois.
09:42Voilà.
09:42Et je pense que l'important, encore une fois,
09:43c'est qu'on se donne les moyens
09:45de réussir à avoir un budget d'ici à la fin de l'année.
09:49Et évidemment, que notre pays puisse être gouverné.
09:51Votre parti a décidé de soutenir un autre candidat que Rachida Dati
09:54pour les municipales à Paris.
09:56Elle a dit, ici même, je m'en fous.
09:58Pourquoi ce n'est plus la candidate de votre parti ?
10:01D'abord, on n'avait pas pris de décision auparavant,
10:02donc il n'y a pas de changement.
10:03Elle était un peu pressentie, elle avait rallié le gouvernement.
10:04Vous savez, il y a toujours beaucoup de gens qui se sont pressentis.
10:07C'est une décision collective.
10:08On a réuni les cadres de notre parti Renaissance à Paris,
10:12nos élus à Paris.
10:13Et très majoritairement,
10:15ils ont souhaité qu'on rejoigne la campagne de Pierre-Yves Bournazel.
10:18Non pas contre qui que ce soit, mais pour un projet.
10:21Parce qu'il a un vrai projet
10:22qu'il va présenter dans les semaines qui viennent,
10:24proche des préoccupations des Parisiennes et des Parisiens.
10:27Et aussi, je pense, pour une façon de faire de la politique.
10:30Moi, je crois plutôt à l'apaisement qu'à la brutalité.
10:32Je crois plutôt au rassemblement qu'à la division.
10:35Et Rachida Dati, c'est la division et la brutalité ?
10:37Moi, je ne parle pas des autres.
10:38Je parle d'abord du candidat...
10:39De vous, c'est pour ça, je vous demande.
10:40Oui, je sais.
10:41Je veux dire, voilà, c'est la vie politique.
10:42Moi, je parle avant tout du candidat qu'on soutient.
10:44Et pourquoi est-ce qu'on le soutient ?
10:45Parce que moi, je crois à cette manière de faire de la politique.
10:47Je crois à la bienveillance en politique.
10:49Je crois à l'apaisement.
10:50Et je pense que les Parisiens,
10:52ils en ont un peu marre depuis des années
10:53du vacarme politique au Conseil de Paris.
10:56Il vient en plus s'ajouter au vacarme politique national.
10:58Je crois qu'on a besoin un peu de soufflé et d'apaisement.
11:02Et encore un mot sur une autre élection, la présidentielle,
11:04puisque Gérald Darmanin dit qu'on n'a pas le choix,
11:06qu'il faudra faire une primaire du socle commun
11:08pour cesser de se déchirer face à la menace RN ou LFI.
11:13Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
11:14Moi, j'ai toujours dit qu'il ne fallait jamais rien exclure,
11:16qu'il ne faut rien exclure,
11:17mais que chaque chose vient en son temps.
11:20Et que je pense que c'est important.
11:21Oui, c'est dans 18 mois l'élection présidentielle,
11:23donc on a le temps.
11:24Et puis j'ai entendu que le gouvernement,
11:25Gérald Darmanin lui-même,
11:27disait qu'il fallait se concentrer sur l'action
11:30au service du pays et pas sur les questions politiques.
11:33Je pense qu'ils ont raison,
11:34que c'est ce que les Français attendent.
11:35Et je pense qu'il faut qu'on s'y tienne.
11:37Merci beaucoup, Gabriel Attal,
11:39d'être venu sur notre plateau
11:41parler notamment de la lutte contre le harcèlement scolaire
11:44et d'autres choses,
11:44parce qu'évidemment, vous êtes chef de parti.
11:46Et oui.
11:46C'est tout naturel.
11:47Merci à vous.
11:48Dans un instant, on retrouve Florian Gazan
11:49qui repêchera l'info qu'on a failli manquer.
11:51Et puis, dans La Tentation du Soir,
11:52un documentaire,
11:53Michel raconte Sardou,
11:54Augustin Trappenard l'a vu
11:55et il viendra nous en parler à tout de suite.
11:57Suivez RTL en vidéo sur l'appli RTL.
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